[Alegas] Mes Critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Mai 2016, 13:17

J'attends maintenant qu'Alegas mate un Ozu ou un Mizoguchi pour parfaire sa culture.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 12 Mai 2016, 13:26

C'est beau l'espoir.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 12 Mai 2016, 13:27

J'ai un Mizoguchi dans ma dvdthèque. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 12 Mai 2016, 13:29

T'es bien courageux. Même moi je m'en infligerais jamais.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 12 Mai 2016, 13:58

Vu La Vie d'O'Haru Femme Galante. 8)

Mon dieu... :cry:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Mai 2016, 14:24

Je peux défendre quelques Ozu. Mais Mizoguchi ce n'est pas possible... Alegas va se suicider devant.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 12 Mai 2016, 14:29

Quoi que ça l'obligerait a relativiser sur le cas Kurosawa, il ne pourra plus jamais dire que ses films sont chiants après ça. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Mai 2016, 14:32

Attends qu'il mate le Stalker de Tarkovski, celui-là il est tourné en 1 image par minute :love:
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Re: Entre le ciel et l'enfer - 6,5/10

Messagepar Creeps » Jeu 12 Mai 2016, 15:05

Alegas a écrit:et j'avoue que le propos imposé par Kurosawa via cette séquence m'échappe, ne sachant pas quel personnage il condamne réellement.

Aucun des deux ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 12 Mai 2016, 17:14

Aucun des deux, l'un ou l'autre, les deux à la fois. Pour le coup, je ne sais pas. La façon dont se termine le film laisse quelques ambiguïtés vis à vis du regard que pose Kurosawa sur ses deux persos.
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Rox et Rouky - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 16 Mai 2016, 20:30

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The Fox and the Hound (Rox et Rouky) de Ted Berman, Richard Rich & Art Stevens
(1981)


Bien que ce film n'ait jamais été un de mes Disney favoris, je dois avouer être plutôt déçu à la revision tant j'avais tout de même le souvenir de quelque chose de plus dense et qui ne tombait pas dans les travers des Disney habituels. Alors oui, c'est certainement l'une des productions animées Disney les plus étonnantes qui soient de par son sujet ou son traitement, vu que la production avait lieu dans la période où la studio cherchait un second souffle et laissait donc une grande marge de manœuvre aux artistes, mais ça reste quand même un film assez bâtard au final, un peu le cul entre deux chaises et qui, malheureusement, est bien trop court pour aller au bout de ses ambitions. Alors clairement, le gros défaut que je pointerais du doigt en premier serait la courte durée. D'habitude, c'est quelque chose que j'apprécie dans ce genre de productions, mais ici c'est certainement ce qui empêche le film d'être un classique du studio. L'histoire est courte, trop pour être véritablement marquante d'un point de vue émotionnel (difficile de croire à l'amitié quand on a en tout et pour tout seulement cinq minutes durant l'enfance où les personnages partagent de véritables moments ensemble) et ce malgré l'artillerie lourde que balance le studio avec des thématiques étonnantes comme la mort d'une mère, le choix entre l'amitié et le devoir, ou encore l'abandon.

L'autre gros défaut du métrage, c'est évidemment la tendance Disney qui s'incruste sur le métrage, jusqu'ici sombre tout en étant relativement ouvert à un jeune public (pendant plusieurs minutes, ça fait penser à du Don Bluth, qui avait commencé d'ailleurs à travailler sur le film avant de quitter le navire en pleine production) et du coup on se tape non seulement des chansons insupportables (pas beaucoup certes, mais faut voir le niveau des chansons) mais en plus des sidekicks volatiles qui sont tellement mal placés dans le récit qu'ils paraissent sortis tout droit d'un autre film. C'est franchement dommage car encore une fois, The Fox and the Hound avait toutes les cartes en main pour s'imposer comme une nouvelle tendance de film d'animation, et qui finira par se faire griller la priorité par Bluth lui-même l'année suivante. Plaisant, étonnant et décevant à la fois.


6/10
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Heureux mortels - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 17 Mai 2016, 16:05

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This Happy Breed (Heureux mortels) de David Lean
(1944)


Vu le peu de fois où j'ai vu ce film cité en plusieurs années de cinéphilie, je m'attendais à du Lean bien mineur, et quelle surprise que de constater que ce premier film en solo s'avère être un bon cru, clairement pas du niveau d'un Brief Encounter certes, mais recommandable néanmoins. Après In which we serve sur lequel il collaborait en tant que co-réalisateur, Lean se voit offrir les commandes d'un autre film à tendance propagandiste, une autre adaptation d'une pièce de Noël Coward sur laquelle il aura cette fois les pleins pouvoirs, au moins dans ses choix de mise en scène. Surprenant, This Happy Breed l'est assurément, ne serait-ce que pour se rendre compte à quel point Lean évacue totalement l'aspect propagandiste pour se concentrer sur l'humain et leurs relations entre eux, confirmant au passage que les meilleurs moments du précédent métrage provenait sûrement de Lean, et non pas de Coward. Le film est donc une sorte de comédie dramatique suivant une famille anglaise, et l'on va suivre l'évolution de cette même famille sur plusieurs années à travers des moments décisifs pour quasiment chacun des personnages. Ce côté Le premier jour du reste de ta vie avant l'heure est clairement l'un des bons gros points du métrage, et quand bien même il faut un petit temps d'adaptation pour s'attacher à cette famille, le film devient clairement attachant dès qu'on en saisit les intentions.

Mais This Happy Breed réserve bien d'autres surprises, déjà parce qu'il est un quasi huit-clos (le film se déroule en tout et pour tout seulement dans la maison familiale, à quelques plans près, d'ailleurs le film commence à l'emménagement et se termine au déménagement, avec le même plan où la caméra sort/ressort de la maison pour commencer/terminer sur un plan d'ensemble de Londres, ce serait donc autant un film sur la maison que sur la famille qui l'habite) mais aussi et surtout parce qu'il se déroule durant l'entre-deux-guerres, en pleine banlieue londonienne. Cela peut paraître comme un détail au début du métrage, mais dès que l'on comprend que le film débute sur la fin d'une guerre pour finir sur le commencement d'une autre, This Happy Breed devient alors une sorte de fresque familiale tragique où des conversations à priori banales deviennent lourdes de sens (notamment lorsqu'on parle d'un avenir radieux et où l'on espère que les enfants ne connaîtront jamais de guerre). Lean posait donc déjà les grandes bases de son cinéma, avec la petite histoire qui se fond au milieu de la grande, et qui cache des aspects tragiques qui trouvent des parallèles avec les contextes géo-politiques (les personnages n'est pas juste une famille anglaise parmi tant d'autres, c'est la représentation même du peuple anglais).

Si on rajoute à cela la capacité de Lean à signer de grands moments d'émotion (le passage où les parents apprennent hors-champ la mort d'un de leurs enfants, un passage plein de pudeur qui caractérise parfaitement le style de Lean) et à transcender l'exercice de style du théâtre filmé, This Happy Breed devient clairement plus qu'un film mineur de Lean, mais bien son premier long-métrage où suinte à quasiment chaque scène un caractère clairement personnel. Quand bien même je trouve le rythme parfois inégal, et certaines scènes moins pertinentes que d'autres (notamment en début de film, quand Lean nous présente chaque personnage), le film vieillit vraiment très bien en tête, nul doute que je le reverrais à la hausse lors d'une future vision.


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7,5/10
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Demolition - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 19 Mai 2016, 11:37

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Demolition de Jean-Marc Vallée
(2016)


Pas trop mal. Ça reste du Jean-Marc Vallée pur jus, à savoir une petite bobine sympathique pleine de sincérité et de bonnes intentions mais qui ne dépasse jamais le cadre du simple bon film. Ça fait souvent penser à une version masculine de Wild, avec cette même volonté de parler d'un personnage en roue libre, plongé dans son délire pour exorciser un passé trouble que l'on découvrira en cours de métrage. Dans Wild, la psychothérapie se faisait sous la forme d'une marche incessante, ici c'est sous la forme d'un pétage de plomb que Vallée développe son personnage, en profitant pour travailler avec Jake Gyllenhaal qu'il exploite admirablement (sans dire que c'est une performance, le mec est bon du début jusqu'à la fin dans un rôle plus subtil qu'il n'y paraît). La surprise de ce film est vraiment de constater à quel point Vallée réutilise des gimmicks de mise en scène, de montage ou de choix musicaux, qui renvoient du coup à ses précédents films (que ce soit C.R.A.Z.Y. ou Café de Flore). Dans l'absolu, ce n'est pas quelque chose de gênant tant le film fonctionne bien, mais il ne faudrait pas que Vallée soit prisonnier de son propre cinéma, sous peine de peu surprendre dans les années à venir. Pour le reste, on notera tout de même quelques défauts, notamment des personnages secondaires sous-exploités comme Chris Cooper et surtout Naomi Watts, dont le personnage n'a tout simplement aucune conclusion. Un petit film vite vu et vite oublié, mais qui procure sur le coup une satisfaction indéniable.


6,5/10
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Mademoiselle - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 21 Mai 2016, 15:37

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The Handmaiden (Mademoiselle) de Park Chan-wook
(2016)


Un nouveau Park Chan-wook, c'est dans le pire des cas l'assurance de se retrouver devant une pellicule visuellement aboutie, où le moindre plan est pensé au millimètre près pour étonner la rétine. Après son expérience américaine, l'esthète coréen revient dans son pays natal le temps de signer un mélodrame gothique/baroque manipulateur qui s'avère être, sur bien des points, un film qui fonctionne en binôme avec Thirst, avec lequel il partage l'influence évidente de la littérature romanesque, ainsi qu''un traitement particulier dans la façon de le retranscrire à l'écran. Librement adapté d'un ouvrage que je n'ai jamais lu, The Handmaiden a su me surprendre de par sa façon étonnante de raconter une histoire qui, somme toute, s'avère être classique sur bien des points. La construction en trois parties bien distinctes s'avère être la grande force du métrage, puisqu'elle permet de se focaliser sur des personnages particuliers et de revoir des scènes déjà vues auparavant sous un tout autre angle. Les apparences sont parfois trompeuses, et Park Chan-wook l'a très bien compris en dédiant les deux premières parties de son film à cet adage. Ainsi, il est étonnant de voir à quel point le réalisateur coréen renverse des situations pourtant bien établies, et leur fait dire tout autre chose seulement grâce à des angles de vues différents et des informations supplémentaires.

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A première vue, cela pourra paraître comme du cinéma de petit malin, mais Park Chan-wook surprend en pensant sa mise en scène pour accentuer cet effet de manipulation. Avec The Handmaiden, on est loin de la belle coquille vide, tant la réalisation crée du sens de façon jusqu'au-boutiste. Ainsi, un micro-détail tel qu'une servante se cognant le pied contre un mur en arrière-plan devient un moyen pour le cinéaste de situer temporellement une scène, pendant qu'un surcadrage s'avère être une façon de se jouer du spectateur, en lui faisant croire que le plan est là uniquement pour isoler dans le cadre deux personnages, alors que finalement l'enjeu de ce choix est de cacher une information vitale au public. Les deux premières parties de The Handmaiden ne fonctionnent donc quasiment que sur ce principe franchement jouissif dès que l'on se rend compte de son existence, et comme Thirst l'écriture des personnages n'est pas en reste puisque l'empathie est vite créé avec les deux personnages féminins, dont la relation est à la fois touchante, tragique et drôle. En parlant de rire, il est à noter que de la totalité des films de Park Chan-wook, The Handmaiden est certainement celui qui maîtrise le mieux le registre comique. Si le changement de ton n'est pas forcément une habitude du réalisateur (contrairement à un Bong Joon-ho), il s'avère ici plutôt bien utilisé, avec notamment quelques gags inattendus et une gestion fabuleuse du hors-champ (le plan qui ouvre la séquence de la pendaison, une façon caractéristique de Park Chan-wook de créer le rire par l'image). A cela s'ajoute les délires habituels du cinéaste coréen, où le sexe peut prendre ici une direction autant touchante que malsaine, encore une fois, ceux qui ont appréciés la tension sexuelle de Thirst ou Stoker devront sûrement y trouver leur compte.

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Du coup, entre une écriture étonnante (qui utilise très bien la contexte d'occupation japonaise, notamment à travers le jeu de la langue), une mise en scène virtuose (ces travellings de malade et cette façon de filmer des dialogues en plan-séquence avec la gestion du flou :love: ), une composition musicale de qualité (j'ignore qui est la compositeur, mais c'est sublime), une direction artistique irréprochable et un casting franchement inspiré (mention spéciale à la coréenne toute mimi :bluespit: et à Ha Jeong-woo toujours ausis bon), The Handmaiden avait tout pour s'imposer comme un des meilleurs films de son réalisateur. Pourtant, et à ma plus grande déception, il s'avère que la troisième partie s'avère être franchement indigne par moment de ce qui a précédé. Raccourcis scénaristiques foireux (l'évasion de l'asile et les retrouvailles), scènes étirées pour pas grand chose et traitement grandiloquent, le film se conclut sur une note sacrément amère qui, en plus, gâche certains aspects jusque là très réussis du film (la représentation du sexe d'une part, mais aussi le délire autour du sous-sol, qui était très bien en hors-champ et dont la révélation s'avère foireuse). Un troisième et ultime acte douteux qui gâche en partie le fort potentiel du métrage, qui aurait pu aisément figurer parmi les grandes réussites de Park Chan-wook. En l'état, il reste un film aux qualités indéniables, à l'ambiance indissociable de son réalisateur mais à qui il manque une conclusion aussi réussie que les deux premiers tiers.

EDIT revision : à ma grande surprise, l'acte final passe bien mieux à la revision. Clairement j'ai été déçu à la découverte parce que l'acte est moins fort que les deux précédents, mais rien qui ne gâche le film au final. Même le dernier plan passe beaucoup mieux puisque j'ai finalement compris l'intention de Park Chan-wook.


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8/10
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Green Room - 7,5/10

Messagepar Alegas » Sam 21 Mai 2016, 18:23

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Green Room de Jeremy Saulnier
(2016)


Après la vision de Blue Ruin, difficile de ne pas attendre du prochain film de Jeremy Saulnier une confirmation qui redonnerait espoir dans le cinéma de genre pur. Après le succès du film cité, Saulnier a certainement eu de nombreuses portes qui se sont ouvertes à lui, comme toujours après chaque succès d'estime dans plusieurs festivals, et c'est donc avec grande surprise qu'on le retrouve non pas aux commandes d'un gros budget (quand bien même Green Room possède un budget nettement plus confortable, quasiment dix fois celui de Blue Ruin) mais bien d'un autre film de genre qui ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit, mais qui se veut avant tout sincère et généreux dans sa conception. Car bon, peu nombreux sont les réalisateurs d'aujourd'hui qui attaquent le survival en proposant une simple histoire brute, et Saulnier fait clairement partie de ceux-là, avec ses influences que l'on devine très 70's. Du coup, le script est peut-être même encore plus épuré que celui de Blue Ruin, car si ce dernier possédait un certain mystère à dévoiler, Green Room se veut la simplicité même : un bâtiment, des captifs, des néo-nazis, et la survie au centre de tout ça.

A l'instar de son précédent métrage, Saulnier prouve sa capacité à mettre en image de façon très efficace son histoire, que ce soit lors de l'action chaotique où durant une séquence hypnotique de hard-metal, le bonhomme sait créer une ambiance à part entière et à enjoliver visuellement le tout sans chercher à jouer l'esthète, ce qui serait clairement hors-propos dans ce genre de cas. Plus encore, Saulnier démontre une nouvelle fois son talent de direction d'acteur, le film n'a pas à rugir de ce côté là et cela permet une vraie authenticité. Enfin, Green Room est parsemé de bonnes idées toutes bêtes, à l'image de cette scène où un personnage se fait taillader le bras alors que ce dernier est coincé dans une porte. Là où beaucoup auraient filmé le bras en gros plan pour assurer le quota sanglant du film de genre, Saulnier fait preuve d'intelligence en utilisant le hors-champ, ce qui donne un côté encore plus malsain à cette scène, et quasiment tout le film se veut comme ça. Malheureusement, malgré toutes ces qualités, Green Room déçoit quelque peu dans son dernier acte, qui arrive de façon un peu trop soudaine et surtout qui ne propose pas de véritable conclusion en soi. Qu'à cela ne tienne : Green Room est clairement un petit film efficace et bien foutu qu'il serait dommage de se refuser. Croisons les doigts désormais pour que la carrière de Saulnier soit tout aussi convaincante par la suite.


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