[Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 07 Déc 2017, 13:01

A noter que la suite sort le mois prochain en DTV :

"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Simetierre 2 - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 09 Déc 2017, 11:41

Simetierre 2 - Mary Lambert (1992)


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En voilà une suite improbable. Quand bien même le premier fut-il un carton, on se demande ce qu'il s'est passé dans la tête de la Paramount pour lancer un projet pareil tant vu comment il se finissait, se suffisait largement a lui-même, sans parler du fait que cette fois il devront se baser un matériau 100% original (d'ailleurs, Stephen King n'est même plus mentionné dans les crédits) et ça se voit grave. On replace l'action au même endroit, on change vite fait la configuration familiale pour viser un autre public (ici les teens) : c'est l'enfant désormais qui va devoir encaisser le deuil et apprendre a vivre avec son père. Mais cette fois le ton sombre laisse place a quelque chose de beaucoup plus porté sur la tripaille et le délire, les morts sont souvent débiles (la scène de la motocross) et on a même un zombie complètement dinguo joué par Clancy Brown qui est littéralement l'attraction du film avec ses grimaces et son surjeu constant. D'ailleurs, sur ce point, le casting s'avère supérieur au premier, le trio Furlong/Anthony Edwards/Brown ça a déjà plus de cachet que les inconnus du film précité, idem sur la mise en scène, Lambert se lâche (enfin) un peu plus, si ça reste classique visuellement la plupart du temps, l'intro et le climax tout en flammes et lumières orangées nous rappelle qu'elle vient de l'univers du clip.

Au final, c'est une bonne (la seule ?) carte a jouer pour pondre une séquelle qui a tant soi peu d’intérêt, moins d'horreur pure et plus de fun. Au moins, ils auront eu la décence de s'arrêter là....

6,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Sam 09 Déc 2017, 11:45

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Sam 09 Déc 2017, 11:48

Attends de lire ma critique de xXx 2 : The Next Level. :mrgreen:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar angel.heart » Sam 09 Déc 2017, 11:55

xXx 2 : The Next Level, je conçois que ça passe en mode nanar/plaisir coupable.

Mais j'avais trouvé Simetierre 2 insupportable. M'enfin je ne suis pas à l'abris de le revoir à la hausse, ça doit sans doute mieux passer quand on sait à quoi s'attendre...
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xXx 2 : The Next Level - 6/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 11 Déc 2017, 12:28

xXx 2 : The Next Level - Lee Tamahori (2005)


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Un opus que j'avais délibérément esquivé pendant de nombreuses années, entre le départ de Diesel qui me semblait fatal (oui, j'avoue tout, j'ai été fan du premier opus, je suis soigné depuis :chut:) et l'avalanche de critiques assassines a sa sortie, ça sentait la merde a des kilomètres. Pour une fois, je dois remercier Netflix, mon pourvoyeur officiel de visions masochistes car j'ai eu le droit une séance pas désagréable du tout, me faisant même demander pourquoi tant de haine envers cette suite qui prend son principe a bras le corps, celui de délivrer une version testosteronée et djeuns de James Bond. Un héros couillon mais a qui on la fait pas, check, des gadgets, check, des grosses scènes d'actions véhiculées nawak, check, des petites pépées juste là pour le plaisir des yeux, check, un gros maychant au plan trop méga diaboliques, check, l'humour beauf, check. Non, il ne manque décidément rien, d'ailleurs le choix d'un ancien réal de James Bond n'est pas étranger a cela.

Mais contrairement a son modèle, les couloirs de blabla sont réduits a leur strict minimum pour laisser parler les pétoires avant tout et là, on ne se fout pas de notre gueule, le budget est clairement pas passé dans la poche des acteurs, on te fout des grosses séquences dès qu'on le peut (mention spéciale au combat de tanks dans le porte-avion), le pire c'est que 90% du bouzin a été tourné en dur : on a des vraies bagnoles, des vraies explosions, des vrais bateaux qui voltigent par dessus des ponts, c'est de ouf de voir ça a une époque où le numérique avait déjà largement gagné du terrain. La réal est vraiment efficace par dessus le marché, même le montage arrive a nous faire croire qu'Ice Cube avec son petit bidon peut corriger easy a mains nues des mecs surentrainés qui font 2 têtes de plus que lui. :eheh:

C'est d'ailleurs ce dernier point qui me rend très indulgent avec ce film, a partir du moment où l'on accepte le délire d'un Ice Cube surpuissant, on est clairement dans le truc. Mais le truc qui je crois m'a le plus scotché, c'est quand j'ai découvert le budget du film, je me suis dit qu'on doit être facile au dessus des 100 millions, il n'en a coûté que....60. :shock:
Le moins cher des trois films de la franchise et c'est pourtant, celui qui s'avère le plus honnête, cherchez l'erreur....

6/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mar 19 Déc 2017, 19:11

Un petit bilan express de mes derniers visionnages :

Bad Santa - Terry Zwigoff (2003)


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Si comme moi vous détestez les fêtes de Noel, il y a de fortes chances de trouver son compte avec Bad Santa. Pourtant, c'est pas le premier film a désacraliser cela mais c'est porté par une galerie de personnages bien trippants (le nain black et BBT né pour jouer les alcoolos. :eheh:) et un mauvais esprit récurrent (pas de morale a la mords-moi-le-noeud), puis surtout on se marre pas mal devant le nombre de situations absurdes. Vraiment une bonne comédie noire qui nous change, un vrai coup de cœur. :super:

8/10


Bad Santa 2 - Mark Waters (2016)


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Typiquement la suite qui ne s'imposait pas : on reprend a peu près les mêmes élements sans varier grand chose a la formule, en adoucissant nettement plus le ton et des acteurs qui s'en foutent royalement. L'effet de surprise s'est évaporé, malgré une séquence poilante avec un père Noel pédophile qui se fait défoncer a coups de statue de Vierge Marie dans la tronche :eheh: , rien n'y fait, même Christina Hendricks reste habillée, c'est dire la déception.

4/10


The Last Heist - Mike Mendez (2016)


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Décidement j'adore Netflix, mon fournisseur de DTV nazebroques venus de nulle part. Un truc qu'il me serait jamais venu l'idée de voir si je ne m'étais pas attardé deux secondes sur le pitch : un groupe armé jusqu'au dents décide d'aller une banque, sauf que la chose qu'ils ne savaient pas c'est que l'un des clients présents est un sérial killer adepte de l'énucléation (chose que l'on capte dès le premier plan sur la gueule de l'acteur :eheh:), qui comme par hasard va échapper a leur vigilance pour massacrer tous les personnages...Vous voyez le tableau ? Un film qui mixe film de braquage et slasher, faut avouer que c'est pas commun. Mais voilà, entre la partie braquage qui est pauvre au possible avec ce décor de banque jamais crédible (vous avez déjà vu des banques situées dans des zones industrielles désaffectées ? Le Crédit Mutuel c'est vraiment plus ce que c'etait...) et le slasher qui contient TOUS les clichés du genre (les mecs qui font des groupes de un, personne qui ne s'inquiète de la disparition d'un perso depuis des heures, on dirait les Dents de la Mouche n°4), on se marre vraiment si on le mate comme un bon nanar. :eheh:

1/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Val » Mar 19 Déc 2017, 20:38

Tu confirmes mon intention de rester loin de Bad Santa 2. Dommage, le Zwigoff est vraiment excellent.
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Dangan Runner - 3,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 20 Déc 2017, 16:00

Dangan Runner - Sabu (1996)


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Parmi les petits noms qui ont contribué au renouveau du cinéma japonais dans les années 90, celui de Sabu jouit d'une certaine indifférence dans notre beau pays (il faut dire qu'on le connait plus pour son rôle dans Ichi The Killer que ses réalisations, a part Postman Blues, les distributeurs n'ont pas pris la peine de se pencher sur son œuvre...). Pourtant, il s'agit d'un cinéaste interessant a plein d'égards, amateur de chroniques urbaines qui partent dans tous les sens.

Dangan Runner, son premier long pose l'univers du bonhomme : types paumés, yakuzas et musique a gogo. Mais il se base sur une structure narrative assez casse-gueule qui joue a fond sur le montage aléatoire (on passe aussi bien d'un flash-back a un flash-forward), tout part de l'histoire d'un petit cuistot malmené par son entourage et qui décide dans un sursaut d'orgueil d'aller braquer une banque, jusque là tout va bien....jusqu'au moment où il s'arrête dans une épicerie et a partir de là, il devient absolument impossible de savoir ce qu'il va se passer tellement ça vire dans le l'importe quoi, comme prendre comme fil conducteur de l'histoire une très longue course poursuite a pied où les points de vue des différents persos vont s'entrecroiser. Là dessus, Sabu pousse très loin la chose puisqu'il interrompt l'action souvent pour des conneries (le coup de la jeune fille qui suscite a nos gusses en pleine poursuite des rêves érotiques :eheh:), mais il devient très vite prisonnier de son concept et a l'image d'un gros marathon, on en ressort essoufflé, fatigué par ces sorties de routes perpétuelles, si encore on aurait eu notre compte niveau drôlerie, je n'aurais rien dit.

Un essai a ne réserver qu'aux die-hard fans donc, malgré quelques petites fulgurances et un casting pour le coup assez classe qui comporte pas mal d'habitués de Kitano.

3,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar osorojo » Mer 20 Déc 2017, 16:19

Bizarre, je l'ai maté il y a quelques mois et j'ai beaucoup apprécié de mon côté (un bon 7). Je suis complètement rentré dans le trip.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 20 Déc 2017, 16:28

Je le reverrai quand le BR sortira, je me souviens d'une copie albanaise archi-dégueulasse.
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Couleur Pourpre (La) - 3/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 27 Déc 2017, 12:09

La Couleur Pourpre - Steven Spielberg (1985)


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Un des rares films de Spielberg que je n'avais pas encore découvert, faut dire que le sujet et la réputation peu flatteuse qui l'entoure auprès des die hard fans du monsieur m'obligeait a repousser l'échéance, mais voilà, je me dis un Spielby en période de fêtes, ça peut passer...

Là il n'y a rien a faire, c'est sa face mielleuse qui domine, comme si le fait de ne pas être "légitime" en employant quasi-intégralement un cast afro-américain et un background pas des plus jouasses, l'à poussé a aller très loin dans le pathos et la pudeur. Ça dégouline de violons, de séquences clichées, de personnages manichéens (Danny Glover se tape la palme du méchant le plus gentil de l'Histoire, on comprend jamais pourquoi Whoopi Goldberg ne se tire pas vu le nombre d'occasions qu'il lui laisse) et d'une écriture qui nous met systématiquement a distance de tous les persos, chose qui la fout mal quand on raconte des destins sur plusieurs décades. Seul point positif a retenir, c'est la technique, où par-ci par-là se dégage des purs moments de mise en scène, notamment sur les raccords qui sont très créatifs mais qui peinent a compenser un script qui se vautre dans le surexplicatif constamment, là ou justement on était en droit d'attendre de Spielby une mise en scène et un découpage qui parlerait pour lui.

Un incident de parcours perdu entre deux de ses œuvres les plus violentes (et réussies)....

3/10
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New Rose Hotel - 6,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 30 Déc 2017, 15:20

New Rose Hotel - Abel Ferrara (1998)


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New Rose Hotel marque un changement de cap notable chez Ferrara : en s'acquittant du film de genre et se séparant de son scénariste attitré Nicholas St John depuis The Blackout, son cinéma entame une refonte qui sonnera pour beaucoup la fin de ce réal obsédé par la marginalité et le vice, en effet en sortant de structures codées, son œuvre semble moins pertinente. Ceci dit, il surnage une petite poignée de films intéressants qui se démarquent dont ce New Rose Hotel, adaptation d'une nouvelle de William Gibson aka LE père du cyberpunk. En effet, tout est là : les corporations, les magouilles, la technologie, un univers qui mélange des américains, des européens et des japonais dans un seul et même endroit, pourtant il est bien difficile sur le papier de penser que Ferrara est l'homme de la situation vu l'univers très typé SF, pourtant le bonhomme est malin, il jette son dévolu précisément sur une nouvelle qui peut aisément mettre au second plan tout l'aspect technologique pour se focaliser sur une chose sur laquelle il est bien plus a l'aise, le triangle amoureux formé par Dafoe/Walken/Argento.

Très vite les dialogues autour des magouilles de notre trio amoureux s'effacent au profit d'une mise en scène économe mais audacieuse, filmant a très petite échelle les corps (le recours au gros plan est la règle d'or, Asia Argento aura rarement été aussi sublime alors que c'était pas gagné avec son look de pute au rabais, là encore l’expérience du porno chez Ferrara s'avère payante), ne sortant pratiquement des chambres d’hôtel ou des nights clubs, jonglant sans cesse sur les formats d'image (on s'amuse beaucoup a exploiter la vidéo notamment) et optant pour une narration étrange, déconstruite (le film s'avère très fidèle au matériau au final). Dommage que Ferrara ne finisse pas son récit aussi bien qu'il ne l'a commencé avec un dernier acte qui multiplie a l'excès les retours en arrière, parfois pour nous remontrer le même dialogue, ceci dit la révision est bien mieux passée que je ne l'imaginais, ayant découvert ce film a une époque où je conchiais littéralement l'après The Funeral chez Ferrara, depuis l'eau a coulé sous les ponts et il demeure interessant dans la façon dont il est en fait la jonction d'une oeuvre en deux temps : ni vraiment film d'auteur, ni film de genre, il tente de faire dialoguer tant bien que mal ses envies de cinéma contradictoires.

6,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar pabelbaba » Sam 30 Déc 2017, 18:44

Gros ZZZZzzzz devant. Jamais fini. :chut:
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Sam 30 Déc 2017, 18:45

Je pense l'avoir fini, mais c'était dur de ne pas faire ZZZzzz durant les tunnels de dialogues assommants made in Gibson.
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