[Dunandan] Mes Critiques en 2018

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Sam 24 Fév 2018, 20:37

Ouais je sais bien, mais je trouve qu'il y avait moyen de transcender le script à ce niveau là. Ben sinon on remplace Hawking par n'importe quel autre handicapé et on aurait le même résultat :mrgreen:.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar lvri » Sam 24 Fév 2018, 20:53

C'est exactement ça. Le film ne s'appelle pas La Vie de Hawking. C'est basé sur un scientifique connu, mais transposable à n'importe qui. Le poids d'une maladie et d'un handicape fort vécu dans un couple. Jusqu'où sommes-nous capable d'aller pour l'autre ? Au final, Hawking ou pas, ça ne change pas le problème.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Sam 24 Fév 2018, 21:13

Le titre c'est celui de son oeuvre scientifique la plus connue, avoue que c'est trompeur quand même... non ? :chut:
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Garçon et la Bête (Le) - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 24 Fév 2018, 21:23

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Le Garçon et la Bête, Mamoru Hosoda (2015)

Je nourrissais certaines attentes au sujet de ce nouveau Hosoda, non seulement car je considère ce dernier comme l'un des meilleurs réalisateurs du genre depuis que Miyazaki s'est mis en pré-retraite, mais aussi parce que je me demandais bien comme il allait traiter le chambara, qui est lui aussi l'un de mes genres de film préférés. En toute logique je devais adorer, mais finalement je suis assez partagé sur le résultat. Le truc c'est que Hosoda parvient toujours à proposer quelque chose au-dessus de la moyenne des productions du genre, mais force est de constater qu'il commence à recycler sévèrement ses thématiques, et j'espère qu'il parviendra à se renouveler davantage par la suite.

On suit un gamin qui fuit ses parents adoptifs (ils sont de la même famille, mais la façon dont ils sont montrés ne jette aucun doute possible sur le fait qu'ils ne sont rien pour lui) et se fait recueillir par une bête habitant dans un royaume adepte de l'art du sabre. S'ensuit ensuite une quête classique d'initiation entre un père et son fils symboliquement adoptifs. Mais le soucis caractéristique du film, c'est que le trait est un peu forcé, ici en s'attardant beaucoup sur leurs disputes. En contrepartie, le message en amont est simple et fort : on ne peut progresser sans les autres. Alors si en effet le rapport de force est assez fonctionnel dans le sens où ils n'évoluent guère en tant qu'équipe, n'empêche qu'individuellement, surtout le gamin, l'évolution se fait sentir au détour de séquences assez fortes, même si celles-ci tardent à sortir, ce qui donne lieu à une petite impression de redondance sur la durée (plus dans la forme que dans le fond, le sens des engueulades progressant petit à petit).

Alors certes toutes ces thématiques, de l'animalité et de l'union qui fait la force, on les a déjà vues ailleurs, mais tout de même, cette manière dont tout s'imbrique m'a fasciné, et rejoint totalement le message sous-jacent que j'ai souligné. En ce sens, Le Garçon et la bête ne fait peut-être pas dans la simplification pure et simple des oeuvres précédentes de Hosoda, mais propose quand même des nouvelles choses, à commencer, encore une fois, par une insistance particulièrement importante sur le thème de la complémentarité (autant au niveau des protagonistes que des différentes dimensions et thématiques traitées), puis l'environnement du Japon médiéval que Hosoda n'avait jamais traité auparavant, ce qui offre le cadre parfait pour une telle dualité, entre humanité et bestialité, et entre maître et disciple.

Mais c'est aussi quelque part là où le bat blesse, car au niveau visuel, au-dehors des séquences nocturnes et de la fameuse déambulation entre les rues menant à la ville des bêtes, je trouve que Hosoda est en régression à ce niveau là. La mise en scène monte d'un cran durant les affrontements (surtout avec le dernier, via une référence un peu forcée, mais qui offre une résonance franchement sympa au sein du récit) et lorsque débute la quête initiatique en terra incognita (dommage que celle-ci passe à une vitesse folle), mais pour le reste, on passe souvent par les mêmes endroits avec un rendu graphique pas toujours top, voire un peu enfantin pour le coup, sans oublier des protagonistes qui reprennent grosso-modo le même style que les précédents opus (Les enfants loups en tête).

Enfin, Hosoda oblige, la seconde partie du film offre certaines remises en perspective intéressantes avec son passage dans le monde contemporain. Le soucis c'est qu'elles n'ont rien de novatrices pour les initiés, mais n'empêche qu'on est au-dessus du lot avec un message positif et néanmoins très contrasté sur l'identité, où le gamin devenu adulte aura à faire ses propres choix de vie. Par contre, si les séquences ont une certaine force par elles-mêmes, il est à regretter que l'ancrage émotionnel soit parfois un peu déficient (ça passe surtout par des artefacts, que ce soient la petite bestiole, le fil rouge, ou le sabre ultime, mais entre les protagonistes, il manque parfois un petit truc pour être totalement emporté).

Donc voilà, même si Le garçon et la bête ne remplit pas toutes ses promesses en termes de rendu visuel, de renouvellement thématique, de narration (un poil bancale et forcée), et même d'émotion (les protagonistes demeurent un peu trop fonctionnels), on se retrouve quand même avec une oeuvre qui transcende son statut de divertissement populaire avec une véritable réflexion sur les relations parentales et la condition humaine. J'irais même jusqu'à dire que c'est le film idéal pour découvrir Hosoda à travers cette manière d'articuler toutes ces obsessions qui hantent son travail (et ce foisonnement évite dans tous les cas l'ennui) avant de commencer les choses «sérieuses». Maintenant reste à espérer qu'il ne s'agissait que d'une mise au point avant de passer un peu à autre chose, histoire d'éviter la franche redite.

Note : 7/10
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Messagepar lvri » Sam 24 Fév 2018, 21:28

Dunandan a écrit:Le titre c'est celui de son oeuvre scientifique la plus connue, avoue que c'est trompeur quand même... non ? :chut:


Pour le titre, ils auraient dû garder celui du livre de Jane Hawking : Travelling to Infinity: My Life with Stephen

Pour info :
Le titre en français fait référence à l'ouvrage phare de vulgarisation écrit par Hawking en 1988, Une brève histoire du temps. Le titre en anglais, The Theory of Everything, est un clin d'œil à ce que les physiciens appellent la théorie du tout
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Sam 24 Fév 2018, 21:30

Ah au temps pour moi, j'ai encore tout confondu :chut: :mrgreen:
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Vie est belle (La) (1946) - 9/10

Messagepar Dunandan » Dim 25 Fév 2018, 20:02

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It's a Wonderful Life, Frank Capra (1946)

Si je devais citer un film fédérateur placé très haut dans l'histoire du cinéma que je me devais de découvrir, It's a Wonderful Life détient certainement une place de choix. Et pour cause, car à vrai dire, je ne peux pas vraiment me rappeler l'avoir vu tant ce film me paraît ancré dans l'inconscient collectif, à travers sa vision plutôt contrastée de l'American Way of Life via la présence d'un homme bon qui sacrifiera la plupart de ses ambitions sur l'autel de ce qu'il croit juste et en accord avec son coeur. Et l'une des forces de ce film, outre la pureté cristalline dans les intentions, est la limpidité de son récit qui coule tout simplement de source, avec un découpage en trois actes qui suivent la trajectoire de cet homme, ses rêves, ses joies et ses déceptions, puis enfin les conséquences de son absence supposée totale sur les autres. Alors certes l'artifice de ce moment dans le récit oblige à une certaine crédulité, mais franchement ça passe bien vu que le genre du conte est abordé d'entrée de jeu (de manière d'ailleurs très ludique et amusante), d'autant plus que le ton légèrement naïf (surtout optimiste) du récit global s'associe à une réalité bien présente (la crise de 29 et la guerre de 39-45).

Et difficile de ne pas céder à ce personnage gonflé à bloc de bonnes intentions, interprété par un James Stewart juste parfait dans ce rôle. Alors oui, le portrait qui est fait de son principal (le seul ?) rival en la personne de cet entrepreneur capitaliste prêt à tout au nom de ses propres intérêts semble un peu forcé, mais Capra en joue, et plutôt bien, en termes d'efficacité (se dressent entre eux deux visages de l'Amérique diamétralement opposés), mais aussi à travers des petites notes d'humour bien senties parsemées dans tout le récit (comme le corbeau dans le bureau de prêt). Difficile également de trouver de véritables défauts dans ce film tant on s'ingénue à nous fausser les premières impressions, et à nuancer le propos par petites touches, en nous rappelant par exemple l'ambition de ce jeune homme, constamment entrechoquée avec la réalité qu'il s'est dessinée au fur et à mesure, ce qui permet ainsi de nous faire oublier la trame somme toute prévisible du récit. Des zones d'ombre habilement disséminées mais jamais au point de briser l'enthousiasme général, rendant d'autant plus belle et touchante cette dernière ligne droite venant expliciter l'apport de cet homme et la chance qu'il a failli briser en rayant de «son» monde sa présence bienveillante.

Le seul petit défaut que je relèverais à la limite, c'est peut-être son final trop flamboyant, l'argent faisant finalement le bonheur (même si l'intention qui est derrière est très louable et en accord avec le message du film), ainsi qu'une poignée de passages qui sentent un peu le sapin en termes de représentation, mais dont certaines attirent une certaine sympathie à leur égard (comme cette vision d'une ville croulant sous la présence des night clubs). Mais franchement, It's a Wonderful Life est juste le genre de film nécessaire à remettre entre toutes les mains, évoquant des valeurs qui seraient bonnes à se rappeler de temps en temps, sans jamais être niais pour autant dans le traitement. D'autant plus que It's a Wonderful Life, encore une fois, est gorgé de ces séquences dont on se rappelle, par leur beauté singulière ou l'intention qui les anime (à l'image de cette maison délabrée devenue un foyer aimant et de la première rencontre entre Georges et Mary - une relation très «fleur bleue» dans l'âme mais si justement dosée et puissante à la fois -), qui en font un film culte pour des générations entières. Voilà, un film qui m'a juste soufflé par sa force narrative et émotionnelle et un fond très touchant et (toujours) pertinent sur les «temps modernes».

Note : 9/10
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Messagepar Dunandan » Dim 25 Fév 2018, 20:36

Je ne l'ai pas noté dans ma critique pour ne pas l'alourdir, et ce que je vais dire va paraître banal, mais c'est fou l'influence de ce film sur Truman Show et Vivre (Kurosawa) (et bien d'autres j'imagine) :shock: !
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Messagepar maltese » Dim 25 Fév 2018, 22:18

Ce film, c'est la vie :super:
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Messagepar osorojo » Dim 25 Fév 2018, 22:44

Le film qui, même si je l'ai trouvé honnête, m'a fait comprendre que Capra, c'était pas pour moi :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Dim 25 Fév 2018, 22:49

Tu m'étonnes, c'est quand même pas mal «fleur bleue» et naïf :mrgreen:. Mais tout de même, c'est fait avec justesse... (et c'est assez drôle aussi alors que je m'attendais à un truc bien plus tire-larmes ^^)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Lun 26 Fév 2018, 00:31

Petit récapitulatif de mes cinq plus grosses découvertes de ce début d'année ma foi plutôt fructueux :D.

TOUCH OF ZEN :

Doté d'une durée et d'un titre à faire peur, mais il en est rien, tout simplement l'un des plus beaux wu xia pian qu'il m'ait été donné de voir, à la fois bien rythmé (pour une fois avec King Hu, les combats sont convainquants) et bien construit, le tout filmé dans des décors naturels tirés à profit.

BRAS ARMÉ DE LA LOI 2 :

Précédé par LE prototype du polar HK par excellence, de Woo à To, il serait dommage de passer à côté de cette suite qui en explore la facette plus intime, sans nier pour autant ses racines Hard-Boiled.

BALADA TRISTE :

Si je devais citer un film de genre engagé récent qui n'oublie pas son spectateur en chemin, nul doute que ce film arriverait en tête de liste. Foutrarque, passionné, politique, le tout doté d'un humour incroyablement noir et corrosif, du pur De La Eglesia (mais il n'a jamais rien filmé quelque chose d'aussi désespéré).

LES MONSTRES :

Novice dans le genre commedia del Arte, je sais pourtant par instinct que Les monstres est au-dessus du lot. Une série de sketchs qui nous fait passer par toutes sortes d'état et qui donnent un bon aperçu de ce genre de farce au vitriol.

LA VIE EST BELLE :

Je vais faire court, La vie est belle, c'est la vie :mrgreen:. Une vision de la vie tout simplement étourdissante et inspirante que nous offre cette référence non usurpée de tout un pan de l'histoire du cinéma (et pas seulement américaine d'ailleurs). Du film naïf mais délivrant un message aussi puissant, bien dosé, narré, et casté (en dépit d'un petit fond manichéen qui pourrait ôter à ce film une partie de sa force critique), j'en redemande.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Mr Jack » Lun 26 Fév 2018, 12:56

Une note qui vient du coeur pour le Capra :super:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2018

Messagepar Dunandan » Lun 26 Fév 2018, 13:54

En plus c'est encore un peu l'ambiance de Noël par chez moi, ça aide :mrgreen:.

(Bien content aussi d'avoir attendu de le découvrir dans une aussi belle copie, j'avais tenté il y a une dizaine d'années, mais la qualité du matériel était si mauvaise que j'ai stoppé au bout de 2 minutes...)
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Singe en hiver (Un) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Sam 03 Mar 2018, 23:03

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Un Singe en hiver, Henri Verneuil (1962)

Un singe en hiver est un film qui peut surprendre par son rythme, vu qu'on n'a pas véritablement affaire à un déroulement narratif avec des péripéties très palpitantes, du moins sur le papier. Non, là on se retrouve en présence de deux âmes singulières qui vont se tailler un petit bout de chemin ensemble dans un petit village de Normandie moyennement pluvieux et pour qui l'alcool représente un véhicule libérateur vers les souvenirs.

Un script qui pourrait faire peur, mais toute la différence se fait dans le traitement, à commencer par Belmondo et Gabin dont le duo fonctionne à merveille (c'est d'ailleurs lorsque leurs personnages se rencontrent que le film décolle vraiment pour ne plus jamais redescendre), débitant avec délice les dialogues acerbes et pétillants de malice de Michel Audiard pour livrer leurs états d'âme ou leur vision de la vie. Auprès de qui on se retrouve soudainement dans des contrées exotiques durant un voyage malté ne manquant pas d'enthousiasme ni d'une certaine mélancolie.

Mais là où le script surprend vraiment, c'est surtout dans la manière dont l'alcool est finalement représenté positivement, dans le sens où il devient synonyme d'ivresse, de rêverie, d'imprévisibilité, ce qui est forcément plus attractif que le train-train quotidien qu'on nous dépeint aux alentours. Et ainsi on nous met à la rencontre d'autres personnages de la même trempe (particulièrement apprécié l'antiquaire), pourtant sobres, mais pas moins décalés et allumés que nos deux joyeux décapsuleurs du passé.

Le tout est magnifié par un joli travail du noir et blanc, particulièrement durant les virées nocturnes. Le reste de la mise en scène n'est pas en reste, et tout en demeurant discrète (comme le changement du nom de rue, le genre de petit truc tout simple mais plein de sens), se met au service de son sujet sans trop en faire, laissant ainsi toute la place à ces deux monstres sacrés du cinéma français. La classe en somme.

Un singe en hiver est donc une proposition singulière, loin de verser dans l'alcool mauvais, mais naviguant plutôt entre comédie et sentiments, telle cette descente ravivée du fleuve Yang-tsé-Kiang qui donne lieu à un drôle de mélange. Un film qui vieillit bien (comme une bonne bière Picon), même si je n'aurais pas dit non contre un petit peu plus de folie (mais ça aurait détonné avec le ton doux-amer du film, ce n'est pas plus mal finalement).

Note : 7.5/10
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