[Padri18] Mes Critiques en 2014

[Jimmy Two Times]

Elle ne donne pas envie ta critique! Même quand tout le monde met des notes pourries à une bouse, Zack arrive à mettre 2 fois plus que tout le monde

[padri18]

Et pourtant Dwayne je l'adore, et j'étais parti pour coller un petit 5. Mais le climax final est mal branlé, ça fait pas finir sur une bonne impression, et plus j'écrivais dessus plus je baissais donc bon...

[zack_]

ouai enfin de toute façon je met jamais de 0 et rare sont les 1 donc nos échelles sont pas les mêmes Jimmy.

[padri18]

Bilan MAI 2014

10 films vus :
Monsters : 7.5/10
Batman Begins : 8,5/10
The dark knight : 9/10
The Rock : 8/10
The dark knight rises : 6/10
Monuments Men : 4/10
21 jump street : 8/10
Shrek 2 : 8/10
V pour Vendetta : 6,5/10
G.I. Joe : Conspiration : 3/10

Découvertes du mois


Flops du mois


Revisionnages qui envoient du steak


Beauté du mois

Adrianne Palicki (G.I. Joe : Conspiration)

[padri18]

Liberal Arts
de Josh Radnor (2012)

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6,5/10
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Difficile de ne pas penser à Zach Braff à la vision de ce Liberal Arts qui est la deuxième réalisation de Josh Radnor, acteur principalement connu pour son rôle dans la série comique How I met your mother. Car même si à mon goût les deux messieurs n'ont pas forcement le même talent comique (jugement totalement subjectif sur leur série respective), force est de constater qu'ils partagent des réalisations aux mêmes tons.

Radnor, qui s'attribue ici le rôle principal, dépeint le portrait d'un trentenaire qui au cours d'un retour à son université de l'épisode, tombe sous le charme d'une jeune fille de 19 ans. Des liens se tisseront entre les deux personnages malgré les doutes sur la différence d'âge.
Pour une deuxième réalisation, on peut dire que Radnor se paye un casting solide fourni de têtes sympathiques avec une Elizabeth Olsen aussi douée que charmante. On notera également le charismatique Richard Jenkins, ainsi que quelques apparitions de Zac Efron dans un rôle à contre-emploi plein de zenitude.

Pour en revenir au parallèle avec Zach Braff, non seulement le film rappelle Garden State par rapport au thème de la vieillesse (dans les grandes lignes bien sûr, puisque les deux films ne traitent pas de la même chose), mais surtout, on sent également ici une sincérité dans cette réalisation. Radnor ne se contente pas de réaliser juste pour passer derrière la caméra, il le fait pour raconter une histoire qui lui tient à coeur, en résulte un film que l'on sent fait avec passion.

Malheureusement le film accuse quelques petites lenteurs (par exemple la scène avec les correspondances est un bout longuette à mon goût), néanmoins on passe un moment fort sympathique pendant cette séance. Sur ce je vais probablement commencer à m'intéresser à la première réalisation de Radnor, Happythankyoumoreplease, qui semble contenir un casting tout aussi sympathique.

[Kakemono]

Un joli film sans prétention mais d'une belle sincérité et d'une grande authenticité. Happythankyoumoreplease, bien que différent dans le thème, est dans la même veine.

[padri18]

Happythankyoumoreplease
de Josh Radnor (2010)

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6/10
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Suite logique à mon visionnage de Liberal Arts, j'ai donc tenté Happythankyoumoreplease, la première réalisation de Josh Radnor.
Force est de constater que la bonne impression laissée par son deuxième film n'est pas un coup de chance, on retrouve ici la même sympathie, la même sincérité qui se dégage dans ce film narrant l'histoire d'un écrivain looser qui se voit forcé de prendre soin d'un petit garçon perdu, et qui finira rapidement par s'y attacher.

Là encore, Radnor est pourvu d'un cast bien fourni avec Kate Mara (magnifique au passage, on en tombe facilement amoureux ), Malin Åkerman, Tony Hale,...
Le problème que j'ai avec le film, c'est qu'il narre 3 storylines, et que seule celle de Radnor et du petit m'ont intéressé. Åkerman en plein doute sur ses relations et son rejet envers l'homme qui la courtise, ainsi que Kazan qui doute elle de son côté sur sa capacité à suivre son petit ami dans une autre ville, sont des intrigues peu intéressantes malgré leur cast sympathique. Radnor emporte la mise dans sa relation avec le petit, mais également dans celle qu'il commence dans sa rencontre avec une serveuse dont il tombe instantanément sous le charme.

Bien sûr, on évite pas la morale systématique sur le mec paumé qui décide de prendre sa vie en main, mais c'est fait avec une telle sincérité que malgré ses défauts, le film laisse indéniablement un beau souvenir en tête.

[nicofromtheblock]

Il faut que je me décide à le mater celui-ci vu que j'ai bien aimé Liberal arts !

[Alyosha]

ça donne vraiment envie ! Merci pour cette critique !

[padri18]

Merci
En tout cas Josh Radnor m'a bien convaincu dans ses deux réalisations, je regarderais avec plaisir ce qu'il fera ensuite.

[Kakemono]

Ca mérite largement le coup d’œil en effet.

[padri18]

Mea Culpa
de Fred Cavayé (2014)

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6/10
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Quel dommage. Après un trailer survitaminé, ce Mea Culpa s'annonçait aussi rythmé que prometteur. Mais voilà, si le film promet tout aussi bien que sa bande annonce en terme d'action, il pèche cruellement côté scénario.

L'histoire à la base est simple : Théo, 10 ans, se retrouve témoin d'un meurtre et par cette occasion se retrouve être la cible des meurtriers en question. Son père, un ex-flic, va alors tout faire pour protéger son fils. Alors ok le pitch est simple, mais ce n'est pas une raison pour ne pas approfondir la chose. Et pourtant non, Cavayé se contente d'effleurer le background de ses méchants sans s'y intéresser; probablement pour mieux se recentrer sur ces protagonistes principaux, ou alors c'est tout simplement qu'il ne veut pas perdre de temps avec un scénario. Car le film va vite, très vite. En 1h25, on fait vite le tour, et les situations s'enchaînent donc rapidement. Trop probablement.
Reste néanmoins quelques scènes bien sympathiques, comme par exemple l'intro de Lellouche en plein fight dans une voiture, quelques plans dans la boîte de nuit, ou bien encore le climax final dans le train qui envoit ce qu'il faut en gunfights. On notera également une course poursuite en voiture rappelant beaucoup celles de Ronin.

Dommage que le film soit handicapé par ce problème de scénario (qui fait d'ailleurs que le climax arrive trop vite, personnellement je pensais n'en être qu'à la moitié du film). Un traitement trop simpliste pour un film privilégiant l'action. Cavayé réussit à divertir, mais ne dépasse pas le produit pop-corn, néanmoins bien torché.

[Alegas]

Clair qu'il a intérêt à se renouveler le Cavayé. J'aime beaucoup le bonhomme mais là sa formule à base de film ultra-rapide avec personnages attachants ça tourne en rond dans ce troisième film, au point de régresser.
C'est con car sur la forme il a carrément du potentiel (comme tu dis le fight dans la bagnole c'est excellent), mais faut qu'il voit plus ambitieux sans vendre son cul.

[padri18]

The Raid 2
de Gareth Evans (2014)

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8/10
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Après un premier volet dynamique mais au concept limitant, Gareth Evans ne commet pas l'erreur de faire un copier/coller de son succès. Il décide au contraire d'incorporer tout son savoir faire au service d'une histoire. Fini le concept de la tour infernale du premier volet avec des boss à chaque niveau. Ici, le héros décide de jouer les infiltrés en allant en prison et en sympathisant avec le fils d'un boss de la mafia locale. Si la promo du film nous vend un Parrain du film de castagne, il faut avouer que l'intention a beau y être, l'exécution pèche un peu, la faute à un scénario un poil trop simpliste. Il n'empêche qu'il est difficile de bouder son plaisir devant ce métrage qui est bien généreux.

Alors que le premier volet, du haut de ses 1h40, pouvait lasser par ses combats qui avaient tendance à se ressembler, gâchant ainsi le climax final avec un décevant 2 contre 1, cet opus profite de ses multiples lieux différents pour assurer un spectacle détonant : combat dans les toilettes de la prison, dans la cour embourbée, course poursuite en voiture,... Le film profite de ses nouveaux cadres pour faire en sorte qu'aucun combat ne ressemble à un autre. Et il faut avouer que c'est réussit, même si les castagnes n'occupent pas tout le métrage, on sent un effort avec de nouveaux personnages fan de tatanes (le chevelu, la fille aux marteaux, ou encore le mec avec sa batte,..) et des environnements différents. Gareth Evans est toujours aussi à l'aise derrière sa caméra, et les combats font toujours aussi mal pour les acteurs. Le réalisateur, aidé par une très belle photo, n'hésite pas à nous sortir des plans bien classes et iconise dès qu'il peut ses protagonistes. On pourra citer le combat final en cuisine, dynamique et sanglant, et n'hésitant pas à mettre Rama en danger face à un adversaire à sa mesure.

Avec des personnages motivés par la vengeance, l'honneur, la soif de reconnaissance, Evans nous pond une belle petite oeuvre. Avec un scénario plus fouillé, on peut penser que The Raid 2 aurait pu faire encore plus fort, mais en l'état, c'est déjà un joli morceau de cinéma d'action. Affranchi de son premier volet, Evans a offert une bien jolie suite qui arrivait à se démarquer de son prédécesseur. Espérons qu'il arrivera à réitérer la performance dans son troisième volet.

[osorojo]

2 camps se dessinent à propos de ce 2e The Raid. Va falloir que j'y jette un oeil par moi même pour savoir lequel je rejoins