[Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K17

Modérateur: Dunandan

[Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K17

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 17 Mai 2017, 20:03

Je ne sais pas si je serai très productif, de toute façon je regarde très peu de films. Pas le temps, pas la force, pas toujours envie. Le cinéma contemporain s'est bien cassé la gueule ces dernières années. On verra bien...

1 - Alien Covenant - 5.5/10
2 - The Jane Doe Identity - 4.5/10
3 - Baby Driver - 9/10
4 - Pitch Black - 8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Mai 2017, 20:41

Le cinéma contemporain s'est bien cassé la gueule ces dernières années.


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Alien : Covenant - 5,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 17 Mai 2017, 21:07



Alien Covenant - Ridley Scott - 2017


Ayant bien décroché de l'actu ciné depuis l'année dernière, j'ai attendu le plus tard possible avant d'avoir enfin le courage de lancer le trailer de cet Alien Covenant. Mon amour indéfectible pour le monstre le plus fascinant de l'histoire du cinéma, je ne suis sûrement pas le seul à en penser autant, a eu raison de mon désintérêt devant la mise en bouche proposée. Alien Covenant essaie de nous la faire à l'envers en reprenant dans son patronyme les 5 lettres magiques du film originel : A.L.I.E.N mais il s'agit bien de la suite directe de Prometheus. Je parie d'ailleurs un billet sur le retitrage de ce dernier d'ici quelques mois ou quelques années, quand d'autres suites auront pointé le bout de leur nez.

Bon alors Covenant, kezako? Bah c'est un peu toujours la même rengaine. Une mission spatiale, ici de colonisation, un androïde qui gère le vaisseau pendant que l'équipage fait cryo-dodo, un appel de détresse, toute le monde quiche au réveil et c'est partie pour une excursion qui se finit généralement en cul de sac avec un xénomorphe qui défonce quelques crânes.

Sauf que depuis Prometheus, la pure série B horrifique, qu'elle soit plutôt du genre survival (Alien), badass (Aliens) ou carcérale (Alien 3), a laissé place a une des grandes obsessions du cinéma contemporain : dissiper toute forme de mystère. La mise à mort de l'imaginaire, en même qu'un travail de sape d'un univers devenu culte... Pendant une trentaine de minutes, Covenant nous la joue façon remake du 8ème passager. Sait-on jamais, des fois que quelqu'un n'ait jamais entendu parler d'Alien. Je lis un peu partout que cette phase d'exposition est ce que ce nouvel opus a de mieux a proposer. Pour ma part, je me suis bien emmerdé. Sans quelques belles images (bien évidemment dépourvues de dramaturgie), j'étais à deux doigts de commencer à bailler. Une décision d'équipe de scientifiques débiles plus tard, je suis finalement entré dans le film, bien décidé à savourer sans broncher les événements qui allaient se présenter (ceux du trailer, et puis j'ai vu les mots "gore et nihiliste" dans certaines reviews).

10 minutes de treck plus tard, ça va déjà mieux. Enfin permettez-moi de faire un apparté sur la magnifique gestion du temps de Covenant. Avant de débarquer sur cette terre hostile, l'équipage décide donc de se détourner de son trajet pour suivre le signal de détresse. On nous informe que cette planète inconnue est à un saut de puce (quelques semaines) de la position du vaisseau. 30 secondes plus tard, les quelques semaines sont passées, le temps d'un changement de scène... A une époque, on aurait au moins pris la peine de nous mettre un carton en pleine tronche, du style "quelques semaine plus tard". Le cinéma taylorisé ne s’embarrasse plus avec ce genre de détails. Il y a de toute façon de bien plus grosses couleuvres à avaler.

La suite est hyper classique, la troupe suit le signal, deux gus se font infecter par la matière noire, se mettent à roter du sang dans de violentes crises de spasmophilie, on commence à s'amuser. Par contre, le père Ridley, on l'a connu plus lisible dans l'action. Parce que la première attaque, c'est juste incompréhensible. Au contraire du script, qui jusque là est d'une parfaite limpidité et ne s'encombre pas de chichis. Mais ça c'était avant l'arrivée de Fassb' de Nice, aka David, le couteau suisse de Prometheus. La suite ne sera pas plus complexe mais cette volonté de tout élucider sonne comme un rejet total du film précédent (qu'à titre personnel je trouve satisfaisant, à défaut d'être transcendant). Et c'est partie pour la foire aux ellipses et pour une belles brouette de scènes "autres" (baby alien, le duo au pipeau, la découverte des oeufs, une séquence Tahiti Douche approved et j'en passe...).

Entre deux atermoiements, j'ai cependant vite fait le deuil d'un film qui pourrait se hisser au niveau de l'illustre saga. Le plaisir, assez sommaire, de revoir enfin ce monstre fascinant, même s'il est CGI, même s'il saute partout comme un Marsupilami, l'a emporté sur tout le reste. Bien que développée à la truelle, la thématique sur la création engendrée par Prometheus, a le mérite d'exister. Fassbender sauve un peu le film grâce à sa performance robotique et je pense qu'il ne faut pas avoir peur de rire et de prendre tout ça avec une certaine distance. Au premier degré, c'est la peine de mort assurée. Je me suis finalement délecté de voir enfin tout ces ersatz de scientifiques mourir dans d'atroces circonstances. Ou de très drôles de situations pour les plus illuminés. Je préfère ne pas parler du twist, grillé avant même qu'on puisse s'imaginer que le film souhaite en proposer un. Je parlerai juste de cette fin, nihiliste est un grand mot, qui a le mérite d'ouvrir la perspective sur un possible défouloir qui y réfléchira peut être à deux fois avant de philosopher sur le sens de la vie.

Au final, Alien Covenant c'est nul mais j'ai passé un bon moment. Je doit être aussi convaincant en critique que les personnages du film le sont en matière de prévention des risques. Le prototype du film que je devrais détester mais que je me suis décidé à aimer (aller au ciné 2 fois par an, ça fait aussi relativiser sur la façon d'appréhender ce moment de détente).


5.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 17 Mai 2017, 21:09

Mark Chopper a écrit:
Le cinéma contemporain s'est bien cassé la gueule ces dernières années.


Tu peux aussi te tourner vers le passé.


J'ai plein de trucs en stock mais je n'ai absolument plus une minute en solo pour mater des films. Ma femme est devenue un peu allergique aux "vieux films". Je garde ça pour plus tard... Oh punaise, ça me fait penser que j'ai revu Evil Dead un vendredi matin, je suis un ouf.
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Dunandan » Sam 20 Mai 2017, 05:21

Dommage pour ce "problème" des "vieux" films...

Sinon je suis bien d'accord avec ton constat du cinéma d'aujourd'hui même si on n'est jamais à l'abri de quelques (bonnes) surprises, comme Logan cette année, et Sing Street celle d'avant.
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Jane Doe identity (The) - 4,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Juin 2017, 00:08



The Jane Doe Identity - André Øvredal - 2017


Le film le plus effrayant de l'année selon certains critiques. Désolé pour les amateurs de frissons, ce film du réalisateur de Troll Hunter (c'est mal barré :?) est aussi flippant qu'une porte qui claque dans un courant d'air. Au moins a-t-il le mérite de ne pas être trop con et d'intriguer pendant 45 minutes. Les Tilden, père et fils, médecins-légistes de leur état, se voient confiés l'autopsie d'une Jane Doe, un cadavre anonyme de jeune femme retrouvé enterré dans une cave. Plutôt bien conservée, la demoiselle en fait voir de toutes les couleurs au tandem Brian Cox/Emile Hirsch. Son corps est une véritable boîte de Pandore qui va tout doucement faire glisser l'intrigue hors du sentier du thriller sordide, pour se diriger vers celui de l'épouvante.

Sans être transcendante, la première partie fait le taf et capte l'intérêt du spectateur. Comme les personnages, on part de rien et on découvre les indices en même temps qu'eux. La réalisation est sobre et l'interprétation des deux têtes d'affiche, clairement là pour le cacheton, digne de bons professionnels. Malheureusement, dès que le film est rattrapé par son cahier des charges horrifique, l'ennui s'empare peu à peu du spectateur. Entre des scènes éculées et vues des milliers de fois, et une résolution torchée à la va-vite, Jane Doe s'enfonce lentement mais inexorablement dans le même anonymat que celui de sa mystérieuse beauté (très) froide. Elle a une sale gueule mais de jolis boobs ceci-dit (c'est peut être le seul argument valable pour en convaincre quelques uns de tenter l'expérience :mrgreen: )


4.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar osorojo » Jeu 01 Juin 2017, 08:00

C'est vrai qu'elle a l'air d'avoir de jolis seins ! :mrgreen:
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Juin 2017, 08:02

J'ai déjà oublié tout le reste :chut:
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Mark Chopper » Jeu 01 Juin 2017, 08:06

Il faudrait mettre la vidéo du casting dans les bonus du DVD, ça aurait plus d'intérêt que le film.
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 01 Juin 2017, 12:48

Ou ça pourrait faire un bon sujet pour le bac de philo. "Est-il malsain de penser qu'un cadavre a de beaux restes?" :chut:
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Baby Driver - 9/10

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 06 Aoû 2017, 19:11


Baby Driver - Edgar Wright - 2017


The sound of Music

Jouissif! Voilà le seul terme qui me vienne à l'esprit au sortir de la séance. Indéniablement le film le plus fun depuis Le Loup de Wall Street et Django Unchained en 2013. Une traversée du désert récréative comme le cinéma en a peu connue. Heureusement, il existe des mecs comme Edgar Wright, dont la culture et les références sont si bien digérées, qu'une fois exploitées dans un cadre contemporain, on ne peut que s'en réjouir.

Après la relative déception de World's End (à qui je donnerai bien une seconde chance, d'autant plus qu'il tourne sur Netflix depuis quelques jours), Wright revient à son meilleur. C'est bien simple, je n'ai rien à reprocher. Tout au long des 1h50 de bobine, je n'ai cessé d'avoir le smile, de taper du pied et de dodeliner de la tête. Tout en respectant les codes immuables des films de casse, Baby Driver conceptualise son histoire en la menottant à la musique débitée par les Ipod du personnage principal. Celui ci, très jeune conducteur émérite, ne lâche pratiquement jamais ses écouteurs car il souffre d'un léger problème auditif depuis l'enfance, lequel s'atténue quand les vibes sont bonnes.

La soundtrack, de l'exceptionnelle intro sur du Jon Spencer Blues Explosion en passant par le déjà culte "Was he Slow" de Kid Koala (la scène dans laquelle Baby fait écouter ses mixtapes, j'en pouvais plus :eheh: ) ou des trucs complètement improbables voire décalés (les circonstances de l'utilisation de Barry White :eheh: ), est une tuerie. Rien ne dépasse. Je lis ça et là que le film tourne un peu en rond et s'essouffle. Au contraire, Wright va au bout de son concept image et son et s'y tient jusqu'au dernier plan. Rien n'est jamais gratuit, tout est conçu pour le plaisir du cinéphile et de l'audiophile, transformant les scènes les plus simples en apparence en succulentes friandises. La rencontre entre Baby et Debora, chez n'importe quel autre réalisateur, ça serait traité à la façon d'une bluette. Chez Wright, la musique transcende l'image et rend immédiatement touchante leur relation.



Carton plein également du côté des acteurs, Ansel Elgort est impeccable et iconisé au bout de 90 secondes de film. Et que dire du trio de seconds rôles "on fire" composé de Kevin Spacey (qui s'éclate littéralement shotgun à la main), de Jamie Foxx (complètement barge, Tequila :eheh:) et de Jon Hamm (limite démoniaque quand sonne l'heure du climax orgiaque). Pour chipoter, on dira que la partition est un peu légère du côté féminin même si la petite Lily James est toute mimi et qu'Eiza Gonzalez est une belle plante.

Pour ceux qui seraient encore sceptiques, le montage les mettra définitivement à genoux. Baby Driver est un film conçu pour les sens, il y a des idées de mise en scène toutes les 10 secondes, ce qui est d'autant plus impressionnant vu le budget très raisonnable (34 millions). Le résultat fait la nique aux productions les plus friquées du moment. L'équation est simple, le talent ne s'achète pas et Wright en déborde. Alors, was he slow? Définitement non, le cinéma de divertissement pur n'est pas tout à fait mort. Thanks Edgar!


9/10
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Re: [Jimmy Two Times] Critiques, vous avez dit critiques? 2K

Messagepar Mr Jack » Dim 06 Aoû 2017, 22:55

Wright va au bout de son concept image et son et s'y tient jusqu'au dernier plan. Rien n'est jamais gratuit, tout est conçu pour le plaisir du cinéphile et de l'audiophile, transformant les scènes les plus simples en apparence en succulentes friandises.


Fuck yes ! :super:
Mais ouais remate World's End, mis à part la fin qui peut surprendre, c'est du kiff ce film, aussi :D
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Pitch Black - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 16 Aoû 2017, 10:30



Pitch Black - David Twohy - 2000


Troisième ou quatrième vision en ce qui me concerne, motivée par la volonté de redonner une chance aux Chroniques de Riddick, suite que j'avais trouvée pour le moins pompeuse. Que vaut donc Pitch Black 17 ans après sa sortie? Eh bien, il s'agit toujours d'un modèle d'efficacité. Soit une petite série B pas exempte de défaut mais qui a tout compris en se concentrant sur les 3 clés du succès : un personnage fort, un univers original et un script qui évite les bouts de gras.

Pitch Black ne serait rien sans la présence du plus célèbre des nyctalopes, j'ai nommé Riddick. Interprété par un Vin Diesel né pour le rôle, et dont le seul fait d'armes jusque là était d'avoir servi de chair à canon dans Il faut sauver le Soldat Ryan, le furyen est de la trempe des anti-héros qu'on adopte dès les premières minutes. On ne compte plus les plans iconiques que compte le film. On ressent inévitablement l'amour que porte David Twohy à son personnage.


Born to be blind


Distinctement découpé en deux actes, Pitch Black souffle (beaucoup) le chaud et (légèrement) le froid. Passé une séquence de crash introductive qui a salement vieilli, la découverte de cette planète inconnue est plutôt plaisante. Le film prend alors son temps pour permettre aux spectateurs de cibler les forces en présence. Mais déjà, le spectateur n'a d'yeux que pour Riddick, criminel sulfureux au passé trouble. Érigé comme un grand danger, le script a la très bonne idée de brouiller les pistes en se dirigeant lentement mais sûrement vers du pur survival. Il y a bien pire que Riddick sur cette planète, pour notre plus grand plaisir.


Damn it


Les créatures inventées par le génial Patrick Tatopoulos représentent une sublime menace, et un adversaire des plus retors pour la troupe de rescapés. Parlons d'ailleurs de cette dernière, peu d'autres personnages sortent du lot, ils sont tous un peu fonctionnels (Keith David le croyant, Lewis Fitz-Gerald l'illuminé, Cole Hauser le type borné) hormis la sympathique Radha Mitchell qui hérite d'un joli rôle de femme forte.

La suite, tout le monde la connaît. De manière très intelligente, Twohy nous propose un jeu du chat et de la souris, pimenté par la constante recherche de luminosité pour les humains et d'obscurité pour les bestioles. Riddick a lui le cul entre deux chaises, il a besoin de la lumière pour survivre, mais celle-ci l'handicape fortement. Un dilemme simple mais d'une redoutable efficacité à l'écran. Pitch Black a beau traîner un peu en longueur dans sa première partie, quelques inserts trahissent inexorablement son âge, il n'en reste pas moins une petite série B joussive comme on en voit (presque) plus de nos jours.


8/10
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Chroniques de Riddick (Les) - 7,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 17 Aoû 2017, 22:55



Les Chroniques de Riddick - David Twohy - 2004


Je devais sûrement être mal luné lorsque j'ai vu le film en salle car j'en avais gardé le souvenir d'un truc pompeux alors que c'est un peu tout le contraire. Les temps difficiles en matière de blockbuster et le fait d'enchaîner ces Chroniques de Riddick juste après avoir revu l'excellent Pitch Black m'ont réconcilié avec cette suite qui a tous les atouts du divertissement réussi. Enfin doté de moyens à la hauteur de ses ambitions, David Twohy a tout le loisir de développer un univers autour de son anti-héros toujours aussi badass et charismatique. Exit le survival en milieu désertique et hostile (même s'il y a quelques réminiscences du style épuré de Pitch Black au détour de quelques séquences), et place au space opera. Passée une ouverture qui nous emmène sur la trace d'un Riddick devenu fugitif, le script nous présente le peuple colonisateur des Necromongers, lequel aura bien vite maille à partir avec notre furyen préféré. Twohy réussit le pari d'inscrire la petite histoire de Riddick au sein d'un univers à la fois riche, mais en même temps très simple à appréhender.

Sans jamais céder aux sirènes du fan service gratuit, il livre tout ce que les amateurs du nyctalope étaient en droit d'attendre de cet opus. Au premier rang des réjouissances, comment ne pas citer l'épisode sur la planète Crematoria et notamment l'excellente séquence en prison. A l'instar de sa collaboration avec Radha Mitchell dans Pitch Black, Riddick fera de nouveau équipe avec un chouette personnage de femme forte, interprété par une Alexa Davalos qui s'affirme aisément comme le pendant féminin badass de Riddick.Rythmé, et pourvu de scènes d'action nombreuses et réussies, que manque-t-il à ces chroniques pour faire carton plein? Blockbuster oblige, le classement PG13 fut impossible à contourner pour Twohy et les quelques petites touches gores auxquelles Pitch Black nous avait habituées font quelque peu défaut. La dernière scène sur Crematoria au cours de laquelle Riddick découpe du Necromonger à tour de bras sans qu'une seule goutte de sang ne fasse son apparition, ça fait un peu trop grand public.Mais d'une manière générale, Twohy arrive plutôt bien à contourner le problème à coups de cadrages judicieux et d'un zeste d'hors champ.

Même si la menace des Necromongers est palpable, on peut aussi regretter le miscat en haut de la pyramide du mal. Karl Urban, Thandie Newton et Colm Feore, ça ressemble plus à un all-star game du DTV qu'à un casting 3 étoiles. Pas de quoi bouder totalement son plaisir mais Colm Feore qui se fighte contre Riddick en guise de bouquet final, ça vend pas trop du rêve... Mais une fois de plus, que retient-on? Les apparitions de Riddick bien sûr! Bien servi par un scénario qui lui réserve la part du lion et toujours incarné par un Vin Diesel passionné par le rôle et qui prend un plaisir évident à l'incarner, ces chroniques se dégustent avant tout pour lui. Plus de 12 ans après sa sortie, les CGI tiennent encore plutôt bien la route, le mix entre map-painting et SFX s'avère plus convainquant que bon nombre de films plus récents qui ne jurent que par le full CGI qui fait saigner les yeux. Un dernier petit bémol néanmoins, je trouve dommage que le personnage soit un peu trop humanisé sur la fin, sûrement une contrainte inhérente au budget du film. Les raclures ont toujours du mal à rentabiliser les gros budgets, et malheureusement, le relatif échec au box office obligea la paire Twohy/Diesel à ronger de nouveau son frein et à revoir ses ambitions à la baisse dans l'optique d'un troisième film qui mit 9 ans à voir le jour.




7.5/10
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X-Men - 6,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 27 Sep 2017, 22:28



X-Men - Bryan Singer - 2000


Que vaut ce 1er X-men, véritable précurseur de la mode des films de super-slips près de 20 ans après sa sortie? Le verdict est qu'il tient encore plutôt bien la route et a le mérite de ne pas se foutre de la tronche des spectateurs avec un scénario certes classique, loin d'être exhaustif vu la richesse de la saga, mais très limpide et permettant ainsi un récit simple à appréhender pour les étrangers à cet univers dans lequel on s'habille en lycra jaune (ah bah non, pas dans le film...). Très court (1h35), il n'ennuie jamais mais forcément, on a le sentiment que certains personnages sont à peine esquissés et servent plus de bouches-trous qu'autre chose (Storm, Cyclope, Saberwulf...). Heureusement, d'autres (Wolverine, Magneto, Professeur X) sont autrement plus passionnants et véhiculent derrière eux une belle flopée de thématiques qui ne sont qu'une extrapolation narrative des problèmes de nos sociétés modernes. La peur de l'autre, de sa différence et la dérive des sciences s'inscrivent de manière intelligente en arrière plan du récit.

En tant qu'introduction géante, X-Men est satisfaisant mais on ne peut nier que Bryan Singer a bien du mal à transcender ce formidable matériau à l'écran. Aussi divertissant puisse-t-il être, son film n'est pas des plus spectaculaires, les scènes d'action manquent cruellement de hargne (on verra une nette amélioration sur ce point dans la suite) même si certaines sont sympas. Les effets spéciaux trahissent forcément leur âge, heureusement le film ne dégueule pas de plans truqués comme les productions plus récentes, lui permettant ainsi de ne pas rendre la vision pénible. Le score de Michael Kamen est assez réussi et colle bien à l'imagerie "super-héros". Un bon divertissement qui se revoit avec un plaisir certain et qui vaut surtout pour son statut de pionnier du genre, et on était loin d'imaginer à quel point ce dernier allait inonder nos salles de cinéma, alors même que les comics ont toujours eu du mal à séduire un large public dans nos contrées.


6.5/10
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