[Caducia] Mes critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 17 Mai 2015, 06:52

Critique de Mad Max focalisée sur la livraison de la came et le plaisir immédiat. Très différent du style Nulladies mais ça donne tout autant envie.
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A la poursuite de demain - 7/10

Messagepar caducia » Dim 24 Mai 2015, 11:14

À la poursuite de demain

Réalisé par
Brad Bird
George Clooney, Hugh Laurie, Britt Robertson

Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 02h10min
2015

7/10




Synopsis


Casey, une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune... Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !



Critique

Un film futuriste prometteur, 100 % Disney qui malheureusement s'égare à de nombreuses reprises pour un résultat final assez inégal mais qui reste tout à fait divertissant du point du de vue des images et de l'univers délivré au spectateur.

A la base, le film nous promet un univers de Tomorrowland à l'image d'un parc d'attraction (ce n'est pas pour rien que son créateur avait désigné une zone de ses parcs de ce nom) avec des inventions délirantes dans tous les coins, des décors mixant effets spéciaux et ceux des vrais parcs Disney. Un sentiment d'évasion immédiat et de déconnexion avec notre monde.

La partie introductive et retro qui laisse transparaître ce monde idéal est exemplaire, des images léchées mais on ne peut pas faire un film basé sur un paradis où évolue des personnages parfaits.
Le film bascule dans notre réalité et nous explique qu'en fait ce Tomorroland a existé il y a longtemps mais que tout ce qu'on a vu n'est plus que fiction. D'un coté Disney est fort car il montre comment ils arrivent à manipuler les cerveaux des petits et grands par de simples artifices et que même si on connait toutes les attractions par cœur on refera bien un petit tour de It's a small world ou Space Montain. Vive le marketing ! Au moins, ça nous permet d'admirer un univers futuriste splendide pendant une partie du film.

La machine ronronnante Disney bascule alors sur un chemin plus escarpé celui de l'aventure futuriste dont le personnage principal est une ado surdouée campée par une actrice peu connue et pas trop bankable (Casey / Britt Robertson).

Le point positif de TomorrowLand c'est qu'on ne découvre pas tout de suite pourquoi le film prend cette tournure et on nous dévoile le pourquoi du comment par bribes et par des explications vaseuses délivrées par la jeune Athena (Raffey Cassidy) qui sera la guide de Casey.

La suite du métrage est un immense fourre-tout qui enchaîne un mixage de scènes plus ou moins déjà vues avec un fil conducteur très enfantin. On retrouve le coté parano de Mel Gibson dans "Complots" avec un G Clooney qui vit en reclus dans sa maison retirée pleine de surprises.
Un coté Matrix / MIB avec des poursuivants robotiques et quasi indestructibles.
L’enchaînement des séquences n'est très bien géré, tout celà fait très disparate et il en est de même pour les effets visuels qui peuvent être à la fois très esthétiques ou d'une rare laideur (comme ceux des passages spacio-temporels).
Néanmoins, on se laisse facilement embarquer par ces aventures avec un George Clooney râleur et bougon, la jeune Athena qui est prometteuse, reste Britt Robertson qui incarne une ado boulet précoce dont le simple jeu se résume à jouer l'étonnement en permanence.
En second rôle, on retrouve avec plaisir le gosse de Looper toujours aussi naturel.
Par contre, Hugh Laurie est bien à la ramasse (d'un autre coté il n'est pas aidé par son perso).

Là où TomorrowLand perd des points c'est sur la morale qui ressort du film et qui est clairement ridicule plombant tout le reste et quand on nous explique pourquoi la Terre va à sa perte. Un film qui souhaite montre que manipuler les gens à travers les media, rien de plus facile, alors que c'est quand même Disney qui est champion du genre et que le Bien triomphe toujours du Mal. Un message écolo et démago bien guimauve qui gâche la dynamique du film.
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San Andreas - 5,75/10

Messagepar caducia » Mer 27 Mai 2015, 21:15

San Andreas

Réalisé par
Brad Peyton
Dwayne Johnson, Carla Gugino, Alexandra Daddario

Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 02h10min
2015

5.75/10




Synopsis


Lorsque la tristement célèbre Faille de San Andreas finit par s'ouvrir, et par provoquer un séisme de magnitude 9 en Californie, un pilote d'hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s'est séparé quittent Los Angeles pour San Francisco dans l'espoir de sauver leur fille unique.



Critique

Hélas, rien de nouveau sous la faille avec ce San Andreas qui malheureusement ne renouvelle en rien le genre du film catastrophe qui enchaîné les clichés et le pathos tout au long de sa durée laissant au spectateur espérer un brin d'intelligence arriver mais ça n'arrivera pas.

Un casting gonflé dans tous les sens du terme, avec The Rock égal à lui-même dans le rôle du bon père de famille, sans défaut à l'image des personnages incarnés dans Voyage au centre de la Terre 2 ou encore infiltré. Un papa vraiment tout lisse qui repète sans cesse des répliques téléphonés (It will be ok, I will find our daughter etc...).
Le Dwayne de la saga Fast&F beaucoup plus badass nous manque déjà.
Un drôle de choix de casting étant donné que son rôle n'est pas spécialement physique mais se résume à conduire des engins et à conseiller les autres.

Les autres gonflés sont ces dames qui font vraiment peur. Entre le sosie féminin du Joker (Carla Gugino) qui fait peine à voir et sa pseudo progéniture (Alexandra Daddario) qui l'a déjà devancée niveau tuning malgré son jeune age. Les yeux bleus magnifiques ne nous feront pas oublier leur coté fade et artificiel au possible.

Et bien sur, on n'oublie pas Kylie Minogue qui ne fait que passer et dont on chercher encore l'utilité car le quota de silicone était déjà à son maximum.

Le film catastrophe "San Andreas" se focalise énormément sur cette famille (à 90%) et du coup, on a l'impression que les centaines de morts qu'on peut voir par ailleurs, on s'en fout complètement, comme D Johnson qui n'a qu'un but sauver sa famille et les passants c'est accessoire !

Impossible de s'identifier à cette famille recomposée qui baigne dans le luxe avec des bagnoles de folies, une villa imposante payée avec un taf de sauveteur...
Seul les 2 personnages anglais apporteront la touche d'authenticité, de fraîcheur et de sincérité qui évite au film de sombrer.

Coté catastrophe, Brad Peyton nous offre un sacré panel avec une variété d'action impressionnante, qui permet de suivre oui-oui (pardon, Dwayne) dans ses folles aventures : Dwayne en hélico, en parachute, en Hummer, en bateau etc... Et bien entendu les héros s'en sortent quasiment indemne avec les brushings, maquillage qui n'ont pas bougé, pas une tache sur les fringues.
Une suite d’invraisemblances qui dépasse les films catastrophe que j'ai pu voir, où les héros s'en sortent toujours au dernier moment, à quelques centimètres près ou à quelques secondes près. Autant dire que c'est vraiment gavant tout ça.
Malgré des effets spéciaux à la hauteur, tout est téléphoné, aucun suspense, les regards ou les répliques permettent de voir la séquence suivante à des kilomètres.
Un film qui est sympa à voir quand on aime les destructions massives de vos monuments célèbres préférés.

Trop d'incohérences, des dialogues nullissimes sans humour, on se focalise trop sur la famille et on se décharge des dommages collatéraux d'une façon maladroite, mais on clôture le film avec un bannière étoilée donc l'honneur est sauf.

Déçue de ne pas avoir eu Megan Fox pour couronner le tout.
Critiques similaires
Film: San Andreas
Note: 4,5/10
Auteur: Scalp

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Jurassic World - 7,25/10

Messagepar caducia » Mar 09 Juin 2015, 11:21

Jurassic World

Réalisé par
Colin Trevorrow
Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson

Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 02h05min
2015

7.25/10







Synopsis

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Critique


Quatrième opus de la saga « Jurassic », avec l’arrivée d’un nouveau réalisateur aux commandes Colin Trevorrow.

Un film joue à la fois beaucoup sur la carte de l’innovation (clonage, gadgets, etc…) mais qui ne tire pas un trait sur les épisodes précédents pour le plaisir des fans de la première heure. Ainsi, de nombreuses références au 1erépisode sont disséminées par petites touches, pour une piqure de rappel nostalgique, surtout dans la reprise de certains décors, accessoires, animations, l'appât ou certaines encore l’attitude des dinosaures. C'est surtout par sa scène d'ouverture qui joue sur les faux semblants comme dans l'épisode originel qui nous montre d'emblée que le réalisateur tente de marcher sur les pas de Spielberg.

D’ailleurs, la structure narrative ressemble globalement à celle du script de Jurassic Park sauf que le coté descriptif des avancées scientifiques est beaucoup moins développée.

Mais ce nouvel épisode fait avant tout la part belle à l’action qui est extrêmement variée coté moyens de locomotion ou cadres des séquences, c’est pourquoi il est difficile de s’ennuyer face à l’écran.



Le film oscille constamment entre le coté innovateur avec un parc high-tech et un autre plus hostile qui abrite les ruines de l’ancien laboratoire du 1er épisode et ses fantômes qui hantent l’ile.


Universal bénéficie déjà d’un cadre préexistant pour cet épisode avec ces studios Universal qui fait que tels les studios Disney, on retrouve l’ambiance parc d’attraction avec ses allées bondées de visiteurs, ses boutiques pour bien mettre en avant les goodies, le bassin aquatique etc…ce qui donne au film un petit côté autodérision de la surconsommation et de l’ultra-marketing assez fun. Globalement c’est le personnage de baroudeur/dresseur Owen incarné par Chris Pratt qui offre les quelques répliques humoristiques mais le ton est assez 1er degré (dommage).
A l’opposé, Jurassic World dévoile aussi ses coulisses beaucoup plus secret et sauvage.

Bien entendu, coté dinosaures, le spectateur attend de la nouveauté et grâce au clonage tout est possible, ce qui donne droit à de nouvelles espèces plus ou moins bien réussies.

Pour moi la partie du film la plus réussie réside dans celle qui offre un côté aventure, avec des courses poursuites réinventées diurnes ou nocturnes, de nouveaux moyens de locomotion… Au final, les héros arrivent à se sortir de situations improbables sans forcément l’aide des nouvelles technologies qui leur font souvent défaut mais plutôt grâce au vieux système D. ou tout simplement grâce à leur instinct.



L'épisode pèche un peu coté émotionnel avec une tante (Bryce Dallas Howard) qui est une peu étriquée dans son rôle de manager du parc, un personnage assez caricatural qui met du temps à avoir le déclic pour se bouger et sauver ses neveux. Chris Pratt a lui aussi un rôle peu surprenant et formaté d'aventurier quasi parfait, hélas son personnage n'est pas assez badass pour rester dans l'histoire du 7ème art mais l'acteur fait clairement le job. La galerie de personnages est donc attachante, crédible mais il manque un soupçon de répliques piquantes et d'audace dans ces protagonistes déjà-vus.


Un film divertissant qui foisonne de séquences d'actions incroyables servis par des effets spéciaux quasi parfaits, mais qui ne sont pas à l'image de "San Andreas" où le too much était largement dépassé. Ici, on apprécie le spectacle même si certaines scènes frôle le risible mais dans son ensemble le film se tient et touche au but.
Critiques similaires
Film: Jurassic World
Note: 3/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Jurassic World
Note: 3,5/10
Auteur: Hannibal
Film: Jurassic World
Note: 3/10
Auteur: Nulladies
Film: Jurassic World
Note: 3/10
Auteur: Alegas
Film: Jurassic World
Note: 1,5/10
Auteur: lvri

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Mar 09 Juin 2015, 11:25

Juste par pur esprit de comparaison, tu mets combien aux autres films de la franchise ?
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Mar 09 Juin 2015, 11:25

la base est ton amie. :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar Alegas » Mar 09 Juin 2015, 11:35

Que ce soit mieux que Jurassic Park 3 c'est pas difficile, par contre gros doute sur le fait que ce soit mieux que Le Monde Perdu. Disons que j'ai la crainte de voir plus un simple spectacle vite oublié plutôt qu'une fable sur le relation homme/nature comme c'était le cas des deux premiers films.
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Tale of tales - 8/10

Messagepar caducia » Jeu 11 Juin 2015, 22:04

Tale of Tales

Réalisé par
Matteo Garrone
Salma Hayek, Vincent Cassel, Toby Jones

Long-métrage italien
Genre : fantastique
Durée : 02h13min
2015

8/10






Synopsis


Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d'enfant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.



Critique

Tale of tales est assez déroutant en de nombreux points, loin d’être parfait, il ose pourtant l'originalité en mixant savamment les univers, les histoires ou "contes" parallèles pour globalement tirer la conclusion que les apparences sont trompeuses qui reste le fil conducteur des divers protagonistes.
En effet, Matteo Garrone s'adonne à un mélange entre le beau qui tente toujours de s'approcher de la perfection et les personnages monstrueux, vieux ou laids qui à défaut d’être esthétiques ont plus d'un tour dans leur sac.




Globalement, les références et inspirations sont assez variés. On retrouve des palais italiens, vénitiens mais aussi des grottes de Sicile, des décors réels qui se fondent aux effets spéciaux de façon globalement harmonieuse pour des changements d'atmosphère garantis du plus poétique au plus ragoutant.
Bien entendu on ressent de fortes influences des contes classiques avec des princes et ses princesses à la recherche de leur alter ego...au délà des clichés, le cinéaste insère peu à peu l'étrange, le dérangeant. Là où la perfection règne paisiblement, un petit grain de sable vient enrayer la machine pour peu à peu sombrer dans le sordide ou l'étrange.
La joli peinture italienne se métamorphose en un tableau de Goya, puis dérive vers des images façon Jérôme Bosch et ses créatures impressionnantes et intrigantes. On y retrouve un peu le coté sombre du seigneur des anneaux (surtout dans une scène) et une atmosphère ou des bestioles proches du Labyrinthe de Pan.

Les gens du voyage ou du spectacle sont assez présents par petites touches, non sans rappeler "L'Imaginarium du Docteur Parnassus".
Le contraste entre les protagonistes riches qui ont tout pour eux qui tentent toujours de se perfectionner à leurs risques et périls pour enfin rencontrer des êtres qui leur sont totalement opposés et qui apportent les surprises et rebondissements majeurs au coté classique entrevu au 1er abord.
Si vous aimez la fantaisie, les grosses puces, l'ours savant, un peu d'hémoglobine, les gens du cirque et des femmes mures coquines, Tale of tales est fait pour mais si vous souhaitez garder les pieds sur terre, passez votre chemin.




Le film aligne les images d'un esthétisme très étudié, malgré des dialogues qui n'ont rien d'exceptionnel, le film choral propose un bon équilibre entre les histoires croisées qui malgré la longueur imposante du film n'est jamais ennuyeux car les séquences plus calmes offre une contemplation obligatoire tellement les costumes extravagants sont superbes ou les détails bien trouvés.
On regrettera un passage éclair de John C. Reilly, sinon les têtes d'affiches ne volent pas trop la vedette aux comédiens moins bankables.

Dérangeant à souhait, l'anachronisme osé de certains passages aura peut être du mal à passer auprès de certains spectateurs.
Un voyage fantastique réussi , dépaysant tragi-comique qui déroute à coup sur. Un écrin qui renferme un sacré cabinet de curiosités.
Critiques similaires
Film: Tale of tales
Note: 6/10
Auteur: Milkshake
Film: Tale of tales
Note: 7/10
Auteur: Alegas
Film: Tale of tales
Note: 1/10
Auteur: Scalp

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Insidious : Chapitre 3 - 3/10

Messagepar caducia » Sam 20 Juin 2015, 21:10

Insidious : Chapitre 3

Réalisé par
Leigh Whannell

Dermot Mulroney, Stefanie Scott, Angus Sampson

Long-métrage USA
Genre : horreur
Durée : 01h38min
2015

3/10







Synopsis

Parce qu’elle a l’impression que sa mère défunte cherche à entrer en contact avec elle, la jeune Quinn Brenner se tourne vers Elise, un médium qui possède un véritable don mais refuse de l’utiliser depuis la tragédie qu’elle a vécue autrefois. Lorsque Quinn est attaquée par une entité malveillante, Sean, le père de la jeune fille, supplie Elise de les aider. Secondée par deux parapsychologues, Tucker et Specs, Elise accepte alors de tenter d’entrer en contact avec les morts. Forcée de s’aventurer dans les tréfonds de l’au-delà pour protéger Quinn, Elise va affronter le pire ennemi qu’elle ait jamais rencontré : un démon dévoreur d’âmes…



Critique

Un nouveau chapitre à la saga Insidious, qui avait su redonner un peu de souffle aux films d'épouvante avec surtout son 1er volet de qualité et original.
Malheureusement, ici on ne suit plus le couple Lambert (Rose Byrne et Patrick Wilson) car le chapitre 3 est une remise à zéro avec un préquel qui a pour fil conducteur la médium des deux autres films (Elise Rainier) et les 2 chasseurs de fantômes geeks.
A noter que l'un d'entre n'est autre que le réalisateur et le scénariste de ce chapitre, dur de passer après James Wan.

Ce 3ème volet est vraiment très lent à démarrer car il faut bien sur passer par la case présentation de la nouvelle famille avec un père veuf(Dermot Mulroney) qui galère à encadrer le quotidien de ses deux enfants ce qui contraste avec la famille idéale dépeinte dans les 2 premiers Insidious.
L'histoire tournera autour de la jeune ado Quinn (Stefanie Scott) qui tente d'entrer en contact avec l'esprit de sa mère disparue.
Les acteurs ne sont pas très "hype" mais la jeune actrice arrive quand même à tenir sa barque.

Un film qui apporte bien peu d'originalité au genre horrifique, en huis clos avec une alternance de scènes de remplissage fades et des jump scares efficaces ultra forcés , enfin quelques plans hallucinatoires.
Globalement, l'histoire tourne rapidement en rond et arrive peu à renouveler l'action et use de grosses ficelles malgré son démon bien flippant mais dont on ne connaîtra pas du tout l'origine, ce qui fait que ça rester un nième esprit malveillant qu'on oubliera très rapidement après le générique.



Il est aussi dommage que le ton donné à cet opus soit aussi sérieux avec le duo de ghostbusters trop en retrait pour apportes les touches funs nécessaires qui étaient nettement plus présentes dans le 1. C'est donc au niveau de la fameuse medium qu'on apprendra un peu plus sur son passé, ses traumas, mais personnellement c'est hyper cliché et peu original.
Les effets spéciaux sont aussi assez médiocres dans l'ensemble, heureusement que le peu de lumière permet de cacher la misère.

Un script vraiment light, des acteurs qui font leur possible pour sauver les meubles, rien de nouveau sous le soleil avec ce nouvel opus qui manque d'une gestion optimale du suspense et de renouvellement.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar francesco34 » Lun 22 Juin 2015, 06:57

caducia a écrit:Synopsis

L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.


je crois qu'il y a un ptit problème avec le synopsis d'Insidious :eheh:
Sinon ça a l'air toujours aussi génial cette franchise...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar caducia » Lun 22 Juin 2015, 07:32

Non.non. :-P
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2015

Messagepar kouteii-remau » Lun 22 Juin 2015, 10:40

Ah parce qu'il y a un Insidious 3? Deja que le 2 était une belle m.. :chut:
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Terminator Genisys - 4/10

Messagepar caducia » Dim 05 Juil 2015, 20:53

Terminator Genisys

Réalisé par
Alan Taylor
avec Arnold Schwarzenegger, Jason Clarke, Emilia Clarke
Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 02h06min
2015

4/10







Synopsis

Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l'avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.



Critique

Un film fidèle aux previews promotionnelles qui tente un recyclage de la franchise en mixant principalement les deux scripts et personnages des 1ers volets, mais comme si le simple recyclage ne suffisait pas, il faut bien sur surenchérir malheureusement c'est en fracassant le personnage mythique de la saga, John Connor, ce qui est clairement un coup de couteau dans le dos aux créateurs originels de Terminator.

Une mise au gout du jour qui mise à fond la carte de l'ultra technologique et le fait que nos contemporains sont tous connectés et bien sur Skynet va s'en servir pour mieux s'infiltrer. Hélas, même cet aspect high-tech sonne faux à base d'effets spéciaux peu crédibles, des hologrammes, des machines à remonter dans le temps, aucune innovation qui ne nous en mette plein les mirettes.

Coté action, c'est aussi maigre que coté script. Il y a énormément de scènes explicatives sur cette histoire inintéressante et ne retiendra pas grand chose du point de vue spectacle. C'est assez divertissant de voir la version asiatique du T-1000 reprendre presque exactement les mêmes armes ou les mêmes stratégies de combat que dans le second épisode, mais ce perso n'apporte strictement rien mais reste globalement fidèle à la saga d'origine.
Je ne me souviens vraiment d'aucune scène bourrine marquante, qui sont approximativement inspirées des précédents films.



Le sacrilège vient majoritairement du casting et surtout le duo Emilia Clarke / Jai Courtney.
Emilia Clarke était l'anti-thèse de Linda Hamilton, jamais crédible en femme soldat ultra-entrainnée, avec ce personnage ultra-lisse et prévisible totalement débarrassée de sa colère, de ses instincts et de ses névroses qui rendait Sarah Connor une femme hors norme et sauvage. Ici, au lieu d'avoir un physique tout en muscles, on a droit à une bimbo qui balance ses répliques sans intention, de façon automatisée (elle aurait peut être meilleure en terminator).
Sarah Connor n'a donc aucun alchimie, ni complicité avec Kyle Reese (Jai Courtney), mais c'est pas grave ça aurait pu jouer sur le coté buddy movie avec un duo qui se vanne tout le temps, mais non Terminator Genisys décide de ne pas jouer cette carte non plus. Jai Courtney qui avait déjà pas mal participé à plomber la saga Die Hard enfonce le clou avec celle de Terminator.
Arnold Schwarzenegger arrive tant bien que mal à sauver les meubles, égal à lui même mais se tape quand même des scènes d'interlude bien ridicules.
Le pompon revient à Jason Clarke qui était un acteur que j'adorais mais qui passe direct sur la liste noire, avec du jamais vu dans l'irrévérence avec ce rôle complètement détourné et qui pousse très loin le bouchon du grotesque ce qui rend cet opus très irrespectueux envers les origines de la saga.



Un film qui use de grosses ficelles, au script tout simplement honteux qui bouscule totalement tous les repères des épisodes précédents balayant maladroitement le coté sombre et tragique de la sage pour un blockbuster mega formaté aux acteurs branchés bankables sans charisme qui ne vont pas du tout ensemble. Pourtant Terminator Genisys tente à de multiple reprises de faire du pied aux vieux fans en multipliant les références (décors, répliques, situations, persos) mais tout ça tombe à l'eau.
Critiques similaires
Film: Terminator Genisys
Note: 1,5/10
Auteur: lvri
Film: Terminator Genisys
Note: 2/10
Auteur: Nulladies
Film: Terminator Genisys
Note: 0/10
Auteur: Alegas
Film: Terminator Genisys
Note: 1/10
Auteur: Milkshake
Film: Terminator Genisys
Note: 0/10
Auteur: Hannibal

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Ant-Man - 7,25/10

Messagepar caducia » Sam 11 Juil 2015, 08:40

Ant-Man

Réalisé par
Peyton Reed
Paul Rudd, Evangeline Lilly, Corey Stoll
Long-métrage USA
Genre : comics
Durée : 01h58 0min
2015

7.25/10




Synopsis


Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…



Critique


Ant-Man se démarque des derniers films Marvel car contrairement à ses cousins les Avengers, le film ne mise pas sur l'action de grande ampleur avec des explosions à gogo et de la destruction massive, le comics se veut beaucoup plus intimiste et moins brouillon du point de vue scénaristique, ce qui n’empêche pas Ant-Man de "sauver le monde" à son échelle.

Ainsi, Ant-Man ne souhaite pas multiplier les personnages et les super héros (du moins pour le 1er opus) en se focalisant sur son héros et ses problèmes familiaux rendant Scott proche d'un Spiderman, qui n'a pas le physique d'un top model, qui n'a pas un parcours de vie irréprochable, bien au contraire.
Une grande partie du film repose bien sur sur la partie rédemption du personnage souhaitant faire table rase du coté obscur de son passé pour mieux se rapprocher de sa fille. Un grand bravo à Marvel qui ne donne jamais de coté cul-cul ou trop sentimental la relation père-fille mais qui au contraire met en valeur un lien naturel (avec une jeune actrice adorable et spontanée).





Marvel ne sombre pas dans la facilité de l'amourette entre Scott et Hope (Evangeline Lilly) avec une évocation furtive et maline qui sera surement plus développée dans le second film. Il est néanmoins dommage de ne pas avoir plus exploité le rôle d'Evangeline Lilly qui se contente d'un personnage similaire à celui de Real Steel sans grand intérêt.
Le spectateur trouvera beaucoup plus son pied avec le rôle de Luis qui grâce à Michael Peña en fait un rôle de boulet mémorable et porte sur ses épaules de nombreuses séquences humoristiques qui casse le coté sérieux de la mission.
Michael Douglas a aussi un rôle bien trop peu développé et intéressant par rapport à sa carrure.

Le script ne s’encombre pas d’éléments superflus et va à l'essentiel pour une grande lisibilité de l'histoire. Malheureusement, le film ne s'attache pas suffisamment sur les explications techniques et scientifiques de la transformation du héros, pourtant ce coté révolutionnaire et surnaturel prend une place très importante dans l'histoire, le spectateur ne doit pas trop se poser de questions sur ce point pour pouvoir apprécier le film en mode brainless.

Du point de vue action, on ne peut pas dire que Ant-Man soit en haut du panier car le film regorge de scènes explicatives stratégiques, les séquences mouvementées ne monopolisent pas l'écran mais valent le détour en revanche. On retrouvera des plans inspirés de StarWars, Chérie, j'ai rétréci les gosses ... pas mal d'originalité grâce aux super-pouvoirs uniques du héros qui donne droit à de nombreuses surprises inattendues.





Le point noir de Ant-Man reste le bad guy "Yellowjacket " qui apparaît assez tardivement laissant au spectateur le soin de découvrir le background de Scott et ses pouvoirs. Un méchant qui est caricatural ne laissant place à aucun suspense avec un acteur que je ne connais pas du tout (Corey Stoll) qui ne fait pas dans la finesse de jeu.
Ce qui est bien dans Ant-Man c'est que la scène finale ne consiste pas à un débarquement d'aliens ou autres qui donne droit à 15.000 scènes de bastons à droite, à gauche, ici on reste dans un combat final classique et moins brouillon mais pour le coup Ant-Man ne laissera pas son empreinte comme ses potes Thor ou Captain America (même s'il tente une approche de prise de contact...)

Un bon opus Marvel que ce Ant-Man qui reste un divertissement efficace mélangeant humour et Caper movie sans extravagance et délaissant le coté pompeux d'Avengers.
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Minions (Les) - 3/10

Messagepar caducia » Sam 11 Juil 2015, 20:27

Les Minions

Réalisé par
Pierre Coffin, Kyle Balda
Sandra Bullock, Jon Hamm, Michael Keaton
Long-métrage USA
Genre : animation
Durée : 01h31min
2015

3/10




Synopsis


A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les une que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens.



Critique

Le film d'animation n'est pas mon genre de prédilection mais il arrive de tomber sur de belles surprises, hélas les Minions n'en font pas partie. Je me souviens plus ou moins de "Moi, moche et méchant" qui était assez regardable mais je m'en souviens à peine...les minions avaient quand même marqué les esprits à cause de leur débilité profonde et du marketing qui a suivi derrière et qui ne fait que commencer.

Le long métrage "les minions" est regardable "à partir de 3 ans" mais étant donné que les spectateurs qui vont kiffer le film seront ceux ayant le QI d'un minion, j'opte pour un public entre 3 et 7 ans.

C'est dommage que je trouve la partie introductive bien fun où le peuple des minions semblable à celui des Lemmings nous offre un énorme retour dans le passé allant de la 1ère créature crée, en passant par la préhistoire puis s’arrête aux années 60, à la recherche du pire méchant qui sera leur boss.




La bonne idée de montrer une galerie de méchants divers et variés est extra mais hélas n'est portée que par une très faible partie du film, ensuite on sombre sur une sorte de jeu du chat et de la souris entre 3 minions et Scarlet Overkill ( la VF assurée par Marion Cotillard).
C'est à ce moment là que le film baisse clairement d'un cran et devient d'une grande débilité avec des runnings gags qui deviennent lassant et attendus, des personnages caricaturaux. Un humour bien lourdingue, peu palpitant et très linéaire.
Marion Cotillard se prend pour Marine Le Pen en gueulant constamment, ce qui n'aide pas à suivre ces aventures peu passionnantes.



La majorité du film d'animation se déroule à Londres, ce qui est sympa à voir au niveau du cadre mais ces décors british sont assez peu exploités au final. Celà permet juste de montrer des clichés gros comme des maisons.


Niveau animation, c'est pas si Minion que ça, pas très esthétique avec un animation grossière qui ne cherche nullement l’esthétisme mais la drôlerie et l'hyper caricature.

Un film qui plaira aux plus jeunes mais qui va vite agacer les parents (sauf s'ils ont un case en moins). :mrgreen:
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