BE KIND, REVIEW!

Il est pas mal, mais clairement moins bon que le premier.

Quand j'y repense, Tsui aurait presque moyen de pondre un Zu 3 de folie aujourd'hui.

Dragon Gate y ressemble un peu.

Blow out
J'avais beau en attendre pas mal (le film se tape des bons avis sur le forum), j'ai quand même plutôt bien pris mon pied. C'était très sympa, pas de temps mort et Travolta trouve ici un de ses meilleurs rôles. J'ai quelques réserves sur la bande son à quelques reprises (aucun y'a de bons morceaux qui sont super en tension, autant le morceau lors de la scène de la Jeep m'a un peu gêné) mais pour le reste, c'était vraiment top et ça vieillit franchement bien.

Montclare: Rendez-vous de l'horreur (Next of kin) - Tony Williams (1982)

C'est très appliqué dans la forme et l'ambiance onirique fonctionne bien, mais l'absence de réelle intrigue associée à un rythme très lent rendent l'ensemble gentiment gonflant.
15 ans que je voulais le voir, c'est désormais chose faite, mais ayant lu ici et là que la demi-heure finale est un sommet de terreur, ça reste quand-même une déception malgré de réelles qualités (cadrage, bande son, interprète principale).

5/10

Ah bah tu me rassures, je me suis endormi devant ce soi-disant chef d'oeuvre.

J'ai bien fait de ne pas l'acheter celui-là.

Val a écrit:Ah bah tu me rassures, je me suis endormi devant ce soi-disant chef d'oeuvre.

Le film a acquis un statut culte mais il n'a jamais été considéré comme un chef-d'oeuvre. On en parle souvent comme d'une oeuvre bancale néanmoins très réussie dans son ambiance.

Le problème avec le cinoche de genre australien de cette époque, c'est qu'il y a une grosse idéalisation autour, du coup, malgré les perles émergentes on se retrouve avec pas mal de trucs archi-survendus, car souvent vus par peu de personnes.

C'est tout à fait ça et c'est malheureusement valable dans beaucoup de domaines de cinoches bis/de genre, d'où les déceptions fréquentes.

The peanut butter falcon : 7,5/10
Une belle petite fable avec un sujet qui pourrait facilement tourner au mielleux mais nullement, l'ensemble sonne très juste. Alors je suis pas sûr que les interventions de John Hawkes soient toujours raccords avec le reste (ça fait un peu too much mais bon pourquoi pas), mais l'ensemble fait quand même bien plaisir. Mention au duo Zack Gottsagen / Shia LaBeouf qui sont très bons (ce dernier enchaîne les projets intéressants, on dirait bien que ses coups de folies lui sont un peu passés, il semble bien être un acteur à suivre)

Murder Party : 2,5/10

Il partait de loin Jeremy Saulnier. Une vieille bisserie fauchée, à l'image dégueulasse et avec des acteurs en roue libre (et sûrement dénués de talent pour la comédie). C'est moche, c'est con, c'est gras même si ça va au bout du délire et qu'on peut y trouver en germe certains aspects qui feront la réussite de Blue Ruin et Green Room. Pas encore tenté Aucun homme, ni Dieu mais vu les retours exécrables et la durée, la motivation est faible.

OVNI : Sur la piste des extraterrestres - Ryan Eslinger (2019)

Je m'attendais à une belle merde (ce qui ne m'a pas empêché de lancer la lecture alors que de potentiels chef-d'oeuvres prennent la poussière sur mes étagères depuis des années) et j'ai été fasciné du début à la fin.

Le traitement minimaliste, le rythme, l'implication du casting, la mise en scène discrète mais carrée et pleine de petites trouvailles pertinentes... Tout ça fonctionne super bien.

La limite du truc, c'est que ça utilise un langage de matheux sans être sur-explicatif, ce qui est une bonne chose en soit, mais, vu que j'étais régulièrement largué, je ne sais pas si j'ai vu quelque-chose de très con, ou de très intelligent.

Dans tous les cas, les qualités cités plus haut ont sans problème fait passer la pilule.

Vraiment une bonne surprise, dispo sur OCS pour les intéressés.

7/10

Ah tiens merci du tuyau

Ma vie de chien de Lasse Hallström

Une jolie découverte que je voulais partager. Comics l'a chroniqué ici mais je n'ai pas l'impression que grand monde l'ait vu alors que c'est taillé pour certains ici, à commencer par Francesco : monde de la pré adolescence, coups du sort, passage à l'âge adulte, le tout enrobé sans misérabilisme d'un naturel vivifiant et d'une émotion dingue. Le protagoniste du haut de ses 12 ans est impressionnant.

Une découverte à faire, assurément. Je peux mettre à dispo un ticket si besoin