NARCOS de Carlo Bernard & Chris Brancato [NETFLIX]

[Creeps]

Vaut mieux que tu t'arrêtes dans ce cas

[Waylander]

Nan mais le final du 5 tocard. (le coup du téléphone à Pablo )

[Jed_Trigado]

Et ben tu vois que c'est pas bof, rien que voir le sujet du narcotrafic sud-américain traité de manière vaste et convaincante, c'est passionnant en soi.

[Waylander]

Ouais faut vraiment mater au moins 2 épisodes. Là je décroche plus. Pardon Comics. Mais ferme-là

[Scalp]

Une pipe et il te pardonne.

[Waylander]

Ok. 8/10.

[Jack Spret]

C'est quoi ?
L'épisode où tu t'es arrêté pour le moment, ta note à la saison 01 ou la date à laquelle tu lui donnes rdv pour sa pipe ?

[Waylander]

[comICS-soon]

Purée le mec il me cite en signature (j'ai jamais dit ça en plus, "c'est trop bien!" ça fait gamin de 10 ans)

8/10 c'est bien, c'est LA note

8/10 par contre je suis pas dispo, on fait ça le 7 ?

[Waylander]

C'est une fausse citation ironique. Mais elle n'a plus aucun sens désormais. Je vais changer.

[Kakemono]

J'ai assez rapidement enchainé les épisodes pour finir la saison 1 hier soir. Et oui effectivement on tiens là une série de haute qualité. Un série très réaliste avec images et vidéos d'archive qui permettent une immersion et une compréhension totale. On pourrait être facilement entre tout ses personnages et ses groupes mais il n'en est rien tant tout est très limpide. Wagner Moura excelle dans le rôle d'Escobar.

J'ai juste un petit doute sur la pertinence d'une saison 2. Il reste a peine 1 an entre la fin de la saison 1 et la mort d'Escobar, et c'est pas une année très palpitante et dense... sauf si ca continue jusqu'au démantèlement du cartel de Calì mais on perdra énormément en intérêt.

[Wauwau]

Extrait d'une interview de José Padilha oú il évoque l'orientation que va prendre la série par la suite :

Il existe déjà de nombreux de films, téléfilms et séries sur Pablo Escobar. Qu'avez-vous de plus à dire ?

Nous ne faisons pas une série sur Pablo Escobar, mais sur le trafic de cocaïne en général. Quand la cocaïne est passé d'une petite production au Chili à un commerce en Colombie, qu'elle a franchi les frontières et est devenue un problème pour les Etats-Unis, il se trouve qu'Escobar a eu un rôle prépondérant. Il sera au cœur de la saison 1, mais nous voulons prendre ensuite du recul, quitter le cartel de Medellin pour parler de celui de Cali, puis des FARC, du Mexique – le cœur du trafic aujourd'hui. Cela nous permettra de porter un regard critique sur le plan de lutte américain contre la drogue, qui se concentre sur l'élimination des producteurs et de tous ceux qui font entrer la « marchandise » sur leur territoire. Ce que la série tend à démontrer, c'est que le problème ne vient pas de l'offre, mais de la demande. Ce n'est pas un enjeu militaire, c'est un enjeu de santé, un enjeu social.

Donc, Narcos va évoluer d'une saison à l'autre ?

Il y sera toujours question du trafic de cocaïne, mais les personnages principaux vont changer. Le cartel de Cali ne sera qu'au second plan en saison 1, mais au cœur de la saison 2. Le sujet restera le même, mais le contexte changera.

Vous semblez avoir une ambition documentaire, pourtant votre histoire est racontée sur un ton assez enlevé, résolument « pop »…

L'histoire du trafic de cocaïne remonte au Chili d'avant Pinochet, et se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Donc, si Narcos prend son temps, nous ne sommes pas prêt d'en voir la fin ! Il faut que nous adoptions un rythme enlevé pour espérer en faire le tour en quatre ou cinq saisons, notre objectif. De plus, je ne crois pas que nous toucherions l'audience de Netflix si nous mettions en scène le trafic de drogue comme dans un film roumain ou iranien. Narcos se rapproche plus de l'esthétique des Affranchis de Martin Scorsese : un narrateur avec qui l'on pénètre dans un monde nouveau et un récit qui va et vient dans le temps.

Escobar est le « personnage » le plus charismatique de cette histoire du trafic de la cocaïne. Comment allez-vous faire sans lui dans la saison 2 ?

C'est évidemment un enjeu clé pour le futur de Narcos, mais je ne suis pas inquiet. Prenez Le Parrain. S'il n'y avait pas eu un remplaçant digne de ce nom pour Don Vito dans Le Parrain 2, les spectateurs ne seraient pas revenus. Donc, si nous voulons changer de décor à chaque saison, il va nous falloir trouver aussi bien qu'Escobar dans le cartel de Cali, puis chez les FARC, etc. Ce n'est pas une mince affaire, mais nous garderons comme fil rouge le récit de l'évolution du trafic de cocaïne, qui est suffisamment incroyable pour captiver les spectateurs. C'est l'histoire d'une erreur magistrale dans la « guerre » menée par l'Occident et les Etats-Unis, et illustrée par cette déclaration naïve, simpliste, oserais-je dire stupide, de Nancy Reagan en 1986, que l'on voit dans le pilote : « Dites oui à la vie, non à la drogue. » Comme si c'était une question de choix individuel, alors que c'est évidemment un problème sociétal.

[Eikichi Onizuka]

Je viens de finir l'épisode 5 et c'est toujours aussi excellent.
J'espère que les saisons suivantes seront aussi passionnantes et qu'on ne va pas tourner en rond avec une saison pour un cartel différent. Par contre le réa a l'air bien informé et passionné par l'histoire du trafic de drogue et c'est tant mieux.

[Jack Spret]

C'est parce que c'est lui même un ancien trafiquant.

Sinon la note d'intention est géniale pour les futures saisons, on va enfin avoir droit à une vraie fresque sur le trafic de coke !

[Kakemono]

Oui ca me rassure bien sur la direction prise par la série. Ce ne sera pas porté par une figure aussi forte qu'Escobar mais traitera d'un pan du trafic beaucoup moins connu. Si c'est toujours aussi bien documenté, ca promet du très lourd encore.