[Dunandan] Mes critiques en 2014

[angel.heart]

Bah moi j'aime bien Le silence des agneaux. Il est loin de posséder la puissance du Mann, mais ça reste un bon film.

[Dunandan]

Justement je vais redécouvrir bientôt avec curiosité (et crainte) le Dragon rouge avec Edward Norton. De mémoire c'est mauvais, mais peut-être qu'en fait c'est meilleur que Le silence des agneaux (rectification : je me rappelle qu'ils ont engagé Hopkins pour incarner Lecter plus jeune, bon c'est pas gagné)

@ Angel : en dehors du duo, sérieux, ce n'est pas terrible. Bon ce n'est pas mauvais sinon je n'aurais pas mis la moyenne, mais tout a vieilli dans ce film. Je comptais les scènes inspirées/bien amenées sur les doigts de la main .

[angel.heart]

Non mais Dragon Rouge est de loin le pire film de la saga. Aucune idée de mise en scène ( Ratner's style ! ), de bons acteurs qui jouent mal... C'est de la merde ce film.

[Mark Chopper]

Ne perds pas ton temps à mater le Ratner. A part Ralph Fiennes : rien à sauver.

[Dunandan]

Ouais je vais peut-être me l'épargner tout compte fait ... (et puis il y a aussi Edward Norton teint en blond).

[Pathfinder]

De toutes façons le meilleur des Hannibal, c'est le prequel avec Gaspard Ulliel

Plus sérieusement, pour moi le meilleur restera le Ridley Scott, fou, cracra et WTF.

[Waylander]

qui a inventé un personnage qui a fait beaucoup de mal au cinéma américain des années 90 : le tueur en série adepte du bon mot (le mec qui paraît sympa quoi, raffiné, jamais flippant).

Gné ? C'et justement ce qui fait du bien au genre. Pourquoi un tueur devrait faire peur ? C'est marqué sur sa gueule qu'il tue ? Les plus grands tueurs et enfoirés de cette planète sont souvent sympathiques aux premiers abords. Sinon comment feraient-ils pour attirer leurs victimes ? Il ya autant de dégénérés dans les classes sociales les plus basses que les plus hautes. Ca fait du bien de voir enfin un tueur éduqué et cultivé qui en impose par son charisme. De plus, Hopkins ne parait que rarement sympathique : son regard inquiète plus qu'autre chose.

[Mark Chopper]

Il n'a plus à porter de masque ou de jouer un rôle pour attirer des victimes : il est en prison, on sait qui il est, on sait ce qu'il a fait.

Par conséquent, ça devrait se voir non pas sur sa gueule, mais dans ses yeux. Regarde des docs / interviews de serial killer et tu verras l'inhumanité dans leurs yeux, c'est choquant. Je ne parle de regard fou ou inquiétant : non, simplement vide.

[Dunandan]

Le soucis c'est que dans dragon rouge il était réellement dangereux, en tous cas il montrait de quoi il était capable. Sinon je suis d'accord avec toi mais voilà j'aime pas cette façon de réecrire un personnage en laissant de côté une partie de sa personnalité. De souvenir cette ambiguïté monstre/gentleman est mieux servie dans Hannibal.

[Waylander]

Il n'a plus à porter de masque ou de jouer un rôle pour attirer des victimes : il est en prison, on sait qui il est, on sait ce qu'il a fait.

Par conséquent, ça devrait se voir non pas sur sa gueule, mais dans ses yeux. Regarde des docs / interviews de serial killer et tu verras l'inhumanité dans leurs yeux, c'est choquant. Je ne parle de regard fou ou inquiétant : non, simplement vide.

L'humanité se lie dans les yeux maintenant ? Quand on le fait pour un animal on appelle ça de l'anthropomorphisme.

[Mark Chopper]

Bien sûr. Si je voyais tes yeux par exemple, je verrais ceux d'un casse-couilles de première catégorie.

Le regard, miroir de l'âme, toussa, toussa. Bon, tu n'as pas dû regarder quelqu'un dans les yeux depuis longtemps.

[Dunandan]

Tres intéressant ce débat . Je comprends mieux l'analogie meurtre de masse/jeux vidéo/yeux vides ^^.

[Waylander]

Oui moi je regarde les couilles en fait.

[Dunandan]

CHALLENGE BOM AVRIL 2K14

Nomads, John McTiernan (1986)

Lorsqu'on est dans la démarche de tout voir d'un cinéaste aussi doué que John McTiernan dans le rayon de l'action-movie (auteur des excellents Predator, Piège de Cristal, Last action hero ...), et même si son premier essai a une réputation de merde, on se dit au pire qu'on va essayer de repérer les prémisses d'une oeuvre en devenir. Sauf qu'à part un intérêt pour les langues et les peuples étrangers, absolument rien dans son talent pour la direction d'acteurs et la mise en scène ne transparaît à l'écran. On se retrouve avec un script bidon qui ressemble davantage à un épisode de la Quatrième dimension qui s'inspirerait de Orange Mécanique avec un soupçon des films de John Carpenter, mais en version cheapos et ringarde.

Tout est collector dans ce film. Pourtant j'y croyais presque durant le générique musical (la musique est pas mal), mais après ça va de pire en pire. Tous les acteurs sur-jouent, le lead féminin en tête (Lesley-Anne Down pour me rappeler combien elle est mauvaise), mais Pierce Brosnan en tient aussi une couche en essayant d'interpréter un français (catastrophiquement, car il bouffe ses mots et on comprend la moitié de ce qu'il dit), et bizarrement, malgré ce choix bizarre d'un anglais pour incarner un français, ce dernier se révèle être le meilleur acteur de la bande. Ce n'est pas mieux du côté du scénario qui enchaîne invraisemblances, réactions "autre" des personnages, avec un thème central pourtant intéressant dans le fond (le problème de l'intégration des étrangers contre les nantis, combiné à une réflexion de la persistance des instincts versus le formatage de la société), mais terriblement traité, avec ces Punks en mode Michael Jackson, symbolisant semble-t-il cette Amérique à la dérive (ce que Verhoeven réussira bien mieux dans le genre, peut-être car il a réellement expérimenté ce choc culturel), et des péripéties qui semblent avoir été improvisées en cours de tournage.

Bref, un navet, un vrai. J'ai quand même bien rigolé par tant de ridicule. Mais regardez combien ils ont l'air perdu les pauvres dans ce naufrage scénaristique. Priceless la manière dont on mélange mythologie inuit, idéologie punk, et folie psychiatrique/possession fantastique (heureusement Mc Tiernan ne fera plus de scénario par la suite). Pour les warriors de la complétion seulement.

Note : 1.5/10

[Dunandan]

Margot va au mariage (2007): encore une histoire à propos d'une famille à problèmes qui va régler ses comptes autour de la préparation d'un mariage. On reconnait la patte du scénariste de A life aquatic with steve zissou (un brin d'humour décalé), sauf qu'ici rien ne relève vraiment la sauce : encore et toujours les mêmes péripéties à savoir des morceaux de vie, des déceptions, des réconciliations, des gens tordus pas très sympathiques, et bla-bla-bla. A part Jack Black, pathétique, bête, mais attachant, et deux jeunes enfants justes de ton, il n'y en pas un pour rattraper l'autre. Un film que j'ai trouvé inepte et simplement inutile (dans le genre, le film précité ou bien par exemple A little Miss Sunshine sont bien plus intéressants car ils ne se contentent pas de réciter une partition maintes fois répétée, avec aussi peu d'inspiration).

Note : 2.5/10

PS : Pas de référencement, car le DVD était trop abimé (10 min. de film en moins) pour permettre une séance "normale", mais je ne pense pas avoir raté grand chose d'après ce que j'en ai vu. Bref, mon ressenti est demeuré bas tout le long.