[Alegas] Mes Critiques en 2016

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Dim 09 Oct 2016, 15:27

C'est une adaptation de Criss Cross.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Scalp » Dim 09 Oct 2016, 15:33

Ah oui avec des acteurs tout nazes, je remet.
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Maison des 1000 morts (La) - 5/10

Messagepar Alegas » Lun 10 Oct 2016, 16:07

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House of the 1000 Corpses (La Maison des 1000 morts) de Rob Zombie
(2003)


Premier film de Rob Zombie que je mate, autant dire que je ne suis pas spécialement convaincu, surtout après avoir lu les très bons retours de certains. Alors clairement le cinéma d'horreur en général est un genre qui tourne toujours rapidement en rond, des décennies de cinéma l'ont prouvé et ce n'est pas les vagues récentes de found-footage, de torture-porn ou de reboot à tout-va qui vont me faire mentir, du coup quand un film vient proposer une alternative, même si elle n'est pas parfaite, ça fait toujours plaisir à voir. C'est bien le cas de ce premier long-métrage qui, malgré tout les défauts que je peux lui trouver, possède ce mérite qui est d'aller puiser ses références visuelles et scénaristiques dans les classiques du genre des années 70, et notamment le Texas Chainsaw Massacre de Hooper, dont on devine rapidement que Zombie est un grand fan. Du coup, cela donne un film qui n'a tout simplement aucune limite dans ce qu'il est capable de montrer, bourré de folies visuelles (il faut voir ce climax final sous acides), de personnages sortis d'un très gros délire (ce géant entièrement brûlé) et qui procure une réelle sensation chez le spectateur (quand bien même ce n'est pas spécialement toujours agréable) à l'heure où les productions visant les pré-adolescents se contentent d'aligner les jump-scares successifs.

Malheureusement, la plus grande qualité du film est aussi son plus grand défaut. A trop s'inspirer du film de Hooper, Zombie livre un film hommage qui existe difficilement par lui-même (nombreuses sont les scènes copiées/collées, comme le dîner ou la poursuite finale) et surtout qui frappe par son manque total de propos, et qui se révèle donc être juste un gros délire bête, méchant et agressif à la fois pour les oreilles et les yeux (mon dieu ces filtres qui ne servent à rien...). Là où le côté fauché, la réalisation prise sur le vif et le jeu d'acteur outrancier fonctionnait dans Texas Chainsaw Massacre parce qu'il sortait dans un contexte d'époque particulier, le Zombie se révèle bien pauvre de ce côté là, quand bien même il a révélé malgré lui une certaine hésitation de la part des distributeurs à sortir des trips aussi barrés (il aura fallu au film trois années pour...sortir directement en vidéo). Côté mise en scène, hormis une séquence au ralenti où Zombie fait preuve d'un minimum de formalisme, rien à déclarer : le reste du métrage n'est qu'une succession de séquences en caméra épaule gérée n'importe comment, ça ne donne jamais l'impression d'avoir coûté sept millions. Un brin décevant donc, en espérant que The Devil's Rejects saura mieux me satisfaire.


5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 10 Oct 2016, 16:13

Je viens de le critiquer il y a quelques jours et j'ai mis la même note. Tu vas forcément monter un peu plus haut pour The Devi'ls Rejects mais le côté redite risque de te rebuter. J'ai fait la connerie d'enchaîner tous les Zombie un peu trop vite, résultat j'ai eu le sentiment de voir un peu la même chose à chaque fois.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 10 Oct 2016, 16:16

Ouais j'ai vu effectivement que tu avais fait une overdose. :mrgreen:
Je vais prendre mon temps de mon côté. Puis si je vois que je n'aime toujours pas une fois que j'aurais bouclé Halloween, je jetterais l'éponge.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 10 Oct 2016, 16:25

Tu verras, The Devil's Rejects, rien qu'en terme de réal, c'est d'un autre calibre.
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Kubo et l'armure magique - 9/10

Messagepar Alegas » Mar 11 Oct 2016, 23:20

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Kubo and the Two Strings (Kubo et l'armure magique) de Travis Knight
(2016)


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"If you must blink, do it now. Pay careful attention to everything you see no matter how unusual it may seem.
If you look away, even for an instant, then our hero will surely perish."


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Quiconque me connaît un minimum saura que j'apprécie énormément le cinéma d'animation, d'une part parce que le médium n'a visuellement aucune limite, mais aussi parce qu'il n'y a rien de plus compliqué de que de faire un film intéressant aussi bien pour un jeune public que pour les plus grands qui vont généralement les accompagner. Ceux qui me connaissent mieux savent que j'affectionne tout particulièrement le cinéma d'animation en stop-motion, parce qu'il aura signifié pour moi certains de mes premiers amours de cinéma (je pense notamment à The Nightmare before Christmas qui reste encore aujourd'hui l'un de mes films favoris), et aussi parce que sa patte visuelle est tout simplement inimitable et que le travail pour la fournir est avant tout question de patience, tellement au point que les studios continuant à livrer ce genre de productions se font de plus en plus rares. Si on pense forcément à Aardman, spécialiste dans ce domaine, les américains de Laika se font peu à peu remarquer, notamment grâce à un artisanat revendiqué. Néanmoins, et malgré des productions comme Coraline, Laika n'avait jusqu'ici pas réussi à livrer un film qui arriverait à écraser la concurrence, qu'elle soit 2D ou 3D. C'est aujourd'hui chose faite : Kubo and the two strings est non seulement un très grand film, mais c'est aussi peut-être bien le meilleur film d'animation qu'il m'ait été donné de voir durant ces dernières années, les exceptions me venant en tête étant Valse avec Bachir, Summer Wars et le diptyque Happy Feet.

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Alors pourquoi cet engouement certain de ma part ? Tout simplement parce que déjà, et c'est bien la première chose qui étonne dès l'introduction, Kubo est une petite merveille d'un point de vue formel. Jamais la stop-motion n'a paru aussi aboutie, aussi bien du côté de l'animation que du rendu visuel, et à cela s'ajoute une direction artistique irréprochable. A l'heure où la 3D permet de créer absolument tout ce que l'on souhaite, c'est un comble de se rendre compte que Kubo met la pâtée à la totalité de la concurrence, cette même concurrence qui, la plupart du temps, se contente d'un rendu visuel tout ce qu'il y a de plus banal (Disney, Dreamworks, Sony, Illumination : c'est bien vous que je vise). Le moindre plan de Kubo est en enchantement pour les yeux, d'autant plus qu'on navigue dans de la fantasy pure où l'on a rarement l'impression d'avoir déjà vu ailleurs ce qu'il y a à l'écran (s'inspirant judicieusement de la culture asiatique), et je ne parle même pas de la mise en scène qui est d'une élégance rare, surtout pour un premier film.

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C'est bien simple, le film est d'une classe exceptionnelle quand il s'agit de mettre en scène des moments forts (cette introduction qui rentre dans le vif du sujet), inquiétants (les apparitions des sœurs jumelles, personnages au design juste énorme :love: ) ou encore des séquences d'action dantesques : le combat sur le bateau est non seulement la meilleure séquence d'action que j'ai pu voir cette année, mais aussi un défi technique impressionnant pour de la stop-motion (le film dans sa globalité gère à merveille l'équilibre fragile entre animation à la main et effets CG). Mais Kubo, ce n'est pas juste une histoire de forme, c'est aussi une de ces belles histoires qui me rappelle pourquoi je vais au cinéma. Nul doute que Travis Knight, l'une des têtes pensantes du studio avant d'être réalisateur, parle à travers Kubo de la nécessité de raconter des histoires fortes et efficaces au cinéma, à l'heure où celles que l'on nous raconte actuellement sont généralement vides et sans fin, prétextant la mise en place d'une ou plusieurs suites pour des raisons financières. Avec Kubo, rien de cela, le projet a beau être d'une ambition rare, cela reste un film qui se suffit à lui-même et qui vient rappeler que l'implication émotionnelle est la clé d'une bonne histoire, mais aussi que l'âge de l'audience n'est pas une raison pour se limiter dans ses intentions.

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Ainsi, Kubo fait partie de ces rares films d'animation qui ne prennent pas de haut le public enfantin, et qui lui font confiance pour comprendre des thématiques adultes montrées de façon simple. Ainsi, dès l'introduction, on y montre les conséquences de la violence à travers un nouveau-né ayant perdu un œil, ou encore une mère atteinte d'Alzheimer dont le fils est obligé de s'occuper d'elle chaque soir, et plus tard dans le métrage on évoque la nécessité de se détacher des figures parentales, sans pour autant les renier, pour pouvoir grandir (sur ce point, le film est d'une beauté terrible). Une confiance salutaire en la jeune génération qui, encore une fois, jure avec la concurrence qui chercher à faire rire plutôt qu'à faire réfléchir, là où Kubo fait les deux (l'humour est particulièrement réussi) en assurant derrière un spectacle total, avec en plus un casting vocal de qualité (Theron, McConaughey, Fiennes ou encore Rooney Mara). Hormis quelques facilités dans le climax final, je n'ai que peu de réserves sur ce film que je considère d'ores et déjà comme un bijou à part entière, une nouvelle preuve que même si la majorité de la production cinématographique évolue sans réelles ambitions, il suffit de quelques passionnés, de personnes qui croient réellement à la toute-puissance du cinéma, pour redonner la foi au public.


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9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar padri18 » Mer 12 Oct 2016, 09:04

Tu le vends carrément bien, et puis ces screens :love: OK je le rajoute à ma watch list. :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Alegas » Mer 12 Oct 2016, 09:27

Si t'as pas moyen de le choper au ciné il devrait être dispo en Albanie dès le mois prochain, après sa sortie vidéo US. :wink:
Et ouais le film est une tuerie visuelle, entre ça, Zootopie et La Tortue Rouge on est bien gâté en animation cette année (et on a Ma vie de courgette et Moana qui sont pas encore sortis).
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar padri18 » Mer 12 Oct 2016, 09:30

Yep il passe pas ou plus par chez moi et de toute façon je suis limité aux séances VO qui sont pas légion donc... Vais attendre la version albanaise :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar osorojo » Mer 12 Oct 2016, 10:59

Il me titillait déjà ce film, tu confirmes ! Visuellement, ça a l'air d'être quelque chose, la DA semble originale et réussie :shock:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar lvri » Mer 12 Oct 2016, 11:15

C'est clair que ça donne bien envie !
Je vais me tourner côté Albanie aussi (plus de séances chez moi).
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Ocean's Thirteen - 4/10

Messagepar Alegas » Jeu 13 Oct 2016, 22:35

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Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh
(2007)


En voilà une suite bien inutile. Alors que la saga Ocean est le seul moyen pour Soderbergh de rentrer dans ses frais entre deux projets plus personnels, le réalisateur rempile pour un troisième opus qui va montrer rapidement ses limites. Dans le but de ne pas reproduire ce qui avait déçu les spectateurs de second film, la recette scénaristique va clairement se rapprocher de celle de Ocean's Eleven, pour un résultat qui s'avère être un bon gros travail de fainéant. A la limite, que l'on retourne à Vegas, pourquoi pas, mais alors qu'on reparte sur la même équipe (Julia Roberts et Catherine Zeta-Jones étant zappées comme des malpropres) pour le même objectif (le casse d'un casino) contre une menace présentée en deux minutes, autant dire que c'est franchement pas réussi et inspiré.

Le film a une seule réelle qualité : celle d'assurer le spectacle. On ne s'ennuie guère, le rythme est pas trop mal, mais il suffit de gratter un peu le verni pour se rendre compte à quel point le métrage se repose entièrement sur un casting qui livre le strict minimum, le tout sur un scénario qui cumule les facilités grossières (on va vraiment très loin dans la science-fiction pour le coup), de l'humour pas drôle (le gimmick du client mystère) et les ajouts inutiles (le personnage de Vincent Cassel). Heureusement que la réalisation de Soderbergh fait le job en terme d'élégance, car en l'état Ocean's Thirteen est réellement un star vehicle qui se repose sur ses lauriers, et qui aura le don d'irriter les fans les plus hardcore d'Al Pacino (au look complètement improbable avec son auto-bronzage, sa cravate rose et son portable en or), et je ne parle même pas d'Andy Garcia, qui grossit à chaque épisode et qui joue de plus en plus mal. Clairement, Ocean's Eleven aurait dû rester un one-shot, et quand on voit que le studio veut relancer la franchise avec un casting entièrement féminin, il y a de quoi avoir peur.


4/10
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Film: Ocean's Thirteen
Note: 6,5/10
Auteur: zirko

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar logan » Jeu 13 Oct 2016, 22:45

Sandra Bullock en sœur de Clooney qui braque elle aussi des banques. (non ce n'est pas une blague.)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 13 Oct 2016, 22:46

Je savais pour Bullock mais alors le coup de la sœur... :eheh: :eheh: :eheh:
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