[Heatmann] Reviews 2017

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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar padri18 » Mer 18 Jan 2017, 18:12

Jimmy Two Times a écrit:Ca fait plaisir de te refile ( :mrgreen: ) Heat'!

Salaud :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 18 Jan 2017, 18:19

Cherche pas, ça va te poursuivre désormais. :mrgreen:
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Lost City of Z (The) - 10/10

Messagepar Heatmann » Mar 07 Mar 2017, 12:59

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The Lost City Of Z



10/10



Un idéal de cinéma presque révolu, une réussite artistique totale pour James Gray. Un classique instantané, rien de moins.
L’aventure, la vrai, avec un grand A. Profonde, qui hante. Le type même de récit d’expédition et portrait d’homme dont je raffole, et qui sont si rare dans le paysage cinématographique actuel, voir même ever , on en compte juste une poignée au panthéon .
Une œuvre qui aborde tout simplement tout un pan de littérature et autre carnet de voyage tellement évocateur, qui mont vu grandir, mûrir, a mon chevet, autant dire que la j’étais aux anges vu que c’est fait sans concession pseudo commercial ou suivant quelconques codes actuels.


De plus que ce soit dans la narration ou mise en scène , la on nage en plein cinéma de l’age d’or, assumer , revendiquer, avec un amour évident pour les grands noms qui ont marquer le genre, dans la plus pure tradition de Huston, Lean , Milius même vue que Z exsude de partout des thématiques tout droit sorti des écrits de Conrad (donc forcement L’adieu au roi et l’homme qui voulu l’être wink emoticon;) , mais aussi et surtout Lord Jim et Heart of Darkness )


Visuellement c’est tout simplement un festin qui de par plusieurs transitions renvoi directement au plus grand de tous, Lawrence of Arabia (ce montage ou le plan du Brandy vider dans l’évier devient un train a vapeur transpercant la nature) , et la photo ultra sophistiquée de Khondji , a celle tout aussi colorée et luxueuse du Lion et le vent.
A noter aussi une intro Irlandaise dans un baraquement de l’armée, qui d’entrer de jeu imprègne la rétine de part sa réalisation virtuose, le tout au son des cornemuses (et pose intelligemment les racines sociales du perso et même certains complexes ou honneur familial perdu qu’il tentera de regagner).

Plastiquement c’est sûrement le plus beau film tourner sur pellicule vu depuis presque 20 ans (a la louche).
Gray avait repris une partie de la mise en scène du Parrain 1 pour The yards , ainsi que la charte visuelle du parrain 2 pour immigrants , et bien la il fait son Apocalypse Now , enfin , surtout Heart of Darkness dont il en est presque une adaptation officieuse.


L’ivresse de l’inconnu, la recherche de la gloire, de la découverte à force de persévérance. Impossible aussi de ne pas sentir l’influence et la patte de Kipling qui est ouvertement citer via son poème « the explorer » que Sienna récite a son mari dans une de ces lettres.
Un portrait intime ( avec une relation père-fils sensationnelle , toute une thématique sur la paternité et l’héritage , et un couple infaillible avec madame qui le soutiendra coûte que coûte , une Sienna Miller lumineuse , forte , parfaite . Le romantisme suranné de Jim harrison plane et le chef d’œuvre de Zwick clairement a trouver son héritier et le plan final appartient a Sienna et vous hantera pendant longtemps ) au cœur d’une quête épique ( on voyage sur plusieurs continents , la timeline s’étale sur des décennies , alterne entre les différentes expéditions en Amazonie , sa vie de famille en Angleterre et des affrontements guerriers lors de la WW1 dans les tranchées de la Somme avec notamment une attaque au gaz saisissante ) , très souvent emprunte de mystique.


Les voix intérieures de ce Colonel dans l’artillerie Royal (Charlie Hunman , impérial , iconique , émouvant , majestueux , assez proche des personnes de The ghost of the Darkness auquel il fait aussi référence lors d’une séquence de chasse au lisière du surnaturel ) le pousseront par 3 fois a s’aventurer toujours plus profond dans les entrailles de la jungle amazonienne persuader qu’il est sur la piste de merveilles et civilisations oubliées .

Il n’abandonnera pas tant qu’il n’aura pas vu ou le mène cette piste, ces indices (il était aussi archéologue avant d’être colonel ) , la rivière , sa source . Il va la remonter, c’est aussi évidemment un voyage intérieur, de l’esprit ( bon concrètement a l’écran c’est un putain de trek dans la nature la plus sauvage et primale ) a la puissance émotionnelle rare ( vraiment , le traitement de ces liens familiaux avec le fils et sa femme , apporte enormement de chaleur et humanisme et le recadre sens cesse sur ces responsabilités dans la vie réelle , il n’est pas juste un héros de roman fantasmer ou un simple illuminée a la Fitzcarraldo , même si le lyrisme reste palpable avec une superbe utilisation du score a la Rozsa ) , la certaine froideur et distance relative des polars précèdent de l’auteur ont ici totalement disparu , on en ressort foudroyer .
Mais Z joue aussi bien la carte du véritable drame historique baser sur des faits et non de la fiction, possédant un souffle désuet et pis merde, y a un cameo de Franco Nero quoi !
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar versus » Mar 07 Mar 2017, 13:06

Ca donne envie, hâte de le voir.
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Mr Jack » Mar 07 Mar 2017, 19:00

Pareil :bluespit: :bluespit:
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You have to believe.
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar elpingos » Mer 08 Mar 2017, 15:55

Je l'attendais avec tellement d'appréhension, un Heat'approved me fait bien plaisir :super:
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1900 - 7,5/10

Messagepar Heatmann » Jeu 09 Mar 2017, 13:27

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7.5/10





Indéniablement une énorme fresque en tout point éloquente sur la forme et l’ambition, un opéra (coucou ça commence pile a la mort de Verdi) fleuve articuler autour de plusieurs grande séquence individuelle montant crescendo mais sans rythme vraiment constant ou fluidités narrative ( mega ellipse quoi ) et pis 5h30 c'est quand meme pas tres digeste


La construction du scénario reste donc assez schématique, le parallèle entre le proletaire et le riche propriétaire perd la nuance de la 1er partie qui étudie les relations et microcosme de la paysannerie, après, ça devient plus caricatural dans la démonstration socialiste et le renversement final face camera lui, carrément populiste ( ok ok , c’est 100% en relation avec le message du film , sont intention ainsi que la cible mais ça fait un peut sermon ) .
De niro et Gege sont plus des symboles que de vrai personnages . Dans le genre portrait intime et humain au cœur d’un contexte historique, politique, qui explose, on est loin de la chaleur et nuance des Raisins de la colere et de l’émotion et limpiditer narrative de Jivago


Bon je continue dans les ptits trucs qui m’ont moins emballer, et donc ces pulsions amoral, excès soudain de violence et sexe deviant , juxtaposer avec donc une apologie affirmer du communisme utopique ( certes , en réaction au fascisme ) , donne un gros coup de vieux au métrage , ça fait un peut réaction post soixante-huitard has been . Encrer dans sont époque on dira.
Dans le positif, et il y en a beaucoup, la mise en scène d’une ampleur dingue s’accorde avec tout les autres éléments formel a l’opulence ostentatoire. Décors somptueux, photo godfatherienne , Score de Morricone qui nous fait croire être dans once upon a time in Italy .
Reconstitution et prod design qui dépasse l’entendement, niveau spectacle et débauche de moyen pour recréer une époque, on est devant ce que le vrai cinéma, celui d’avant, propose de plus authentique et épatant .


Et pis il y a le casting . Gege est une évidence en force de la terre qui lui donnera une voix . Bobby , timide , mince , en retrait , est totalement crédible en bourgeois qui aimerais être plus impliquer , actif . Sutherland incarne l’une des pires putes vue sur écran avec un naturel terrifiant , et puis que dire de Mr Lancaster , qui plane sur tout le film , c’est simple , jusqu'à sa mort , le film c’est 10/10 , l’intro bucolique , champêtre , épicurien , ou le respect alors régnait , les valeurs familiale encore en place , même si on sent que la bête gronde ..

Bref , j’ai aimer la tranche d’histoire sur 5 décennies , la démesure , avec l’évolution de l’industrie , les changement sociaux , un focus sur des gens et leur modes de vie , leur rage , tout plein de truc qui me cause , mais pas attacher aux persos ni avec le ton donner a la leçon .
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Wind River - 9/10

Messagepar Heatmann » Lun 07 Aoû 2017, 14:43

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Mon Film of the Year avec The Lost City of Z, en attendant Hostiles

Comme prévu on se retrouve devant Hell or high snow qui délaisse le road movie et braquages pour un murder mystery a la Thunderheart , ce qui est donc aussi rare que précieux. Un neo-noir violent et jouissif en terme de plaisir de cinéphile car sous ces faux air de série B macho , on retrouve la sève 70’s qui élève le genre avec intelligence et ne surf sur aucune hype demago actuel , oui , évidemment on peut citer bloody Sam , comme une sorte de No Country for young woman , amère et viscéral .

Un polar sauvage, un environnement omniprésent et cruel peut importe qui le traverse ( que ce soit les locaux , les « acceptes » , le outsider , on est tous égaux face a la nature ) , des dialogues concis, no bullshit ni cliches , un scénario qui noue des relations professionnelles , pragmatique , introverti , on parle peut mais jamais pour rien dire et dont la conclusion résonne bien au delà de ces enjeux immédiat pour dresser un constat glacant ou la justice personnelle essentiel ici n’est pas encore suffisante pour effacer ou combler des siècles d’injustices envers les natifs.

Sheridan , par le biais de Cody ( Renner ) qui fait office de guide/maitre/prof ultime , dresse une peinture authentique, limite ethnographique des mœurs dans les réserves, la pauvreté amenant aux drogues puis la perte de culture et identités, mais aussi une étude presque géographique du Wyoming , de la chasse , des prédateurs , des conditions météo ou même du métier d’enquêteur .

Alors le film est peut être un peut moins politique que Comancheria , et assume plus sont appartenance au film de genre avec les codes du western qui ne sont jamais bien loin avec des explosions de violences soudaines propre au polar noir ( Clear cut ? ) , mais n’en est pas moins engager .

La petite surprise se trouve dans le fait que Sheridan se révèle un metteur en scène plus affirmer sur la forme que Mckenzie, avec tout un tas de scènes qui se démarque réellement du lot ainsi que déjà un goût pour monter des séquences purement atmosphérique, servant la narration souvent de manière troublante, mais avec un sens esthétique évident. Ce prologue lyrico-morbide , a la fois poseur , hypnotique et tragique .. Un polar qui prend le temps de contempler, bien aider par la composition de Warren Ellis et Nick Cave qui pousse se feeling de méditation, désolation, isolation.

Il y a aussi ce climax ou la gestion du suspense et révélation culmine. Sec, tendu , choquant même , de même que ce mexican standoff entre Tony Scott et Mann .

La ou c’est moins surprenant c’est avec le fond. Sheridan qui poursuit sont œuvre d’auteur et conclu sa trilogie Américaine, élargissant ces thématiques, ces ambitions.

Il a créer sa mythologie baser sur celle de sont pays , ici dans Wind river c’est encore plus parsemer sur des détails en surface anodin mais pourtant étoffant les rouages de l’intrigue créant toujours des personnages renfermant leurs émotions, déterminer, Olsen parfaite, entre Foster/Starling et Blunt/Sicario , et un Renner en mode Mcqueen impérial , tu sent le poids des émotions de son drama personnel ( Graham Green , toujours aussi imposant , une phrase et hop il vole un plan ) , mais surtout il fait preuve de plus de subtilité dans sa réalisation pour faire passer son message et asséner sa conscience social que le real de Hell water .

Celle la elle est un peut facile , mais dans Wind River rien n’y personne n’est ni tout blanc ni tout noir , tout est fait de zone de gris .

Dire que « Yellowstone » est mon attente number 1 depuis 2003 est encore un doux euphémisme tant le bonhomme s’impose comme l’heritier de tout un pan de la littérature Yankee évoquant McMurtry , James Lee Burke , James Welsh , Craig Johnson et Thomas McGuane .


9/10
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 07 Aoû 2017, 23:44

Ça donne envie! Je n'avais pas capté que Sheridan, c'était le shérif dans SOA.
I'm the motherfucker who found this place!
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Thelma et Louise - 9/10

Messagepar Heatmann » Sam 14 Oct 2017, 14:07

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Deux filles et une Thunderbird .

Film culte et emblématique des années 90, Sarandon et Davis plus magnifique et universelles que jamais, on élever leur everyday housewifes frustrer au rang d’icônes entrer dans le folklore Américain. Thelma et Louise c’est d’une part une parabole, part road movie , part commentaire social , part buddy movie , mais aussi malgré la graviter de son synopsis , une comédie . D’ailleurs le trailer d’époque ne le vendait que ainsi.
Et ce même si certains aspects picaresques du film sont plutôt des sortes de sous-texte dans tous ces moments sérieux, voir même presque burlesque avec le perso de Darryl qui est le bouffon de service. De courts instants d’insouciance mettant le drama en pause, avant l’inévitable (le cycliste rasta , le camionneur sexiste debilos , le flic qui pleurniche comme une fillette ) .

Chaque étape de cette escapade au départ rafraîchissante et inoffensive cache enfaîte une charge sociale, leurs liberté toute neuves sera rapidement gâcher par toute les situations rencontrer qui s’avèrent être des « no-win » pour le duo précisément car ce sont des femmes.

Horrifiées par leur propre capacité a se défendre et persuader qu’on ne les croirait pas (la fine frontière entre légitime défense et homicide) elles partent en cavale, le week-end a travers le sud-ouest entre l’Arkansas , Oklahoma , Texas et Nouveau-Mexique (évidemment on est chez Scott , donc le décors mythologique est la pour sa puissance évocatrice et allégorique , le backdrop de monument valley lui permet de peaufiner ces composition de cadre et s’exprimer picturalement ) se transforme en odyssée tragique ou elles vont devoir vaincre une série d’archetype masculin negatif tous plus absurde , macho , stupide , violent , vulgaire , dominateur , mais nuancer par un Keitel ( Que Scott retrouve avec les Duellistes ) qui lui a du recule , de la compassion , il fait preuve de sensibilité et puis du faite son enquête il a tout simplement tout les éléments en main pour comprendre la situation et notre couple vedette .

Jimmy , Madsen la classe, le charisme , le flegme , aussi apporte un équilibre qui empêche de tomber dans la manichéisme, quelques moments sympathique, entre remord et inquiétude, mais c’est trop tard, elles ont déjà nulle part ou aller.

Qui dit road movie , dit forcement découverte de soit même , sous son habillage fait de figure propre au neo-western ce trouve une quête initiatique , intime , philosophique et la le formidable script nous brosse 2 personnages vraiment riche et touchant .
Louise garde la tête froide et organise la fuite au Mexique alors que Thelma dont la vie de couple a dépouillé d’autonomie réagit de manière désespérer et infantile .
Dans la dernière partie de métrage tout s’équilibre et parfois même s’inverse, Thelma a pris goût a son réveil et Louise qui révèle enfin sont passif montre ces failles , c’est vraiment un sacrer taf dans le domaine du « character driver story » .
A chaque obstacle le film montrera les 2 points de vues. Elles deviennent toujours plus courageuses, autonome et surtout moins indulgente.

A l’heure actuelle où Hollywood se précipite dans une vague aussi maladroite, qu’opportuniste et montre du doigt le passer de l’industrie comme un ère qui maltraitait nos cher femmes , en 1991 Ridley livrais le réquisitoire parfait , une déclaration féministe qui résonnera pour son époque comme Bonny & Clyde l’on fait avant eux puisque représentant de leur société d’alors et de ces accusations car finalement rien n’a changer , sous la superficialité matériel de la société qui progresse , la brutalité de l’Amérique profonde demeure .

Et la les symboles que sont cette vielle Thunderbird et les paysages prennent tout leurs sens. L’une des dernière grand classique Américaine, à avoir sa propre personnalité singulière, symbole de liberté et qui reflétait tout ce qui était attirant dans cette Amérique, avant l’uniformité moderne a la chaîne et ou les Chevrolet ressemble a des Honda .

Il y aussi plusieurs niveau de lecture formelle , On débute ainsi dans une urbanité contemporaine totale et plus le récit avance et plus on revient dans le temps, dans le passer – et la , Scott de jouer sur un double tableau formelle , puisque si on passe des grande agglomérations aux petites bourgade avant de finir dans le désert sauvage rempli de Cowboys et troupeau de bétails ( Cimino ferait de même par la suite avec sont Sunchaser ) , en revanche sur la photo c’est l’inverse , sans le savoir T&L font un voyage inéluctable vers la lumière et plus le film avance et plus les images sont éclairer jusqu'à être presque surexposer dans la dernière bobine ( alors que les pièces ou la police mène ces interrogatoires sont très sombre , bleu-vert enfumer a la blackrain-blade runner ) .
Le 1er plan plonger dans l’obscurité total , et le dernier dans une image fixe de plus en plus claire jusqu'à ne laisser qu’une lumière éclatante.

Ensuite, d’un point de vue plus pragmatique, faut aussi reconnaître que c’est un film ultra entertaining tout simplement, avec un rythme et look qui titille bien le spectateur, et ce qu’il faut de controverse. Des nanas qui se libèrent avec des guns c’est ça le symbole d’équités ? Où est-ce justement une déféminisation ? Et puis on pourrait aussi y voir tout simplement un script qui a pris 2 femmes dans des rôles normalement réserver a des hommes sans perspective féministe plus probante que ça , comme toujours , chacun peut y voir ce qu’il y cherche .

Peut importe la position de chacun, T&L demeure une grosse tranche de cinéma qui laisse l’émotion diriger la route et rempli son devoir, a savoir provoquer en même temps que divertir et par le biais du Scott , commente le message sur les conflits de la société d’alors ainsi que les actions de ces héroïne , tout ça dans le même film sans prendre le spectateur par la main et lui faire passer un moment fort , paradoxalement enthousiasmant alors que le pessimisme Scottien aura le dernier mot , plein de tendresse et instantanément pop culture, supportant a merveille les multiples revisionnages , c’est rare .

Scott s’approprie complètement ce scénario et livre un véritable film d’auteur dans le fond, qui n’avance que grâce a ces personnages qu’il n’a de cesse d’explorer, mais shooter comme un spectacle populaire à grandes ambitions, la patte personnelle esthétique aussi tout aussi présente. Niveau atmosphère c’est éloquent comme chaque spécificité des lieus traverser est étaler a l’écran par toute les manières possible.
Un langage visuel qui fourmille, supportant la narration textuel , que ce soit donc la photo , les arrière plans aussi composer que les devants avec encore des jeux de neon , vapeur , symbolisme , les changements dans le ciel , on peut s’arrêter au bord de chaque station service , faire attention aux autochtones , au détails sur lequel la camera s’attarde souvent en fesant trainer les fins de scènes , et tout ça continue d’étayer le propos .

Et puis Zimmer signe un main thème mélancolique et puissant , splendide , Scott a tellement aimer qu’il a créer la séquence des opening credits pour le mettre en valeur , au lieu d’a la fin comme prévu . Le tout enrober dans une soundtrack folk-country-rock ( de sont aveu , inspirer par American Graffiti ) a base de BB King , Marianna faithfull , Charlie Sexton , Kelly Willis , indémodable , dans mon panthéon .

…. We'll be drinking margaritas by the seaside mamacita ….
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar elpingos » Sam 14 Oct 2017, 14:49

Superbe critique Heat' :super:

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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Dionycos » Sam 14 Oct 2017, 15:01

Le meilleur film de Ridley Scort avec Alien :love:
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Mark Chopper » Sam 14 Oct 2017, 16:13

Pas loin, c'est son 4ème meilleur film après Alien, Blade Runner et Black Rain :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Heatmann » Sam 14 Oct 2017, 16:22

j'ai pas les meme ( et je met Blade Runner en 1 , mais Black Rain en effet TRES haut ) mais ouai plutot comme Mark la :mrgreen: tu dit ca Dio juste parcque tu a un probleme avec Blade !


En tout cas , revoir Thelma & Louise ca ma fait un bien fou
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Re: [Heatmann] Reviews 2017

Messagepar Alegas » Sam 14 Oct 2017, 23:15

Pour Thelma et Louise. :super: Faudrait que j'en fasse ma critique aussi.

Sinon il va vraiment falloir que je me fasse ce fameux Black Rain un jour, j'ai pourtant pas l'impression que ce soit un des Scott les plus réputés.
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