[Caducia] Mes Critiques en 2014

[caducia]

ça sera comme SW7, bien pourri !

[Kefren]

Il est pas ouf celui-là...

[padri18]

Sabotage

Réalisé par David Ayer Avec Arnold Schwarzenegger, Sam Worthington action - USA 2014 - 1h49

7/10

Synopsis

Pour cette force d’élite de la DEA, il s’agit officiellement de prendre d’assaut le repaire d’un important cartel mais en réalité, l’opération se révèle être un véritable braquage. Après s’être emparés de 10 millions de dollars en liquide, les agents complices pensent leur secret bien gardé… jusqu’à ce que quelqu’un se mette à les assassiner les uns après les autres, froidement, méthodiquement

Critique

David Ayer nous plonge de façon assez réaliste dans le milieu des cartels et surtout de leurs relations avec les flics infiltrés qui sont loin d’être des enfants de cœur, avec des tatouages de partout, looks déjantés armés jusqu'aux dents bien sur.
Une belle bande d'agents qui est dirigée par Arnold qui malgré les années assure le job, à défaut de faire marcher ses muscles sur chaque plan, préfère les armes à feu.

Il est vrai que l'équipe est constituée de quelques têtes connues (Sam Worthington, Terrence Howard , Josh Holloway), hélas les personnalités de la troupe étant si proche qu'aucun d'eux n'arrive à sortir du lot en rivalisant de vulgarité, provocation ou de frime...Etant donné que mis à part l'action, c'est surtout la partie enquête qui fait l’intérêt du film faisant de n'importe quel personnage un suspect potentiel et un traître en puissance ; la multiplicité de personnages similaires dont aucun ne se détache vraiment ne permet pas de livrer des indices suffisants pour trouver l'identité du pourri dans ce script à tiroir.

En plus, on ressent toujours ce sentiment omniprésent de rivalité entre les membres de l'équipe, on ressent un certain respect entre eux, de l'humour bien lourdingue mais ils jouent toujours à celle qui a la plus grosse, pas de cohésion palpable.
Là où Christian Bale et Freddy Rodriguez se la jouaient racailles infiltrées, le ton trouvé était juste, mais ici les protagonistes en font des caisses pour un résultat caricatural avec des performances de jeu inégales (par contre Arnold est parfait !).
Bilan, tous ces flics de la DEA sont tous aussi pourris, déglingués les uns que les autres, reste à trouver le pire d'entre eux.

Néanmoins, le film ravira les fans des métrages du genre, une bonne mise en scène peu flatteuse pour ses acteurs, en particulier Mr Schwarzenegger avec une coiffure dégueu, les rides filmées en mega gros plans (mais de vrais clins d'oeil à gouvernator), idem pour ses collègues.
Des plans à la End of Watch ou Bad Times avec du grain, des vues subjectives pour une immersion assurée au cœur de l'action.
Les dialogues (notamment les blagues à deux balles) ne volent pas très haut, les punch-lines sont répétitives et tombent à plat à quelques exceptions près.

L'équilibre séquences d'action et la partie thriller est bien dosée, beaucoup d'hémoglobine (voir gore) et de violence percutante qui remue les tripes.

Réservé aux vrais amateurs de films d'action torturés percutants, efficace mais pas mémorable.

[Alegas]

Godzilla

Réalisé par Gareth Edwards Avec Aaron Taylor-Johnson, Elizabeth Olsen action - USA 2014 - 2h00

5.5/10

Synopsis

Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l'humanité semble impuissante...

Critique

Grosse attente de l'année pour certains pour cette nième version de Godzilla, hélas le bilan est plutôt mitigé malgré des ingrédients prometteurs coté casting, effets spéciaux.

Les scénaristes se tirent une balle dans le pied en faisant mourir les personnages les plus charismatiques interprétés par des acteurs de renoms pour laisser place à des interprètes interchangeables. Pour un film de monstres, ça pourrait passer, sauf que dans cette version, l'histoire individuelle prend une forte place à l'image et les survivants étant plutôt mièvres et lisses, la sauce ne prend pas.
On notera un gros problème de rythme et de montage, avec une impression de vouloir coller un maximum de plans pour en montrer le plus possible pour un bilan décevant et de nombreuses séquences d'action avortées, on est loin des fights de bestioles de Pacific Rim. Problème aussi de direction d'acteurs où ceux-ci tournent la tête envers le danger avant même que celui n'apparaisse à l'écran d'où une impression de manque de spontanéité des personnages.
Niveau réalisme, on repassera, le personnage principal (Aaron Taylor-Johnson) incarnant un super soldat qui demeure invincible malgré de nombreux incidents sur sa personne et de multiples coïncidences qui lui valent sa survie. Personnages stéréotypés et prévisibles.

Esthétiquement, ce n'est pas non plus une réussite mis à part quelques scènes aériennes enfumées, des tonalités gisatres sont omni-présentes. Des dialogues à pleurer sans un mot plus haut que l'autre.

Un résultat poussif, avec une longue partie introductive (qui n'est pas déplaisante néanmoins), malgré des effets spéciaux irréprochables, le rythme est très bancal nous plongeant dans un ennui presque mortel. Au moins dans la version de Roland Emmerich, le coté humour très présent permettait de gommer les points négatifs, ici le second degré est inexistant.

Les grosses carences scénaristiques et le peu d'empathie envers les personnages rendent le spectateur passif malgré le déferlement d'effets spéciaux. Reste de belles séquences de destruction de grande ampleur sans aucune goutte de sang par contre. Quant à la bestiole en elle-même, disons qu'elle demeure assez peu présente à l'écran et dévoile ses atouts en toute fin de métrage.

Réservé aux amateurs du genre, pas déplaisant, ni révolutionnaire, on peut largement s'en passer.

[zack_]

Copieuse

[Dunandan]

X-Men: Days of Future Past

Réalisé par Bryan Singer Avec Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender action - USA 2014 - 2h12

8/10

Synopsis

les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.

Critique

Un épisode que les fans de la saga X-men attendent au tournant, avec de nombreuses interrogations : Pourquoi Charles Xavier est-il revenus d'entre les morts et remarche ? Pourquoi Professeur X et Magneto sont-ils de nouveau potes ? Pourquoi Omar SY ? Le film apportera pas mal de réponses à ces questions, sauf à la dernière qui restera un éternel mystère.

Un total respect quant au script qui est de haut niveau mais casse-gueule, largement inspiré de Terminator et ses retours dans le passé, ils sont gérés de façon astucieuse et cohérente. Très bien joué aussi niveau marketing étant donné qu'il permet de modifier le passé, le futur à volonté et de changer la destinée de n'importe quel personnage, et ainsi pouvoir tuer et ressusciter les X-men défunts et vendre des produits dérivés.
Hélas, comme pour tous les épisodes, la multiplicité des mutants ça claque sur les affiches, mais laisse certains sur le bas coté avec une utilité très relative, comme le perso de Mr Omar, plus qu'anecdotique. Un foisonnement de personnages qui comme d'habitude ne permet pas de développer suffisamment certains, laissant une certaine frustration pour les fans du comics.

Le script est donc principalement basé sur les héros de X-men : 1st class qui aidé de Wolverine doivent sauver le destin des mutants et de l'humanité. Wolverine est le lien entre les 2 époques pourtant il ne demeure pas le personnage principal et s'efface pour mettre en avant le duo des "old friends" Magneto-Professeur X qui est au centre des enjeux de cet opus.
Le ton est plutôt grave, mis à part le débarquement de Logan dans les 70's qui est très décalée et ses punchlines constantes, l’humour est quasi absent, ce sont les relations ambiguës entre protagonistes qui sont au mise en avant sur laquelle repose l'avenir des mutants. L'aspect teen movie du first class a disparu.
Quelques séquences feront fibrer la fibre nostalgique et seront des piqûres de rappel du passé des persos, on retrouve de nombreux plans similaires aux 1ers épisodes qui donnent une vraie impression de continuité à la saga avec pas mal de clin d’œil.


Il est dommage que l'esprit 70's ne soit pas plus prononcé, mis à part la scène de Logan, les fringues et quelques références historiques, je trouve qu'il y aurait eu de quoi s'amuser plus là-dessus.
De même, Singer tente de nous faire voyage à la James Bond avec pas mal de lieux (Chine, USA, France...) mais tout ça reste à la sauce US et enfile les clichés restant très prévisibles et emblématiques point de vue décors.

Le mécanisme du voyage dans le temps est vaguement expliqué, mais ne convainc pas totalement (enfin, moi j'ai pas compris), il faut donc faire abstraction et se laisser porter par l'histoire.

Idem pour la partie dialogue avec moi-même dans le futur.

Les fameuses sentinelles ressemblent pas mal au T-1000 avec leur aspect mercure et leur possibilité de changer de forme, hélas je les trouve pas très bien exploitées dans le métrage, il en est de même pour Peter Dinklage qui n'a pas droit de scène marquante et reste assez fade : quel gâchis !
En revanche, le personnage de Quicksilver (une vraie tête à claque) a droit à une scène mythique à la bullet time qui est un petit bijou. Quelques séquences du même type y sont présentées mais cet effet reste utilisé de façon maline sans lourdeur.
Néanmoins, coté scènes spectaculaires on reste un peu sur notre faim, même si les effets spéciaux sont magnifiques.
Le film reste très fluide dans l'avancée des événements avec quelques intrusions de plans du futur qui se déroule toujours en parallèle mais ce n'est pas gênant. Singer n'a donc pas uniquement misé sur les destructions de grandes ampleurs mais plutôt du jeu du chat et de la souris ou d'alliance/trahison entre mutants - des éléments classiques de la saga. Singer cherche donc à se démarque des erreurs de l'épisode 3 ou comme il dit "corriger les erreurs du passé".

Singer arrive à recadrer la saga et remet les pendules à l'heure grâce à cet épisode par un scénario solide. Misant sur les relations inter-mutants plutôt que sur de la surenchère visuelle. Contrairement au dernier Spider-man qui nous balance des images explosives sans volonté aux dépends d'un scénario potable, ici on s'attarde sur la psychologie des personnages, leurs faiblesses...On ressent un vrai esprit d'équipe au sein des gentils mutants ce qui peut faire défaut à d'autres franchises (Captain America par exemple).
Une fin réjouissante qui ne fait qu’attiser notre curiosité pour la suite...

[Jimmy Two Times]

Oula, ça sent encore le film qui va déchirer les membres du forum tel le monstre d’ambiguïté qu'est Godzilla.

[Velvet]

Je suis pas sur. Je vois bien un consensus assez favorable sur le X men.
Critique qui donne bien envie.

[zack_]

Ca fait pas beaucoup avancer la saga mais c'est très plaisant, ta critique est pas mal et je pense qu'il y aura pas trop de débat contestataire sur le film un peu comme le précédant, je me pencherai sur ma critique demain si j'ai le temps.

[helldude]

Tu rigoles Zack ? Le film fait énormément avancer la saga, puisqu'il élimine toutes les conneries de Rattner.

[zack_]

Mouai on arrive un peu toujours au même point au final
Après il est pas désintéressant

[padri18]

Tu rigoles Zack ? Le film fait énormément avancer la saga, puisqu'il élimine toutes les conneries de Rattner.

Il est vrai mais il élimine également le dernier Wolverine. Dommage, le background du personnage était intéressant pour le coup, zapper tout ça est fort dommage....

[caducia]

The Homesman

Réalisé par Tommy Lee Jones, Hilary Swank, David Dencik Avec Tommy Lee Jones western - USA 2014 - 2h02

6.5/10

Synopsis

En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska.
Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s'associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière..

Critique

Une western bien singulier où Monsieur Tommy Lee Jones tient les rennes, on aurait pu s'attendre à un métrage du genre classique qui aligne les cowboys habiles du colt, machos et qui font siffler les balles toutes les 30 secondes. The Homesman prend le contre-pied des clichés classiques et serait plus dans la lignée de "True Grit" où les femmes ne sont pas reléguées au rang de prostituées ou de simples femmes au foyer.
Ici, Tommy Lee souhaite nous dévoiler la lâcheté des hommes et commence par son propre personnage George Briggs qui est bien loin d'un héros et collectionne les défauts (déserteur, voleur, arnaqueur, lâcheté) mais qui garde une certaine forme d'honneur et de valeurs qu'il respecte selon ses humeurs. Le metteur en scène ne se fait pas de cadeau, n'hésitant pas à montrer ses rides à travers cet anti-héros solitaire qui n'aime pas s'attacher aux autres (un peu comme William Munny dans "Impitoyable").

Sa vie bascule le jour où Mary Bee Cuddy (Hilary Swank) lui sauve la vie et lui fait promettre de faire un long voyage pour transporter 3 femmes folles pour les soigner. Mary Bee Cuddy s’impose d'emblée comme un personnage qu'on a rarement vu au cinéma, le vilain petit canard : ni belle, ni moche, célibataire, d'allure autoritaire mais qui au fond d'elle est plutôt généreuse, droite et passionnée de musique. On pourra aisément retrouver des traits de caractère de Mattie Ross de True Grit, qui est un personnage féminin qui sait ce qu'elle veut, qui est une vraie tête de mule et arrive à imposer ses volontés aux messieurs de son entourage. Ce n'est pas un hasard si l'actrice Hailee Steinfeld fait une apparition en fin de métrage pour boucler la boucle.

Pour ceux qui attendent un western avec des rendements de compte tumultueux et des cadavres à la pelle, qu'ils passent leur chemin. Il s'agit plus de traiter du rapport de force homme/femme, des conséquences d'actes de maltraitance sur l'esprit humain, du décalage entre l'apparence et le caractère, de notre rapport avec la folie en général et de ses limites.
D'ailleurs, les "3 folles" qui sont bringuebalées dans a carriole ne sont qu'un prétexte pour mettre des bâtons dans les roues aux tandem, pour tester leurs réactions, leur intérêt pour ces filles perdues.
Mary Bee Cuddy ressent un sentiment de rejet vis à vis de la société qui la met à l'écart car elle n'est pas casée et est un peu trop brut de décoffrage. Pourtant franche, personne ne veut se marier avec elle. Une femme en pleine crise d'identité qui n'arrive pas à entrer dans le moule (aux lourdes conséquences). Au final, cette femme demeurera un grand mystère avec une apparence austère qui cache une profonde fragilité.
Quant à Georges Brigg, il est marginal et certaines de ses réactions peuvent nous faire penser qu'il a aussi un grain de folie passant d'un état renfermé à une chanson grivoise en l'espace de quelques instants, un personnage imprévisible.
En début de métrage on ne trouve pas en Briggs tellement d’intérêt, uniquement les petites phrases, le ton décalé mais son personnage bascule assurant une fin magnifique où le personnage masculin reprend le dessus. Une sorte d’électrochoc.

Le film se repose quasi uniquement sur ces 2 personnages principaux, dommage car les seconds couteaux (William Fichtner, John Lithgow, Meryl Streep...) auraient pu avoir une plus grande place pour notre plus grand plaisir. Les 3 folles nous sont vaguement présentées, néanmoins on ressent un sentiment d’inachevé et on a du mal à avoir de l'empathie pour elle car les scènes introductives sont trop vites expédiées et qu'elles ne seront pas d'un grand intérêt non plus par la suite.

Une réalisation minimaliste qui met en avant des paysages grandioses, passant d'un hiver hostile, au désert aride pour finir par des espaces verdoyants. Les reconstitutions sont plutôt convaincantes et soignées.
Des images soignées qui restent classiques visuellement , la nature qui devient imposante par rapport aux hommes qui la traversent et tentent d'y survivre, et une originalité basée sur ses personnages qui s'écartent des lieux communs des westerns.
Malheureusement, le rythme est languissant, malgré quelques séquences plus inspirées, le film se perd dans sa torpeur et devient assez pauvre du point de vue émotionnel.

Un film qui met en avant de personnages déracinés, "paumés" qui tentent de faire une bonne action pour se remettre dans le rang, mais celà devient un parcours initiatique sinueux.

[caducia]

Edge Of Tomorrow

Réalisé par Doug Liman Avec Tom Cruise, Emily Blunt action - USA 2014 - 1h53

7.75/10

Video avant premiere

Photos avant premiere

Synopsis

Dans un futur proche, des hordes d’extraterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles: aucune armée au monde n'a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n'a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l'espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment…

Critique

Un blockbuster qui tient ses promesses niveau action, effets spéciaux mais qui reste intelligent et bien mené, qui montre que M. Cruise assure dans ses choix de films de SF. Le pari n'était pourtant pas gagné, le script se basant sur un jour sans fin, qui risque de lasser son public à force de revoir les mêmes scènes une cinquantaine de fois. Un concept intéressant et bien exploité ici grâce au travail poussé de la mise en scène, du montage qui ne garde que les scènes utiles évitant toute redondance inutile pour un résultat fluide jamais laissant par ses ellipses habiles. En plus, le métrage se joue de la répétition apportant un second degré au niveau des dialogues mais ne permet pas d'éviter le coté prévisible des événements...logique.

Doug Liman ne s'attarde pas vraiment sur les présentations et nous fait entrer dans le vif du sujet, l'invasion alien.

Le Major Bill Cage est intéressant à suivre car loin du personnage du héros formaté, c'est au départ un opportuniste qui a trouvé un poste de planqué dans l'armée et n'a jamais mis un pied sur un champ de bataille et compte bien garder ses fesses bien à l'abri. C'est donc malgré lui et du jour au lendemain qu'il se retrouvé parachuté en première ligne et nous refait le débarquement en Normandie avec du matos un peu plus élaboré. Au fil de ses morts et renaissances, le major s'affirme, acquiert de plus en plus d'expérience au combat, lui permettant de progresser dans le combat sur plusieurs plans : stratégique, psychologique, et physiquement faisant de lui presque un surhomme.
Cruise assure, même s'il "n'a plus l'air d'une jeune recrue".

Pour contrebalancer ce personnage, Emily Blunt incarne la Full Metal Bitch (Rita Vrataski ) qui est totalement opposé à celui de Cruise : une machine de guerre badass sans coeur, peu bavarde au lourd passé. Elle suit aussi une évolution dans le sens contraire de Cage, son personnage s'adoucit et elle commence à se livre et se dévoiler au fur et à mesure, pour un tandem attachant bien balancé qui offre une belle complicité et des chamailleries constantes. Il est rare de voir un personnage féminin aussi fort qui n'est pas juste un faire-valoir, non sans nous rappeler Alien dans son ambiance et dans cet esprit combattant. Emily Blunt assurait déjà dans Looper et confirme qu'elle reste convaincante dans ce registre.

Coté action, le film est très fourni avec un sentiment d'immersion, avec un beau clin d’œil au D-Day, la destruction de monuments mythiques sans jamais lasser son spectateur avec une mise en scène moderne mais non énervante.
On pourra juste regretter le fait qu'on n'en dévoile peu sur l'origine de ces aliens..mais ça reste secondaire.
Le film s'inspire de l'ambiance Starship troopers avec ses soldats pas très fut-fut et bien burnés qui ne pensent qu'à vanner tout en dégommant du ET. Les exosquellettes des mangas etc...

A la fois spectaculaire, efficace, surprenant et ludique par sa mise en scène réussie et son montage calibré. Il est dommage que pas mal de personnages secondaires se limitent à de la chair à canon et aussi petite déception sur la fin.

[zack_]

Gros
J'avais la même note mais j'ai arrondis avec le recul tellement j'ai pris plaisir même si ma fin manque un peu de finesse. Et ton selfie j'en suis jaloux! Mega-Classe !!!!