[Nulladies] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar lvri » Ven 06 Fév 2015, 19:15

Il faudrait peut être que je le regarde ! J'ai adoré la série (découverte l'an dernier grâce au superbe coffret blu-ray), et il serait temps que je boucle la boucle ! :super:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Ven 06 Fév 2015, 19:33

Ah oui, c'est vraiment un complément indispensable.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Ven 06 Fév 2015, 21:21

Superbe trio Sgt ! De haute volée, ça me filerait presque le vertige. Tu me donnes envie de me replonger dans l'univers Lynchien, et puis contrairement à Ivri, moi j'ai encore tout le coffret de la série à me mater en Bleu ! :bluespit:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Ven 06 Fév 2015, 21:52

Merci à toi. C'est le trio de tête de Lynch, pour moi. Et la série, tu as jusqu'à 2016 pour la voir avant la reprise... :wink:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Chuck Chan » Sam 07 Fév 2015, 02:22

Belle série de critique, j'ai bien aimé ton style pour celles des 3 Godfather. En lisant le début de celle de Mulholland Drive, j'ai cru que tu étais passé complétement à côté, mais la deuxième partie de ta critique est très pertinente, j'aime beaucoup les analyses pragmatiques de ce film fantasmatique. "L’intérêt de la descente vers le réel est celui des mécanismes de l’imaginaire. Lynch y donne peut-être un aperçu de son processus de création" ; c'est très juste.

Suggestion à prendre ou à laisser : rajoute le réal et l'année des films, ce sont des infos importantes quand on découvre une critique et les affiches ne les mentionnent pas clairement, quand c'est pas les hébergeurs qui les font carrément disparaître (salut imageshack :x ).
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Sam 07 Fév 2015, 05:49

Merci, et d'accord pour les infos, je le ferai dorénavant.
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Se7en - 9/10

Messagepar Nulladies » Sam 07 Fév 2015, 06:49

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Seven, David Fincher, 1995.

Enfer et contre tous.

Que Se7ven soit un bon film n’est pas à démontrer. Son scénario retors, la logique imparable de sa dynamique, la tragédie maitrisée et les étapes trop rutilantes d’une enquête manipulatoire en font un thriller de haut vol. La question n’est pas là. Elle se situe dans une réplique de Mills, quelques minutes avant qu’il ne devienne la pièce maitresse de John Doe sur son brillant échiquier :

“You're no messiah. You're a movie of the week. You're a fucking t-shirt, at best.”

Si Se7ven outrepasse son genre, s’il déborde le statut de bon polar de la semaine, c’est que c’est un grand film.

Par l’univers qu’il dépeint, tout d’abord. Certes, la série de meurtres offre un raffinement dans une atmosphère horror-chic qui sera séminale pour le genre de la décennie suivante, à la fois au cinéma et dans les séries. Le générique à lui seul témoigne de cette maitrise du détail, de cette fascination pour une exploration du mal méthodique et des moyens qu’il a déployés pour diffuser l’atrocité sur le monde. Mais c’est justement ce monde qui bénéficie d’un traitement aussi rigoureux. Un quotidien dans lequel la pluie ne cesse jamais, où l’on dort accompagné d’un métronome, et où l’individu doit faire un choix : accepter d’y vivre, c’est-à-dire s’accommoder de l’enfer.
Deux alternatives : le départ, celui de Somerset. L’installation douloureuse, celle de Tracy. Et entre eux deux, les tours de cage de Mills, qui refuse ne serait-ce que de se poser la question : il y est, il appartient à ces lieux, et il en corrigera les défauts.
Le double enjeu du récit, celui d’une remontée vers les sources du mal et la décision de mettre au monde en enfer s’entremêle avec une maitrise totale. Le duo entre Somerset et Mills est celui de la raison et de la passion, du désespoir du sage face à la fougue mal maitrisée du jeune sanguin, encore lui-même un enfant.
On sentait déjà dans Alien 3 la passion de Fincher pour l’exploration de l’espace qui se débride ici en une plongée vers les abysses saisissante de maitrise : appartements obscurs, bas-fonds d’une ville qu’on ne parvient jamais à saisir dans sa totalité, la progression est claustrophobe, des diners cradingues aux bordels, dans les corridors trop vastes ou à l’aide d’une lampe torche qui peine à prendre la mesure des ténèbres. A l’unisson, le rapport à l’enquête est sans cesse occulté : on arrive toujours après, et les ellipses se comblent progressivement dans une gradation de l’horreur qui dit calmement et posément son nom.
Le maillage poisseux qui englue les personnages se suffit donc à lui-même. Y greffer l’un des personnages les mieux écrits de l’histoire du thriller, John Doe, comme grand maitre arachnéen propulse le polar vers les abymes de Dante.
Omniprésent, suscitant l’obsession, Doe maitrise tout, jusqu’à ses apparitions, dans des séquences au découpage fabuleux et cauchemardesque où les enquêteurs sont sans cesse perdants. Si découverte il y a, c’est parce qu’il l’a bien voulue, et la splendide traversée d’un champ de pylônes inondé de soleil est loin d’apporter la rédemption qu’on pourrait lui associer, en opposition aux ténèbres pluvieuses qui régnaient sur l’ensemble du récit. Car la révélation au terme du trajet sera, au sens grec du terme, celle de l’apocalypse.

Si Se7en est un grand film, c’est parce que la tragédie qu’il dessine en dit davantage sur la faiblesse des humains que sur la puissance du tueur ; et parce qu’il propose une réflexion glaçante sur la maitrise du récit et de la mise en scène comme celle d’un orfèvre psychopathe qui aurait compris mieux que les personnages comment les enfermer. Il n’est pas innocent que la première apparition de Doe se fasse derrière l’objectif d’un appareil photo. Tout, ici, annonce l’entomologiste méthodique et fascinant que sera Fincher dans ses films suivants, et il est difficile de ne pas lui attribuer la déclaration d’intention de son personnage :
“What I've done is going to be puzzled over and studied and followed... forever.”
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Sam 07 Fév 2015, 10:44

L'art de la nuance selon Fincher. Les crimes ont beau être salaces, la minutie à l'origine de chaque séquence, et surtout cette retenue géniale qui construit le mystère autour de John Doe, c'est effectivement ce qui fait de Seven un chef d'oeuvre intemporel. C'est pour moi le maître étalon du film à malaise. Une horreur qui ne verse jamais dans le sensationnalisme, des personnages qui restent humains (Brad Pitt jamais dépeint comme le superflic qu'il n'est pas, Doe qui reste insaisissable du début à la fin), une mise en scène à l'efficacité redoutable et une culture du mystère qui frôle le génie.

Jolie critique, bel hommage, ptain, j'ai envie de le revoir :mrgreen:

Par contre, j'ai un peu tiqué sur ton parallèle avec Alien 3. Ok pour l'analogie avec l'appréhension de l'obscurité, mais quand on sait comme il a été difficile pour Fincher cet Alien, j'imagine qu'il a voulu le zapper en réalisant seven, qui porte sa marque du début à la fin :mrgreen:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Dim 08 Fév 2015, 09:10

Oui, tu as sans doute raison. Mais l'une des seules choses qui m'avait marqué dans Alien 3, c'était ces méandres architecturaux, qu'on retrouve un peu ici...
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Koyaanisqatsi - 8/10

Messagepar Nulladies » Dim 08 Fév 2015, 09:12

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Film de Godfrey Reggio, 1982.

Tu contemples ton âme, dans le déroulement infini de sa trame.

Les prises de vues qui ouvrent Koyaanisqatsi sont une invitation : à se délester des attentes du récit et du propos pour se laisser aller à la contemplation. Pour peu qu’on se laisse prendre à cet élan, le voyage vaudra le détour.
Car c’est bien de détour qu’il s’agit, par le changement de perspective, un nouvel angle de vue sur ce bas monde qu’est le nôtre. Capra proposait, dans La vie est belle, d’imaginer un monde dans lequel nous ne serions pas nés. Reggio nous convie à adopter le point de vue du créateur omniscient, du grand horloger qu’honorait Voltaire. Capable de scruter l’infiniment petit du circuit imprimé comme de nous envoyer en orbite, de figer le temps avec une acuité hors norme ou de l’accélérer pour faire découvrir les pulsations de la ville.

La question mérite d’être posée : après Vertov et Pelechian, est-il bien raisonnable, à l’aube des années 80, de reprendre les mêmes procédés pour donner à voir le monde ? et surtout, comment ne pas y voir une fable écologique, alter mondialiste, voire new age ?
L’émotion que génère Koyaanisqatsi est celle d’un au-delà du langage, et surtout des forces pernicieuses de la rhétorique. Certes, la collusion de séquences et l’éloquence du montage permettent des rapprochements édifiants : barrer un sublime paysage par des lignes à haute tension, faire se succéder la production industrielle de saucisses avec le déversement d’escalators, mettre en parallèle la fourmilière humaine et les chaines de production ne sont pas des procédés innocents.
Mais la force paradoxale de Koyaanisqatsi réside dans sa pudeur. Car la distance opérée avec le monde contamine son propos, qui refuse l’univoque : ainsi se mêlent effroi et euphorie, fascination et répulsion.
Car cette machine rutilante qu’est l’humanité dévore autant qu’elle suscite l’admiration. Le ballet des voitures, les courbes des voies rapides, la mosaïque des fenêtres qui s’allument ponctuellement sur les façades deviennent belles lorsqu’on les affranchit de la durée à échelle humaine. Reggio ne nous propose pas de fuir, ni de nous voiler la face, mais d’adopter le point de vue atemporel des instances qui nous gouvernent : temps, espace et mouvement.
Souligné par l’extraordinaire musique de Glass, qui lui seul pouvait transcrire cette hypnose frénétique par ses boucles et modulations, le monde est beau, assez vain, et la machine s’auto-fabrique dans une course dont le seul objectif est, un temps durant, l’harmonie.

La beauté la plus forte rend triste : c’est cet instant vibrant où l’individu, par le biais de l’art, appréhende plus haut que lui, et saisit ce frisson qui révèle conjointement la ridicule échelle de son espèce au regard du cosmos et la splendeur de leur cohabitation.

Koyaanisqatsi la donne à voir.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Fév 2015, 10:35

Pas vu, c'est le genre de docu que j'ai du mal à me lancer, par crainte de m'ennuyer, mais ton avis enthousiaste me donnerait presque envie de tenter l'expérience ^^ Très joli texte en tout cas :chinese:
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar Nulladies » Dim 08 Fév 2015, 12:38

C'est pas trop mon rayon non plus, mais j'en ai entendu tant de bien que j'ai fini par lui donner sa chance.
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Snow Therapy - 4/10

Messagepar Nulladies » Lun 09 Fév 2015, 06:57

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Snow Therapy, Ruben Östlund, 2015

Des dangers du hors-piste.

Tiens, ça faisait longtemps, une petite visite caustique de la famille et de ses névroses, comme les scandinaves savent nous en faire, et que tous les médias nous présentent comme un portrait au vitriol, décapant, tout ça, tout ça…
Le pitch de départ est une très bonne idée, et les partis pris de mise en scène initiaux pour le moins surprenant. En longs plans fixes restituant en temps quasi réel des séquences souvent dépourvues d’événements, avec un sens du cadre transformant un hôtel alpin de luxe en prison aseptisée, Ruben Östlund annonce un regard sans concession. La ritournelle de Vivaldi, qui deviendra très vite irritante au plus haut point, semble aller avec le décor, musique d’ascenseur particulièrement inappropriée, tandis que de longues ellipses restituent l’effervescence qui agite la gestion des pistes de ski, ballets des machines, des canons à neige et des remontées mécaniques.
Le micro événement, à savoir la désertion du père face au danger, occasionne un retour obsessionnel de l’une et un déni maladif de l’autre qui fait vraiment sens dans les premiers échanges. On saluera à ce titre les performances de Johannes Kuhnke et surtout Lisa Loven Kongsli en mère désemparée, sosie de Marina Hands particulièrement convaincante.
Est-ce par ce qu’il est trop sûr de lui qu’Östlund finit par faire n’importe quoi ? Entre intrigues secondaires (contamination du problème sur le couple d’amis), crises grotesques pour surligner l’implacable dégradation des relations, rôles pathétiques des enfants qui pleurent tous les quarts d’heure, le film s’embourbe inexorablement. La lenteur qui pouvait annoncer sa force enfonce le clou de ses maladresses. Les deux heures sont absolument interminables, totalement infondées au vu du sujet traité, répétant vainement des situations déjà vues et n’apportant rien à la psychologie des personnages.
Alors que le spectateur est passablement excédé par ces patinages narratifs, la dernière demi-heure fait exploser en vol les derniers remparts de légitimité du film : accumulant des séquences de moins en moins crédibles (la beuverie, l’accident dans la neige, peut-être « feint » par la mère pour « rassurer » les enfants, le bus), le récit, incapable de conclure et de faire sens, se décrédibilise définitivement.
Ce n’est pas faute d’avoir averti les gens : le hors-piste, quand on ne maitrise pas, c’est sacrément risqué.
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Happy End - 8,5/10

Messagepar Nulladies » Mar 10 Fév 2015, 06:32

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Happy End, Oldrich Lipsky, 1967


.intelligent et jubilatoire Concept

Les premiers cinéastes l’ont très vite compris : le film, c’est la maîtrise du temps. Après l’instantané photographique, la dynamique permet les explorations les plus folles et novatrices. L’idée de monter un film à l’envers n’est donc en 1967 pas foncièrement originale, et c’est probablement la raison pour laquelle ce film emprunte tant à l’esthétique du muet originel ; catalogue savamment mené des diverses situations rendues insolites par le retour en arrière, le film remonte les courses de chevaux, les repas, les plongeons, un strip-tease ou la très belle mise à sac de la chambre à coucher de Madame.
Le défi est donc ailleurs : tout d’abord, dans celui de l'enchaînement des scènes qui permettent de les suivre sans s’y perdre, la précision allant jusqu’aux répliques dont l’ordre inversé occasionne une écoute particulièrement troublante. Ce découpage devient le récit même, puisque le film s’ouvre sur la décapitation du protagoniste, boucher condamné pour avoir découpé sa femme infidèle que nous verrons donc progressivement se réassembler dans la séquence suivante.
Mais le récit va plus loin, et c’est là que se situe sa véritable saveur. Aux images inversée se superpose une voix off, celle du personnage principal, qui va donner un nouveau sens au récit, le considérant comme logique. Ainsi, sa mort est sa naissance, et tous les événements qui vont de Z à A à l’image seront considérés par lui comme allant de A à Z. Cette double dynamique est maîtrisée à la perfection.
[Spoilers]
Ainsi, l’amant jeté par la fenêtre dans le récit initial rentre par les airs dans sa version. L’écriture ciselée du récit permet les trouvailles les plus habiles : il pourra se séparer à nouveau de sa femme et de son amant, puisque les ayant sauvés de la noyade et du feu, la nouvelle lecture transformera ces rencontres héroïques en crimes prémédités.
Poétique, fantasque, inventif, une petite perle cérébrale et rafraîchissante.
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Re: [Nulladies] Mes critiques en 2015

Messagepar osorojo » Mar 10 Fév 2015, 08:49

Intéressant, inconnu au bataillon, ça a l'air pas mal ! Je me le note dans un coin :chinese:
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