[Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Modérateur: Dunandan

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 15 Aoû 2019, 08:21

On n'a pas maté la vidéo de Mea hier soir. Trop fatigués. :(
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Coolie Killer - 6,5/10

Messagepar pabelbaba » Jeu 15 Aoû 2019, 09:03

Coolie Killer de Terry Tong - 1982

Un petit film de tueurs à gages HK ça ne se refuse pas. En particulier celui-ci, qui a été réalisé relativement tôt par rapport aux grands films du genre de l'ancienne colonie. Étonnamment, c'est une chouette réussite. Pourtant avec son réalisateur pas vraiment rôdé (c'était son troisième film) et surtout avec Charlie Chin en lead (oui, le grand gaillard des Flic de Hong Kong! :mrgreen: ), ce n'était pas gagné.

En premier lieu, l'intro nous plonge dans un bain de violence nocturne de première bourre. Pas de dialogue pendant 5 minutes et des morts à la pelle pendant les 20 suivantes. Le tout dans une ambiance angoissante avec des mises à mort variées dans un HK de nuit sans personne aux alentours ou presque. Terry Tong se fait presque maître de l'horreur avec des séquences qui envoient la purée niveau tension et niveau action. Quand le héros se met enfin à l'abri, j'étais clairement soufflé par ce que je venais de voir, tant sur la réalisation, que le rythme et le montage. Proposer cela en 82, c'était franchement avant-gardiste!

Cela couplé au fait que Charlie Chin est crédible en tueur, au point de rappeler par moment le Chow Yun Fat (en fait ils ont la même stature) passé dans les mains de John Woo, et bien on passe un super moment. Ca se calme par la suite, même si les moments de tension vont réapparaître de-ci de-là. Mais il y a clairement un ventre mou où l'on se paye la sempiternelle bluette. En plus celle-ci est vraiment WTF avec un début et une fin gentiment nawak.

Pour le final, Ting envoie la purée et fait péter le bodycount dans une atmosphère proche de l'intro, mais un poil plus décomplexée. Chin se transforme en Action Joe et ça marche un peu moins bien, sans parler du twist final pas foufou.

Il est clair que tout n'est pas parfait, qu'il y a des petites sorties de route et que tout n'est pas hyper compréhensible (je pensais vraiment que Yuen Hua c'était fait tuer. :chut: ), mais je préfère retenir l'ambiance et les morts bien cashs.

6,5/10
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 15 Aoû 2019, 09:51

Connais pas, c'est dispo quelque part ?
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Jeu 15 Aoû 2019, 10:56

Sur mon ancien coin à champignon qui a fermé, mais je peux essayer autre chose.
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Once upon a time... in Hollywood - 9/10

Messagepar pabelbaba » Lun 19 Aoû 2019, 08:42

Once upon a time... in Hollywood de Quentin Tarantino - 2019

Je suis toujours aussi perplexe quant au contenu de cette critique, alors ce sera peut être décousu, mais surtout plein de spoilers.

Tarantino a clairement réussi un gros coup, nous faire plonger dans la fin des sixties et nous donner envie d'y rester. Pourtant ce n'était pas gagné, dans la mesure où ses précédentes reconstitutions m'avaient un peu laissé sur le carreau. D'ailleurs on note quelques sorties de route, comme l'utilisation un peu trop appuyée de vrais figures, comme McQueen ou Bruce Lee, relativement bien singées, mais qui font un peu sortir de l'ambiance malgré tout. Un peu à l'image de son Polanski en mode Austin Powers avant de sortir au manoir Hefner.

Enfin cela reste des détails, parce qu'autrement ça fleure bon l'insouciance et la vie facile de façade. Les nombreuses balades en bagnole dans un LA qui ne connaît pas les embouteillages, avec la sono à fond sur des radios qui passent de la bonne musique, ça grise, tout simplement. Et l'effet de répétition agit plutôt bien, au contraire d'un King Hu qui multiplie les balades en forêt un peu chiante dans ses films. :chut: C'est pareil pour la partie avec Margot Robbie, starlette qui peut se balader seule, prendre une auto-stoppeuse, donner le nom de son mari à un commerçant, aller au ciné en disant qu'elle joue dans le film qui passe, sans qu'aucun désagrément n'intervienne. Ce sont les 60s telles qu'on les fantasme.

En miroir déformant de cela, il y a la carrière de Di Caprio, qui doit se confronter à la réalité du star system qui s'éloigne de lui et le plonge dans la crise. Ca donne de superbes scènes avec un acteur qui joue l'acteur à merveille. On a parlé du tournage du western et de la discussion avec la fillette, mais la caravane ou le réconfort trouvé auprès de Pitt, c'est tout aussi intense. Les deux loulous sont à fond et Tarantino se sert à merveille de la mise en abîme pour nous surprendre (la prise coupée, c'était top), sans pour autant nous sortir de son film.

On aurait pu en rester là, mais la structure du film aurait été bancale puisque Caprio ne fait que tomber, pas de Rise & Fall donc puisque le Rise est antérieur au film. On aura donc logiquement un Fall & Rise... et quel Rise! :eheh: Ce sera l'autre pendant flippant des 60s qui servira de détonateur. Pas les sempiternels vétérans du Vietnams, trop raccrochés aux 70s, mais la Manson Family, Hippies dégénérés qui sonnaient la fin de l'insouciance dans la vraie vie. Là-dessus encore, Tarantino se sert intelligemment du médium pour nous embarquer dans un trip unique.

En premier lieu, il nous attire avec une hippie pas farouche et dangereusement sexy (on n'a pas parlé de Margaret Qualley, mais elle défonce l'écran, bien davantage que la louve de Wall Street!), à la fois langoureuse et ingénue, à faire perdre la tête à n'importe quel bonhomme, puis il fait monter la sauce avec un ranch digne d'un film d'horreur où la pression va doucement monter et retomber, avant de rappeler tout de même que le danger est là. Ensuite il n'a plus qu'à dérouler les événements pour nous embarquer dans ce que l'on croit une reconstitution (la voix-off et le rappel du timing de la dernière journée) pour faire à nouveau monter la pression. Tarantino nous a alors logiquement fait monter dans son roller-coaster déglingo et peut lâcher les chevaux!

Catharsis de malade et fou rire quasi garanti avec cette scène que l'on espère si souvent dans les reconstitutions qui finissent tragiquement et que Tarantino se permet avec un sens du grotesque parfait et complètement à propos. :love: :eheh: Maintenant, je pense qu'à la question c'est quoi l'humour, on ne répondra plus 'cule un mouton, mais crame une hippie. 8)

En bonus, le fait de finir sur ce plan de grue irréel et ce titre qui prend alors tout son sens, nous fait immédiatement réfléchir au pouvoir du cinéma, d'Hollywood et même de notre besoin de réécrire l'Histoire. La force d'un grand film.

9/10
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar Mark Chopper » Lun 19 Aoû 2019, 08:49

Ce matin en allant au boulot, je repense à l'échange final entre DiCaprio et Emile Hirsch... et je me marre comme un con tout seul dans la rue :eheh:

- Mon pote et sa chienne en ont tué deux. Et j'ai cramé la troisième.
- Euh... cramé ? comment ça ?
- Je l'ai brûlée avec mon lance-flammes
.
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Lun 19 Aoû 2019, 08:50

C'est clair, il en rajoute une couche avec cette décontraction. :eheh:
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 19 Aoû 2019, 09:26

Incroyable que tout le monde digère si facilement les 2H45, et en redemande limite une louche. Je ne le reverrai pas avant un long moment, histoire de faire mûrir cet exquis souvenir de cette séance ciné en plein milieu de l'été. Vous faîtes plaisir en tout cas. :D
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Bienvenue dans la Jungle - 3/10

Messagepar pabelbaba » Ven 23 Aoû 2019, 08:55

Bienvenue dans la Jungle de Peter Berg - 2003

Seann William Scott, Christopher Walken, Rosario Dawson et The Rock dans le même divertissement, ça sonne plutôt bien et j'avais envie d'être indulgent.

Je passe donc sur le scénario en carton et j’entre direct dans le vif du sujet, à savoir les scènes d'action. Mon dieu, c'est affreux. The Rock colle des mandales en cascade, mais qu'est ce que c'est mal branlé. Berg ne maîtrise pas l'espace, c'est criant dans le gunfight du bar où The Rock devrait se prendre 50 balles dans le buffet, mais par la magie du montage cut, Berg croit que ça va passer inaperçu. On a juste mal au cœur et le subterfuge saute aux yeux, ce qui rend la scène minable. Ce sera à peine mieux dans le fight contre les rebelles et tout aussi pourri ailleurs.

Du coup, le film n'a plus grand chose à proposer. Pas vraiment d'humour puisque SWS est réduit à un Indiana Stiffler pas inspiré, le coup des fruits hallucinogènes, je ne suis pas certain que c'était drôle en 2003, alors en 2019... :chut: Rosario Dawson ne sert strictement à rien et Walken fait un bad guy à peine potable.

Le FX sont moyens, la reconstitution de la jungle est parfois rigolote, avec ses multiples chemins et ses sous bois élagués comme dans la forêt de Saint Nom la Bretèche et surtout la petite scène de tension avant de trouver le trésor est dégueulasse, autant du côté du script que de la réalisation.

En plus on doit se payer un final de merde et pas de Guns n Roses à l'horizon.

C'est nul.

3/10
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar Mark Chopper » Ven 23 Aoû 2019, 09:02

Ce machin a un côté prophétique : Arnold passe le relais à The Rock. Et effectivement, le premier n'a jamais réussi à ressusciter sa carrière et le second est devenu une mégastar (en jouant dans des merdes).
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar pabelbaba » Ven 23 Aoû 2019, 09:04

J'avais oublié le caméo pathétique de Schwarzy au début. :chut:

En effet, beau passage de témoin. :mrgreen:
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Je vais, je tire et je reviens - 5/10

Messagepar pabelbaba » Mar 27 Aoû 2019, 09:12

Je vais, Je tire et Je reviens aka Any Gun Can Play aka Vado... l'ammazzo e torno d'Enzo Castellari - 1967

Pour son deuxième film, Castellari ne s'est pas fait chier, il a pompé dans les grandes largeurs Le Bon, La Brute et le Truand. :mrgreen: En effet on assiste à une chasse au trésor à trois (enfin un peu plus même) où les protagonistes ne sont pas des enfants de cœur. Par conséquent, le film a le cul entre deux chaises, à savoir d'un côté citer Leone à tire-larigot et de l'autre essayer de proposer quelque chose de neuf.

A vrai dire, les clins d’œil à Leone sont bien lourdingues et pas super finauds, entre Edd Byrnes qui sert de sosie d'Eastwood (enfin on dirait aussi le jeune Rutger Hauer avec la coiffure de Rick Astley :chut: ) et les scènes repompées à l'identique comme celles des jumelles, on se croirait devant un travail de tâcheron pas inspiré. D'ailleurs Castellari peine à sortir de l'ornière dans laquelle il s'est mis et ses tentatives de proposer du neuf ne sont pas vraiment couronnées de succès.

Il galère méchamment dans son script avec des retournements de situation extrêmement poussifs et à la limite du surréalisme. Là où Leone soignait ses changements d'alliances et rendait certains de ses persos attachants, Castellari merde souvent et on ne ressent aucune empathie pour son trio. Pourtant Hilton, Byrnes et Roland ne déméritent pas, mais ils ne peuvent rien contre un scénario qui part dans tous les sens et surtout il n'y a aucune scène de "respiration". Exit les moments touchants comme le passage chez les franciscains.

Cependant, ce n'est pas pour autant que le film est à jeter à la poubelle. Castellari a de belles choses à proposer, notamment sur la réalisation avec des scènes originales comme ces plans en vue subjective, les médaillons baroques et surtout des scènes d'action qui ont une sacrée gueule. La bagarre dans les bains est à ce titre relativement impressionnante. Elle pourrait préfigurer les longues séquences de baffes de Trinita et consorts, mais en réalité, elle les dépasse. Bien pensée, bien exécutée et surtout bien montée, cette scène est une petite pépite de baston à l'européenne.

Au final, ça donne un western très bizarre, avec des côtés amateurs très prononcés dans l'écriture, mais hyper pros dans la réalisation.

5/10
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Runaway Train - 8,5/10

Messagepar pabelbaba » Dim 01 Sep 2019, 18:06

Runaway Train de Andrei Konchalovski - 1985

Pour moi, c'était surtout une chanson de Soul Asylum, maintenant ce sera le nom d'un jolie petite claque cinématographique! :mrgreen:

Pourtant je ne partais pas hyper confiant, je m'étais endormi devant Bullet Train avec Sonny Chiba, Unstoppable c'est un peu nul et il n'y a bien qu'avec Casey Ryback que j'ai trouvé un film de train correct. :chut:

Mais là on change clairement de galaxie. En plantant le décor dans l'Alaska aussi neigeuse que dangereuse et avec deux persos principaux aussi anti-héroïques, l'ambiance devait être complètement différente. Exit donc le simple film catastrophe mou du gland avec un train qui roule aussi vite qu'une R5 à fond de 5ème, ici ce sera vraiment âpre et sale. La-dessus, l'intro en prison, violente et anti-explicative au possible (il nous manque beaucoup de choses pour avoir une évasion crédible), nous met dans le bain direct.

On nous dépeint parfaitement nos deux enfoirés et les deux lascars nous le rendent bien. Voight et Roberts envoient la purée comme rarement. Le premier propose un des meilleurs psychopathe du grand écran et le second une tête brûlée un peu neuneu parfaitement crédible. Pour Voight, c'est un de ses meilleurs rôles, pour Roberts, y'a pas photo, c'est le meilleur et de très loin. :mrgreen: Ca donne des confrontations originales, avec des enjeux qu'on voit rarement. Roberts qui dit comme un gosse qu'il ne veut pas frapper Voight pour ne pas lui donner une raison de le tuer, c'est... énorme! Les deux persos sont vraiment bien écrits et les acteurs y croient, du coup, le clash final est d'une intensité rare et on s'intéresse autant aux persos qu'au devenir du train.

Parce qu'il passe presque au second plan. Contrairement au Scott, rien n'est vraiment esthétisé : le ciel et la neige sont gris, la loco a un look Mad Maxien après le premier accrochage et ça participe énormément à l'ambiance. Les décors et cascades en dur ajoutent à ce réalisme déprimant et font qu'on est vraiment immergé. D'ailleurs les cascades ne sont pas vraiment spectaculaires, mais avec tout ce décorum quasi post-apo, on est happé et pris aux tripes par ce qu'il se passe à l'écran. Sans parler de la musique synthétique, qui en rajoute une couche dans le flippant, un peu à la façon de Sorcerer.

Avec l'acting, l'écriture et l'ambiance, on a un trio gagnant pour une place dans le panthéon des films catastrophes.

8,5/10
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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2019

Messagepar Jed_Trigado » Dim 01 Sep 2019, 21:36

:super:
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Six crimes sans assassin - 5,5/10

Messagepar pabelbaba » Lun 02 Sep 2019, 13:33

Six Crimes sans Assassin de Bernard Stora - 1989

Il fut une époque où la TV avait un peu d'ambition en terme de fiction de plus d'une heure et Antenne 2 avait confié à Bernard Stora l'adaptation d'un roman de Pierre Boileau (en solo) avec l'aide de Jackie Berroyer! :D En soit ce n'est pas foufou, mais quand on voit que le casting nous propose Jean-Pierre Marielle et Fabrice Luchini dans les premiers rôles, il y a de quoi être intrigué.

A vrai dire, pour un polar, l'intrigue est mince et compte-tenu du faible nombre d'intervenants, on devine rapidement qui est le meurtrier et même le mobile des meurtres. Du coup, malgré quelques rebondissements, on zappe complètement l'aspect suspens. La réalisation ne casse pas non plus des briques, même si on sent de-ci de-là quelques tentatives de proposer des jeux avec des miroirs ou des cadres un peu différents, ça reste très télévisuel.

Pourtant, le film est relativement agréable à suivre. Cela tient à son duo d'acteurs particulièrement bien choisi. En premier lieu Marielle, qui a toujours fait un bon flic à l'écran, même dans de mauvais films. Mais surtout, il est très bien complété par Luchini, qui a le même rôle qu'Edouard Baer dans Mensonges et Trahisons, à savoir le biographe qui se voudrait romancier. Leur relation est originale (en tout cas plus que si Luchini était un simple adjoint) et permet de proposer des scènes et dialogues relativement marrant en dépit de l'aspect macabre de l'histoire. En plus la voix-off du narrateur est celle de Luchini, ce qui coupe tout effet relou au procédé parce que... ben c'est la voix de Luchini et que son phrasé et ses intonations sont déjà du spectacle.

Au final, c'est un peu dommage que les moyens n'aient pas été plus importants, pour rendre le script moins littéraire et plus visuel, et surtout éviter une horreur comme Luc Moullet au casting, lui qui n'était déjà pas fameux en réalisateur. :chut:

5,5/10
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