[Alegas] Mes Critiques en 2020

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Mer 20 Mai 2020, 15:54

Mark Chopper a écrit:Si on est reconfiné, je m'y colle.


:D

D'ailleurs il est passé où le topic de la première ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Mer 20 Mai 2020, 15:56

Supprimé à l'époque du départ de Zack. De toute façon, toutes les photos avaient sauté :mrgreen:
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Ouija : Les origines - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 21 Mai 2020, 17:32

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Ouija : Origin of Evil (Ouija : Les Origines) de Mike Flanagan
(2016)


Pour le coup, j'avoue que sans le nom de Flanagan je n'aurais certainement jamais regardé ce film. Et pour cause : non seulement la vague de films d'horreur descendant directement de James Wan m'insupporte plus qu'autre chose, mais en plus le fait que Hasbro décide de porter à l'écran son jeu Ouija me semble complètement opportuniste. Flanagan livre donc ici, comme son nom l'indique, un préquel du premier film. Je n'ai absolument aucune idée sur quels éléments les deux films sont liés, mais on s'en fiche pas mal car le métrage de Flanagan fonctionne sans avoir vu l'autre, et honnêtement c'est pas plus mal car vu ce que j'ai lu du premier film je n'avais aucune intention de le mater. Du coup, c'est clairement ce côté one-shot qui fait la force du film de Flanagan, ce dernier expulsant rapidement le côté opportuniste du projet pour se concentrer sur son petit récit d'horreur en plein milieu des années 60. Le choix de l'époque fait d'ailleurs clairement parti des points forts du métrage : on retrouve en partie un retour aux sources du mythe de la maison hanté, et ça permet en plus d'avoir une véritable raison d'amener la table de Ouija au centre du récit (car bon, honnêtement, qui en a aujourd'hui ? :mrgreen: ).

Toute l'idée de la famille qui truque des dialogues entre morts et vivants est bien sympathique, non seulement ça apporte un peu d'humour (sans que ça prenne le pas sur le reste) mais surtout ça permet au niveau de l'écriture de faciliter le passage vers le fantastique. Et puis Flanagan gère plutôt bien son script et ses ambiances, et même si le dernier acte est moins réussi que le reste (un peu trop précipité), j'aime bien tout le délire nazi qui arrive d'un coup sans faire cheveu sur la soupe. Niveau flippe, c'est assez efficace, c'est pas gratuit dans ses jump-scares et y'a quelques scènes qui fonctionnent bien dans leur genre (la possession de la gamine et la découverte de la pièce secrète). Flanagan oblige, c'est solide côté interprétations : la gamine est vraiment top, et puis voir Henry Thomas dans un rôle qui rappelle forcément le prêtre de L'Exorciste, ça fait plaisir. Clairement pas un grand film d'horreur mais c'est parmi ce qu'on a pu avoir de plus solide dans le genre ces dernières années.


6,5/10
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Riens du tout - 4/10

Messagepar Alegas » Ven 22 Mai 2020, 11:33

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Riens du tout de Cédric Klapisch
(1992)


Le moins qu'on puisse dire, c'est que si j'avais été producteur dans les années 90, jamais je n'aurais filé du fric à Klapisch pour un film après avoir vu celui-là. C'est pas que ce soit terriblement mauvais, y'a même des bonnes intentions et des bonnes idées, surtout pour un premier long, mais globalement à la fin du film je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il manquait vraiment un truc pour lier le tout et le rendre plus fluide dans sa narration. Car bon, faut quand même avouer que Klapisch ne cherche pas la facilité pour un premier long-métrage : là où beaucoup cherchent à réduire le nombre de personnages et la grandeur des lieux filmés, ici on a une bonne vingtaine de personnages qui existent en même temps, le tout dans une grande galerie parisienne reconstituée en studio. Le tout sur un sujet un peu épineux : un responsable des ressources humaines d'un grand magasin parisien qui se voit offrir l'opportunité de redresser le bilan des ventes sur quelques mois, sans quoi une fermeture et des licenciements auront lieu.

Déjà, Klapisch se refuse à virer dans le drame, et très rapidement on se rend bien compte que c'est via le prisme de l'humour que l'histoire va nous être raconté. Ça apporte d'ailleurs les meilleurs moments du film : les employés qui se perdent dans les couloirs, le comportement des vendeurs face aux clients, tout le délire sur le bruit ambiant du magasin, les sorties entre employés (le saut en élastique :mrgreen: ), c'est vraiment dans ces moments là que le film fonctionne. Par contre, ça manque clairement d'un fil conducteur, et de ce côté là je me demande si Klapisch aurait pas mieux fait de réduire son nombre de personnages. Car autant certains se font une place à l'écran, autant le reste a quand même du mal à réellement exister, et ça fait que beaucoup de moments du film sont en fait une succession de scénettes sans réel apport à l'histoire, et sans rythme. Et puis le final aurait mérité à mon sens de prendre plus de place : l'apport dramatique en guise de dernière touche fonctionne bien, mais il y a un sentiment de trop peu, comme si Klapisch arrêtait son film au moment où ce dernier commençait à déballer son propos. Bref, c'est pas spécialement ce que j'appelle un premier film réussi, même si ça possède des qualités. Le même sujet chez le duo Toledano/Nakache ça fonctionnerait bien plus.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Ven 22 Mai 2020, 14:50

Pour le coup, je trouve justement que le nombre de personnages est important pour donner corps à ce grand magasin. D'ailleurs tous les portraits sont plutôt bien brossés, à part le balayeur kényan. :mrgreen: et Luchini qui ne part pas en live, c'est un sacré bonheur.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Ven 22 Mai 2020, 15:07

Bah disons que j'aurais pas craché sur 5 personnages sacrifiés à l'écran pour en avoir 5 autres plus poussés niveau écriture. Je suis pas certain qu'il était forcément nécessaire d'avoir un représentant de chacun des rayons, surtout que certains sont vraiment là juste pour 2-3 gags.
Sinon ouais, ça fait du bien de voir Luchini dans autre chose que son rôle habituel de bobo excentrique.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Scalp » Ven 22 Mai 2020, 15:10

Luchini faudrait l'euthanasier, on dirait le caniche de tante qui sert à rien, il fait le beau mais il casse la tête à japper toute la journée, du coup il se prend un coup de savate vu que c'est un petit chien de merde et que tu risques rien.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Ven 22 Mai 2020, 15:18

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Ven 22 Mai 2020, 15:22

:eheh: :eheh: :eheh:

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Dernier Empereur (Le) - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 23 Mai 2020, 13:07

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The Last Emperor (Le Dernier Empereur) de Bernardo Bertolucci
(1987)


Je n'avais pas revu le film depuis une bonne quinzaine d'année, et sans surprise c'est toujours aussi bien. Rien que la note d'intention a de quoi laisser rêveur : une grande fresque cinématographique sur la vie d'un homme, de son enfance jusqu'à sa mort, avec des moyens et une démesure qui rappelle forcément un certain David Lean. Et si on rajoute à ça que l'homme comme sujet n'est ni plus ni moins que le dernier empereur chinois, dont le destin est particulièrement fascinant (il ne gouvernera jamais réellement son pays, sera prisonnier de son propre palais en guise de symbole, manipulé par les japonais pendant la guerre puis contrôlé par le pouvoir communiste jusqu'à son décès dans l'indifférence générale), ça ne fait que redoubler les attentes. A l'arrivée, on a clairement un film qui fait penser à du Lean : tout est tourné en dur, ça n'hésite pas à prendre son temps pour développer la vie du personnage, ça ose pas mal de choses d'un point de vue visuel, et puis il y a la présence de Peter O'Toole, à mon sens la preuve ultime que Bertolucci avait clairement le réalisateur de Lawrence d'Arabie en tête lorsqu'il a réalisé ce film.

A la revision, je dois tout de même m'avouer déçu sur un point particulier : c'est la première fois que je voyais le film dans sa version originale, et du coup j'étais très surpris de constater que le film entier a été tourné en langue anglaise, et non pas en chinois. Le choix a du sens dans le contexte de co-production internationale dans lequel le film a été fait, mais du coup on sent quand même que plusieurs personnages, notamment secondaires, ne sont pas spécialement à l'aise avec l'anglais et récite le texte phonétiquement. Rien qui ne gâche le film, mais ce dernier aurait tout de même gagné à être tourné dans la langue d'origine. Heureusement, le casting principal s'avère très à l'aise, et pour le coup je ne peux que courber l'échine devant les différents acteurs qui jouent Puyi aux différents stades de sa vie. Du gamin à l'adulte en passant par l'adolescent, chacun d'eux portent clairement le film de bout en bout, et ça marche complètement. Côté script, c'est dense et très bien géré sur la longueur, ça gère très bien la figure tragique du personnage sans tomber dans le pathos (cette ultime retrouvaille avec le criquet en guise de dernière scène), et j'adore tout l'arc narratif autour du tuteur joué par O'Toole, de loin la plus belle relation de personnages du métrage. Par contre j'avoue avoir une légère réserve sur toute la partie dans l'ambassade japonaise, notamment avec les relations féminines dont la dégradation ne me paraît pas très bien amenée.

Formellement, même si j'irais pas jusqu'à dire que ça a la maestria de Lean, ça se veut très ambitieux autant dans les choix de tournage sur place (premier film occidental à être tourné dans la Cité Interdite) que dans les choix de photographie de Vittorio Storaro (le plan à trois où l'incendie se devine peu à peu au fur et à mesure que la scène avance). Et puis il faut avouer qu'il y a des plans qui marquent bien la rétine, notamment celui de Puyi qui avance vers le drap qui révèle la cours de la Cité Interdite, c'est le genre de plan qui est aujourd'hui hyper iconique dans l'histoire du cinéma. Enfin, mention spéciale à la très belle composition de Ryuichi Sakamoto, qui élève le film sur pas mal de séquences importantes (notamment celle où Puyi essaye d'empêcher sa mère de partir). Je serais curieux de voir la version longue pour la télévision (une heure de plus tout de même) si un jour elle devait être disponible en bonne qualité, ça doit rendre la fresque encore plus dense sur bien des points (et peut-être régler des soucis sur la partie japonaise).


8/10
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Film: Dernier empereur (Le)
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Auteur: lvri

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar maltese » Sam 23 Mai 2020, 16:05

:super: J'aime beaucoup ce film. Et je viens justement de lire la biographie de Pu Yi écrite par le journaliste Edward Behr (pas l'autre hein :mrgreen: ) en même temps que la réalisation du film. L'auteur s'était vu proposer par le producteur d'écrire un livre sur le tournage du film, il a préféré écrire sur Pu Yi; bien lui en a pris, l'ouvrage est vraiment intéressant, approfondissant tout le contexte historique des dernières décennies de la dynastie Qing, puis de la république et des invasions/ingérences japonaises. A recommander, un bon complément au film.
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Togo - 7/10

Messagepar Alegas » Sam 23 Mai 2020, 18:31

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Togo de Ericson Core
(2019)


Un film sympathique que voilà. Pour quelqu'un comme moi qui a grandi avec Balto et White Fang j'ai complètement retrouvé l'esprit de ces deux films en un, et c'était plutôt cool. Alors clairement, c'est pas un grand film, et ça a même des défauts bien visibles. Déjà, il y a une touche numérique sur le visuel qui est forcément un peu dommage pour ce genre de film où plus on a de naturel mieux c'est. Le réal tente derrière de cacher un peu ça avec une sorte de filtre vieille photo de mauvais goût (et qui attire l’œil à chaque fois vu que les bords sont en mouvements constants) mais ça empêche pas que certains incrustations et décors 3D se voient bien. Bon après c'est toujours mieux que le récent Call of the wild, car au moins là on a un vrai chien et certains passages réellement tournés en pleine nature, mais c'est pas non plus The Revenant en terme d'authenticité.

Heureusement, Togo se rattrape davantage sur le cœur du récit, à savoir la relation entre Willem Dafoe et son chien. Et pour le coup, autant je peux très bien comprendre qu'on puisse trouver toute l'écriture prévisible et classique, autant ça a vraiment marché sur moi, au point de trouver les ultimes séquences du métrage assez émouvantes dans leur genre (puis bon, si en plus on met du Max Richter par dessus, on commence à me prendre par les sentiments :mrgreen: ). En plus, le rôle du maître colle parfaitement à Dafoe, et il suffit de quelques plans pour que l'illusion opère et qu'on croit dur comme fer à l'expérience du personnage et la relation qu'il a avec son animal. Côté réal, c'est fonctionnel dans l'ensemble, et les deux seules scènes que je retiens réellement sont les traversées du fleuve glacé qui, pour le coup, sont bien épiques avec un montage au poil. Voilà, c'est un film que je verrais peut-être un poil à la baisse si je le revois un jour, mais en l'état c'était une séance sympathique et qui est tombée pile sur le soir qu'il fallait.


7/10
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Terminator : Dark Fate - 2/10

Messagepar Alegas » Dim 24 Mai 2020, 18:14

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Terminator : Dark Fate de Tim Miller
(2019)


Bon là clairement faut espérer que ce soit le dernier film de la franchise, car même si Cameron au script et à la prod se plante dans les grandes largeurs, c'est que c'est peine perdue (même si on pouvait clairement le deviner depuis un vingtaine d'années). Alors déjà, on va dire qu'il y a du mieux sur un point : ce film est meilleur que le précédent. Mais vu qu'on partait d'un niveau de nullité hallucinant, c'était quand même pas bien difficile. Mais le pire, c'est de constater qu'après avoir annoncé qu'il ferait table rase de la totalité des films sortis depuis T2, ça décide finalement de répéter énormément des erreurs faites par ces mêmes films. Et autant certaines sont peut-être un peu mieux gérées qu'avant, autant le coup du Terminator ayant continué à vivre de son côté, et ayant fondé une famille après avoir développé une conscience humaine, c'est au moins aussi con que celui qui faisait de la maçonnerie dans Genisys pour patienter.

C'est con car les toutes premières minutes du film sont vraiment pas mal : l'idée de reprendre tout juste derrière T2 marche bien, et vu le fantastique boulot de rajeunissement sur Schwarzy, Hamilton et Furlong, je me suis mis à rêver d'un film alternatif où on aurait suivi Sarah Connor pourchassant le meurtrier de son fils tout en faisant difficilement son deuil, le tout en mode road-movie avec un ton semblable à celui de Logan. Mais non, on préfère aligner les idées à la con pour le reste du métrage, et même pour un fan des deux premiers films c'est franchement compliqué à avaler. Le côté girl-power, on sent que c'est plus pour surfer sur une tendance qu'autre chose, et surtout le fait de dire fuck à Skynet et de développer un nouveau futur, avec une nouvelle menace, des humains améliorés et un nouveau sauveur de l'humanité (puis vlà la gueule du sauveur, au moins John Connor en un plan c'était une icône absolue, là c'est juste une mexicaine qui tire la tronche), ça pour le coup je l'ai bien senti passé, et ça me surprend vraiment de la part d'un Cameron dont j'espérais un minimum de respect sur l'héritage de ses deux opus (même si apparemment le script a pas mal été réécrit sans lui, je suppose quand même que la base était déjà là).

A la limite, dans tout ça, je sauverais quand même le nouveau Terminator. Non pas que l'acteur qui l'incarne soit plus qu'une huître en terme de charisme, mais j'aime bien le délire du dédoublement (en gros c'est le Terminator du troisième opus, mais en réussi sur le concept) et le fait qu'il puisse infiltrer les technologies contemporaines pour les utiliser. Mais ouais sinon à côté de ça le reste du film c'est assez chaud. Et puis Cameron a vraisemblablement oublié que si ses Terminator marchait bien, c'est parce que ça restait fait en dur et que ça restait dans le limite du raisonnable en terme de spectacle, mais là non fuck it, faisons des combats dans un avion en plein vol, puis faisons le crasher sur un barrage. Enfin, le retour de Sarah Connor c'est une grosse blague. Jamais on ne croit à son personnage, et on a toujours l'impression d'avoir une caricature de celui de T2, entre les punchlines forcées et le délire des paquets de chips. Enfin, concernant la réalisation de Tim Miller, je m'étais dit à la base, sur le souvenir de quelques scènes (la poursuite en voiture et le combat dans le barrage) que j'allais être pas trop méchant, mais je me suis ensuite souvenu de l'horrible scène en apesanteur dans l'avion avec son bullet-time ridicule. Du coup, c'est comme le premier Deadpool : ça a beau être lisible, ça reste complètement impersonnel et sans idées. Voilà, maintenant faut vraiment espérer que plus personne ne touche à cette licence, car maintenant on sait que Terminator, ça restera pour toujours deux grands films et puis c'est tout.


2/10
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Film: Terminator : Dark Fate
Note: 4,75/10
Auteur: caducia

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar lvri » Dim 24 Mai 2020, 20:25

Alegas a écrit:fantastique boulot de rajeunissement sur Schwarzy, Hamilton et Furlong


La seule scène que j'ai aimé dans le film... Cette base était parfaite... Mais non. Tout comme Genisys et ce face à face avec le Terminator de 84 qui aurait pû donner quelque chose. Concernant Furlong, il n'a pas rejoué son rôle contrairement à Hamilton et Schwarzenegger par contre je crois.

Pour le reste, complètement d'accord avec ta critique, sauf une chose : perso, je trouve que Terminator IV (Renaissance ?) était pas mal. Enfin on évitait la redite du retour dans le passé, et cette vision du future était intéressante. Le film n'était pas sans défaut, mais j'avais bien apprécié.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Dim 24 Mai 2020, 20:37

Alors oui effectivement j'aime bien aussi Renaissance, mais j'ai tout de même du mal à le considérer comme un Terminator vu qu'on est plus du tout dans le délire de time travel.
Du coup, dans ma tête, c'est plus un spin-off partant sur une autre base qu'un véritable opus de la saga.

Il faudrait que je le revois, mais j'avais pas trouvé ça dégueu au ciné. J'avais même été un peu déçu que la suite ne se fasse pas.
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