[Cad'] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mar 20 Juin 2017, 12:49

François Morel sur un Fast & Furious du pauvre, je signe.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Mar 20 Juin 2017, 12:55

padri18 a écrit:
caducia a écrit:Produit par François Morel (le réal de Taken)

Pierre Morel plutôt non ? :mrgreen:


oui, it is better. :super: j'aime mieux François c'est surement pour ça le lapsus.
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Circle (The) - 4/10

Messagepar caducia » Ven 23 Juin 2017, 13:37

The Circle

Réalisé par
James Ponsoldt
Avec
Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega

Long-métrage : USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 01h50min
Année de production :2017

4/10


Image

Synopsis


Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…



Critique

"The circle" est adapté de l’ouvrage de Dave Eggers qui date de 2014 soulève la question du développement des réseaux sociaux, du transfert et partage de données en général, de la confidentialité.
Nous sommes plongés dans " le cercle" qui n'est autre que google ou apple avec des locaux de rêve dans la Silicon Valley offrant tout confort, les dernières technologies, la possibilité aux salariés d'allier leur vie pro et privée.
Cette société qui au premier abord semble parfaite et accueillante, prend des allures de sectes où tout le monde est content, aime répéter les slogans de la compagnie, où tous affichent un sourire de façade et veut devenir ton ami. Là où les frontières entre job et intimité n'existent plus.
Des méthodes de manipulation du salarié en utilisant une communication bien huilée avec des mot clés positifs de façon à faire passer n'importe quoi sans que l'employé puisse refuser, sinon ça ne serait pas "corporate". (scène forcément vécues en entretien d'embauche ou en entreprise).
Tu as le droit de penser par toi-même d'avoir des passions, des idées mais il faut qu'elles soient en adéquation avec l'esprit d'entreprise.
La pression palpable pour que le salarié fasse du travail facultatif le week end et partage ses données personnelles.

Le coté intrusif est perceptible mais n'est pas traité de façon subtile, aucun sentiment de complot car au contraire dans the circle" tout est transparent, les méthodes de travail punchy ne sont pas cachées car elles sont pour le bien de l'humanité.
Un des problèmes majeurs de la production, c'est la toute puissance du cercle qui prend le dessus sur tout le reste, les quelques voix qui s’élèvent contre ses dictas sont beaucoup trop discrètes ou tardives dans la narration.

Tom Hanks incarne l'un des co-fondateurs gourou avec une imitation de Steve Jobs et ses fameuses présentations millimétrées avec une mise en scène travaillée pour vous en mettre plein les mirettes: hélas, l'invention "majeure" présentée dans le film n'a rien d'extraordinaire même si son utilisation est utopique. Une démonstration du pouvoir de l'image et des mots, la fascination illogique des fans pour une marque. Des discours qui se rapprochent des politiques qui prônent quelque chose qu'eux mêmes n’arrivent pas à respecter.

Après la présentation superficielle de ce milieu pro confiné dont on ne connaîtra pas grand chose de sa création, de son histoire, "the circle" bascule en mode ED Tv, où Mae (Emma Watson) est considérée comme une employée modèle et accepte de partager tous les instants de sa vie à travers une série de caméras et d’interagir avec ses followers.
Amis d'Emma Watson vous serrez servis car 90% du film se focalise sur son personnage et l'évolution de celui-ci au sein de l'entreprise, elle sera votre guide (bien sur ce n'est pas une très bonne idée).

Meme si on se doute que derrière cette perfection se cache des complots, des dossiers peu reluisants, des patrons véreux, The circle n'ose jamais lever le voile laissant planer le mystère ne va jamais au bout des choses. Ce qui est dommage car justement il propose de s'infiltrer dans les coulisses d'une grande société high-tech.
Le personnage de John Boyega incarne justement une sorte de taupe qui veut faire péter le système de l'intérieur mais il se contentera de faire de la figuration avec des scènes superflues (problème de montage peut-être).

La subtilité n'est pas le point fort de The circle avec des dialogues caricaturaux au possible, des mises en situation maladroites, on à l'impression que le film tente de s'adresser à un jeune public tellement le niveau de réflexion est bas (ce qui expliquerait le casting) pas de second degré, aucun débat profond sur les libertés individuelles.
L’héroïne est d'une naïveté dingue ne se méfie jamais de ce qu'on lui dit et croit tout ce que le 1er venu lui raconte.

Meme si The circle y va avec ses gros sabots, le film semble parfois en dessous de la réalité (congélation des ovaires...) et aura clairement pu aller beaucoup plus loin dans les excès d'intrusion dans l'intimité du citoyen , il pointe du doigt de futurs aspects sociétaux inéluctables, dangereux et la dérive totalitariste où la déconnexion avec le système actuel semble utopique.
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It comes at night - 5/10

Messagepar caducia » Dim 25 Juin 2017, 19:59

It comes at night

Réalisé par
Trey Edward Shults
Avec
Joel Edgerton, Kelvin Harrison Jr., Carmen Ejogo

Long-métrage : USA
Genre : horreur
Durée : 01h37min
Année de production :2017

5/10


Image

Synopsis


Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé.



Critique

Avec une bande-annonce trompeuse, le public s'attendrait plutôt à voir un film d'horreur classique mais "it comes at night" se rapproche plus d'un thriller psychologique car c'est l'atmosphère tensionnelle pesante qui prend le dessus sur les plans horrifiques. Le contexte post-apocalyptique évoquera "la route" ou "the walking dead" avec une épidémie inconnue qui décime les habitants les métamorphosant en sorte de zombie-fantômes contagieux.

Il est clair que le script du film repose sur la chasse aux gens infectés et de se protéger à tout prix d'une invasion virale. Le début du film est prometteur riche en émotions et en hémoglobine mais ne reflète pas vraiment l'ensemble où l'action est rare.
La mise en scène et les décors sont minimalistes mais efficaces, l'utilisation de bruits stridents ou de jump scare est rare ou discrète.

"It comes at night" repose constamment sur le rapport entre le rationnel et sa part d'humanité, qui est chaque fois remis en question: Soit je choisis l'isolement total et je suis à l'abri de toute contagion, mais je laisse mon prochain mourir; soit je lui tend la main au risque de me mettre en danger moi et ma famille.
Le mystère reste entier quant à la nature du mal qui touche la terre, son origine, son mode de transmission ses conséquentes ne nous sont pas décrites en détail, ainsi chaque personnage est potentiellement un zombie en puissance et peut déclarer sa maladie en un instant. Le fait qu'on ne donne pas tous les éléments sur le virus n'est pas gênant dans l'histoire, ce qui est plus gênant c'est que le metteur en scène Trey Edward Shults mise tout sur le suspense et qu'on ressort de la salle avec le sentiment d’inachevé ou d'avoir perdu son temps, même si sur le moment il y a eu quelques moments de frayeurs l'histoire tourne en rond.
Trey Edward Shults lance des fausses pistes ou des éléments visuels typiques des films d'horreur : une porte rouge, le tableau de Bruegel sur l'enfer, une cabane isolée dans les bois...

ImageImage


Dans la lignée de It follows, le mal peut surgir n’importe quand et la paranoïa s'installe, au point que tous les personnages scrutent le moindre détail inhabituel pouvant trahir la confiance ou signe d'une anomalie.
Tout repose donc sur la psychologie, là encore il a été choisit de zapper les origines des 2 familles qui se confrontent et d'aller dans le vif du sujet. On a affaire à d'un coté la famille hôte qui est peu expressif avec Joel Edgerton en père de famille autoritaire, de l'autre une famille moins coincée mais toute aussi mystérieuse.
Là où "it comes at night" pèche c'est au niveau émotionnel car ses sujets principaux sont assez robotiques et rigides ce qui n'aide pas à donner le coté humain et soudé. Ainsi on a droit à des scènes de repas où tout le monde se toise d'un ennui profond et ne proposera aucune séquence déchirant contrairement au chef d'oeuvre "la route".

Le sentiment de claustrophobie et d'immersion est réussi, il est dommage qu'au final le contenu soit si pauvre alors qu'on voit que le cinéaste est capable de créer un climat anxiogène lancinant qui fonctionne même si les rebondissements sont rarissimes.
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Papillon - 7,5/10

Messagepar caducia » Mar 27 Juin 2017, 17:22

Papillon

Réalisé par
Franklin J. Schaffner
Avec
Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory

Long-métrage : USA
Genre :drame
Durée : 02h30min
Année de production :1973

7.5/10



Image

Synopsis


Henri "Papillon" Charrière, un malfrat de petite envergure, est jugé à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Celui-ci est condamné à vie dans une prison d'une colonie française : le bagne de Cayenne. Mais Papillon n'a qu'une seule idée en tête : s'évader.
Malheureusement, ses régulières tentatives sont toujours restées sans réussite. Devant son acharnement, les dirigeants l'envoient sur Devil's Island, une prison dans la prison, dont jamais personne n'a réussi à s'échapper.



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Critique

Malgré les années, Papillon reste un film référence qui ne vieillit pas tellement mélangeant film carcéral, survival et aventure. Son atmosphère est dans son ensemble hyper réaliste (mis à part la partie de rencontre avec des autochtones aux looks de vahinés façon "les révoltés du bounty") et Papillon ne nous épargne rien sur les souffrances et les sévices rencontrés en taule et sur leurs conséquences psychologiques et physiques.
Le fil conducteur est notre héros (Steve McQueen) qui tente de garder sa dignité jusqu'au bout à force de persévérance, de courage et d'entraide.

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On pourra reprocher la longueur du film (2h30) mais celà s'explique par le fait que l'histoire se déroule sur de très nombreuses années (mais il y aurait de la coupe à faire par moments). L'attachement pour le héros et son compagnon de galère (Dustin Hoffman) est progressif, on ne peut que souffrir avec eux et s'horrifier devant ces conditions de vie misérable. Dustin Hoffman est grimé pour paraître encore plus chétif et isolé des autres détenus aura le rôle de suiveur mais est pourtant un personnage clé sans qui Papillon ne pourrait pas faire long feu dans sa cellule.


Le duo me fait penser à celui de Midnight express Brad Davis / John Hurt où l'amitié semble sincère et permet de surmonter le quotidien du bagne et de se serrer les coudes en cas de galère. Une protection mutuelle qui souligne le fait que les plus forts physiquement ne sont pas plus assurés de survivre plus longtemps que les plus faibles dans ces univers.
Les seconds rôles ne font pas pale figure avec des gueules cassées totalement crédibles et charismatiques. Chaque nouvelle rencontre heureuse ou non permet de relancer l'intrigue qui ne s'enlise jamais.



Une faune bien présente dans Papillon allant des simples insectes, au crabe en passant par le crocodile qui accentuent encore le coté hostile et inattendu des tropiques.
Un atmosphère oppressante ponctuée de moments de détente relative ou de scènes oniriques plutôt originales pour l'époque, idem pour certains plans réalisés avec beaucoup de modernité.
Lutte à la fois contre l'injustice, les hommes, la folie, la nature, Papillon traite ces thèmes intemporels avec sobriété et arrive à trouver une once d'optimisme au milieu de l'enfer.

La mauvaise nouvelle c'est qu'un remake est dans les tuyaux...
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Spider-Man : Homecoming - 7,25/10

Messagepar caducia » Jeu 29 Juin 2017, 15:50

Spider-Man: Homecoming

Réalisé par
Jon Watts
Avec
Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr

Long-métrage : USAc
Genre : comics
Durée : 02h13min
Année de production :2017

7.25/10



Image


Synopsis


Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...



Critique

attention: spoilers inside

Avec un aperçu de ce nouveau Spidey dans "Captain America : Civil War" plutôt prometteur, "Spider-Man: Homecoming" permet de faire table rase des anciens films et de donner un coup de jeune à la franchise à la fois en engageant le jeune Tom Holland mais aussi dans son ton qui bascule clairement dans la comédie, ce qui nous change de l’atmosphère tendue des Avengers qui sauvent l'humanité.

Ici, les enjeux sont d'une envergure moins conséquente (mais ce n'est pas plus mal), le script ne s'éparpille pas dans tous les sens et est d'une clarté limpide oscillant entre Peter Parker qui s'initie à sa vie de super-héros junior et ses rencontres avec le méchant de service. Ce qui est bien trouvé, c'est que ce bad guy ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe mais est dans la continuité du 1er film "avengers". Incarné par Michael Keaton qui étrangement a accepté de renouer avec l'univers des comics, je ne suis pas totalement convaincue par sa prestation qui manque de justesse par moments mais il permet de rattraper les derniers Super-vilains signés Marvel trop caricaturaux (Yellowjacket, Electro, le bouffon vert de Amazing spiderman).
Etant donné que le vautour est humain et que sa force proviennent d'accessoires alien, sa force est à peu près équivalente à ceux du héros pour des combats équitables au dénouement inattendu.

Image



Une majeure partie de l'intrigue porte sur l'entrainement de Spidey qui découvre son potentiel physique et ses accessoires qui permettent de jouer avec ses super-pouvoirs. La vie adolescente et ses premières fois font écho à celles de sa facette de super héros, ce qui permet de souligner le coté maladroit et gauche de Spiderman.
Spiderman: Homecoming nous permet d'assister à de nombreuses gamelles, bourdes, tentatives de la part de Peter Parker qui doit prendre sur lui pour vaincre sa timidité et voir au delà de son coté humain pour tester son potentiel.
Iron Man est aussi présent dans cet épisode comme mécène du jeune homme avec quelques apparitions, fidèle au personnage de Tony Stark et qui ne dénote pas trop avec le reste de l'histoire.

La narration est bien rythmée même si elle se focalise beaucoup sur la vie quotidienne d'un apprenti spiderman en attente d'une grosse mission, les situations sont néanmoins variées et fluides non dénués d'humour sans être lourd ou graveleux, malheureusement si vous venez chercher un film tordu psychologiquement avec une once de noirceur, passez votre chemin. Notre héros n'est jamais déprimé, jamais névrosé, toujours positif, propre sur lui pour un résultat lisse et gentillet.



Homecoming est très marqué campus américain avec ses clubs d'étudiants, ses concours de compétentes, le bal de promo qui constituent le parcours obligé de tout lycéen. On pourrait craindre la niaiserie ou la lourdeur avec des clichés mis en scène mille et une fois, pourtant tout cet univers est cohérent et la partie "bal de promo" est surement la plus réussie au niveau comique. Pourtant la love story n'est pas du tout crédible.

Concernant Tom Holland et sa voix de fillette, il laisse transparaître la maladresse du héros qui se cherche, une prestation honorable, un physique quelconque qui manque de charisme pour en faire un héros d'anthologie. Bref, il colle bien avec le film pop-corn. En espérant que son personnage va s'endurcir et perdre son coté ado non-rebelle (mais bon Marty McFly était un peu dans le même genre).

L'action met du temps à arriver et ne foisonne pas dans cet opus avec 3 scènes à grand spectacle dont la finale qui sort du lot qui en met plein les yeux, originale et efficace sans forcément détruire la planète ou tuer un big boss démesuré.
Quelques têtes connues (Donald Glover, Logan Marshall-Green) qui ne font qu'un rapide passage.



Un update de la franchise nécessaire pour un lifting réussi qui prône l'humour, la spontanéité plutôt que de la destruction massive. Un spiderman qui s'auto-bizute rêvant d'intégrer l'équipe des Avengers mais qui souhaite avant tout être à la hauteur de ses compagnons mais avant tout proche des gens simples.

"Spiderman: homecoming" est prometteur malgré son manque de relief émotionnel, pourtant le rapport des forces est équilibré, un Peter Parker attachant qui doit déployer ses ailes entoilées pour mieux affirmer sa personnalité au prochain épisode mais il est sur la bonne voie.
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Imposteur (L') - 2,5/10

Messagepar caducia » Dim 02 Juil 2017, 16:19

L'imposteur

Réalisé par
Julien Duvivier
Avec
Jean Gabin, Dennis Moore, Richard Whorf

Long-métrage : USA
Genre : guerre
Durée : 01h32min
Année de production :1944

2.5/10



Image

Synopsis

Le 18 juin 1940, Clément, condamné à mort, doit être guillotiné. Il doit son salut à un bombardement et aux papiers du sergent Lafarge, mort dans une fusillade. Sous l'identité de Lafarge, Clément s'embarque pour Brazzaville, puis part pour le Tchad où il se distingue. Il est promu lieutenant et décoré, mais il se rend compte qu'il a usurpé la gloire de Lafarge qui s'était conduit en héros.

Critique


L'imposteur s'apparente à un film de propagande qui prône l'action des forces alliées à travers l'histoire d'un homme qui tente de sauver sa peau en volant les papiers d'identité d'un autre. On pourra y retrouver de très loin un Jean Val Jean condamné à tord où le destin s'acharne sans fin. Le début constitue la partie la plus intrigante et capte l'attention du spectateur face au personnage à qui on offre une seconde chance, une possible rédemption.

On a l'impression d'assister à une pièce de théâtre avec des textes déclamés, récités et un cruel manque d'émotions. des personnages caricaturaux, des soldats droits dans leur botte qui se battent pour leur patrie sans voir plus loin que le bout de leur nez et optent pour le même discours, à la recherche de médaille et d"honneur. Gabin n'a pas l'air d’être impliqué à aucun moment et semble éteint.
L'honneur de certains personnages les empêche de dévoiler la vérité jusqu'à en devenir ridicule.

Un rythme laborieux, pensante qui ne donne aucun relief à cette histoire pourtant peu banale. Visuellement, le niveau n'est pas là avec des fausses barbes qui se décollent, des décors peu soignés, des clichés au niveau des décors et des dialogues. Il ne faut pas s'attendre à assister à des scènes de combats mais plutôt à des déblatérations dans des studios pré-fabriqués.

Un résultat terne, boiteux au possible et pro-militaire pompeux au possible, pas pour moi.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar osorojo » Dim 02 Juil 2017, 17:54

Et ben ! Je comptait le tenter celui-là, tu me refroidis :mrgreen:
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Panique - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 02 Juil 2017, 19:17

Panique

Réalisé par Julien Duvivier
Avec
Michel Simon, Viviane Romance, Lucas Gridoux
Long-métrage : Fr
Genre : drame
Durée : 01h31min
1946

6.5/10


Image

Synopsis



Le bizarre et presque inquiétant Monsieur Hire est soupçonné, à tort, d'un crime. C'est la belle Alice dont l'amant est en réalité le coupable qui, profitant de l'admiration que lui voue monsieur Hire, fait dévier les soupçons sur lui.



Critique

"Panique" offre une vision peu optimiste du Paris d'après guerre où les esprits ne sont toujours pas apaisés et la rudesse de la vie est quotidienne. Paris prend des allures de village où tout le monde se connait, où les voisins aiment s'espionner mutuellement et dire du mal les uns sur les autres. Certes, cette vision de Paris n'a rien à voir avec celle de la capitale contemporaine, néanmoins les thèmes abordés demeurent d'actualité sauf que la rumeur colportée et le coté voyeur se font plus sur les réseaux sociaux et a une dimension mondiale ne s'adressant plus au mec ou à la moeuf d'à coté mais à n'importe quel quidam. Ainsi, avant que quelqu'un ait été jugé il est présumé innocent mais de nos jours, il passe direct à la case coupable sans passage par un tribunal.

Le film évoque également le rejet de l'inconnu, les préjugés et le racisme latent.
Monsieur Hire incarne Monsieur Hire, un homme atypique, solitaire, mystérieux aux allures de clochards qui est rapidement catégorisé comme une personne louche à éviter. Au fil de la narration, M Hire lui-même explique que son exclusion de la société est réelle mais que cela ne provient pas forcément de son caractère mais des autres.
Les rares fois où cet ours tente un contact amical avec quelqu'un, celui-ci est systémiquement mal interprété, source de rejet amplifiant une fois plus la rumeur et les insinuations négatives. Duvivier montre que ces préjugés touchent à la fois les adultes mais aussi les enfants. Toute la populace est à l'affut de la moindre nouvelle croustillante dans leur voisinage afin de pouvoir aller sur les lieux du drame et décrire la scène à leurs proches. On y décrit l'excitation qu'éprouve certains habitants quand il se passe enfin quelque chose dans cette atmosphère ambiante avec un coté cruel et sadique.

M Hire est donc un suspect idéal avec son profil de marginal, au passé inconnu qui est donc en proie à l'imagination débordante des habitants du quartier qui le voient déjà en pédophile, meurtrier...Michel Simon est égal à lui-même, plein de justesse et de spontanéité avec un physique imposant en opposition avec la douceur et la demande l'affection sous jacente. Hire a lui-même un coté mateur avec sa passion pour la photographie de rue ou de zieuter sa voisine par la fenêtre et donc au même niveau que les autres habitants.
Viviane Romance sera la femme maléfique qui va tirer les ficelles pour que le suspect idéal devienne le coupable entériné.

"Panique" souligne le pouvoir de la manipulation et celui de la foule qui engouffre le héros dans un cercle vicieux. Les rares témoignages divergents se perdent dans le brouhaha ambiant.
Le coté ambigu des protagonistes est intéressant, malgré quelques maladresses et le fait qu'on voit le déroulement narratif arriver, Panique possède une fin bien cruelle pour enfoncer le clou et marquer les esprits de cette foule déchainée.

Un bémol quant aux décors très carton pate (mais cela n'est pas très gênant). Le fait que M Hire se fasse prendre dans les filets de la jeune femme si facilement est difficile à admettre.
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Spider-Man - 7,75/10

Messagepar caducia » Dim 02 Juil 2017, 22:33

Spider-Man

Réalisé par Sam Raimi
Avec
Tobey Maguire, Willem Dafoe, Kirsten Dunst
Long-métrage : US
Genre : Comics
Durée : 02h01min
2002

7.75/10


Image

Synopsis



Orphelin, Peter Parker est élevé par sa tante May et son oncle Ben dans le quartier Queens de New York. Tout en poursuivant ses études à l'université, il trouve un emploi de photographe au journal Daily Bugle. Il partage son appartement avec Harry Osborn, son meilleur ami, et rêve de séduire la belle Mary Jane.

ImageImage




Critique

Dans ce premier épisode de la trilogie, Sam Raimi offre presque la moitié de son film pour montrer les origines du super-héros. Une introduction nécessaire, un poil longue à mon gout et surtout répétitive quant aux intentions amoureuses de Peter Parker envers MJ. L'histoire du catch aussi parait décalée et de mauvais gout par rapport à l'ensemble du film.
En revanche, la partie lycée avec la fameuse piqûre puis la découverte hasardeuse de ses pouvoirs est bien équilibrée. Ça n'a pas du être facile à Tobey Maguire d'endosser le costume de Spidey tout en continuant à jouer le mec passe partout en dehors, je le trouve crédible, il sait jouer les sourires béats d'amour à la perfection. Moins convainque de ses perfs lors des scènes dramatiques où ça manque parfois de sincérité avec un jeu forcé, des larmes artificielles et les violons.

ImageImage


Visuellement, Spider-Man propose de très belles choses avec des mouvements fluides de son héros virevoltant entre les buildings de New York (genre de scènes qui ont presque totalement disparue du Homecoming) soulignées par une musique pour un résultat élégant et dynamique.



A contrario, des couleurs criardes fluo apparaissent lors des scènes de jours et ça pique les yeux comme la séquence de la parade de rue, avec des effets spéciaux de qualité moyenne: peut-être que ce kitsch est volontaire pour donner un aspect comics.


Spider-Man sera beaucoup plus efficace lors de séquences nocturnes ou celle de l'intimité de son héros et son entourage, qui ont une colorimétrie plus réaliste.
Du coté du bouffon vert, le design du costume est horrible pourtant son interprétation est géniale avec un Willem Dafoe déchaîné qui vogue tranquillement entre Dr Jeckyll et Mr Hyde. Jouant aussi de son physique grimacier, dans la même veine qu'un Nicholson. Kirsten Dunst se contente dans cet opus de jouer à la potiche pulpeuse que tout le monde veut séduire et de crier dans tous les sens. La rivalité amoureuse entre Peter Parker et son meilleur ami va aller encore plus loin par la suite.


Sam Raimi ne mise pas sur l'action à tout prix et les confrontations avec le bouffon vert se font attendre bien dosées même si ce dernier parle trop (mais c'est souvent le cas des bad guys qui aiment expliquer leurs plans de A à Z).

Malgré les années, Spider-Man signé Raimi n'a pas à rougir, malgré quelques fautes de goûts, la noirceur et les névroses qui ont poussé l'ado a grandir et à devenir l'homme araignée correspondent à la partie la plus intéressante du récit.
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Re: Panique - 6,5/10

Messagepar Alegas » Lun 03 Juil 2017, 11:02

caducia a écrit:Un bémol quant aux décors très carton pate


:eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Lun 03 Juil 2017, 11:44

là tu es d'une mauvaise foi de fou.
tu veux des captures ?

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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Lun 03 Juil 2017, 11:55

Pourquoi pas.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar caducia » Lun 03 Juil 2017, 11:57

voilà c'est juste des décors avec la qualité de l'époque, mais voilà ça ne fait pas réaliste, dommage que certains ne veuillent pas l'admettre, ça n'endommage en rien l'histoire.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Alegas » Lun 03 Juil 2017, 12:09

Bah pour le coup non, c'est pas une question de mauvaise foi, je vois vraiment pas du carton pâte dans les photos que tu balances. Si je devais y trouver un défaut, ça serait le manque de matte-painting derrière qui fait qu'on sent que c'est un décor de studio, mais sinon pour le reste je trouve ça vraiment nickel, ça a presque la qualité d'un décor de Trauner.
Pour la question du réalisme, faut savoir que c'est nullement le but recherché : durant les années 30/40, notamment avec le mouvement du réalisme poétique, l'idée était plus de faire de très grands décors avec une vraie identité française, de "survendre" en quelque sorte la France comme Jeunet a pu le faire avec Paris sur Amélie Poulain.

Après, je conçois parfaitement que c'est une question de charme aussi. Perso je préfère 1000 fois un décor comme ça, avec de véritables raisons de le construire (la séquence finale n'aurait jamais pu être tournée sur un vrai décor), plutôt que les décors objectivement mieux foutus de la même époque à Hollywood, qui étaient surtout conçus pour éviter de sortir de l'enceinte du studio.
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