[cinemarium] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Lun 02 Aoû 2010, 18:26

L'un des films que j'adore détester :eheh:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar alinoe » Lun 02 Aoû 2010, 18:59

Le plus beau film de Tim Burton et le plus émouvant.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Lun 02 Aoû 2010, 21:02

C'est clair.
J'ai découvert le film il y a trois ans et c'est véritablement un beau film braillement interprété et réalisé :super:

L’acceptation et l’accueil de Peg Boggs, qui osera accepter l’inconnu dans un monde ostentatoire, est d’une beauté rare et sublime. Mais l’apogée sentimentale du récit se trouve dans l’incroyable et surprenante attirance d’Edward envers Kim, la fille de Peg. Ces deux êtres, que tout sépare, parviendront à s’unir face à l’intolérance et au rejet de la société.


:love: Je suis jaloux de tes critiques ca semble si évident pour toi cinémarium! Bravo! :love:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Alegas » Lun 02 Aoû 2010, 23:25

zack_ a écrit:C'est clair.
J'ai découvert le film il y a trois ans et c'est véritablement un beau film braillement interprété et réalisé :super:

L’acceptation et l’accueil de Peg Boggs, qui osera accepter l’inconnu dans un monde ostentatoire, est d’une beauté rare et sublime. Mais l’apogée sentimentale du récit se trouve dans l’incroyable et surprenante attirance d’Edward envers Kim, la fille de Peg. Ces deux êtres, que tout sépare, parviendront à s’unir face à l’intolérance et au rejet de la société.


:love: Je suis jaloux de tes critiques ca semble si évident pour toi cinémarium! Bravo! :love:


Ouais, en effet, tu devrais lui demander de te donner des cours. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mar 03 Aoû 2010, 09:37

Merci Zack :)
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Collatéral - 6,5/10

Messagepar cinemarium » Mer 04 Aoû 2010, 19:02

Collateral, de Michael Mann : 6.5/10


Image


La ville est une entité étrange parsemée de paradoxes. A la fois symbole de puissance et de rencontres humaines, notamment par sa densité démographique exponentielle, elle apparait néanmoins comme une toile parfois irrationnelle et souvent ombragée d’individus errant dans un anonymat permanent. C’est dans ce contexte que débarque Collateral, dirigé par le célèbre Michael Mann et emmené par un duo d’acteurs plutôt réjouissant : Jamie Foxx, dans le rôle d’un chauffeur de taxi humaniste, et Tom Cruise, incarnant un tueur froid sans émotions palpables. Ces deux personnages, à l’essence forte et caractérielle, passeront à Los Angeles une nuit qui restera à jamais marquée dans leur mémoire.

Une question de hasard
Le film commence par le départ de la traditionnelle tournée nocturne de Max (Jamie Foxx), simple chauffeur de taxi coupé du monde et de ses interférences. Agrémentée par la rencontre sentimentale d’Annie (Jada Pinkett), sa soirée va très rapidement prendre une tournure beaucoup plus morbide avec l’arrivée de Vincent (Tom Cruise). Cette rencontre, assez hasardeuse et qui aurait pu ne jamais arriver, marquera le début d’une longue descente aux enfers où meurtres, fusillades et poursuites policières formeront les activités principales des deux acolytes.
L’ascenseur psychologique est mis en place dès les premières minutes du film à travers la démonstration mouvementée du quotidien de Max, citoyen fondu dans la ville démesurée qu’est Los Angeles. Mouvementée, dans le sens où sa solitude, son errance et son utopie (il souhaite créer une agence de « taxis limousines » dans les Antilles) sont brutalement confrontées à la réalité beaucoup moins réjouissante de l’urbanisme froid et impersonnel du monde cimenté. Son départ du dépôt est ainsi révélateur de l’isolement paradoxal du personnage : les portes du taxi claquent violemment faisant taire les nuisances sonores extérieures pour laisser place à la diversité musicale du monde radiophonique. Cette présentation introductive permet un attachement certain du spectateur envers Max, sympathique chauffeur à la causerie facile et au tempérament optimiste. La rencontre d’Annie, célèbre procureur de la ville, ne fera qu’accentuer ce sentiment et apparaitra fatalement comme la dernière lueur enthousiaste du scénario.

Image


L’arrivée de Vincent, à l’apparence froide et dure, marque alors l’élément perturbateur du récit et, par conséquent, l’élément perturbateur de la vie de Max. Car toute l’uniformité du début du film laissera place à un ton nettement plus noir et dramatique. Le schéma narratif va alors reposer sur une succession de hasard et de destins croisés : le hasard du premier meurtre, qui laissera une trace indélébile sur le véhicule de Max, le hasard d’une intervention policière inaboutie, ou encore le hasard de la rencontre inconsciente entre les fugitifs et l’inspecteur en charge de les retrouver. Ce déroulement sera malheureusement souvent taché de maladresses : parfois simplistes, souvent illogiques, les évènements se succèdent toujours sans grande crédibilité et surtout en décalage total avec le ton réaliste du récit. Plutôt étrange, car Michael Mann nous avait habitué à nettement plus de finesse dans le traitement de ses œuvres. Il en reste néanmoins un rythme particulièrement efficace, notamment grâce à un équilibre parfait entres scènes d’action et scènes de dialogues, et certains passages apparaissent exquis et remarquablement exaltants dans leurs constructions, comme la fameuse scène de la boite de nuit désormais célèbre.
En réalité, Collateral est à l’image de son twist final : parsemé de détours et d’embuscades, le film court sans cesse à la recherche de son train directeur. Coincé entre une morale peu bavarde, car peu construite (le sens de la vie et de ses multiples chemins, métaphores d’une ville aux grands axes et aux petites routes), un propos heurtant (la déshumanisation) et un traitement qui se veut agiter (scènes d’action suggérées et simplistes), le film rate sans cesse sa cible idéologique mais réussi cependant à tenir en haleine son spectateur. Et c’est le moins que l’on puisse demander à un divertissement.

Une image sublime
Pour filmer la ville et son incroyable architecture, Michael Mann n’a pas lésiné sur ses efforts. En utilisant pour la première fois la haute définition, le réalisateur parvient à créer une incroyable ambiance onirique, enivrante. Les lumières, véritables épicentre d’un urbanisme verticalement infini, sont utilisées non pas comme un simple outil d’immersion mais comme un véritable artifice visuel. Rapidement, les tons surnaturels des éclairages perturbent le spectateur et soulignent le coté extravagant du film, qui ne se déroulera que de nuit. Une ambiance qui rappelle aisément celle de Eyes wide shut de Stanley Kubrick ; la présence de Tom Cruise aidant, bien entendu. Ainsi, ce choix stylistique fera de Collateral un film à la réalisation virtuose sans aucunes contestations possibles et qui a surement grandement influé Enter the void de Gaspard Noé, certaines séquences étant même plagiées (des images à la musique).
L’envoutement aurait été total si les musiques n’étaient pas appelées maladroitement. Peu harmonieuses et devenant gênantes, ces dernières surprennent sans cesse par leur médiocrité et surtout par leur calquage raté.
Bien sûr, Michael Mann parvient, comme à son habitude, à sublimer ses acteurs. Jamie Foxx est extraordinaire et Tom Cruise, à l’image de son rôle, est transcendant. Des prestations assurément de grande classe et qui soulignent tout le perfectionnisme du réalisateur.

Collateral laisse une impression étrange. Prodigieux dans sa mise en scène, le film de Michael Mann pèche indéniablement dans son déroulement hasardeux et très souvent illogique. Entre une morale périlleuse et un scénario simple mais terriblement efficace, Collateral est un excellent divertissement mais assurément inachevé.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Val » Mer 04 Aoû 2010, 20:09

Je suis assez d'accord avec ta critique, on sent que Mann veut refaire Heat, mais la sauce ne prend pas.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Max59 » Mer 04 Aoû 2010, 21:36

Chacun son avis mais je suis pas d'accord, au contraire la sauce prends bien du tres grand pour ma part
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Jeu 05 Aoû 2010, 10:04

Max59 a écrit:Chacun son avis mais je suis pas d'accord, au contraire la sauce prends bien du tres grand pour ma part

Je trouve que le film aurait pu être excellent sans cette relative simplicité dans son déroulement. C'est quand même très correct. Après, les goûts et les couleurs...

Val a écrit:Je suis assez d'accord avec ta critique, on sent que Mann veut refaire Heat, mais la sauce ne prend pas.

C'est vrai que la sauce ne prend pas parfaitement. Mais je le trouve quand même très différent de Heat, que ce soit dans son fond ou dans sa forme. En quoi vois-tu une ressemblance ? Ça m'intéresse !
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Val » Jeu 05 Aoû 2010, 11:17

Je parlais pour le coté polar urbain, Mann voulant imposer une nouvelle référence dans le genre, mais n'y parvenant pas pour moi.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 05 Aoû 2010, 13:30

Et pourtant Collatéral est une référence du polar urbain 8)
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Jeu 05 Aoû 2010, 14:07

et tu qualifie collateral de hazardeux et illogique , et c'est bien 2 mot qui sont a l'opposer de ce que Mann a creer et de ca facon de proceder et qui transpire de partout sur ce film , ces perso , et son deroulement ...
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Jeu 05 Aoû 2010, 15:01

On peut seulement chipoter sur la fin mais elle a tout de même une logique.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Jeu 05 Aoû 2010, 16:08

Heatmann a écrit:et tu qualifie collateral de hazardeux et illogique , et c'est bien 2 mot qui sont a l'opposer de ce que Mann a creer et de ca facon de proceder et qui transpire de partout sur ce film , ces perso , et son deroulement ...


Hasardeux dans le sens où certains évènements sont peu crédibles (les flics qui reçoivent l'appel au dernier moment :?, le cadavre qui tombe sur la voiture, la fin où Max aperçoit Annie et Vincent dans l'immeuble...)

Illogique dans le sens où Vincent accepte sans plus de complications le fait que Max lui jette sa mallette... Un peu étrange pour un tel personnage.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Milkshake » Jeu 05 Aoû 2010, 17:12

Ouai pour le coup tu cherche la petite bête Cinémarium pour moi le scénario est fluide et crédible de bout en bout, le dernier grand film de Mann.

Effectivement on peut chipoter sur la fin un peu précipité mais si on enlève les petits défauts que tu semble voire bai il y a plus film.
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