[Hannibal] Mes Critiques en 2013

[Mr Jack]

Je suis assez surpris de voir pas mal d'avis mitigés sur La Corde d'Hitchy, pourtant pour moi niveau huit clos c'est ce qui se fait de mieux.

[Alegas]

Pour rester dans le filmo d'Hitchcock, Dial M for Murder est infiniment meilleur.

[Mr Jack]

Je le trouve au même niveau, et puis c'est pas la même ambition ni la même façon de filmer, Dial M for Murder c'est grandiloquent (ambition 3D, quoi) alors que Rope c'est trois plans fixes dans le film

[Alegas]

Rope c'est plus ambitieux sur la forme, mais c'est clairement au détriment du script. C'est moins bien rythmé justement à cause de cet impératif de temps réel.

[Mr Jack]

L'histoire m'a passionné moi, la tension (sexuelle) entre les persos et puis je suis entré totalement dedans grâce aux performances de Granger et Stewart, mais je vois que suis presque seul à être dans ce cas là

[Hannibal]

personnellement, comme Alegas, je préfère également largement Dial M à Rope car même si je lui reconnais des qualités, je prends beaucoup plus de plaisir à revoir Dial M for murder

[Alegas]

G.I. Joe : Conspiration de Jon M. Chu (2013)

Vraiment pas terrible celui-ci, malgré un casting qui attise la curiosité du chaland, il n’en reste quasiment rien une fois le film terminé. La franchise Gi Joe repose sur une numérisation poussée à l’extrême qui finalement nuit au projet. La destruction de Londres m’a légèrement sorti de la torpeur dans laquelle je végétais depuis plusieurs dizaines de minutes mais c’est trop peu pour un film réputé d’action et qui finalement n’a aucune scène vraiment marquante à part peut être la scène des ninjas sur la montagne. L'histoire est forcément niaise mais si on considère qu'on adapte des jouets pour enfants de 5 ans, on ne peut pas être trop regardant là dessus.

Tatum rapidement expédié, on aurait pu s’attendre à un virage dans la franchise avec l’arrivée de The rock et de Willis. Le premier fait le boulot et prend le rôle de lead character laissé vacant par Tatum mais le second livre clairement une de ses fameuses prestations où il cachetonne en mode blasé. Une mention spéciale à RZA, mauvais comme un cochon comme à son habitude, mais dans un rôle complètement WTF. Je ne m'étendrais pas sur Jonathan Pryce qui doit jouer deux personnages et qui est vraiment à la peine… Palicki reste donc la seule à tenir son rang de bimbo car c’est sympa de la regarder. Autre truc sympa, la traduction des boutons sur la malette nucléaire du français : il y a 2 boutons launch et abort, sur celle du français, ils ont traduit Lance Avorte . J'avoue, j'ai ri.
Rien de mémorable dans celui-ci, vous pouvez passer votre chemin, merci au revoir.

NOTE : 3/10

[Hannibal]

X-Files : Combattre le futur de Rob Bowman (1998)

Ah X-Files, qu’est ce que j’ai pu aimer cette série et je l’aime toujours d’ailleurs ! Sa petite musique, sa conspiration mondiale, ses mystères non élucidés, son Mulder illuminé seul contre tous, sa Scully cartésienne, bref que du bonheur. Vous l’avez compris, j’adore la série donc j’ai quelques à priori positifs sur le film qui s’intègre parfaitement dans la série pour peu qu’on sache exactement à quel moment le regarder. Ceci étant dit il peut aussi se voir sans avoir vu la série mais selon moi ça ne présente qu’un intérêt très limité voir nul…

On retrouve ici une bonne grosse conspiration mondiale menée par le consortium et leur machiavélique homme de main : l’homme à la cigarette. L’enquête va balader Mulder et Scully par monts et par vaux pour finir sur la banquise dans un final complètement incroyable qui n’est pas sans rappeler Alien. Du lourd donc pour peu qu’on adhère aux principes qui ont fait le succès de la série. Après tout n’est pas rose puisque Carter se sent obligé de jouer le rapprochement entre les deux héros ce qui est inutile selon moi et alourdit un récit déjà bien dense pour tenter d’avoir un quota love story complètement inutile. Pas un chef d’œuvre donc mais un bon film complètement ancré dans l’esprit de la série avec juste ce qu’il faut, de paranoïa, de mystère et d’alien.

NOTE : 7/10

[Mark Chopper]

J'avais oublié que John Locke jouait dedans.

[padri18]

Effectivement, je serais curieux de connaitre l'avis d'une personne ayant vu le film sans connaître la série.
Sinon oui pas mal du tout ce premier film, j'avoue qu'à l'époque l'explosion du début m'avait pas mal impressionné.

J'avais oublié que John Locke jouait dedans.

Le pire c'est qu'il a joué dans plusieurs épisodes de la série mais à chaque fois dans un rôle différent...

[Mark Chopper]

Seulement un épisode et ce film, je crois.

(EDIT : Ah non deux épisodes et le film en fait.)

Mais bon, c'est assez classique. Kryczek aussi.

[Hannibal]

oui exact il revient un peu plus tard dans un autre rôle sur un double épisode vers la fin. Bien vu.

[Alegas]

J. Edgar de Clint Eastwood (1998)

J. Edgar n’est clairement pas un mauvais film mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il aurait pu être bien mieux réussi que ça surtout sur ce sujet et sur ce pan de l'histoire américaine. Autant toute la première partie sur l’ascension de Hoover jusqu’à la création du FBI et son influence sur le monde politique est parfaitement traitée et vraiment passionnante. Autant toute la dernière partie sur sa vie privée, ses relations amoureuses et sa fin de vie est poussive et ennuyeuse.

C’est vraiment dommage car en continuant dans cette veine de sa relation avec les présidents, de son côté calculateur et manipulateur tout en traversant les grands moment de l’histoire, on aurait vraiment eu un sacré film. Et tout le début est à ce titre impeccable, puisqu'on voit bien que Hoover arrive à anticiper tous les changements de présidents qui veulent le destituer en constituant des dossiers que tous redoutent. Du coup il arrive à conserver son immense pouvoir à travers les différentes périodes de l'Histoire américaine et survit ainsi à la succession des présidents. Malheureusement sur la fin Clint prend le parti de dépeindre l’homme au plus profond de lui-même (pas de jeu de mot), de son ambiguité sexuelle (il est attiré par son adjoint mais ne voudra jamais se l’avouer) et de ses névroses. Dommage, car on perd ainsi l'aspect historique qui était clairement le sujet le plus intéressant.

Rien à dire sur la prestation de Di Caprio qui confirme encore une fois que c’est probablement l’acteur le plus doué de sa génération, Naomi Watts dans un rôle de secrétaire dévouée à la cause de Hoover, Arnie Hammer dans le rôle de Tolson le fidèle adjoint éperduement amoureux de Hoover et enfin Judi Dench en mère de Hoover possessive qui lui dicte ses comportements.
Un semi gâchis donc avec un début très réussi mais qui s'enlise dans la vie privée de Hoover et dans ses errances sexuelles et psychologiques.

NOTE : 5,5/10

[Hannibal]

Cercle de fer de Richard Moore (1978)

Basé sur un scénario de Bruce Lee en personne, le film devait se faire à l’origine avec James Coburn dans le rôle titre, Bruce jouant cinq personnages différents incarnant cinq type d’art martial différent. Malheureusement en plein repérage pour le tournage Coburn et Lee se sont mis à s’engueuler sur plein de points qui sont devenus bloquants pour le film. Le projet mis en sommeil, Coburn et Warner ont tenté de réactiver le projet plusieurs fois mais Lee étant devenu entre temps une super star, il n’a jamais voulu revenir dessus. Après son décès, le film finit par se faire mais avec Jeff Cooper dans le rôle de Coburn (belle moumoute au passage) et Carradine, tout juste sorti du succès de Kung Fu, dans celui de Lee.

L’histoire raconte la quête initiatique de Cord un champion des arts martiaux en quête du « Livre » détenu par Zitan et qui doit lui apporter ce qui lui manque dans la vie. Autant le dire tout de suite, le film n’est guère passionnant. On suit péniblement le voyage de Cord parsemé de combats tous plus mous les uns que les autres. Le passage chez les hommes singes est en cela proche du nanar de compétition tellement il est ridicule. Les seconds rôles sont, comment dire, « autres » : Eli Wallach dans sa cuve d’huile que j’ai attendu tout le film et que je n’ai pas vu… (scène absente du BR français…no comment), Christopher Lee en grand chef d’une secte pacifique avec un beau bonnet de nuit sur la tête qui pourra attirer les plus curieux.
Pas grand-chose à sauver de ce nanar si ce n’est peut être le rendu du monde héroïc fantasy qui n’est pas pour me déplaire et je peux saluer également la prestation de Carradine qui même s’il est parfois ridicule arrive quand même à incarner plusieurs rôles et a dû s’investir pour cela. Quelques beaux plans donc mais une absence totale de rythme pour ce film qui se veut faussement philosophique sur la vie (voir la fin avec le livre...).

NOTE : 2/10