[Caducia] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Mer 10 Fév 2016, 22:04

Jed_Trigado a écrit:
pabelbaba a écrit:Pas touche à American Pie, c'est de l'humour de qualité. :nono: 8)

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"Je suis bien d'accord"

Il a bien vieilli le petit. :D
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Zootopie - 9,25/10

Messagepar caducia » Mar 23 Fév 2016, 12:33

Zootopie

Réalisé par
Byron Howard, Rich Moore
Avec
Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor, Pascal Elbé

Long-métrage USA
Genre : animation
Durée : 01h49min
Année de production : 2016

9.25/10



Image


Synopsis


Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !



Critique

Une formidable idée que ce Zootopie qui constitue un véritable vivier de personnages et aussi de jouets à vendre aux gamins et à leurs parents. Une faune constituée d’animaux sauvages qui en évoluant deviennent civilisés permettant une cohabitation en osmose de toutes les espèces.
Enfin il s’agit du concept de départ mais la réalité est beaucoup plus complexe.


ImageImage


Un univers coloré et riche à l’image de ses habitants où on peut à la fois y croiser les animaux les plus imposants (girafe, éléphants, rhinocéros) ou les plus discrets (taupes, souris…).
Zootopie ressemble aussi fortement à un parc d’attraction Disney avec ses différents quartiers (jungle, cité moderne, banlieue, cercle polaire) permettant aux créateurs de mixer des ambiances et des décors variés.


Derrière chaque animal se cache bien entendu des traits humains (une sorte de fables de La Fontaine revisitées). La morale du film (bien plombante sur la fin) est de ne pas se fier aux apparences ni aux stéréotypes avec un sous texte sur le racisme bien amené. Ainsi l’éléphant a la mémoire qui flanche, le renard n’est pas si filou que ça, le lapin si innocent fait preuve de courage.

Le duo formé d’un renard et d’une lapine détonne mais devient rapidement évident et attachant. Nick (le renard) aux faux airs d’un Robin des Bois nous montre qu’il a bon cœur malgré ses blessures du passé alors que Judy est en plein « American Dream » et tente de surpassé le carcan sociétal en souhaitant concrétiser son rêve malgré le sexisme et autres difficultés hiérarchiques où son intégration au sein du commissariat de bourrins n’est pas gagnée d’avance. J'ai un peu moins aimé son personnage qui est un peu trop gentil et naïf.
Là où les anciens Disney ne tenaient pas compte de la différence de tailles des animaux, Zootopie au contraire s’en sert à multiple reprises, nous offrant des images burlesques ou des séquences dignes de Godzilla.




Zootopie s’adresse à la fois aux plus petits qui seront obligatoirement émerveillés devant la beauté visuelle de l’univers et les aventures du tandem incongru alors que les parents avertis pourront s’amuser à retrouver les clins d’œil cinématographiques ou télévisuels disséminés par ci par là.
Il en sera de même pour l’humour qui mélange les blagues lourdes à d’autres un peu plus recherchées, Un comique de situations bien trouvé qui s’intègre bien au côté plus grave de l’enquête qui arrive à tenir le spectateur en haleine grâce à des retournements de situations bien gérés.
Un bémol concerne le coté musical et la chanson de Shakira qui est trop présent et ne s’intègre pas trop dans le contexte (ça sent trop le marketing).




Zootopie évoque la peur de la différence, la difficulté de vivre ensemble dans une société fait de caractères divers aux coutumes parfois opposées. Le film aborde aussi l’influence ambivalente de la civilisation sur nos comportements.
Très bon opus de l’écurie Disney, ce buddy movie super vitaminé plaira à tout public regorge d’inventivité qui grâce à cet univers foisonnant mériterait certainement une suite et qui mérite certainement plusieurs visionnages à cause de sa richesse visuelle.
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Auteur: pabelbaba

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Revenant (The) - 7,25/10

Messagepar caducia » Dim 28 Fév 2016, 23:26

The Revenant

Réalisé par
Alejandro González Iñárritu
Avec
Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson

Long-métrage USA
Genre : aventure
Durée : 02h36min
Année de production : 2016

7.25/10


Image


Synopsis


Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi.



Critique

"The revenant" était pour moi une grosse attente pour 2016 après une bande annonce prometteuse, mais pour moi le pari n'est pas totalement gagné. Le film mélange le survival et le revenge movie où l'acteur principal Leonardo DiCaprio doit à la fois lutter contre les hommes et contre la nature, autrement dit il est seul au monde en théorie; heureusement qu'il arrivera avec beaucoup de chance à trouver de l'aide, suffisamment d'espoir et de hargne pour s'en sortir. Hélas, les blessures physiques de Glass qui nous sont montrées font que ce qui nous est montré à l'écran n'est que pure fiction, il faut donc faire abstraction du coté réaliste dans "the revenant", car je pense que dans la vraie histoire ayant servi de trame narrative, les blessures du trappeur devaient être largement moins profondes.

"The revenant" fait la part belle à la nature, omniprésente mais reste assez léger sur la psychologie ou encore les dialogues. En effet, 90% des lignes de DiCaprio sont constitués de grognements ou d'essoufflements.
Mis à part le trauma du héros envahissant, on ne connait pas grand chose de Glass ni même de ses coéquipiers.

Glass reste assez proche de Maximus, le héros de Gladiator avec un sentiment d'injustice infini face à sa famille décimée alors qu'il reste impuissante, un trauma qui le hante à travers des visions, un héros qui se sent plus proche de la nature ou de ses anciens ennemis que de ses "frères blancs" qui l'ont trahi par cupidité ou lâcheté. Glass est livré à lui-même avec très peu de moyens dans des conditions de survie extrême et c'est uniquement sa rage de vengeance qui le fournit les forces d'avancer.
Il est difficile de visionner "the revenant" sans penser à "Danse avec les loups" où il est aussi question d'un américain qui abandonné par les siens, se retrouve plus dans le peuple Indien en osmose avec la nature qu'en son peuple d'origine. Il est dommage que les rares protagonistes indiens fassent quasiment office de figurants, d'une grande fadeur (le fiston en tête).

Iñárritu nous offre en revanche de grands moments de cinéma lors des scènes d'action et de combats avec une caméra qui virevolte, une sensation d'immersion intense au cœur des affrontements lors de plans séquences interminables. Une dextérité technique folle avec l'usage du grand angle, Iñárritu augmente encore l'impression d’être en 1ere ligne en filmant de façon à suivre le regard qu'aurait un trappeur au sein de la troupe, qui voit fuser les flèches qui sortent de nulle part, qui trébuche, qui a peur, jusqu'à terminer sa pénible course sur un bateau de fortune.
Le cinéaste excelle dans ces plans mouvementés, n'hésitant pas à tacher son objectif.

Iñárritu souhaite faire une ode à la nature et n'hésite pas à insérer sans cesse des plans contemplatifs, certes très beaux mais très présents (on frôle l'overdose), car certains tombent à pic mais d'autres plutôt comme un cheveu sur la soupe, devenant plus gênants qu'autre chose. En revanche, les sons animaliers imprègnent nos oreilles de façon inconsciente mais efficace. Iñárritu collectionne les gros plans et s'attache aux regards, à leur expressivité et donc privilégie les sensations, le moment présent plutôt qu'à la réflexion. Comme son héros est privé de voix, le cinéaste aurait pu utiliser une voix off pour exprimer ses émotions, son ressenti mais ici, c'est le silence qui sera plutôt mis en avant. En aucun cas on ne nous explique le temps écoulé, ainsi on ne sait pas en combien de temps cette histoire a lieu : une semaine, un mois... ?

The revenant oscille donc entre bains de sang et images paysagers sublimes qui s'attirent et s'opposent, tout comme ses protagonistes qui ont besoin d’être soudés pour survivre mais un atout devient vite un boulet dont il faut se délester pour avancer en milieu hostile.

Du coté des acteurs, DiCaprio en mode asthmatique en fait beaucoup trop, un peu plus de sobriété n'aurait pas été de refus mais sinon reste convainquant arrive à nous transmettre sa souffrance mais les séquences oniriques sont moins réussies car répétitives qui manquent de sincérité.
Le rôle de Fitzgerald est un peu plus développé mais reste quand même du déjà vu. Tom Hardy reprend sa voix de Bane et ses gros sabots. Fitzgerald reste intéressant à suivre mais ses réactions sont prévisibles. Le duel final est bien équilibré et libérateur.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mar 01 Mar 2016, 19:54

BILAN FEVRIER 2016
26 films vus


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FLOP


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Tumbledown - 7,75/10

Messagepar caducia » Mar 01 Mar 2016, 21:03

Tumbledown

Réalisé par
Sean Mewshaw
Avec
Rebecca Hall, Jason Sudeikis, Dianna Agron

Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h35min
Année de production : 2016

7.75/10


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Synopsis


Une jeune femme tente de surmonter la mort de son mari et de reprendre goût à la vie lorsque qu'un écrivain de New York l'oblige à faire face à sa perte et aux circonstances ambiguës de sa mort.



Critique

Tumbledown est une jolie découverte, plein de subtilités et de finesse sur une trame classique et des séquences qui certes peuvent sentir le déjà vu mais qui arrivent à constituer une oeuvre sensible et vraie.
Dans la même veine que New York Melody ou Rudderless , le 1er film de Sean Mewshaw se sert de la musique comme essence narrative et de fil conducteur, avec un BO intéressante.
La romance qui se noue entre 2 êtres qui s'opposent est évidente, crédible. Enfin un film qui m'a fait aimer Jason Sudeikis.
Le cadre possède aussi une part importante dans l'histoire avec le questionnement sur les différents modes de vie ville/campagne, les amoureux des chalets ou de l’authenticité y trouveront leur compte.


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Un film qui offre une palette émotionnelle large passant de scènes légères à d'autres largement plus dramatiques. Rebecca Hall est toujours aussi excellente et juste dans sa prestation. Un film qui évoque plusieurs phases et épreuves de la vie (amour, la passion, la mort, la dépression...). Tumbledown touchera surement de façon plus profonde les spectateurs fans de musique en général et de folk en particulier, les moments musicaux nostalgiques sont touchants mais le film ne rentre jamais dans le pathos facile.
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Scum - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 03 Mar 2016, 23:43

Scum

Réalisé par
Alan Clarke
Avec
Ray Winstone, Mick Ford, Julian Firth

Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h38min
Année de production : 1979

6/10


Image


Synopsis


Angleterre, années 1970. Trois jeunes, Carlin, Davis et Angel arrivent dans un borstal, un centre de détention pour mineurs. Ils ont peur. Ils ont raison, car ils vont connaître l'enfer. Dans le centre, c'est la loi du plus fort, la loi du plus méchant, le règne de la terreur et de l'humiliation. Pris dans l'engrenage infernal d'un système sans issue, Carlin, Davis et Angel n'ont plus qu'un but : survivre.



ImageImage



Critique

Alan Clarke accouche d'un film brut et reflet d'une époque révolue des maisons de redressement. Un film carcéral qui va droit au but, sans fioriture ni recherche d'esthétisme, ambiance grisâtre et pesante qui nous dévoile les coulisses des établissements qui au lieu de rendre les jeunes honnêtes, les rend encore plus violents et anxieux.
On assiste à toutes sortes de brimades, confrontations, intimidations et même pire.
Hélas, Scum prend un coup de vieux visuel d'autant plus que l'image n'est pas vraiment travaillée esthétiquement, et après avoir vu une flanquée de films carcéraux, Scum se distingue peu du point de vue de l'action par rapport à ce qu'on a pu voir dans les films récents ou contemporains du genre. Autant dire que je me suis clairement ennuyée devant ce rythme languissant et ces scènes déjà vues. La fin du film remonte quand même le niveau et est clairement réussie en tous points (interprétation, mise en scène...) et fonctionne bien émotionnellement.



Scum montre la triste et absurde réalité de ces borstals et a été historiquement un film fort et militant dans les années Thatcher mais mériterait tout de même une pointe de génie au niveau de la mise en scène qui est trop pauvre et peu vivante et met à l'écart le spectateur de part sa torpeur qui n'est que rarement impliqué émotionnellement qui assiste passivement à une répression et une injustice vide de sens.
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Mulan - 7,25/10

Messagepar caducia » Dim 06 Mar 2016, 17:24

Mulan

Réalisé par
Tony Bancroft, Barry Cook
Avec
James Hong, Thierry Ragueneau, Patrick Fiori

Long-métrage USA
Genre : animation
Durée : 01h28min
Année de production : 1998

7.25/10


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Synopsis


Mulan est une belle jeune fille qui vit dans un village chinois. Malgré son amour et son respect pour sa famille, son mépris des conventions l'éloigne des rôles dévolus aux filles devouées. Quand son pays est envahi par les Huns, Mulan, n'écoutant que son courage, s'engage à la place de son père dans le but de lui sauver la vie. Elle va devenir, avec l'aide d'un dragon en quète de réhabilitation, un guerrier hors du commun.



Critique

En mode découverte des Disney des années 90, je suis étonnée par la qualité de Mulan qui équilibre bien la partie enfantine avec quelques gags portée par le petit dragon et les soldats acolytes de Mulan qui contrebalance le coté sérieux de la Chine traditionnelle (honneur, respect, superstitions...).


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L'esthétisme contribue beaucoup à la réussite du film d'animation, les studios Disney adaptent leur style à une inspiration asiatique, tout en préservant les caractéristiques d'un classique. Ainsi les amoureux d'Asie retrouveront pas mal de clichés (muraille de Chine, cerisiers en fleurs, temples, geishas...) qui colle parfaitement à l’imaginaire collectif occidental.



Le trame narrative s'avère néanmoins classique mais efficace avec un personnage principal guidé par animal joueur mais aux précieux conseils à travers des épreuves qui paraissent insurmontables.
Ici l'histoire d'amour parait un peu facile, mais y échappe rarement dans un Disney.
Les adultes y trouveront leur compte avec les thématiques abordées (émancipation, société patriarcale, féminisme...) et aussi à travers les belles images proposées qui assurent visuellement et globalement épurées (les scènes de bataille sont impressionnantes).
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Film: Mulan (1998)
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Auteur: pabelbaba

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar kouteii-remau » Mar 15 Mar 2016, 14:22

:super: pour un Disney sous-estimé, son tort étant d'être noyé au milieu d'une décennie exceptionnelle.
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Visiteurs (1993) (Les) - 6,75/10

Messagepar caducia » Jeu 24 Mar 2016, 15:07

Les visiteurs

Réalisé par
Jean-Marie Poiré
Avec
Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier

Long-métrage France
Genre : comédie
Durée : 1 h 45 min
Année de production : 1993

6.75/10



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Synopsis


Comment en l'an de grâce 1112 le comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulses en l'an 1992 après avoir bu une potion magique fabriquée par l'enchanteur Eusaebius leur permettant de se défaire d'un terrible sort..



Critique

Une des dernières comédies françaises que j'ai vu qui a su innover avec un tandem inoubliable, qui certes ne fait guère dans la légèreté mais demeure toujours aussi efficace en usant jusqu'à la corde le comique de situations anachroniques.
Un classique français qui à l'époque a engrangé pas moins de 14 millions d'entrées.

Le duo d'hommes du Moyen-Age à l'hygiène douteuse qui est parachuté dans une famille bourgeoise du monde moderne et enchaîne bourde sur bourde alors que leurs hôtes tentent de rester civilisés devant tant de bêtise et de puanteur, une bien bonne recette.
Un décalage de ton bien trouvé entre le langage châtier et direct des visiteurs en opposition avec celui des Marie-Charlotte.

Les scènes humoristiques vont tout de même assez loin, Jean-Marie Poiré usant à la fois de séquences intimes ou plus demeurées avec destructions de plus ou moins grande ampleur.


Image


Jean Reno et Christian Clavier trouvent ici des personnages mémorables et cultissimes. Godefroy de Montmirail est une armoire à glace qui a un grand sens de l'honneur et la loyauté, et joué de façon hyper sérieux par J Reno (ce qui n'a pas du être facile).
Christian Clavier en fait des caisses en Jacquouille la Fripouille et est un des piliers du film car il est l'opposé de son Maître, lui resterait bien à 20ème siècle où les écuyers serviles n'existent plus alors que Godefroy souhaite à tout pris rentrer dans son domaine et son époque. Jacquouille est un personnage qui comporte presque tous les défauts du monde et restera gravé dans nos mémoires (difficilement oubliable).

Il est dommage que le 2eme volet ne soit qu'une redite du 1er épisode avec de nombreux gags repris et déformés ou encore accentués et qui manque clairement de renouveau.

"Les visiteurs" ne permet pas au spectateur de s'ennuyer avec un enchaînement de gags qui jouent sur les contrastes sociaux, culturels, linguistiques pour nous offrir des scènes truculentes.

Le rôle de Marie-Anne Chazel fait un peu tache et pièce rapportée par rapport à tout le reste et arrive à cabotiner encore plus que Clavier.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 24 Mar 2016, 15:48

Je trouve finalement que c'est plus Lemercier et son mari qui sont marrants.
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Babysitting 2 - 1/10

Messagepar caducia » Jeu 24 Mar 2016, 15:54

Babysitting 2

Réalisé par
Nicolas Benamou, Philippe Lacheau
Avec
Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Julien Arruti

Long-métrage France
Genre : comédie
Durée : 1 h 33 min
Année de production : 2015

1/10



Image



Synopsis


Sonia souhaite présenter Franck à son père, Jean-Pierre directeur d’un hôtel écologique au Brésil. Toute la bande s’y retrouve ainsi pour y passer des vacances de rêve. Un matin, les garçons partent en excursion dans la forêt amazonienne. Jean-Pierre leur confie sa mère acariâtre Yolande. Le lendemain, ils ont tous disparu… On a juste retrouvé la petite caméra avec laquelle ils étaient partis. Sonia et son père vont regarder cette vidéo pour retrouver leur trace…



Critique

Suite à l'immense succès de l'épisode d'origine, le petite bande de potes de Philippe Lacheau a voulu remettre le couvert étant donné que le concept du 1er avait étonné tout le monde et un peu remué le cinéma français contemporain en réalisant une comédie avec un peu d'astuce et d'originalité.



Malheureusement, Babysitting 2 est une vraie catastrophe industrielle, qui accumule les points noirs et rien de positif ne peut en ressortir.
Le jeu des acteurs est juste inadmissible, la réalisation est identique au 1er épisode à savoir une caméra amateur filmant tout en permanence et dont on retrouve les images, autant dire que c'est filmé avec les pieds (mais bon c'est le concept du found footage après tout !).


Le scénario est inintéressant au possible, on se fiche totalement du destin des protagonistes avec un mélange de "project X" ou "very Bad trip" dans les Iles en beaucoup moins drôle. Un film très bas du plafond du niveau d'Eric et Ramsy qui accumule vulgarité et bêtise sans aucune vraie image exotique agréable à regarder avec de nombreuses scènes qui ressemble aux "bronzés" ou à des émissions du Morning Live.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar lvri » Jeu 24 Mar 2016, 20:15

pabelbaba a écrit:Je trouve finalement que c'est plus Lemercier et son mari qui sont marrants.


Clairement !
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10 Cloverfield Lane - 3,5/10

Messagepar caducia » Ven 25 Mar 2016, 11:17

10 Cloverfield Lane

Réalisé par
Dan Trachtenberg
Avec
Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr.
Long-métrage USA
Genre : SF
Durée : 01 h 44 min
Année de production : 2016

3.5/10



Synopsis


Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie après une attaque chimique d'envergure. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper...



Critique

Voilà un film bien étrange mais plutôt boiteux dans l'ensemble qui mélange à la fois invasion Alien comme dans son cousin "Cloverfield" 1er du nom et aussi un huis clos dans un bunker.

Pour ma part, c'est la partie claustrophobique / paranoiaque qui est tout de même la plus intéressante à suivre basée uniquement sur 3 personnages qui se scrutent, se testent, s'étudient dans une atmosphère angoissante. Le problème c'est que John Goodman ne livre pas la meilleure performance et perd en crédibilité, ne fait que des gros yeux, on ne le sent pas impliqué dans son personnage dont il ressort juste de la folie et la méchanceté, ne procurant aucune émotion positive alors que "10 Cloverfield Lane" souhaite nous montrer que ce personnage est ambigu et nous questionne sur le fait qu'il dise la vérité ou non. Au final, il s'agit juste d'un monstre de fait divers dont le passé restera en partie secrète, ce qui limite le coté psychologique du personnage.

Mary Elizabeth Winstead tient le rôle principal et parait plus crédible que Goodman. D'ailleurs, cette actrice a quand même une palette de personnages variés à son actif et a déjà tourné dans pas mal de films d'horreur.
Il est dommage que dans les longs moments d’enfermement et de proximité entre les personnages, le script ne permette pas de développer plus le passé des héros qui nous livrent que de rares bribes de souvenirs. Cette partie survival est peu captivante dans son ensemble.

La seconde partie est une vraie catastrophe et est basée sur la rencontre entre l’héroïne et les Extra-terrestres, d'une laideur absolue jouant énormément sur l'obscurité, l'aveuglement ou l'éloignement rendant ainsi les aliens peu visibles et surtout des séquences peu crédibles et qui donne une impression de déséquilibre précipité et un sentiment de décousu. Cette rencontre du 3eme type peut être ressentie comme un prétexte pour que ce film ait un lien avec le film originel Cloverfield car en isolant la partie bunker, celle-ci aurait très bien pu constituer un film à part entière.

Une suite qui s'affranchit totalement de Cloverfield et qui hélas sent trop la machine à billets pour résultat qui est un pur objet marketing qui manque d’âme et d'émotions.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar lvri » Ven 25 Mar 2016, 11:58

Je te trouve un peu dur, surtout concernant Goodman.
Le côté mystérieux est essentiel au film, et heureusement que certaines choses le restent.

Cette rencontre du 3eme type peut être ressentie comme un prétexte pour que ce film ait un lien avec le film originel Cloverfield car en isolant la partie bunker, celle-ci aurait très bien pu constituer un film à part entière.


Le lien avec Cloverfield est clairement voulu, c'est plus un souhait qu'un prétexte.

Le film est bancale, mais avec le recul, je le trouve pas si mal en fait, malgré des défauts évident.
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Batman v Superman : L'Aube de la Justice - 5,75/10

Messagepar caducia » Dim 27 Mar 2016, 21:21

Batman v Superman : L'Aube de la Justice

Réalisé par
Zack Snyder
Avec
Ben Affleck, Henry Cavill, Jesse Eisenberg

Long-métrage USA
Genre : comics
Durée : 02h33min
Année de production : 2016

5.75/10


Image


Synopsis


Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace se profile à l'horizon…!



Critique

Zack Snyder reprend les commandes de la saga Batman avec cet nième opus qui est aussi la suite directe de Man Of Steel. Ainsi le choc des titans entre 2 superhéros mythiques est un sacré pari, pas gagné d'avance car il faut faire cohabiter les deux univers de façon cohérente et équilibrée pour que les fans de chaque personnage s'y retrouve.
Cette confrontation est très à la mode car Marvell va enchaîner avec leur Civil War en faisant aussi s'affronter deux légendes de leur franchise.
L’intérêt dans tout ça ? Déja au niveau marketing c'est tout bénef pour les studios, ça ratisse large niveau public. Du point de vue scénario, sans dévoiler le script, les raisons profondes du combat et la fin de celui-ci me paraissent légères et tout le monde se doute du dénouement.


Batman et Superman s'affrontent principalement à cause des informations relatées dans les media et car la vérité est dissimulée par les services secrets. Une petite explication face to face censée aurait pu régler ça simplement...


Batman v Superman a donc des enjeux qui resteront incompris pour la plupart car mal expliqués et en total opposition avec les natures positives des personnages qui sont aveuglés par la haine et le flux médiatique qui les accablent. Lex Luthor n'est que le catalyseur de leur affrontement.


Jesse Eisenberg interprète Luthor et n'a pas été choisi par hasard car Snyder a voulu en faire un geek richissime agaçant au possible, comment ne pas penser à Social Network. Dommage que le finesse du bad guy soit totalement inexistante et grossièrement exploitée, alors qu'au contraire une manipulation psychologique des héros par Luthor aurait été plus intéressante à suivre.
Ensuite, qu'on m'explique pourquoi un geek se sert encore d'un minuteur de cuisine.

Coté réalisation, je n'ai jamais été fan du travail de Snyder dans son ensemble. Ici, on peut dire que la scène mythique du meurtre des parents de Bruce est revisitée mais chiadée et la meilleure du film (d'ailleurs on a le droit à une redite plus tard) qui est riche en émotion et visuellement travaillée.

Sinon, le reste du film assure au niveau des effets spéciaux, même si globalement toutes ces batailles en CGI sont lassantes à suivre car peu crédibles. La classe de Batman est tombée aux oubliettes. Les mouvements élégants dans les airs du héros de Gotham sont troqués par un Ben Affleck bodybuildé qui tente de se mettre au niveau de Superman et ne fait plus des attaques en mode furtif et mystérieux mais fait plutôt dans le bourrinage bulldozer.
C'est bien dommage que le style Batman ait disparu et que les deux héros deviennent si proches et où les différences s'effacent ainsi.


Affleck qui était attendu au tournant depuis longtemps assure mais hélas aucune séquence émotionnelle forte ne lui a été offerte. Snyder offre ici un Batman très sérieux (juste un peu alcoolique sur les bords) qui ne fait plus de frasques comme la version de Nolan beaucoup plus humain. Batman est beaucoup plus cérébral et obnubilé par son image dans les média.
Superman est traité de façon classique avec un superhéros peu expressif, d'une froideur extrême qui en fait un peu à sa tete. Amy Adams que j'adore par ailleurs rendosse le rôle de Lois Lane et est toujours aussi nulle que dans Man Of Steel, quel gachis.

Niveau décor, Gotham est quasi absente du film, tout se base à Metropolis ou une New York-like si vous préférez qui ne dégage rien, une cité quelconque sans âme. Snyder ne s'attarde jamais sur ses habitants qui sont pourtant des victimes collatérales des combats, préférant se focaliser sur ses super héros. Heureusement que Snyder s'est un peu calmé et offre des images moins sombres que dans Man of Steel.
Les combats sont robotiques, aucunement crédibles, sans émotion, de temps en temps Lois Lane vient pleurnicher entre deux séquences et ça repart....Un déroulement brouillon et des enjeux pas clairs.

Snyder appâte le futur spectateur avec beaucoup de caméos des futurs franchises qui tombent aussi comme un cheveu sur la soupe. Wonder Woman a une place étrange dans le film entre potiche anorexique qui roule des yeux et des hanches et guerrière d'un autre temps mais qui ressort de toutes ces scènes de destructions massives sans aucune égratignure ni mèche mal placée.



Un film qui gomme les personnalités de deux héros de notre enfance pour en faire des machines de guerre qui ont grillé des neurones avec les stéroïdes. L'émotion est clairement mal gérée, les dialogues soporifiques et les combats manquent de rebondissements et d’intérêts : marre de voir 50 fois les héros se donner des beignes et voler 100 mètres plus loin pour mieux se relever.
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