[Caducia] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Dunandan » Mer 20 Juil 2016, 18:41

Mark Chopper a écrit:Zêtes cinglés. C'est de la grosse merde.

De t'tes façons, après deux bières devant un film, je pionce... :oops:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mer 20 Juil 2016, 18:43

Donc tu n'en mates plus (en entier) ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Dunandan » Mer 20 Juil 2016, 19:40

Si, mais je dois rester sobre... Pour les deux premiers Mad Max, je plaide coupable :chut:.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Creeps » Mer 20 Juil 2016, 22:34

Si j'aimais la bière j'en aurais bien bu aussi :lol:
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Leçon de piano (La) - 8,75/10

Messagepar caducia » Dim 24 Juil 2016, 19:19

La leçon de piano

Réalisé par
Jane Campion
Avec
Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill

Long-métrage : NZ/Australie
Genre : romance
Durée : 02h00min
Année de production : 1993

8.75/10




Synopsis


Au siècle dernier en Nouvelle-Zélande, Ada, mère d'une fillette de neuf ans, s’apprête à suivre son nouveau mari au fin fond du bush. Il accepte de transporter tous ses meubles à l'exception d'un piano qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant supporter cette perte, Ada accepte le marché que lui propose ce dernier. Regagner son piano touche par touche en se soumettant à ses fantaisies.



Critique

Un film singulier d'une puissance rare qui touche quasiment la perfection de part un esthétisme poussé et une histoire riche en émotions et en poésie. Jane Campion nous offre un film presque sans fausse note dans un cadre Néo-zélandais permettant des plans naturels magnifiques avec surtout une plage infinie et le bush avec des arbres majestueux et aussi torturés que les personnages.




Ada n'a rien à voir avec cette nature hostile, un bout de femme chétive toujours dans son carcan vestimentaire très austère, parachutée contre sa volonté dans cette contrée lointaine, elle n'a plus que deux choses dans sa vie, sa fille et son piano qui sont ses deux derniers piliers. Une femme meurtrie d'une pâleur extrême, muette et qui ne s'exprime pratiquement que par l’intermédiaire de sa progéniture et bien entendu par ses interprétations au piano.



Toutes deux sont passionnées à l’extrême de musique, la petite fille reste isolée des enfants de son age et préfère rester dans les jupons de sa mère et s'inventer des amis imaginaires ou jouer en solitaire, pourtant cet enfant fait déjà preuve d'une grand maturité même si elle n'arrive pas à cerner tous les aspects des jeux d'adultes.

Ada est donc tiraillée entre la préservation des us et coutumes européennes inculquées (loyauté, austérité, fidélité) et ses instincts qui sont au départ au point nul mais qui vont se révéler au fil de l'intrigue dévoilant ainsi une passion au diapason avec son faux élève dont le jeu de séduction sensuel fonctionne enfin.



Le cadre Neo-zélandais est plutôt bien trouvé car se côtoient des colons qui tentent d'imposer leurs mœurs strictes et de l'autre les Maoris beaucoup plus spontanés et libérés. Baines (Harvey Keitel) est donc un mix entre ces deux mondes et permet donc à Ada de découvrir des moments plus décontractés qu'en société bourgeoise anglaise.
Un éveil au plaisir et à l'amour vrai et non arrangé qui ne se fera pas sans accro car Ada élabore une stratégie pour récupérer l'élément fondamental de sa passion, son piano, pensant pouvoir échapper aux griffes de Baines.
Baines arrive enfin à faire sortir Ada de son cocon et lui montrer qu'au délà de son piano et sa fille existe un monde riche à explorer.




A l'opposé Sam Neill (Stewart) incarne le monde occidental civilisé et la rigueur même qui achète sa femme comme du bétail. Derrière cette carapace d'homme d'affaire peu expansif se cache aussi un homme sensible et qui déchaîne les passions quand il se sent trahi.
Ada est donc ambiguë à la fois par une allure et une situation sociale fragile mais qui possède une volonté de fer et donc une héroïne romantique par excellence. Pourtant Ada semble encore être une femme enfant aux cotés de sa fille.

"La leçon de piano" nous fait ressentir la douleur de vivre de l’héroïne, et évoque la frontière ténue entre l'anormalité et la normalité, entre passion et larmes, sang et boue, dignité et animalité.
Baines derrière son allure de rustre est en fin de compte le personnage le plus sensible.
Les mains ont une importance majeure par lesquels passent la musique mais c'est aussi par ce biais qu'elle peut parler à sa fille et enfin c'est par là qu'elle va apprendre à aimer pour un nouveau départ.



Jane Campion capte les émotions de façon subtile et n'hésite pas à exposer les corps nus avec élégance et sans voyeurisme gratuit. Des personnages emplis de doutes, de pulsions, de contradictions bercés par cette mélodie lancinante et entraînante.
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Little Boy - 7,75/10

Messagepar caducia » Sam 30 Juil 2016, 19:31

Little Boy

Réalisé par
Alejandro Monteverde
Avec
Jakob Salvati, Michael Rapaport, Emily Watson

Long-métrage : Mexique
Genre : guerre/drame
Durée : 01h46min
Année de production : 2015

7.75/10




Synopsis


Un petit garçon de sept ans est prêt à tout pour mettre un terme à la Seconde guerre mondiale, afin de faire revenir son père à la maison. Y compris à utiliser la magie...



Critique

Un réalisateur mexicain sorti de nulle part qui offre une pellicule d'une rare beauté, non sans rappeler la photographie saturée de "L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet " de Jp Jeunet. Un film à savourer en ces temps difficiles qui redonne un part de rêve et de magie avec une bonne dose de nostalgie. Le héros est donc un jeune garçon de 8 ans a qui il arrive presque tous les malheurs du monde : souffre douleur de sa classe, son papa parti à la guerre et qui ne donne pas de nouvelle, des tensions familiales ; le seul moyen pour ce petit bout de chou est de s'évader à travers son imagination et surtout la magie.



Le métrage flirte donc clairement avec le surnaturel ou le hasard (selon l’interprétation de chacun), ce qui permet de donner à l'histoire cette pointe d'originalité et d'optimisme indéniable mais à ne pas voir pour rechercher quelque chose de réaliste, tout repose sur les rêves et la fantaisie.

Sur fond de 2eme guerre mondiale, Pepper grandit au sein d'un petit village côtier tranquille et abritant une populace aux allures de gens bien comme il faut. En creusant un peu, on se retrouve face à une population assez intolérante et à l’affût du moindre ragot ou de mauvaise nouvelle qui sera colportée à la vitesse de la lumière.



On prend plaisir à voir évoluer l'enfant qui voit un tournant dans sa vie et ses pouvoirs inespérés et inexpliqués aux conséquences monumentales.
L'histoire est très farfelue mais attachante avec un mélange entre l'intime et l'Histoire, plutôt rythmée mais avec quelques coups de mou vers la fin qui fait perdre du dynamique à l'ensemble. Les changements de tons sont nombreux allant de la pure comédie au drame appuyé.



"Little boy" c'est aussi une amitié inattendue entre l'enfant et un habitant du village japonais (Cary-Hiroyuki Tagawa) qui sont deux deux pris pour des bêtes curieuses et mis à l'écart, ils arrivent à se trouver des points communs et à partager des moments forts. Malgré quelques personnages stéréotypés, les acteurs sont impliqués et les anecdotes qui se croisent tiennent debout.

Fable avec un fort pouvoir empathique qui déborde d'optimisme aborde les sujets les plus graves avec légèreté et émotion.
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Esprit de Cain (L') - 4,5/10

Messagepar caducia » Lun 01 Aoû 2016, 19:29

L'Esprit de Caïn

Réalisé par
Brian De Palma
Avec
John Lithgow, Lolita Davidovich

Long-métrage : USA
Genre : thriller
Durée : 01h27min
Année de production : 1992

4.5/10




Synopsis



Père de famille attentionné, Carter souffre de schizophrénie profonde, partagé entre quatre personnalités que domine celle de Caïn, le maléfique...




Critique

Un De Palma qui est proche de la catastrophe industrielle, mis à un part une ou deux séquences qui sortent du lot, nous voilà devant un téléfilm à tendance Arlequin niveau romance et contes de la crypte coté effets spéciaux.
Le film se veut très psychologique avec un personnage aux multiples personnalités : qui dit psychologie, dit finesse, palette émotionnelle, hélas De Palma échoue dans les grandes largeurs de ce coté de part son interprète principal John Lithgow qui tient pourtant le rôle du bad guy mais a des mimiques tellement forcées que celà devient clownesque. Aucune once de crédibilité pour ce personnage, un abus d'accessoires grossiers ou d'expressions poussées qui font que son personnage est assez prévisible avec des personnalités bien délimitées avec une psychologie au rase motte.



John Lithgow n'est hélas pas entouré de flèches pour élever le niveau avec comme actrice principale Lolita Davidovich (une inconnue pour moi) qui demeure assez transparente et souvent prise en gros plans avec une lumière vaporeuse et un brushing très années 80 qui renforce le coté ringard du film avec une héroïne pas du tout dans le coup et qui a sérieusement besoin de binocles.

Confondre une mamie cancéreuse de 1.50 avec un mec déguisé de 2.00 il faut le faire !!!


Des dialogues d'une pauvreté affligeante, des références à sa propre oeuvre multiples.
Aucun soin apporté dans les accessoires qui font très cheap et datés, il en est de même pour les décors qui ne font pas rêver.



De Palma tente de donner un peu souffle à sa réalisation avec des plans séquences mais les scènes en question sont peu passionnantes. Seule la scène finale sur plusieurs étages, donne une impression d'originalité avec des actions simultanées et un sentiment de profondeur qui est hélas gâchée par des ralentis maladroits.
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Suicide Squad - 4,75/10

Messagepar caducia » Sam 06 Aoû 2016, 22:01

Suicide Squad

Réalisé par
David Ayer
Avec
Will Smith, Jared Leto, Margot Robbie

Long-métrage : USA
Genre : Comics
Durée : 02h10min
Année de production : 2016

4.75/10




Synopsis


Face à une menace aussi énigmatique qu'invincible, l'agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu'aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s'embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu'au moment où ils comprennent qu'ils ont été sacrifiés.



Critique

Une grosse production pour une grosse attente de la part des fans de super-héros qui est en général une valeur sure coté succès commercial, mais les rumeurs et les toutes premières critiques très négatives ne feront peut-être pas recette au box-office comme espéré.
Le résultat final est très boiteux face aux promesses d'une bande de dégénérés qui dévastent tout sur leur passage et qui mis à part quelques dérapages n'assurent pas les promesses de pure vilainie. En résumé, on va dire que le suicide squad, Batman et superman c'est le même combat, il ne faut pas toucher à la famille: ou comment transformer un loup en agneau.



Afin de former le squad, un postulat de départ est établi empêchant chaque membre de s'échapper et de déconner, ce qui dès le départ va limiter les pulsions et les folies de ces bad guys, ce qui est un élément prépondérant au fait que les attentes ne sont pas assouvies.
Ensuite, comme dans la franchise X-men qui brandit des affiches avec une douzaine de personnages lors de la promo, bien sur il est impossible de les suivre tous de façon équilibrée et détaillée, il y a donc forcément pas mal de déchets et de personnages purement marketing ou fidèle au comics qui sont en retrait et assez accessoires.



Sur la dizaine de bad guy annoncés, c'est clairement le tandem Deadshot/Harley Quinn qui se démarquent comme leaders, les autres ne faisant que suivre en se rebellant de temps à autre. D'ailleurs, on pressent bien ce déséquilibre dans la phase de présentation bien plus développée pour le duo et expédiée pour les autres.

Le tandem Deadshot/Harley Quinn est formé un peu comme un buddy movie avec deux personnages opposés, Deadshot n'est en aucun cas fou, et même plutôt stratège et réfléchi, alors qu'Harley Quinn est démente (ou joue la démente, on ne sait pas trop) et apporte le coté excessif et déglingué au film, avec un coté imprévisible qui a la longue le devient de moins en moins : dès qu'il y a une connerie à faire...




Ne nous voilons pas la face, l'actrice Margot Robbie n'a pas décroché le rôle pour les oscars sur son étagère mais bien par sa plastique qui se prête très bien au personnage. Déjà aux coté de Will Smith dans "diversion" où elle avait une prestation en dessous de tout, elle aborde Harley Quinn d'une tout autre manière et est tout à fait crédible, on ne sait pas si ce coté débile est naturel ou joué mais c'est réussi. Plusieurs indices dans le film montre que cette femme est habitée par deux personnalités (une gamine de 5 ans ou une adulte avec un QI de 5 et une psy) et que des réminiscences de la psychiatre réapparaissent très ponctuellement. Dommage qu'on ait l'impression parfois d'avoir affaire à une lobotomisée dès qu'elle est en présence de son Amour, the Joker, car cette romance est d'une bêtise jamais atteinte.



L'énorme bémol de "suicide squad" comme de nombreux films de super-héros récents, ce sont les enjeux et la trame narrative qui font progresser les membres de l'équipe ensemble dans un même but : comme par hasard, il faut sauver l'humanité, donc il faut une scène spectaculaire où le monde va basculer dans l'apocalypse avec des effets spéciaux d'une laideur absolue et des combats niais qui enlisent encore plus le film.
Face à une bande de super méchants, on s'attendait à du dynamisme, de l'inventivité mais on en est bien loin. Meme Starlord et ses vannes pourries est plus badass que l'ensemble de la troupe. David Ayer tente la badasserie de Deadpool mais même si ce dernier est une purge monumentale, ils ont osé des trucs, Suicide Squad nous pond des dialogues plats, une action linéaire pauvre en rebondissements, sans aucune scène d'action marquante. Les protagonistes soit disant méchants n'ont donc aucune répartie et avec des injures rarissimes, trop lisse tout ça.
La force d'un film de bande repose sur la cohésion de celle-ci mais étant donné le contexte de leur réunion, celle-ci n'est jamais crédible, c'est donc par pure obligation de survie que les anti-héros évoluent "en mode automatique" et donc sans surprise.

Afin de réveiller le spectateur et la jouer cool, David Ayer use et abuse de tube de toute époques (Rolling Stones, Eminem, Queen) pour donner un peu plus de capital sympathie à ses images et réveiller une nostalgie enfouie pour au fond cacher la misère.
Les décors sont aussi décevants, Batman et Superman y évoluent donc on aurait aimer retrouver une certaine âme de Gotham City ou de Metropolis dans le film, à la place on nous offre un Toronto grisâtre camouflé en pseudo Chicago, tout ce qu'il y a de plus banal et triste.



Une promesse entrevue lors de la promo c'est l'intriguant Joker avec une table rase sur ses prédécesseurs prestigieux, Jared leto a la lourde tache de reprendre un rôle mythique mais le personnage est au final peu présent et joue à jeu égal avec sa compagne et va encore plus loin dans la folie. Un Joker sans pitié, très narcissique, grandiloquent, manipulateur. Certes, on attendait de l’excès coté Joker on en a pour son argent, du coup ça fait tache vis à vis des autres personnages qui font très sages et rangés. Jared Leto qui est le roi du déguisement et de la métamorphose, ne convint pas car il n'y a pas de nuance dans cette version du joker....à voir.

Une bande de dégénérés immoraux qui grâce à une piqûre deviennent une joyeuse bandes de potes qui attendent gentiment que tout ça se termine (comme le spectateur) avec bien peu d’implication et d’intérêt. Les effets de surprise et l'humour sont trop rares face au galimatias servi par David Ayer. Un film prétexte pour des spin-offs.
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Harry Potter à l'École des Sorciers - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 07 Aoû 2016, 15:41

Harry Potter à l'École des Sorciers

Réalisé par
Chris Columbus
Avec
Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson

Long-métrage : UK
Genre :fantasy
Durée : 02h22min
Année de production : 2001

6.75/10




Synopsis


Harry Potter, un jeune orphelin, est élevé par son oncle Vernon et sa tante Pétunia qui le détestent. Alors qu'il était haut comme trois pommes, ces derniers lui ont raconté que ses parents étaient morts dans un accident de voiture.
Le jour de son onzième anniversaire, Harry reçoit la visite inattendue d'un homme gigantesque se nommant Rubeus Hagrid. Celui-ci lui révèle qu'il est en fait le fils de deux puissants magiciens et qu'il possède lui aussi d'extraordinaires pouvoirs.
C'est avec joie que le garçon accepte de suivre des cours à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. Il a enfin la chance de se faire des amis. Blâmé par le professeur Severus Rogue qui lui enseigne les potions et protégé par Albus Dumbledore, le directeur de l'établissement, Harry va tenter d'élucider le mystère de la pierre philosophale.



Critique

Premier épisode de la saga au succès commercial immense, attendu par des millions de fans à chaque épisode.
Ce premier opus est tout de même un peu mou du genou et s'adresse à un jeune public en comparaison avec les suites à l'esprit plus sombre et aux enjeux plus développés.
Ce film possède de nombreux passages de présentation (bien surs nécessaires) mais aussi beaucoup de remplissage (la partie de quidditch) qui font que le rythme soutenu n'est pas au rendez-vous, ici, on est plus dans une phase découverte de l'univers, de ses personnages, de son bestiaire, des décors mais l'intrigue et le fil directeur demeure assez creux.



Bien entendu, il est incontestable que l'univers proposé est très riche et jouit d'un casting prestigieux. Les décors sont réellement enchanteurs et la magie opère quand on est découvre par leur immensité, leur esthétisme mis en valeur élégamment par un travail soigné des lumières et des couleurs pas trop criardes qui font que le mauvais gout est rarement au rendez-vous.



Pourtant, le film n'assure pas à 100% visuellement, à coté de la perfection des décors, certains accessoires (perruques, costumes....) font très artificiels, et ce manque de naturel font tache dans ce monde si équilibré par ailleurs.
Une grosse déception provient aussi des effets spéciaux qui ont très mal vieilli ou qui étaient approximatifs au départ et qui piquent les yeux, un gros bémol du film.
Coté casting des sorciers, le duo de garçons fonctionne, même si la réputation qui précède Harry à chacune de ses apparitions devient très lourdingue à la longue. Emma Watson fait très pouilleuse et interprète la fayote qui sait tout, son personnage est intéressant car elle titille un peu le tandem Harry/Ron mais niveau prestation, la jeune Emma a des progrès à faire (et encore de nos jours).



Un épisode très lisse qui manque clairement de noirceur et de mystère pour intéresser le public adulte, quelques gags ou aspects répétitifs qui appuie la lenteur de progression de la narration.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar lvri » Dim 07 Aoû 2016, 18:42

J'aurai mis un petit 0.15 en plus perso.
Le film est assez conforme au livre, et je pense que c'est un défaut car ce dernier est très orienté enfant. Néanmoins, c'est aussi ce qui donnera cette évolution au fur et à mesure que la série avancera. Le film garde quand même un côté magique très appréciable.
En tout cas, je suis globalement d'accord avec ta critique :super:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Waylander » Dim 07 Aoû 2016, 19:33

C'est vraiment une saga à apprécier dans sa globalité puisque chaque épisode est différent, plus mature, plus sombre et plus violent en plus de développer les personnages d'enfants jusqu'à jeune adulte (ou presque). Les deux premiers sont les plus enfantins certes mais aussi les plus magiques. On voit aussi l'évolution de l'acting des acteurs et ça c'est sympa. Une franchise sous estimée par les haters qui y voient un truc niais alors que j'ai rarement vu un truc pour enfants aussi dark vers la fin.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Dim 07 Aoû 2016, 19:56

Perso, je n'ai jamais été mega fan, c'est surtout les hyper passionnés que je ne comprends pas. Ce qui m'énerve le plus c'est quand un des membres du cast meurt et qu'on cite Harry Potter en premier comme référence de leur filmo alors que les mecs ont fait tellement mieux. :roll:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar lvri » Dim 07 Aoû 2016, 19:58

C'est peut être du au fait que ce sont leurs derniers rôles important. Dans le cas d'Alan Rickman, son Professeur Snape est loin d'être une tâche sur son CV, bien au contraire.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Dim 07 Aoû 2016, 20:19

c'est peut-être aussi la connerie de certains fans qui ne connaissent rien d'autre de ces acteurs. :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar maltese » Dim 07 Aoû 2016, 20:39

Au boulot, quand j'ai annoncé la mort d'Alan Rickman à mes collègues, ça ne leur disait pas grand chose; je rajoute "Hans Gruber dans Die Hard", toujours rien, mais "Severus Rogue dans Harry Potter", là tout le monde voit de qui je parle :mrgreen: Ca reste une saga hyper populaire, c'est clair.
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