[Dunandan] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mark Chopper » Ven 19 Jan 2018, 12:55

Cherche pas, c'est un dossier.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Ven 19 Jan 2018, 12:58

Voir Jackie Chan faire le babysitter du golden child de Will Smith, pendant plus de 2h, ça avait été un traumatisme de mon côté :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar pabelbaba » Ven 19 Jan 2018, 13:09

Mouais, bon, ça va encore attendre alors. :mrgreen:
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Ven 19 Jan 2018, 13:49

Bah perso je fais plus attention maintenant où (et comment ^^) je range mes affaires :mrgreen:.

«Objectivement» ça vaudrait effectivement un 6, mais voilà j'ai kiffé (j'imagine que j'ai dû faire un peu de projection même si je suis pas black et riche :chut:). Par contre je ne comprends pas le bashing envers ce film, même Jaden franchement il passe bien alors que j'ai détesté le premier film dans lequel il joue avec son papounet, comme quoi.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Ven 19 Jan 2018, 15:45

C'est juste une gamin sans talent martial qui essaye de placer des high kick. Double, triple, quadruple malus. Même les 3 branleurs de Ninja Kids au moins ils savaient un peu tatanner.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Ven 19 Jan 2018, 16:17

Oh toi tu me donnes envie d'aller te faire ranger ta chambre, tu verras t'apprendras plein de trucs :mrgreen:.

Non mais voilà j'étais sûrement dans le bon mood (et très surpris d'avoir tenu la durée avec mes journées bien remplies), ne cassez pas mon kiff :D.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Ven 19 Jan 2018, 17:04

C'est juste qu'après la rasade de Sammo, ça fait un peu tâche, mais tant mieux pour toi si t'as kiffé :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Ven 19 Jan 2018, 23:17

Jed_Trigado a écrit:
osorojo a écrit:Putain, tu craques là :eheh:

Rigole pas, Scalp est dans sa team. :eheh:

Il devrait d'ailleurs poser sa critique qui est sur FB, nos avis sont sensiblement les mêmes malgré que sa note soit plus basse que la mienne.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Sam 20 Jan 2018, 02:49

Avis express

Rush Hour 3 : 3.5/10

Malgré toute mon affection pour Jackie Chan (honteusement sous-exploité d'ailleurs, on dirait Jet Li dans Expendables), c'était naze et bien bas du front (au passage Chris Tucker doit vraiment s'acheter des couilles car il m'a cassé les oreilles avec sa voix suraiguë).

Et ça y va dans les chocs/clichés culturels : ça se passe en France (avec Yvan Attal, un chauffeur de taxi qui se prend pour un espion américain et des flics français qui interrogent à coup de bottin téléphonique), Jackie Chan a un frère japonais (du coup ça se tatane à coup de katanas), et surtout on a une scène avec un chinois qu'on interroge qui parle verlan et se fait traduire par une soeur religieuse mais en prenant le soin de ne pas retransmettre les gros mots (et ça enchaîne) - ça par contre ça a fait ma soirée -.

Le plus souvent c'était navrant et pas drôle, mais quelques scènes font quand même mouche : je me souviens surtout de celle que je viens de citer, et le quiproquo entre «Me» et «Yu» (un clin d'oeil au Dîner de cons peut-être ? :mrgreen:).
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Rançon de la peur (La) - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 21 Jan 2018, 16:31

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La rançon de la peur, Umberto Lenzi (1974)

La rançon du plaisir est un poliziesco qui va au bout de son propos. D'une violence sèche et sans fioritures, nous suivons une petite crapule qui fait la nique au crime organisé pour mener sa petite affaire, organisant un enlèvement d'une fille de riche, attiré comme tous ceux du milieu par l'appât du gain pur et simple. Sauf qu'il est prêt à tout pour être tranquille jusqu'à foutre en l'air tout principe moral ou sens de l'honneur, alors du coup rien ne se passe comme prévu et là c'est le carnage. En émane ainsi une oeuvre profondément noire et anarchiste, si on ne nous offrait pas en contre-point l'inspecteur menant l'enquête, dépassé par les événements (vu qu'il ne laisse quasiment aucune piste humaine le saligaud), et ses camarades qui semblent lui dire que même pour eux il va un peu trop loin le sagouin.

Ce petit film est épaulé essentiellement par l'excellent Tomas Milian en mauvais garçon qui m'avait déjà impressionné dans sa capacité à être autant détestable qu'émouvant dans Far West Story, et là il pousse encore plus loin le curseur de l'antipathie, mais son génie, c'est qu'il parvient tout de même à garder pour lui une petite dose de sympathie. Cela tient aussi de sa situation, coincé entre les deux gros monstres que sont la pègre qui ne cesse de rappeler quel minable il est, et une autre institution non moins injuste telle que la société qui impose une cartographie des classes bien balisée. Mais il a surtout un talent, toujours à la limite du cabotinage (mais ça passe tout seul avec son personnage constamment dans le rouge), à être tantôt extrêmement calculateur sans une once de scrupule, tantôt pitoyable (en plus il pue la classe même en incarnant une crapule de bas étage).

Et en pensant au propos défendu qui fait penser furieusement à l'inspecteur Harry avec sa justice défaillante et ses justiciers jouant constamment avec la limite, je suis admiratif de l'aisance de ce film à jouer avec les tons. Car si le premier degré domine franchement, impossible en ce qui me concerne de ne pas dresser de temps en temps un petit sourire de connivence lorsque Giulio (Milian) se lâche, jetant constamment un gros doigt d'honneur à la société et ses normes avec une solidité qui en est presque hilarante (sa façon de traiter les femmes est juste extraordinaire), d'autant plus que la mise en scène n'en fait jamais trop et semble du coup jamais gratuite, exhibant une violence certes omniprésente mais jamais totalement dans l'excès d'un point de vue graphique. Le résultat est gratifiant, car l'impact se révèle d'autant plus puissant.

Bref, j'ai été conquis par cette petite bobine qui repose finalement sur peu de choses, à savoir un acteur qui s'éclate à jouer le vilain sans principes (un petit reproche de fond que je ferai, c'est qu'on fait de lui, finalement, le seul véritable voyou de la bande, du coup ça manque un peu de nuance mais j'avoue que le résultat est très efficace), une critique assassine de la société (qui ne s'impose jamais de l'extérieur et ça c'est cool, ce ne paraît jamais moralisateur), et un script qui part d'un postulat simple mais dont la suite épouse les pulsions psychotiques de son protagoniste avec un plaisir non dissimulable pour le spectateur (dans la catégorie «enfoiré de première», je le mets clairement sur le podium). Et encore une fois, le tout sans jamais tomber dans la démonstration putassière qu'un tel sujet aurait pu engendrer.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Jed_Trigado » Dim 21 Jan 2018, 19:26

Une tuerie ce film. :super:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Dim 21 Jan 2018, 19:57

Ouais, c'était parfait à enquiller en fin de soirée, d'autant plus que la durée est parfaite pour ce genre de film!

Sinon je compte bien en voir d'autres d'ici peu, j'en ai encore une bonne demie douzaine dans ma besace à découvrir :) (Big Racket, et Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, et j'ai les coffrets de Di Leo à terminer). Mais toujours preneur de conseils !
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Munich - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Lun 22 Jan 2018, 03:22

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Munich, Steven Spielberg (2005)

De mémoire, c'est un film de Spielberg qui me semblait non seulement engagé mais partisan envers son propre «camp». Gros Mea culpa, car si effectivement en suivant le point de vue du Mossad, forcément la perspective se retrouve biaisée, jamais Munich me paraît accusable de choisir un quelconque camp plutôt qu'un autre. Et c'est là que je trouve que la narration, malgré sa simplicité apparente («oeil pour oeil, dent pour dent»), se révèle bluffante et va au-delà du film de vendetta. Car au fond, tout en balançant des références plutôt précises au contexte géopolitique de l'époque, le récit se veut surtout universel (on pourrait mettre la CIA à la place que ça ne changerait pas grand chose à l'intrigue), nous faisant assister progressivement à la désillusion d'un homme tout ce qui a de plus normal et qui croit se battre pour la justice de son pays, pour nous faire ensuite voyager en zones obscures et fortement ambivalentes, avant de clore le récit de manière angoissante lorsqu'on mesure l'ampleur de ces poupées russes en guise de politiques étrangères.

Spielberg nous offre ainsi un thriller paranoïaque de première classe, avec un point de vue malin, où la banalité du quotidien côtoie l'Histoire, comme ces séquences où on discutaille autour de la table des missions comme s'il s'agissait d'un bon plat à préparer. Cela ne crée pas forcément de l'empathie, mais en tous cas ça les rend plus abordables, humains, authentiques (et pas juste eux, mais aussi leurs cibles, ce qui est pour moi un tour de force en plus de laisser un petit goût d'amertume). C'est d'ailleurs durant ce même de genre de scènes que le plus souvent le propos s'affine, se nuance, à l'image de cette séquence-clé où une petite halte incongrue est proposée entre adversaires, et où un certain terrain d'entente finit par se construire qui se résume à une chose forte, essentielle et apolitique, à savoir l'importance d'avoir un chez-soi. Un propos certes simple, mais qui transcende toutes les frontières pour atteindre l'intime de l'humain (c'est d'ailleurs dingue combien toutes les scènes qui me semblent importantes, voire touchantes, sont produites dans un appartement ou la pièce d'une maison). Dans le même ordre d'idées, cette lecture particulièrement intéressante et visionnaire entre médias et spectaculaire concernant les attentats et «ce que doit voir le monde», et qui contraste violemment avec ce que vivent réellement les personnages.

La réalisation, Spielberg oblige, est aussi très solide, au service d'une reconstitution d'époque particulièrement réussie où l'on nous fait voyager aux quatre coins du monde pour retrouver les responsables de cette tragédie humaine. Les missions sont toujours filmées d'une manière particulièrement intense, sans nier la possibilité d'échec (il n'a vraiment pas de chance le poseur de bombes), le tout sans oublier de livrer des plans de toute beauté techniquement parlant (celui dans la voiture où chaque détail de la mission nous est montré par l'image, du grand art). Par contre je ne comprends pas trop l'intérêt de faire des parallèles entre l'intrigue et les flashbacks de l'attentat de Munich, même d'un point de vue dramatique ça ne fonctionne pas très bien, je trouve. Mais si on ajoute à cela un casting impliqué et des personnages intéressants à suivre du fait que la plupart ne sont pas vraiment des spécialistes mais des bricoleurs à leur manière (j'aime particulièrement celui de Geoffrey Rush qui est le premier à instiller le doute dans l'équipe, mais les autres ne sont pas en reste avec entre autres Éric Bana qui y trouve l'un de ses plus beaux rôles), on n'est pas loin du chef-d'oeuvre (ça a beau être maîtrisé, subtil, filmé à hauteur d'homme, ça manque un peu d'émotion pour ma part). En tous cas, Munich est un film qui dépasse largement les attentes de l'entertainment hollywoodien standard en nous offrant la vision d'un monde politique d'une noirceur rarement atteinte dans un Spielberg, mais sans oublier l'humain en chemin (des deux bords), dont la pertinence semble (tristement) intemporelle.

Note : 8.5/10
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Flic de Hong Kong (Le) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 24 Jan 2018, 03:32

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Le flic de Hong-Kong, Sammo Hung (1985)

Lorsqu'on voit nos experts de la baston se maraver la gueule contre des ninjas couleurs arc-en-ciel, on sait qu'on se dirige vers la grosse déconnade, la vraie, la belle. Et effectivement Le flic de Hong-Kong ne ment pas sur la marchandise, un titre d'ailleurs hautement mensonger puisque le soit-disant protagoniste interprété par le toujours intrépide Jackie Chan incarnant un policier justicier à la manière de Police story n'apparaît que pour constituer un semblant d'histoire au sein de ce joyeux bordel. Que l'on soit clair, les véritables héros de cette comédie à tonalité homogène (on s'éloigne donc des violentes ruptures de ton auxquelles le gros Sammo nous a habitué), ce sont les lucky stars, une bande de gentils allumés un peu limités sur les bords mais tout de même plein de ressources (à l'image de cette bombe utilisée pour un casse à base de chewing-gum) que l'on fait débarquer dans des situations pour le moins décalées.

Alors je ne me rappelle plus comment est la suite, de réputation plus gratinée, mais là on a déjà droit à du lourd, entre Richard Ng qui est persuadé de contrôler les pensées des autres à distance (rien que sa gueule et ses mimiques me font marrer), Eric Tsang qui incarne un magnifique (et adorable) attardé, et notre quinté qui ne manque pas d'imagination pour se retrouver collés à la charmante et non moins combative Sibelle Hu (je me bidonne avec leur baratin sur les ninjas, encore eux). Il faut aussi les voir commander au resto japonais en mimant, géniale cette séquence. Il s'agit plus d'un enchaînement de saynètes comme on enfilerait des perles, mais franchement, ça me manque pas de rythme pour autant qu'on apprécie ce genre d'humour un peu bas du front mais profondément sympathique.

Et lorsqu'on arrive à la tatane, même si on est très loin d'atteindre le summum du genre, ça lowkick, highkick et bourre-pif avec la générosité que l'on est dans le droit d'attendre dans une telle pellicule, sans oublier Jackie Chan qui assure le temps de quelques cascades toujours aussi classes (en tête celle de la grande roue) et montées sur ressort, et surtout les lucky stars qui, lorsqu'ils se joignent à la fête, vont tellement dans le portnawak chorégraphique (hormis évidemment Sammo et son pyjama jaune qui rivalise de souplesse revancharde avec son pote Jackie), que l'on aurait aimé que la démonstration dure un peu plus longtemps. Bref, une bien sympathique récréation.

Note : 7.5/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar osorojo » Mer 24 Jan 2018, 08:51

Dunandan a écrit:Sinon je compte bien en voir d'autres d'ici peu, j'en ai encore une bonne demie douzaine dans ma besace à découvrir :) (Big Racket, et Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, et j'ai les coffrets de Di Leo à terminer). Mais toujours preneur de conseils !



Si ça t'intéresse, tout ce que j'ai vu en poliziotto ici ^^
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