[Alegas] Mes Critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 01 Nov 2015, 15:20

La symbolique lourdingue avec le quartier en destruction, ça m'a achevé.

Et puis il y a un malus Annie Cordy :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43141
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Alegas » Dim 01 Nov 2015, 15:24

Vu que je passe chaque jour dans le quartier où ça a été filmé, j'avoue quand même que le film a pris une résonance particulière de mon côté. Je sais pas si c'est voulu à la base, mais le film a vraiment un propos sur la désillusion d'une génération qui voit son univers changer du tout au tout, j'adore personnellement.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Homme sans visage (L') - 7,5/10

Messagepar Alegas » Lun 02 Nov 2015, 22:30

Image


The Man without a face (L'Homme sans visage) de Mel Gibson
(1993)


Jolie surprise que voilà, de la part d'un film que, du coup, je trouve injustement oublié. Très peu cité lorsqu'il s'agit de parler de la carrière de Mel Gibson en tant que réalisateur, voire carrément oublié au point que beaucoup doivent croire que Braveheart est son premier film, The Man without a face est pourtant un premier essai des plus réussis, à des kilomètres du petit film raté que je m'attendais à découvrir. Ce qui me choque tout d'abord, c'est de constater à quel point le film de Gibson entretient un rapport assez troublant avec This Boy's Life, sorti la même année. Outre le fait que les deux œuvres m'ont singulièrement touché, c'est davantage la façon de parler du rapport paternel, de son manque à travers les yeux d'un jeune garçon qui se doit de passer à l'âge adulte qui est ici convoqué. Sauf que là où This Boy's Life raconte l'histoire d'une confrontation, The Man without a face choisit une voie plus pacifique en convoquant l'éducation comme prisme principal.

Un jeune homme sans aucun repère masculin, souhaitant suivre les traces de son père défunt fait alors la rencontre d'un professeur reclus, au visage mutilé, qui deviendra un véritable modèle, non sans que la population locale, forcément, voit d'un mauvais œil cette relation. Avec ce film, on y découvre déjà la passion de Mel Gibson pour inculquer des valeurs et de transmettre les connaissances (d'autant qu'il incarne, avec beaucoup de justesse, ce personnage de professeur), choses qu'il fera à merveille dans la suite de sa filmographie, mais le cœur du film se trouve évidemment dans la relation subtile entre l'enfant et l'adulte, chacun devant apprendre à vivre au contact de l'autre. Le film ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais le fait est qu'il saura indéniablement parler à ceux qui seront sensible à son propos humaniste, propos qui donne lieu à un superbe dernier acte, et notamment une scène finale des plus touchantes qui prouvait déjà que Gibson savait manier l'émotion. Un beau premier film trop méconnu, qui mériterait de sortir de l'oubli.


7,5/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Crimson Peak - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 03 Nov 2015, 16:22

Image


Crimson Peak de Guillermo Del Toro
(2015)


Forcément un peu déçu de ce nouvel opus de Guillermo Del Toro tant, sur le papier, il y avait matière à ce que le réalisateur mexicain nous sorte un grand film. En effet, Del Toro ne s'est jamais caché d'être un grand fan des films d'épouvante de la Hammer, et lorsqu'il annonce un film comme Crimson Peak, difficile de ne pas y voir l'opportunité pour lui de livrer un grand hommage à tout un pan de cinéma, en plus de développer la thématique du fantôme qu'il avait déjà abordé dans L’Échine du diable. A l'arrivée, l'hommage est bien là, mais donne cruellement l'impression que Del Toro a préféré se concentrer sur la forme visuelle plutôt que sur son scénario. En soi, le film se tient très bien et serait pleinement salué s'il venait d'un réalisateur inconnu, mais de la part de Del Toro on était en droit d'attendre un peu mieux. Ainsi, si Crimson Peak est une tuerie visuelle à bien des égards, que ce soit sur sa photographie, ses idées visuelles audacieuses (la neige devenant rouge sang à cause de l'argile, brillante trouvaille qui fait son petit effet) ou sa direction artistique (le décor de la maison est l'un de plus beaux vus récemment sur un écran de cinéma, pendant que les fantôme ont sacrément de la gueule), sa narration est quelque peu déroutante.

Entre une introduction qui n'en finit pas (il faut attendre 45 bonnes minutes avant d'arriver à Crimson Peak), un second rôle masculin trop fonctionnel et une relation frère-sœur à la finalité trop appuyée (alors qu'il y avait plus ou moins la même chose dans Hellboy 2 et Blade 2 en mieux), le film s'avère peu surprenant, et donc forcément décevant de la part d'un Del Toro qui, d'habitude, bouscule les habitudes du spectateur pour mieux le surprendre. C'est dommage car Crimson Peak ne manque pas de qualités, utilisant le fantastique à bon escient pendant que son côté tragique renferme un gros potentiel dramatique (qui, hélas, n’apparaît que lors du dernier acte), exploitant de façon surprenant le gente féminine au sein du récit, et possédant une belle brochette d'acteurs convaincant (Tom Hiddleston créant la surprise en s'appropriant le meilleur personnage du film). Loin d'être une belle coquille vide, Crimson Peak est un film qui aurait certainement mérité un peu plus d'audace pour convaincre pleinement. De là à penser que Del Toro ait été quelque peu forcé de choisir ce projet "mineur", faute d'avoir pu en choisir un plus ambitieux et/ou personnel, il n'y a qu'un pas.


7/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Mar 03 Nov 2015, 16:52

Clairement tout le début à la Jane Austen ou film de Joe Wright ça peut dérouter. Je m'y attendait pas. C'est très fleu bleu comme film finalement de la part de Del Toro.

Moi ce qui me gène le plus est l'écriture qui surligne tout et nous fait comprendre bien à l'avance ce qui va se passer.

J'aurais aimé voir plus de Jessica Chastain aussi car là la tournure de son personnage semble trop forcé du coup son pétage de plomb fait vraiment too much... mais là encore c'est plus un problème écriture que d'acting.

Par contre impresionné par le rendu des fantômes, étonné de voir que ça a été filmé en dur, c'est peut être pour ça que le rendu est si bon. :shock: Dommage que ces fantômes aient pas une véritable place dans l'histoire.

Tom Hiddleston il est parfait comme toujours, j'ai l'impression qu'il pourrait jouer n'importe quel rôle.
Avatar de l’utilisateur
Milkshake
Robocop
Robocop
 
Messages: 8665
Inscription: Dim 13 Sep 2009, 16:55

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 04 Nov 2015, 00:54

Ouis enfin Loki et son casque de drag queen, on repassera...
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6319
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Alegas » Mer 04 Nov 2015, 01:01

Genre c'est le seul bon acteur à avoir joué dans une merde Marvel.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 04 Nov 2015, 02:04

Je faisais référence à la dernier phrase de Milk. Non, il n'est pas parfait comme toujours.
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6319
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Die Hard 4 : Retour en enfer - 6/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Nov 2015, 01:14

Image


Live free or Die Hard (Die Hard 4 : Retour en enfer) de Len Wiseman
(2007)


Seconde vision, je n'avais pas revu le film depuis sa sortie ciné où, à l'époque, je l'avais descendu en règle comme pas mal de monde (plus par principe que sur la qualité du film, je l'avoue). Sauf que depuis est sorti un certain Die Hard 5 qui a rappelé qu'il y a toujours possibilité de faire pire, et du coup, sans pour autant attendre une révélation, je me suis dit que j'allais au moins relativiser mon avis sur ce quatrième opus. Une revision qui marche plutôt bien donc, on est loin de la purge, et on peut même dire que ce Die Hard est un film d'action honnête vu ce qu'on se tape depuis dans le genre. Ce qui fais plaisir tout d'abord, c'est que Len Wiseman, loin d'être l'équivalent d'un McTiernan (ou même d'un Renny Harlin), se sort les doigts pour pondre quelques séquences très bien torchées, à des kilomètres des scènes affreuses de Underworld. Ici, le budget est à l'écran, les situations originales (le combat dans l’ascenseur) et on a même droit à des sympathiques mouvements de caméra dès qu'il s'agit de filmer des cascadeurs en pleine action (le plan où un mec saute d'un immeuble à l'autre pour descendre dans une ruelle pendant que la caméra le suit, ça fait clairement son petit effet, c'est con que le film entier soit pas aussi inspiré).

Pourtant, une ombre au tableau demeure. Certes, le film fait le boulot malgré quelques longueurs et un dernier acte pompeux (Kevin Smith + la séquence too much de l'avion, qui transforme le film sincère en spectacle WTF), mais le problème de Die Hard 4, c'est finalement le fait même qu'on doive le considérer comme partie intégrante de Die Hard. Le problème étant que le film renie beaucoup de principes chères à la saga, que ce soit son principe de héros toujours au mauvais endroit (ici, il est au contraire toujours au bon endroit), son rythme (en gros, McClane va d'un endroit à l'autre, de climax en climax avec des dialogues entre les deux), son bad-guy (Oliphant se contente de menacer McClane par talkie-walkie, paye ta présence menaçante) ou tout simplement la psychologie de son héros. Il aurait été de bon ton de reprendre l'idée de McTiernan, comme quoi McClane finirait délaissé de tous et vengeur, avec toujours un sérieux problème d'alcool, mais la Fox préfère évidemment un personnage plus en phase avec la famille, et on se tape donc un McClane qui cherche absolument à renouer le contact avec sa fille, entreprenant déjà l'horrible histoire de Die Hard 5. Bruce Willis y croit, assurément, mais ce n'est définitivement pas le même personnage qu'il joue et cela se ressent, difficile donc de prendre le film comme un Die Hard et en cela, le métrage faillit à son ambition première. Reste donc un film sympathique à voir, mais on est déjà loin des deux grands films de John McTiernan.


6/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Seul sur Mars - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Nov 2015, 11:49

Image


The Martian (Seul sur Mars) de Ridley Scott
(2015)


A l'heure où Ridley Scott, qui autrefois enchaînait les grands films, réalise de plus en plus de films mineurs, voire carrément anecdotiques (Cartel et Exodus, pour ne citer que les plus récents), il est bon de le voir livrer un divertissement simple, sans autre prétention que de faire passer un bon moment à son spectateur. En cela, The Martian est un Scott qui fait plaisir à voir, sans pour autant être un film à la hauteur de certaines précédentes réalisations. La SF à tendance réaliste fait fureur ces derniers temps, et c'est donc sans surprise que Ridley Scott s'y colle pour surfer sur les succès d'un Gravity ou d'un Interstellar. La première chose à noter, et qui va clairement le différencier des deux productions citées, c'est évidemment le ton général du métrage, très léger. Un choix qui peut surprendre vu le sujet (on y suit l'aventure solitaire d'un homme sur Mars pendant des années, pendant que ses compatriotes terriens font leur possible pour le sauver) mais qui, vu le scénario fait rapidement sens. En effet, le scénario s'avère rapidement un peu trop facile dans la résolution des péripéties, voire carrément improbable (le climax final), et dénué de suspense ou de sensation de danger à l'encontre du personnage de Matt Damon. Du coup, l'humour fait bien mieux passer la pilule, transformant le film de survie en spectacle au second degré assumé.

Le problème, c'est que sur les 2H20 que dure le film, des longueurs se font évidemment sentir, les séquences terriennes s'avèrent être toujours plus ou moins la même chose (je ne parle même pas du coup des chinois qui arrive comme un cheveux sur la soupe), et le fait de n'avoir jamais peur pour le personnage rend forcément le film très prévisible. A cela s'ajoute une déception formelle puisque Ridley Scott fait le strict minimum en terme de réalisation. Prometheus, pour citer un exemple plus récent que Blade Runner, était autrement plus inspiré sur le plan visuel, encore un film qui laisse à penser qu'une fois shooté son film, Scott laisse la post-production aux autres pour penser à son prochain film. Un film sympathique donc, sans réelle grande prétention, mais qui reste quand même indigne de la part d'un réalisateur comme Scott.


7/10
Critiques similaires
Film: Seul sur Mars
Note: 6,5/10
Auteur: Jack Spret
Film: Seul sur Mars
Note: 7/10
Auteur: Nulladies
Film: Seul sur Mars
Note: 5/10
Auteur: Milkshake
Film: Seul sur Mars
Note: 6/10
Auteur: lvri
Film: Seul sur Mars
Note: 8/10
Auteur: caducia

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar lvri » Jeu 05 Nov 2015, 12:24

Tu aurais tendance à revoir Interstellar à la hausse du coup après avoir vu Seul sur Mars, ou ça ne change pas ta vision du film ? (Les intentions semblent complètement différentes entre les deux films j'ai l'impression).
"No fate but what we make"
Avatar de l’utilisateur
lvri
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 11912
Inscription: Dim 03 Oct 2010, 09:39

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Alegas » Jeu 05 Nov 2015, 12:28

Interstellar au moins c'est un film que je pourrais revoir à l'occasion, pas comme celui là qui fait très one-shot à mon sens.
Après ouais c'est clairement pas le même film, Interstellar est mieux shooté, plus inspiré mais à côté de ça il se plante dans les grandes largeurs dans son dernier acte et ses passages sur Terre.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Milkshake » Jeu 05 Nov 2015, 12:55

Jimmy Two Times a écrit:Je faisais référence à la dernier phrase de Milk. Non, il n'est pas parfait comme toujours.


Si même dans des films que je considère raté comme Deep Blue Sea ou Only Lovers Left Alive, je trouve que l'acteur apporte toujours un plus à son personnage. Dans Avengers ou Thor ça se voit c'est le seul qui prend plaisir à jouer son rôle.

Là clairement dans Crimson, Tom Hiddleston est le gros atout du film avec l'emballage visuel.

Et pour avoir vu aussi l'acteur joué Coriolanus, peut être la pièce de shakespeare la plus dur à interpréter vu le niveau du texte bai il y a pas grand monde capable de cela dans les acteurs qui ont aussi des rôles dans de gros films Hollywoodien...

On peut aussi cité Ralph Fiennes qui est excellent au théatre qui peut tenir une pièce de 1h30 à lui tout seul. Ou Cumberbatch qui a aussi une grosse palette de jeu et qui assure au théatre (mais ça l'empêche pas de pas être à l'aise avec son accent de Boston dans Black Mass)


Pour moi ça c'est des acteurs qui sont à un autre niveau, qui sortent du lot et qui pourrait jouer n'importe quel rôle.
Avatar de l’utilisateur
Milkshake
Robocop
Robocop
 
Messages: 8665
Inscription: Dim 13 Sep 2009, 16:55

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Waylander » Ven 06 Nov 2015, 17:47

lvri a écrit:Tu aurais tendance à revoir Interstellar à la hausse du coup après avoir vu Seul sur Mars, ou ça ne change pas ta vision du film ? (Les intentions semblent complètement différentes entre les deux films j'ai l'impression).



Ouais bon après c'est deux films qui n'ont rien à voir. Vaisseaux + espace ne suffisent pas à les comparer. Le premier c'est de la hard science et les enjeux sont universels , on veut sauver l'espèce, le second se veut ultra réaliste, pas trop éloigné dans le futur, l'enjeu se résume à sauver un seul homme érigé en héros international et c'est une simple histoire de survie sur Mars avec pleins de termes techniques et une grosse propagande pro Nasa, rien de plus. Je préfère le message du premier et le message de Gravity. Seul Sur Mars ça fait trop truc héorique à la con avec l'humanité qui sauve un seul homme au point que la Chine aide gratuitement la Nasa (alors que dans le livre c'est par intérêt) , les scènes de foules qui matent la retransmission du sauvetage, le message pro conquête spatial et cie (sans réels intérêts explicites).
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Oslo, 31 août - 6/10

Messagepar Alegas » Ven 06 Nov 2015, 18:20

Image


Oslo, 31. august (Oslo, 31 août) de Joachim Trier
(2011)


Ouais bah entre celui-là et Louder than bombs, je me rend compte que le cinéma de Joachim Trier, c'est n'est peut-être pas mon truc. Alors c'est clairement pas du mauvais film, mais côté script je suis très loin d'y trouver mon compte, ce qui fait que j'ai l'impression d'être mis de côté pendant tout la durée du métrage (celui-ci encore plus que son dernier qui avait un large panel de personnages). On suit donc un ancien junkie qui sort d'une cure de désintoxication, et qui a tellement l'impression qu'il a raté sa vie qu'il en devient sacrément dépressif. Le ton est tel que, au bout de la moitié du métrage, on se doute déjà de la finalité du récit, bien que quelques touches d'espoirs sont disséminés sans réellement marquer le protagoniste. Dans l'esprit, c'est clairement un film qui aurait pu me plaire il y a quelques années, mais désormais j'ai quand même bien du mal à m'attacher à un personnage pour qui tout est perdu d'avance. Même côté dialogues, j'y trouve difficilement mon compte. Si ça s'orientait sur l'émotion pure, ça aurait pu marcher, mais là c'est plus une succession de situations banales vues sous un regard différent. Genre le long dialogue avec l'ancien ami fait quand même bien remplissage dans son genre (c'est pas chiant, mais c'est pas passionnant non plus). Côté interprétation c'est nickel, le mec est à fond dans son rôle, et sur la forme c'est sympa sans être renversant (à mi chemin entre l'auteurisme Dardenne et l'auteurisme chiadé façon McQueen). Bon par contre le bon point c'est que le film me fait réfléchir sur la situation de Logan, car entre ça et Shame, il aime finalement que des films de gros dépressifs le pauvre, donc prochaine fois que je le verrais je lui ferais un gros câlin.


6/10
Critiques similaires
Film: Oslo, 31 août
Note: 8,5/10
Auteur: Nulladies
Film: Oslo, 31 août
Note: 8,5/10
Auteur: osorojo
Film: Oslo, 31 août
Note: 10/10
Auteur: Val
Film: Oslo, 31 août
Note: 7,5/10
Auteur: cinemarium
Film: Oslo, 31 août
Note: 9/10
Auteur: Velvet

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49190
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 4 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO