Saison 7
"Monsters are real"
Enfin de l'action. Moins de bavardage inutile, plus de tactique et plus de batailles. Plus de dragons et plus de feu, plus de neige, plus de tout, en fait. Le format raccourci de cette avant-dernière saison nous rappelle enfin pourquoi on regarde GoT : non pas pour jouer aux masos en regardant les héros souffrir lentement, non pas pour observer tête penchée sur le poing des zombies marcher pendant 30 heures pour la beauté de leurs yeux ; mais pour voir de la baston. On a jamais vu autant l'argent à l'écran que dans cette saison et j'ai envie de dire formellement parlant on a jamais vu ça en télé. Malheureusement (oui, sinon ça serait le meilleur show ever et vu que ne suis pas le classement IMDB ou Rotten Tomatoes c'est pas le cas pour moi) les scénaristes auraient du faire un autre métier. Le matériau brut est tellement puissant qu'entre les mains de ces deux peintres t'as une série qui aurait pu être dantesque à tous niveaux et on se retrouve avec une toile aux reliefs magnifiques mais bouffée par les mites. Les ficelles c'est même plus des ficelles c'est des cordes de paquebot. On sauve une fois un perso de nullepart par un gars qui vient d'on ne sait où une fois, okay. Deux fois, mokay. Six fois, allez vous faire foutre. Il y a des personnages protégés par les scénaristes, ceux qui meurent quand ils n'ont plus d'utilité et ceux qui sortent de nullepart pour résoudre une situation. Tout ce qu'il faut pas faire, ou du moins tout ce qu'on veut pas/plus voir, encore moins sur une série HBO. Ca jure tellement la qualité globale de cette chaine (ou traduit la tendance actuelle, mais ça c'est un autre débat). Qui dit saison raccourcie dit temporalité accélérée, voire charcutée. Perso je m'en fous un peu. On a tellement eu la même dynamique : huit épisodes chiants, neuvième excitant comparé au reste et dernier palpitant qui finit sur un cliff vulgaire ; que moi la cohérence du temps ça passe au second plan derrière ce qui se passe concrètement, à savoir des fights qui ont de la gueule et des rapports de force entre personnages plus frontaux. Bien évidemment tout ça appelle à une saison 8 du feu de dieu, même si les défauts qui pourrissent ce show seront toujours au rendez-vous. Le ver est dans le fruit, comme on dit. Pour la première fois depuis un bail (saison 4) j'ai même hâte de savoir la suite. Suite et fin, du coup.
Ptit recap:
Saison 1: 7/10
Saison 2: 6.5/10
Saison 3: 6/10
Saison 4: 7/10
Saison 5: 5/10
Saison 6: 6/10
Saison 7 : 7/10