[Cad'] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Témoin à charge - 6,75/10

Messagepar caducia » Mar 04 Avr 2017, 13:33

Témoin à charge

Réalisé par Billy Wilder
Avec
Tyrone Power, Marlene Dietrich, Charles Laughton
Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h56min
1964

6.75/10


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Synopsis



A peine remis d'un infarctus qui a failli le terrasser, Sir Wilfrid Robarts, ténor du barreau, accepte de prendre la défense de Leonard Stephen Vole, accusé de meurtre. L'affaire, déjà difficilement plaidable, se complique encore lorsque Christine Vole, l'épouse du prévenu, devient l'un des témoins capitaux de l'accusation...



Critique

Adapté d'Agatha Christie, "Temoin à charge" semble dans un premier temps un film de prétoire classique et très bavard (ce qui a eu tendance à m'anesthésier quelque peu). Le fil conducteur est donc l'avocat Sir Wilfrid (Charles Laughton) au caractère semblable à un Wiston Churchill. Un caractère déterminé bien trempé, accro aux cigares et à la bouteille et taquin. Malmené par une infirmière acariâtre, le vieil homme devient un gamin farceur qui adore la faire tourner en bourrique pour fuir ses soins ou la prise de médicament.

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Tyrone Power est l'accusé qui livre une interprétation bluffante (peut-être pare qu'il n'avait pas en sa possession les dernières pages du script) et tente de prouver son innocence coûte que coûte.

Avec le recul, "témoin à charge" se penche sur le déclin et la vieillesse à la fois du coté de la défense mais aussi du coté des témoins.
Marlene Dietrich possède un rôle clé dans l'intrigue, même si elle apparaît peu à l'écran, mystérieuse et étonnante avec un flash-back façon cabaret soulignant le coté icone déchue de l'interpète.



Le film ne me convint pas à 100%, car on devine la moitié de la fin doublement renversante qui fait assez artificielle. Quelques répliques piquantes mais un cadre très British coincé dans l'ensemble qui fait très Hitchcockien. Bal des faux semblants qui préserve l’ambiguïté jusqu'à l’extrême limite.
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Film: Témoin à charge
Note: 7/10
Auteur: elpingos
Film: Témoin à charge
Note: 6,5/10
Auteur: Scalp
Film: Témoin à charge
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas
Film: Témoin à charge
Note: 8/10
Auteur: osorojo

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Alien : Covenant - 6,5/10

Messagepar caducia » Ven 12 Mai 2017, 20:00

Alien Covenant

Réalisé par Ridley Scott
Avec
Michael Fassbender, Katherine Waterston, Billy Crudup
Long-métrage : USA
Genre : SF
Durée : 02h02min
2017

6.5/10


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Synopsis



Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper.



Critique

attention spoilers inside.

Alien, Alien, Alien... cette saga légendaire souillée tout d'abord par les aliens versus predators, puis détourné par Prometheus qui n'était pas si mal que ça en comparaison avec Covenant. Autant dire que ça fait mal au cœur, d'autant plus que cet outrage provient de Ridley Scott lui-même et relève d'une totale incompréhension de la ma part. Covenant assure clairement visuellement au niveau de la mise en scène, des lumières, un univers très sombre et gore en revanche tout ce qui relève des créatures et de l'histoire c'est clairement une succession de ratages.

Je pense que Ridley Scott souhaite apporter un coté mystique et philosophique à cet épisode à travers le personnage du droïde David incarné par Michael Fassbender. Un être crée par l'Homme, doté d'un niveau de technologie extrême (proche de l'homme) qui se rend compte que l'espèce humaine ne mérite pas survivre. Il souhaite alors créer une nouvelle espèce qui sera digne de vivre et se livre à des expérimentations digne du Dr Moreau. Autant dire que David se prend pour Dieu et se pose beaucoup de questions existentielles.

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Meme si David est le personnage le plus développé du métrage, c'est hélas le plus ridicule. M Fassbender fait bien entendu ce qu'il peut pour défendre l'indéfendable comme dans Assassin Creed, hélas il ne peut échapper au ridicule de certaines situations et ne peut pas faire de miracles au niveau interprétation avec un mode balai dans le cul réglementaire.
R Scott a choisit de ne plus mettre en avant une héroïne pleine de bravoure comme perso principal (pourquoi pas), mais la tripotée de seconds couteaux ne constitue que de la chair à canon. Il est clair que Scott a voulu donner un coté Aliens en balançant des vannes salaces gratuites pour donner une impression de complicité mais aucune authenticité ne se dégage, aucune anecdote croustillante ou personnelle ne nous est contée, une équipage anonyme dont tout le monde se fout sans aucun background sans aucune personnalité qui sort du lot. Aucun second degré au niveau des dialogues.

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Katherine Waterston (déjà vu dans "fantastic beast") alias Droopy en chef, était pourtant présentée comme l'héritière de Ripley mais en réalité il n'en n'est rien car elle ne se contente que d'une seule vraie scène de confrontation avec un alien, sinon elle ne sert à rien. Scott troque une Ellen Ripley couillue pour une militaire pleurnicharde (on en est même à regretter Noomi Rapace).
Ridley Scott a quand même engagé 50% d'acteurs "connus" mais qui sont si mal utilisés que les personnages auraient pu être joués par n'importe qui d'autre que le public n'y aurait vu que du feu (a palme à James Franco).

Visuellement, j'ai quand même trouvé le film assez gore, Ridley Scott ne nous épargne pas l'hémoglobine ou les cadavres disséqués. Malheureusement, les créatures old school ont été remplacées par des CGIs avec plus ou moins de réussite. Le problème c'est la multiplicité des formes aliens hostiles et que les confrontations sont en général très furtives. Scott ne joue plus du tout la carte du suspense comme dans Alien 1er du nom mais au contraire les attaques et les mises à mort sont de l'ordre de quelques secondes avec des bestioles plus agiles et qui visuellement n'assurent pas selon moi (question de gout personnel).

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Sinon, j'ai beaucoup aimé le début qui préservait quand même un minimum de suspense avec le débarquement dans la jungle (soit 20 minutes) et ensuite le film bascule jusqu'à la rencontre du clone où le scénario catastrophe débute jusqu'à s'enfoncer de plus en plus dans le ridicule. Pas mal de séquences prévisibles.
Un script mixant à la fois une trame issue du alien originel (copié/collé de scène) avec une volonté d'expliquer l'origine du peuple des "ingénieurs" et de l'humanité. Scott pose son droïde comme héros avec une grande maladresse avec une réflexion philosophique sur la différence entre homme et machine mega-usée comme excuse pour faire évoluer une créature parfaite aux dépends de tout autre Etre vivant.

Alien Covenant est proche de la catastrophe artistique cumulant maladresses, situations incongrues, designs de créatures approximatifs, gestion du suspense inexistante...au secours !
Critiques similaires
Film: Alien : Covenant
Note: 7/10
Auteur: Alegas
Film: Alien : Covenant
Note: 5,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Alien : Covenant
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Auteur: Dunandan
Film: Alien : Covenant
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Auteur: Scalp

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Gardiens de la galaxie Vol. 2 (Les) - 6,25/10

Messagepar caducia » Dim 14 Mai 2017, 20:15

Les gardiens de la galaxie Vol.2

Réalisé par James Gunn
Avec
Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista
Long-métrage : USA
Genre : SF
Durée : 02h16min
2017

6.25/10


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Synopsis



Musicalement accompagné de la "Awesome Mixtape n°2" (la musique qu'écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l'univers Marve.



Critique

Après la bonne surprise de l'épisode originel, Starlord est de retour avec sa clique pour de nouvelles aventures en reprenant les recettes du succès du premier. Hélas, James Gunn se repose un peu sur les lauriers et le spectateur averti sera beaucoup moins surpris par cette suite avec des punchlines moins drôles ou des répétitions lourdingues.

La franchise des gardiens de la galaxie repose sur un humour décalé et en dessous de la ceinture dans des situations inattendues, ici le réalisateur fait référence à blagues et autres fantaisies du 1 mais a du mal à se renouveler.
Le personnage de Baby Groot est en revanche la grande trouvaille, là on avait deviné que Groot adulte n'était pas très fut-fut, la version bébé dépasse le maître, ce qui donne droit à des séquences à la fois débiles et décalées qui cassent le rythme de l'intrigue mais qui sont à la fois trop mignonne qu'on lui pardonne tout. Le générique est explosif avec un jeu de plans, de flous et de tourbillon infernal qui est un peu trompeur car le reste du métrage est moins funky.

Coté script, Gunn introduit le personnage d'Ego incarné par Kurt Russell. Je trouve sa présentation très plaisante et en accord avec les références eigthies de la BO mais qui est juste un prétexte à un script rocambolesque peu passionnant.

Autre point délétère, on a le sentiment au cours de l'histoire que chaque membre de l'équipe évolue dans son coin pour vivre sa propre aventure, peut-être pour mieux se dévoiler au spectateur, formant ainsi des tandems de choc avec plus ou moins de réussite. Ainsi, le lutte infernale entre les deux sœurs est juste insupportable et consiste à du remplissage. Par contre la complicité entre Yundi et Rocket est plus palpable et crédible.

Esthétiquement GOTG2 est beaucoup moins sombre et fait dans le rococo appuyé avec des décors gigantesques dans le style de Thor, je n'ai pas vraiment aimé, trop kitsch, des couleurs flashy qui pètent les yeux.

Un opus qui n'arrive pas à renouveler la franchise qui peine à évoluer, même s'il reste un spectacle divertissant sur le moment qui a perdu de son insolence et de sa spontanéité factice.
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Grave - 0/10

Messagepar caducia » Dim 28 Mai 2017, 10:27

Grave

Réalisé par Julia Ducournau
Avec
Garance Marillier, Ella Rumpf
Long-métrage : Fr
Genre : drame / horreur ?
Durée : 01h36min
2017

0/10


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Synopsis



Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.



Critique

Voilà un film que j'ai regretté d'avoir raté en salles car tout le monde en parlait comme d'un phénomène, des papiers à foison sur le cannibalisme. Enfin un film hexagonal couillu qui sort des sentiers battus. Ma déception fut donc grande à la vision de long métrage qui m'inspire un simple dégoût (non pas en ce qui concerne le gore).
Grave n'est ni un drame, ni un film d'horreur et je ne saurais le classifier.
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Julia Ducournau nous plonge dans l'univers des étudiants vétérinaires qui passent de la vie rangée de lycéens à celle de l'université où ils sont livrés à eux-mêmes en milieu hostile puisqu'en guise de bienvenue ils ont doit à des jeux sadiques et autres humiliations comme savent si bien le faire les vétérans vétos (et encore grave est bien en dessous de la réalité - pourquoi la réal n'a pas utilisé ce background bien glauque pour servir son histoire, mystère ?). Ainsi jeux sexuels, expériences gastronomiques à la Koh Lanta vont éveiller la jeune pucelle Justine (Garance Marillier) et dévoiler ses pulsions refoulées. Non, pas que cette idée de départ soit mauvaise, c'est juste pas crédible et dénué d’intérêt.

Si on considère ce film comme un film d'horreur, assumant son coté sang pour sang décérébré, on n'y est pas, car Grave possède de nombreuses scènes de remplissage et disons 4 ou 5 scénettes sanguinolentes.
La réalisatrice aurait pu rendre son film "intello" en misant sur la psychologique et expliquant comment on bascule de la blanche colombe en anthropophage féroce mais ça n'est pas le cas. Pourtant c'est ce qu'il y a de plus fascinant dans les films fantastico-horrifiques.



La pauvreté des dialogues, la laideur de la réalisation, ses jeunes acteurs qui sont toujours à coté de la plaque, ça fait mal au cœur. Grave s'éternise inutilement, s'égare, survole sur sujet (surtout les relations strange entre les deux sœurs) et conclue que ce sont uniquement les pulsions et la génétique qui guident la jeune fille vers ses actes de violence.
L'actrice Garance Marillier ne dégage aucune aura, un jeu systématique sans nuance. La cinéaste ne s'attarde jamais sur les moments forts d'évolution de Justine, ses premières fois avec un traitement uniforme qui annihile les émotions.
Julia Ducournau ne joue même pas sur le fait que les 2 personnages pivot sont des femmes et ainsi jouer sur la sensualité, la transformation physique, au contraire, elles ont un coté masculin ou androgyne qui tuent la délicatesse ,l'attraction physique, si bien que Grave aurait eu un héros masculin, celà ne changerait rien au résultat final.

Un univers universitaire ultra réaliste et ultra chiant sans aucun aspect fantastique, mystérieux ou poétique, une transformation bâclée sans aucune hésitation ou balbutiement qui manque de logique. Ce moment crucial dans la vie de l’héroïne est d'une rare maladresse dans sa précipitation, quel gâchis.


Sans finesse, sans habilité.... chiantissime.
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Film: Grave
Note: 3/10
Auteur: Velvet
Film: Grave
Note: 7/10
Auteur: Alegas

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Roi Arthur : La légende d'Excalibur (Le) - 3/10

Messagepar caducia » Lun 29 Mai 2017, 19:45

Le roi Arthur la légende d'Excalibur

Réalisé par Guy Ritchie
Avec
Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law
Long-métrage : US/UK
Genre : fanstatique
Durée : 02h06min
2017

3/10


Image

Synopsis



Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…



Critique

Il est clair qu'il ne fallait pas s'attendre un chef d'œuvre de la part de cette version remixée par Guy Ritchie de la légende du roi Arthur, dommage car tout n'est pas à jeter, hélas la mise en scène, le montage et le coté fantastique dégoulinant gâche les rares points positifs du projet.
Guy Ritchie a tenté de se réapproprier cette mythologie celtique avec une tentative de modernisation, sauf que la légende originelle ne ressemble plus à grand chose, on bascule dans un récit qui est proche du choc ou de la colère de titans avec un bestiaire imposant qui envahit l'écran de façon maladroite la plupart du temps. Le coté fantastique et fantasy aurait été plus discret, ça n'aurait pas été plus mal.

Le montage est donc hyper perturbant, des scènes hachées en pleine action, un rythme narratif précipité parfois ou trop appuyé. La plupart des combats rapprochés sont illisibles avec de gros plans tremblotants (ce n'est pas l'élément le plus gênant). Malgré des coupures conséquentes dans la période de la jeunesse de son héros, le métrage semble interminable avec le parcours initiatique où 'Arthur doit se remémorer ses névroses, son passé oublié pour pouvoir manier son épée qui représente une part importante de la durée totale. Un abus d'effets visuels multiples qui tombent comme un cheveux sur la soupe (tout comme le titre du film inséré à un moment crucial du film, quel mauvais gout).

Image



Une bonne surprise que ce casting où je ne vois pas de faute de gout (peut-être le caméo qui est un clin d'œil dispensable). Les seconds couteaux aux gueules cassées collent bien à l'univers médiéval (même si certains viennent de pays lointains, pas sur que ça colle à l'époque :eheh: mais après tout c'est à la mode, cf la belle et la bête). Le sentiment de cohésion et de solidarité entre les compagnons est palpable et crédible. Charlie Hunnam que j'aime bien n'offre pas sa meilleure prestation et joue un peu au kéké prétentieux agaçant. La surprise vient de Jude Law qui apparaissait comme catastrophique dans la bande-annonce et qui au final assure le spectacle et la noirceur du dictateur sanguinaire sans trop de mimiques surjouées.



Coté bestiaire, l'espèce de pieuvre-femmes est originale et repoussante à souhait, le reste est un vaste copié/collé inquiétant, dommage que la taille surdimensionnée de certains animaux donne un coté ridicule. Les décors numériques grandiloquents semblent étrangers on côtoie des baraques pourries et des ruines d'arènes romaines ?

Pour une fois que le regarde un film en VF, les dialogues sont juste pitoyables avec des jeux de mot au ras du gazon, des blagues surexpliquées.

Mélange de comédie d’action et d’heroic fantasy, le roi Arthur tombe rarement juste. Guy Ritchie arrive même à donner des relents de Snatch à cette légende. Dépoussiérage raté.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Chuck Chan » Mar 30 Mai 2017, 19:33

Eh ben, pas top la fin du mois. :|
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Mar 30 Mai 2017, 20:50

même en Juin, ça risque d'être du meme niveau. Quoiqu'en sortie vidéo, peut-être des trucs sympas (pas regardé) :tantpis:
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Mad City - 6,75/10

Messagepar caducia » Mer 31 Mai 2017, 22:25

Mad City

Réalisé par Costa-Gavras

Avec
Dustin Hoffman, John Travolta
Long-métrage : US
Genre : drame
Durée : 01h53min
1997

6.75/10


Image

Synopsis



Une belle carrière s'ouvrait devant Max Bracknett avant qu'il ne s'en prenne à l'antenne à son grand rival, le journaliste vedette Kevin Hollander. Depuis relégué dans une petite chaîne de télévision locale, il déséspère de connaître à nouveau son heure de gloire jusqu'au jour où, au hasard d'un reportage sans intérêt dans un musée, il se retrouve pris en otage par Sam Baily un employé licencié. Sûr de détenir un scoop, il joue les éminences grises pour l'ancien gardien, ne pensant qu'à prendre sa revanche sur Hollander. Il s'improvise donc conseiller en communication du preneur d'otage, et orchestre en coulisse sa médiatisation.




Critique

Une prise d'otages peu ordinaire qui soulève des questionnements sur la société US: racisme, manipulation et dérives des media, précarité des classes moyennes et la récupération de l’événement par quiconque qui peut s'enrichir (marketing, sponsors...).
L'avidité infinie des journalistes pour le scoop est ici poussé à l’extrême, dans la lignée de Nightcrawler ou de Money Monster, les limites entre le bien et le mal deviennent alors très floues dès que l'on parle audience.

Dustin Hoffman possède un rôle pivot excellant dans le rôle de négociateur/manipulateur qui a un don pour l'improvisation, connait la mécanique des incidents de ce genre et y voit un nouveau souffle pour sa carrière sur le déclin. L’ambiguïté du journalisme est constante, on ne sait jamais de quel coté il est, s'il a de l'empathie pour le pauvre type qui s’improvise preneur d'otages (John Travolta) ou s'il ne cherche que son propre profit. Le visage d'Hoffman impassible lors des séquences de crise ne laisse rien transparaître de ses émotions, mais on sait qu’intérieurement il jubile car il a obtenu des images à sensations.


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Mad City souligne aussi le ridicule des reportages sur le voisinage du criminel pour dessiner son portrait avec les questions à la con traditionnelles: il était discret, sympa, religieux ? les marronniers quoi, qui sont hélas encore d'actualité.

Dommage que le rapport de force entre les deux personnages principaux soit trop déséquilibré avec un combat déloyal gagné d'avance. Travolta incarne le ravisseur(de façon assez grossière) qui n'a pas inventé l'eau chaude face à un journaliste chevronné baratineur qui le balade comme un pantin à sa guide. Un kidnappeur du même niveau intellectuel que le négociateur aurait surement donné des joutes verbales plus passionnantes et une déroulement moins prévisible.

Dans son premier tiers, le film est un sans faute, mais il bascule dans la surenchère médiatique et guéguerre /règlements de compte entre les requins journalistiques perdant en intensité. Kevin Hollander (Alan Alda) tente de dégommer l'image construite du gentil américain moyen qui a pété un plomb en criminel aguerri grâce au pouvoir du montage et des mots choisis.

Une démonstration un peu trop appuyée qui manque de subtilité et se disperse à force de vouloir dénoncer plusieurs sujets en parallèle. Mlagré les années, on voit que tout ce système est loin de s'être arrangé et même pire (merci BFM TV and CO).
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Film: Mad City
Note: 4/10
Auteur: osorojo

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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar osorojo » Jeu 01 Juin 2017, 07:58

:super:

Je le tenterai peut-être celui là !
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Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé - 4,25/10

Messagepar caducia » Dim 04 Juin 2017, 18:41

Harry Potter et le Prince de sang mêlé

Réalisé par
David Yates
Avec
Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson

Long-métrage : UK
Genre :fantasy
Durée : 02h32min
Année de production : 2009

4.25/10


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Synopsis


L'étau démoniaque de Voldemort se resserre sur l'univers des Moldus et le monde de la sorcellerie. Poudlard a cessé d'être un havre de paix, le danger rode au coeur du château... Mais Dumbledore est plus décidé que jamais à préparer Harry à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort.


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Critique

On arrive au 6eme épisode de la saga (ça commence à faire beaucoup pour moi). Toujours réalisé par David Yates (qui fera les épisodes suivants et aussi ceux des animaux fantastiques), pourtant visuellement "le Prince de sang mêlé" a perdu de son aura au niveau de la mise en scène.


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Le coté enfantin, spontané et parfois maladroit de certains épisodes est désormais enterré faisant place à un univers beaucoup plus lisse qui manque de défauts, d'aspérité pour booster le coté authentique.
Yates au contraire lèche ses plans et ce calcul millimétré, ses travellings circulaires ennuient plus qu'autre chose.
Potter et ses amis sont bien passés à l'age ingrat et cet opus s'attarde très longuement sur les roucoulades des uns et des autres biaisées par quelques filtres amoureux rendant tout celà lourd et artificiel, on peut comprendre que ça émoustillent les fangirls de 10 ans. Les paysages sentent pour la plupart les incrustations sur fond bleu (meme si les FXs sont bons).


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Bref, ça se tourne autour de façon beaucoup trop prolongée et les sous-entendus censés détendre l'atmosphère sont d'un gout douteux. "Le prince de sang mélé" manque de personnages barrés et haut en couleurs fait preuve d'une grande linéarité lassante.

La photographie confiée à un français (Bruno Delbonnel) n'est pas mauvaise rendant à la fois des couleurs pastels ou des séquences très sombres (qui manque de contrastes parfois), des filtres verts dégueu pour les séquences de flash-backs. Là aussi tout est au cordeau mais ça manque de vitalité. Le temps des découvertes des créatures bizarres, des formules magiques aux effets inattendus, de l'exploration de terrains défendus est clairement révolu.
"Le prince de sang mélé" dévoile quelques bribes d'informations sur l'adolescence de Voldemort et constituent les scènes les plus captivantes. Le film arrive à se réveiller dans son dernier tiers avec des enjeux narratifs qui mettent en appétit pour la suite mais c'est un peu tard.


Mis à part la scène introductive, la 1ère heure est d'une platitude extrême sans aucune action mais uniquement du remplissage pour coller au bouquin et satisfaire les fans assidus. Cette partie "calme" est censée faire avancer l'histoire mais n'est même pas ponctuée par des touches humoristiques qui fonctionnent. Jim Broadbent incarne un nouveau personnage et est bien le seul à porter une touche de décalage dans cet univers si bien huilé.

L'épisode manque clairement d'éclat se reposant uniquement sur le succès de l'oeuvre de J K Rowling arrive beaucoup trop rarement à étonner le spectateur vierge de la lecture du livre.
Trop lisse, le film tourne dans le vide qui transpire plus l'eau de rose que le filtre magique.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar lvri » Dim 04 Juin 2017, 20:24

Cet épisode 6 est le mal aimé des 8 films je pense (ce qui n'est pas mon cas).
Par contre, il est loin de collé au bouquin pour faire plaisir aux fans, bien au contraire. Yates a choisit de mette de côté beaucoup de flashback du livre pour développer le côté "amour d'ado" moins présent. De même, le film ne présente pas de bataille au sein de Poudlard sur le final.
Je pense qu'il s'agit de l'épisode le plus éloigné des romans de JK.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Dim 04 Juin 2017, 20:46

Ah non je pense que c'est plutôt le 7eme le mal aimé de la saga. Perso je l'avais bien aimé même si je le noterais un poil plus bas si je le revoyais aujourd'hui.
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Logan - 7/10

Messagepar caducia » Dim 04 Juin 2017, 21:48

Logan

Réalisé par
James Mangold
Avec
Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafne Keen

Long-métrage : US
Genre : action
Durée : 02h17min
Année de production : 2017

7/10



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Synopsis


Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.[/center]


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Critique

Attention : spoilers inside

James Mangold signe les adieux du personnage de Wolverine après 17 ans de loyaux service.
Logan est clairement au dessus du lot en ce qui concerne la mise en scène, s'écartant des effets spéciaux flamboyants ou du coté blockbuster démonstratif s'attachant plus à l'intime et à l'humanité des mutants en voie de disparition.

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Même si visuellement, Mangold assure, coté script je trouve que de nombreux éléments issus des précédents X-Men sont à nouveau repris, à croire que la franchise n'arrive pas à se dépêtrer de ses vieux démons. Logan recycle encore et encore les expérimentations génétiques sur les gamins (on y a droit dans chaque épisode), le personnage cloné, la multitude de mutants qui ne viennent faire qu'un apparition pour teaser leur pouvoir et qui s'en vont aussi sec.
Caliban est censé être un personnage pilier mais sa durée de vie sera quand même limitée alors que sa position auprès de Logan était privilégiée, un peu frustrant.


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Mangold casse les règles des films de super-héros avec des super-héros vulnérables sans artifices vestimentaires, sans fard quasi réduits à des humains ordinaires pour mieux se fondre dans la foule, créant ainsi des scènes improbables, décalées comme par exemple Wolverine en chauffeur Uber alcoolique.
Le professeur X, figure emblématique de l'univers Marvel en est réduit à un vieillard grabataire qui divague, que Logan protège comme le Graal tant bien que mal. Dans ce tandem d'amis de toujours, vient s'insérer une intruse alias Laura (X 23) qui elle aussi représente une nouvelle génération en marche.
Dafne Keen incarne cette gamine marginale qui découvre le monde de la façon la plus violence possible, un road movie initiatique mouvement mais aussi une rencontre inattendue avec ses racines.


Les thèmes trans-générationnel, de l'héritage et la transmission sont au cœur de Logan. Dommage que la jeune Dafne Keen soit trop monolithique dans son jeu dramatique alors qu'elle assure un max dans les scènes d'action telle une sauvageonne en furie. Elle conserve les mêmes traits durs, un faciès sans expression ou grimaçante à l’extrême lors des attaques mais aucune nuance alors que les enjeux du film se jouent justement dans les rapports du trio d'acteurs.
Certaines séquences peuvent faire penser à Terminator 2 où le jeune John Connor apprend la vie au T-1000 alors qu'ici le rapport est inversé c'est Logan qui initie sa fille aux bases de la civilisation (d'ailleurs elle est aussi inexpressive qu'Arnold).



Les scènes les plus réussies sont celles mettant en scènes Logan et Xavier qui remuent la nostalgie de leur longue amitié et le poids des années qui les frappent tous les deux avec une noir destinée qui plane au dessus de leurs tetes. Il est difficile de ne pas penser à un proche âge en fin de vie (fatigué de vivre) à qui on n'ose pas confier ses vrais sentiments par pudeur, qui représente un poids quotidien au niveau de l'attention et des soins (là aussi Mangold ne censure pas grand chose et est sans concession). Le prof. X est donc un grand père de substitution tout trouvé et tentera d'éduquer Laura jusqu'à son dernier souffle car elle incarne l'avenir mutant pour quelques séquences de complicité attendrissantes.


Hugh Jackman tire définitivement sa révérence, et assume les années et les rides qui vont avec. La caractère de cochon de Wolverine reste immuable d'ou un apprivoisement compliqué de sa progéniture qui a aussi hérité de son entêtement. Un héros en souffrance, perturbé par la rencontre avec sa fille, ses névroses puis la déchéance physique qui lui était inconnue jusqu’alors. Ce loup solitaire et mal léché tel un cow-boy qui doit à chaque fois se rallier aux mutants pour leur sauver les miches ou sauver l'humanité et aller contre sa nature.



Comme dans moule films de super-héros, Logan ne possède de bad guys à la hauteur de nos espérances et sont toujours à peu près de la même veine que dans toute la saga (méchants pétés de thunes alliés à des généticiens).

Mangold livre des scènes d'actions brutes avec un niveau de violence visuelle fort (beaucoup de sang) tout en restant dans le domaine du Comics avec des scènes peu réalistes et furtives (mises à mort ou blessures expéditives). Le cinéaste ose les gros plans et la surenchère de violence mais encore il fait intervenir des enfants (et surtout X 23) dans ces plans emplis d'animosité alors qu'en général le 7ème art réserve celà aux adultes et ça c'est couillu!



Une page se tourne avec ce Logan. Une ambiance post-apocalyptique en accord avec la destinée qui les attend, il est fortement dommage que James Mangold ait utilisé des facilités en réutilisant des éléments de la saga qui donne une sensation de déjà-vu détruisant la réussite dramaturgique.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar lvri » Lun 05 Juin 2017, 07:47

dunandan a écrit:Ah non je pense que c'est plutôt le 7eme le mal aimé de la saga. Perso je l'avais bien aimé même si je le noterais un poil plus bas si je le revoyais aujourd'hui.


On dira qu'ils sont au coude à coude :mrgreen:
Perso, je pense que c'est le 2e le pire de la saga. J'aime bien ce qu'a fait Yates du 5 au 8. Mes notes sont trop haute pour les HP dans la base, mais globalement, ils tourneraient autour de 7.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Lun 05 Juin 2017, 08:27

lvri a écrit:Par contre, il est loin de collé au bouquin pour faire plaisir aux fans, bien au contraire. Yates a choisit de mette de côté beaucoup de flashback du livre pour développer le côté "amour d'ado" moins présent.


je me suis peut-être trop avancée, jamais lu un seul Potter, je me demandais pourquoi c'était aussi nul. :eheh:
Il faut que je me motive pour voir la fin. :?
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