[Caducia] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 11 Avr 2014, 22:52

Mais est-ce qu'il y a des rochers qui font toc ? :chut:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Ven 11 Avr 2014, 23:05

ça va les rochers c'est larche, elle n'est pas très design. :chut:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Kefren » Sam 12 Avr 2014, 00:50

Je vais attendre d'aller le voir pour lire la critique :mrgreen:
"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Waylander » Dim 13 Avr 2014, 15:57

Le souci de Noé et des films "bibliques" en général c'est que les gens ont tellement de préjugés que si la vision offette par un artiste est une vision littérale ou en tout cas baignée de magie et de mystique, de "fantastique" et de "divin" alors forcément c'est l'intégrisme. Mais ce qui me fascine c'est que dans toutes ces histoires personnes ne se demande " et si tout était vrai ?". Non, c'est forcément "tout est faux faut interpréter". Ca laisse peu de place au rêve, à l'imaginaire et au mystère entourant ces textes, leurs valeurs et , plus profondément, notre rapport à l'Univers, la Vie etc...

Donc quand je lis que le animaux débarquent de nulle part et que c'est une facilité : non. C'est de l'ordre du mystère justement. Dans cette histoire, Dieu existe , point. Ca ne plait pas à certains h peux le comprendre mais c'est un choix qu'on doit respecter. Pourquoi les films sur ces sujets devraient forcément être écrits avec des théologiens etc cie pour donner une vision "rationnelle" de la chose ? On peut faire ça aussi là n'est pas le souci mais je remarque que ceux qui critiquent les intégristes sont souvent eux-mêmes des intégristes de la raison, de la science ou que sais-je.

Les animaux sont amenés à l'Arche par une Force qui dépasse l'Homme et c'est Dieu (dans le film). Point. Dans la réalité, l'Homme est dépassé par tout un tas de choses et TOUS les homme se posent des questions sur la Vie, qu'est ce qu'on fout là, pourquoi , comment etc..Pour le moment seul le "comment" est à peu près expliqué (mais théorique). Le pourquoi, les religions y répondent, la philo, et chacun d'entre nous par le sens qu'il donne à sa propre vie. Donc le combat idéologique faut-il croire ou pas , créationnisme ou pas, sérieux d'un camp comme de l'autre c'est un truc qui me gave au plus haut point. L'évolution ne prouve rien, le hasard n'existe pas (la science même le démontre), le Néant non plus , la Bible ne prouve rien DONC on fait ce qu'on veut. :mrgreen:

Et comme le dit Alegas, ça relève du mythe et les mythes "enseignent" aux hommes des valeurs, une morale, un message. Pourquoi Tolkien aurait le droit de le faire avec de la magie et des Elfes mais Aro avec la Bible non ? "il nous prend pour des cons ça ne s'est pas passé comme et en plus ça n'a pas existé" (ok pas de preuves, tout comme ceux qui disent que ça a existé n'en ont pas). Le fait est qu chacun voit midi à sa porte et qu'en plus Aro n'épouse littéralement que peu d’éléments. Sinon, je veux pas sembler prosélyte ou quoi hein mais parfois faut se poser des questions : la majorité des plus grands scientifique du monde croyaient en Dieu (Dieu en tant que concept, en tant que "terme" définissant l'inconnu, l'infini et le plafond sur lequel se cogne l'Homme depuis la nuit des temps) sans être "religieux" pour autant. Le souci c'est que Dieu évoque directement monothéisme, Christ, Islam (alors que la notion même est bien plus ancienne et partagée par absolument tous les peuples de la planète. L'athéisme c'est très récent). Au fond, la religion fait peur aux gens à cause du passé, le Dark Age et cie ainsi que les dogmes, obligations , devoirs mais croire ne veut pas dire pratiquer. Pour ma part j'ai mon propre concept de Dieu et ma propre religion.

On peut croire sans voir, on peut voir sans savoir, on peut savoir sans comprendre. Si le texte biblique sur Noé est à interpréter, le film d'Aro aussi.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Hulkiss » Dim 13 Avr 2014, 21:07

Bravo Way, déjà ta critique m'avait scotché mais alors ta critique est loin d'être en reste...j'ai vraiment hâte de le voir ce film et avec de telles lectures l'enthousiasme est à son comble...Merci :super:
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Beaucoup de bruit pour rien - 7,5/10

Messagepar caducia » Lun 14 Avr 2014, 20:02

Beaucoup de bruit pour rien

Réalisé par Kenneth Branagh
Avec Emma Thompson, Kenneth Branagh


Long-métrage USA/UK
Genre : romance
Durée : 01h50 min
Année de production : 1993

7.5/10



Image


Synopsis


Après les jeux de la guerre, les fidèles compagnons de Don Pedro, Claudio et Benedict, vont se livrer à ceux de l'amour, aussi cruels et exaltants avec leurs lots de trahisons, leurs ruses et leurs mots d'esprit.




Critique

Kenneth Branagh dépoussière Shakespeare avec brio, tout d'abord en s'entourant d'un casting flamboyant avec une chevauchée d'ouverture époustouflante, et avec une grande précision dans sa mise en scène qui met avant tout en valeur les acteurs avec de nombreux plans séquences permettant d'apprécier les tirages sur la longueur mais aussi un plan séquence final qui joue sur des mouvements de caméras virtuose mais aussi sur les textures, les hauteurs et la lumière.

Branagh choisit de privilégier la lumière naturelle avec de multiple plan en extérieur et se joue des ombres créées par les feuillages, les arbres sur les visages qui de nos jours pourraient paraître une pure erreur de débutant, mais qui ici permet un réalisme appréciable. Les paysages de Sicile se font plutôt discrets, mais l'action se passe énormément dans les jardins ou à l’extérieur ce qui évite le coté enfermé du théâtre classique.

L'accent comique est omniprésent, la troupe de comédiens s'en donnent à coeur joie avec plus ou moins de finesse et de cabotinage. Denzel Washington incarne un soldat plutôt sérieux d'allure austère mais qui s'avère être assez facétieux au final. Michael Keaton prend des allures totalement répugnante et son jeu halluciné se rapproche de Beetlejuice pour résultat totalement jouissif avec sa monture virtuelle.
Le couple Emma Thompson et Kenneth Brannagh crève l'écran digne d'un bon buddy movie avec le "je t'aime moi non plus" très crédible, avec ce tandem bien équilibré de caractère qui offre de belles joutes verbales.
Les deux seuls personnages les moins élaborés et moins intéressants sont ceux de Kate Beckinsale et Keanu Reeves qui sont sans surprise.

ImageImage


Pourtant le film a un coté ultra romantique limite cul-cul de par quelques aspects esthétiques. Les femmes portant de larges blouses blanches donnent un coté voluptueux et offrant des jeux de transparence, tandis que les hommes sont cintrés dans leurs uniformes conservant un ait malicieux.
L'opposition homme-femme très marquée au début, puis c'est au cours d'un bal masqué que le mélange et les rencontres se produisent de façon habile, avec une osmose réussie entre musique et image.

Au delà des apparences "cliché" et très esthétisante, il faut passer outre et voir la modernité des propos de Shakespeare qui permet de conserver un virtuosité dans ses répliques tout en restant léger.

Malgré quelques séquences de danse un peu longues et le sourire béat de Kate Beckinsale, l'ensemble du métrage se tient allant de la farce à la comédie romantique, plutôt efficace et étonnante.
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Patient Anglais (Le) - 8/10

Messagepar caducia » Ven 18 Avr 2014, 14:40

Le Patient anglais

Réalisé par Anthony Minghella
Avec Ralph Fiennes, Juliette Binoche


Long-métrage USA
Genre : romance
Durée : 02h40 min
Année de production : 1997

8/10





Synopsis


En 1945, quatre personnes dechirées par la guerre se réfugient dans un monastère abandonné de Toscane pour se guérir de leurs maux. Peu à peu le passé va resurgir et la présence d'un homme mystérieux et méconnaissable, le patient anglais, va bouleverser le destin de ceux qui croisent son chemin.




Critique

Un film fleuve, très académique mettant en scène deux histoires d'amour de deux époques distinctes qui restent néanmoins universelles car il s'agit d'amour impossible et contrarié en temps de guerre. On ajoute un cadre exotique et désertique, permettant de voyager entre la Toscane et l'Egypte, tout en gardant un rythme plutôt apaisant pour nous dévoiler le passé du mystérieux patient de façon graduelle.
L'amnésie du "patient" permet de délivrer ses souvenirs par bribes et on doute toujours de la véracité des images qui sont reconstituées d'après l'esprit meurtri du malade.

Des colons d'origines diverses qui doivent cartographier le Sahara pour le Royaume-Uni. Une bande d'aventuriers aux allures précieuses qui subissent quelques péripéties tout en gardant flegme et classe constante.

La mise en scène est ultra soignée, offrant des images idylliques, avec des paysages arides somptueux et d'autres plus bucoliques et verdoyants. Le cinéaste arrive à magnifier de simples ruines par le sens du cadrage et le travail sur la luminosité.

Les personnages restent un peu trop parfaits sans un cheveu qui dépasse ou des fringues froissées même après une tempête de sable, seul la frenchy a le rôle le plus maladroit spontané et naturel en infirmière courage. Néanmoins, j'ai du mal avec J. Binoche qui fait le job sans plus.

La love story Fiennes/Kristin Scott Thomas n'est pas un coup de foudre mais quelque chose d’envoûtant mais devient comme une évidence et est tout à fait crédible et poignante, celle de Naveen Andrews / J Binoche l'est beaucoup moins.
La structure narrative qui entremêle les deux époques est intelligente et bien menée avec des retentissements entre les deux histoires, qui permet de souligner les points communs avec de jolis effets de fondus lors des passages de l'une à l'autre.

Le coté ambigu et sensuel entre l'infirmière et son patient est aussi mis en avant mais tombe un peu à plat.
Même si les personnages sont lisses ils demeurent attachants, le fait qu'ils soient de haut rang social implique qu'ils doivent respecter certaines mœurs ce qui rend leur liaison d'autant plus impossible.
De très beaux seconds rôles (Colin Firth, Willem Dafoe).

Un film soigné visuellement dont les personnages manquent un peu d'aspérité mais qui reste empli de symboles sacrificiels permettant un voyage à travers les images et l'imaginaire des personnages.
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Film: Patient anglais (Le)
Note: 4/10
Auteur: Alegas

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Enemy - 3/10

Messagepar caducia » Mar 22 Avr 2014, 16:38

Enemy

Réalisé par Denis Villeneuve
Avec Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent, Sarah Gadon


Long-métrage : canada
Genre : drame /fantastique
Durée : 01h30 min
Année de production : 2013

3/10



Image


Synopsis


Adam, un professeur divorcé, mène une vie tranquille avec sa fiancée Mary. Il découvre son double parfait en la personne d'Anthony, un acteur qui habite avec son ex-femme, près de chez lui. Adam commence à observer son double, avec l'intention de maintenir une certaine distance, mais très vite la vie des deux couples s'entremêle, au point de les précipiter dans une lutte à l'issue tragique, dans laquelle seul l'un des deux couples survivra...




Critique

Le nouveau-né du cinéaste de Denis Villeneuve est l'adaptation de "L’Autre comme moi " de José Saramago. Après un trailer énigmatique, on se rend compte que le film repose uniquement sur la prestation de Jake Gyllenhaal, dure responsabilité qui néanmoins n'arrive pas à sauver le film.
Le métrage est marqué par une ambiance extrêmement lourde, déprimante avec une mise en avant de la ville de Toronto comme une mégapole grisâtre inhumaine sans âme, enfumée et crasseuse.
La vie du prof d'université introverti Adam est très monotone et routinière où il répète inlassablement les mêmes phrases à ses étudiants, et rentre chez lui pour effectuer des actions répétitives. Un mode de vie plutôt austère et déprimant, pourtant le prof possède a priori tous les éléments pour être heureux : santé, travail, amour... Des images quasi en noir et blanc pour surligner d'avantage le non-intérêt de cette routine calibrée et banale.

Un jour, là vie de ce personnage bascule...

Après quelques recherches, Adam se rend compte qu'il existe non loin de chez lui un double, qui est un comédien de seconde zone, et qui a à peu près le même mode de vie que lui. Il se voit confronté à son propre reflet et se voit obliger de rentrer en contact avec lui, avec ou sans son consentement, le voilà empli de questions existentielles et voir sa vie bouleversée permettant de le sortir de sa vie minutée.
Face à son double, Adam et son jumeau ne peuvent s’empêcher de comparer leurs modes de vie, d'en relever les différences pour faire naître des sentiments étranges l'un vis à vis de l'autre.


Le script de base s'avère intriguant mais l'évolution des personnages et le final nous laisse sur notre faim, malgré les efforts de Gyllenhaal, qui se débat dans le vide hélas et devient un personnage perturbé et obsédé par cette nouvelle rencontre, en pleine crise identitaire. Le personnage perd un peu la tête et le sens des réalités, mélange d'images réelles et séquences oniriques avec une forte présence d'insectes qui viennent se nicher dans son esprit.
Mélanie Laurent a un rôle mineur, qui se résume à se dénuder : comme pour toutes les actrices françaises qui s'exportent.

Un résultat cinématographique très nébuleux où les éléments fantastiques restent inexpliqués , laissant planer le doute avec un final décevant saupoudré de références cinématographiques (David Cronenberg, Lynch, Polanski). Le film reste peu captivant, l'enjeu dramatique ne fonctionne pas, on éprouve peu d'empathie envers les personnages. Les regards dans le vide de Jake ne suffisent pas à sauver le film.
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Wolf Creek 2 - 4,5/10

Messagepar caducia » Mer 23 Avr 2014, 22:16

Wolf Creek 2

Réalisé par
Greg McLean
Avec John Jarratt, Ryan Corr, Gerard Kennedy
Epouvante-horreur -australie -2013 - 1h47

4.5/10



Image



Synopsis


Le tueur en série australien Mike Taylor est de retour...



Critique

Le réalisateur Greg McLean refait surface avec ce 2nd opus, et reprend exactement les mêmes éléments que le 1er, à savoir un scénario de survival horrifique à base de jeunes touristes étrangers paumés dans le bush aride qui vont tomber sur la mauvaise personne.

Le 1er épisode restait efficace, d'une grande banalité laissant place à de beaux paysages, mais ici on ne perd pas trop de temps à faire une exploration touristique et à s'attendrir sur les petites fleurs, les animaux. Cet épisode possède un ton beaucoup plus direct car nous sommes déjà en terrain connu.
Pas besoin non plus de présenter le fameux Mike Taylor, en redneck crasseux et bien déjanté qui reste fidèle à lui-même sans surprise qui prend toujours une grande délectation à faire souffrir ses victimes dont la mise en scène ne nous épargne aucun détail, avec toujours une punchline divertissante pour faire passer le tout.
Quelques touches de références cinématographique telles que Duel, Mad Max, Jeepers creepers, Hitcher .... donc c'est globalement du recyclage bien fait, mais qui ne constituent pas un film mémorable.
Le métrage reste néanmoins efficace mais une fois l'adrénaline passée, il sera vite oublié à cause de son manque d'originalité flagrante sans nuance.
Mike Taylor reste un boogeyman iconique bien fun avec sa dégaine, son accent à couper au couteau et son humour "spécial".
Le script reste hyper linéaire sans réel rebondissement, on lui préférera "Storm Warning" qui est nettement un cran supérieur du point de vue suspense, avec des victimes plus couillues que la touriste allemande aux cris porcins insupportable.
Réservé aux amateurs du genre, torture-porn bourrin mega calibré.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Mer 23 Avr 2014, 22:27

Tu mens! :evil:

Vraiment hâte de pouvoir le découvrir...
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Jeu 24 Avr 2014, 04:58

Ouf elle fait mal la note du Villeneuve j'espère que tu te trompe, j'espère...
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Babysitting - 5/10

Messagepar caducia » Mer 30 Avr 2014, 13:29

Babysitting

Réalisé par
Philippe Lacheau, Nicolas Benamou
Avec Philippe Lacheau, Alice David, Vincent Desagnat
Comédie, France -2014 - 1h25

5/10



Image



Synopsis


Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, "un type sérieux" selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Rémy et Franck ont disparu



Critique

Une comédie 100% groupe Canal plus, où on retrouve des habitués des plateaux alias la bande à Fifi, Vincent Desagnat, le Palmashow.... Le budget du film n'est pas énorme, du coup ils utilisent les locaux de canal plus comme décor, ainsi qu'une villa luxueuse où se passe la plupart de l'action.

Une ambiance bien délurée où les pires bêtises imaginables sont réalisées façon spring break indoor avec son lot de blagues potaches, corps dénudés, danses de folie et surtout détérioration de matériel.
Très largement inspiré de projet X, jack-ass et autres comédies US pour ados, on passe un peu moment pendant la première moitié du film, et ensuite ça tourne un peu en rond. Le film procure néanmoins son lot de surprises bien loufoques qui ne sont pas du meilleur gout bien sur, mais en allant voir ce genre de film on s'en doute bien.

Les personnages sont caricaturaux, les mecs sont tous les gros relou à qui il manque des neurones et coté fille c'est un peu pareil. Niveau acting, on peut dire que c'est Vincent Desagnat qui s'en sort le mieux en mode autodérision, sinon les autres ça manque de naturel et de justesse, mais on leur pardonne étant donné la bonne volonté qu'ils ont mis dans ce projet.
Surprise aussi au niveau du gamin, une vraie tête à claque ; déception vis à vis du tandem du palmashow qui sont à la ramasse.
La construction du métrage est bien trouvée basée sur le visionnage des bandes vidéos souvenirs de la soirée ce qui permet des images façon shooting maison en vue subjective qui est encore conforme au budget réduit de la production.

Le film ne se passe pas entièrement au sein de la villa dévastée, on peut dire que l’escapade foraine et la poursuite façon Mario Kart sont les séquences les plus fun.

Au total, une production française qui tente la palme de l'originalité avec quelques trouvailles mais qui pèche niveau scénario (surtout la fin) et du casting fait d'une bande de potes aux talents inégaux. On passe pourtant un bon moment riche en surprises mais je pense qu'une seconde vision est inutile.
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Jurassic Park - 8,5/10

Messagepar caducia » Dim 04 Mai 2014, 19:53

Jurassic Park

Réalisé par Steven Spielberg
Avec Sam Neill, Laura Dern, Jeff Goldblum
SF - USA 1993 - 2h02

8.5/10



Image



Synopsis


Ne pas réveiller le chat qui dort... C'est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le "clonage" de dinosaures. C'est à partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d'espèces de dinosaures.



Critique

Un premier volet de la saga de haute qualité par rapport aux épisodes suivants, qui est certes plutôt gentillet car se basant surtout sur la morale de l'histoire, la solidarité, la famille plutôt que sur le coté action à tout prix et sanguinolent.
Inspiré du livre Michael Crichton, qui à l'époque reste très visionnaire en imaginant le clonage et autres manipulations génétiques qui deviendront presque réalité quelques années plus tard.

Il est difficile de ne pas voir le portrait du cinéaste à travers le personnage de John Hammond qui créée un univers très imaginatif, bourré de technologies les plus modernes et qui valent un paquet de fric tout comme les productions Spielberg avec des étoiles dans les yeux pour que les rêves deviennent réalité. La séquence de la boutique merchandising bourrée de produits dérivés du Park ressemblant comme deux gouttes deux à celle de la fameuse attraction d'Universal Studios. Un système de parc d'attraction qu'il semble critiquer en surlignant ses failles mais tonton Spielberg ne crache pas sur la planche à billets.

. Des questions éthiques sur le plan scientifiques, humains et commerciaux sont soulevés tout en gardant un parfait équilibre en cruauté de la nature et émerveillement sur un thème de John Williams.

La trame narrative s’inspire de films culte, comment ne pas penser à King-kong (surtout dans le JP 2) avec l'opposition entre les défendeurs de la nature et les méchants cupides sans cœur. Néanmoins, Spielberg ne mise pas sur une surenchère d'action omniprésente, ni sur la multiplicité des espèces de dinos (pourtant il y a de quoi faire). Le suspense est bien géré, ce qui permet encore mieux d'apprécier les espèces, leurs gestuelles, plutôt que de les voir de façon furtive.
On pourra donc penser aux Dents de la mer, où il faut attendre pas mal de temps avant de voir apparaître une nageoire, ici, c'est avec des ondulations dans des flaques d'eau, des fougères qui dansent ou des bruits étranges qu'il arrive à nous faire frissonner.
Les effets spéciaux sont bluffants, et malgré les années ils restent tout à fait crédibles par un mélange d'effets numériques mais surtout d' animatronics à l'ancienne très réalistes et gigantesques. Des plans mythiques, comme l'oeil du T-rex par la fenêtre qui deviendra juste un gimmick agaçant dans les épisodes suivants. Quelques moments tendresse avec les dinos herbivores.
Globalement, même si nos héros arrivent à se sortir de situations inextricables, on y croit car tout reste plausible et à échelle humaine.
Des décors hallucinants qui fourmillent de détails, habilement utilisés.

Un casting réussi, pas de bimbo inutile, des acteurs qui permettent de s'identifier aisément qui sont loin d' être des héros sans reproche, mais dont les réactions sont prévisibles. Un petit bémol pour Laura Dern plutôt quelconque et la gamine énervante. Sam Neil est excellent avec un look Indiana Jones et son air malicieux.

Un blockbuster familial rondement mené, permettant une parfaite immersion riche en rebondissements ponctuée d'éléments de sadisme, quelques pointes d'humour et d'images superbes.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Dim 04 Mai 2014, 20:36

Bien petite, bien :super:
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Jurassic Park II : Le Monde Perdu - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 04 Mai 2014, 20:50

Le Monde Perdu : Jurassic Park

Réalisé par Steven Spielberg
Avec Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Pete Postlethwaite
SF - USA 1997 - 2h09

6.75/10



Image



Synopsis


Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l'informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces.



Critique

Malheureusement, cette suite est vraiment synonyme de blockbuster inutile et caricatural avec une surenchère d'action, d'espèces de dinos dans tous les coins qui au final donne un résultat plutôt brouillon, peu palpitant et assez répétitif.
Au lieu de suivre une dizaine de personnes tout au plus, ici les dinos vont pouvoir se mettre sous la dent une cinquantaine de personnages pour varier les plaisirs, et mis à part 2 héros quelque peu attachants, les autres sont plutôt quelconques et aucun lien "affectif" n'est montré vis à vis des dinosaures qui sont traités comme de simples rats de labo à étudier .
Un aspect psychologique de l'intrigue qui est quasi inexistante, seul Jeff Goldblum à l' humour toujours bien trempé reste crédible. Même si les acteurs ne sont pas mauvais mais mal exploités, ils n'ont pas le temps de nous montrer leur talents vu le montage et la vitesse de l'action. Aucune séquence émotionnellement forte, un rythme linéaire interrompu.
Spielberg ne cible pas tellement le public enfantin avec plus de violence et moins de possibilité de s'identifier ou de faire travailler son imagination.


Le suspense est quasi inexistant avec un flux interrompu d'action allant de la course poursuite classique, la chasse à l'ancienne, du déglinguage de voitures et j'en passe, les plus saugrenues les unes que les autres pour finir en apothéose avec un T-rex dans les rues de San Diego pour atteinte le comble du ridicule. (Transformers rendra un petit hommage des années plus tard au T-rex et sa piscine).

L'image est beaucoup moins belle que pour le premier épisode, la poésie a totalement disparu, ici nous sommes plus en mode survie et hémoglobine dans tous les coins. Une répétition agaçante des plans cultes (flaque d'eau et regards de dinos à travers la vitre) qui sont recyclés sans fin et sans finesse, tout comme le scénario tiré par les cheveux basé sur l'ile B ou ile de rechange, idéale pour une suite.

Le film est plutôt traité comme une série B, comme un Jason qui abat une à une ses victimes, qui s’appesantit de façon lourde et inutile sur une mise à mort qui s'avère ridicule pour au final nous en cacher hypocritement son aboutissement. Une lumière pas très bien étudiée pour des images quelconques, qui ne font pas rêver et non en adéquation avec les effets spéciaux qui rendent moins bien que pour l'épisode originel sur certains plans : beaucoup de scènes nocturnes, peut etre pour cacher un peu la misère de certains FXs ?
Un scénario pas du tout crédible plein d'approximations et de détails illogiques qui reprend énormément d’éléments du 1er opus ce qui gâche l'effet de surprise et le film tire sur la longueur inutilement.

Les dialogues sont fades, mis à part quelques répliques, les pointes d'humour se situent dans quelques détails du décor (logo, affiches, slogan...)

Un enchaînement de péripéties simultanées, des protagonistes caricaturaux peu attachants pour un résultat en demi-teinte où les thèmes sociétaux d'éthique ne sont même plus évoqués mais qui penche pour un safari animé.
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