BE KIND, REVIEW!

Scalp est sur un 8/10 quand même.

Scalp 2013.

C'était un autre homme.

C'est vrai, mais 8 quand même.

Sugar Colt de Franco Giraldi - 1966

Un petit spagh'...

Du coup j'ai pas grand chose à dire. C'est du spagh' sympa sans plus, avec les mêmes décors et un peu les mêmes tronches que d'habitude. Si ce n'est que le héros incarné par Jack Betts/Hunt Powers a la tête de Dr House et dépareille un peu avec les pistoleros lambda d'Almeria. D'ailleurs au casting on a la très mignonne Soledad Miranda (de Vampiros Lesbos! ).

Giraldi se débrouille pas trop mal et nous raconte une énième histoire de potentat qui va se faire dézinguer par l'ingéniosité d'un franc-tireur. Cependant, il est intéressant de constater que le montage français occulte des scènes clés du récits (notamment l'assassinat qui met en branle l'action, ça doit être incompréhensible en VF ).

Franchement, faut vraiment être en manque pour mater ce genre de bobine.

5/10

Il fait partie des quelques spagh' que j'ai eu sur mes étagères pendant des années et que j'ai revendu récemment sans même les avoir vus.

Ton avis me rassure.

En même temps, ça va être compliqué de trouver des pépites maintenant.

C'est vrai.

Mais il me reste toujours Mais qu'est-ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? à découvrir.

J'en ai gardé quelques uns, genre Tepepa aussi.

La Poursuite Implacable aka Revolver de Sergio Sollima - 1973

Scalp n'avait pas tort…

Pourtant Sollima était dans son élément avec un scénario qui ressemble méchamment à celui du Dernier Face à Face! En effet, on va suivre la cavale d'un représentant de l'ordre (Oliver Reed) et d'un détenu (Fabio Testi) qui vont nous démontrer que les gentils et les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Le souci, c'est qu'on est en 1973 et que 50.000 choses vont s'ajouter au propos simple du chef d'œuvre de Sollima, notamment cet esprit complotiste et en contrepoint l'esprit libertaire.

Très clairement, ça fait trop de choses à dire et le scénario n'était pas taillé pour ça. Rien que l'aspect complot, c'est 75% de rebondissements foireux et pas crédibles. Les deux zozos et la femme auraient dû se faire buter dès le début du film et basta. La suite n'a pas vraiment de sens. Sans parler des dialogues à rallonge sur les différents cas de conscience qui plombent bien le rythme. Sachant que pour l'aspect "libertaire" on se paye une chanson que n'aurait pas renié Sardou (en français en plus!) et d'autres passages bien "autre" comme cette course poursuite en bétaillère.

Enfin tout n'est pas non plus si noir. Déjà la réalisation assure ce qu'il faut pour proposer de belles images. Et Oliver Reed, même dans un rôle en carton (il se fait assommer trois fois je crois! ), cartonne tout et met une intensité de dingue. Alors que Testi est plus en retrait.

Pas facile de digérer un tel film en fait. On sent bien qu'il n'est pas aussi génial qu'on voudrait qu'il soit, mais il est loin d'être tout nul.

6/10

Légendes Vivantes aka Anchorman 2: The Legend Continues d'Adam McKay - 2013

Je n'ai presque plus de souvenir du premier, si ce n'est qu'il m'avait fait un peu rire. Cette suite arrive tardivement et heureusement elle fonctionne quasiment en stand alone.

Comme souvent avec Ferrell, il joue un gros débile et l'humour vient de la confrontation de sa débilité avec le monde qui l'entoure. Pour cela il faut des persos qui gardent les pieds sur terre, sinon on se retrouve face à un Frangins Malgré Eux et ça craint. Ici c'est la totale, on a des persos normaux, mais surtout sa bande qui claque à fond! Koechner, Rudd et Carrell assurent un max et apportent une vraie plus-value aux gags non sensiques. Si ce n'est que les délires de Carrell vont souvent trop loin, pour le meilleur et pour le pire. Avec sa copine, ça craint un max, mais avec un gun du futur, ça le fait à mort!

Enfin c'est un peu à l'image du film en général, ça va souvent trop loin ou ça s'éternise un peu trop. pas facile de trouver un juste milieu. Le repas de Ron Burgundy dans la famille de sa boss, c'est clairement en trop alors que c'est une scène plutôt "convenue", tandis que le fight final, complètement nawak et en décalage total avec le reste du film, est méchamment fendard. D'ailleurs le film est un peu trop long et il aurait fallu couper un peu partout pour le rendre plus percutant. Cependant il y a une vraie quantité de gags qui fonctionnent : les chauve-souris, la guêpière, le fond vert…

Finalement, c'est ce qui compte dans une comédie.

6,5/10

La fin, c'est du 10/10.

Le reste par contre, la paire McKay/Ferrell me laisse toujours de marbre quand il s'agit de faire marrer son auditoire.

T'as pas rit sur Super Dentelle?

Je comatais a moitié quand j'ai vu le film, je m'en rappelle plus.

Dommage, voir le gamin se transformer en super héros avec une guêpière en dentelle, c'était fendard.

Astérix : Le Secret de la Potion Magique de Louis Clichy et Alexandre Astier - 2018

Il est vraiment sorti au ciné au pire moment pour qu'on puisse aller le voir, du coup séance rattrapage à la maison.

J'en attendais beaucoup vu que les deux zozos s'étaient bien débrouillés sur l'adaptation du Domaine des Dieux et qu'Astier est certainement l'un des meilleurs héritiers de Goscinny en terme de création de persos et de gags. Là, ça n'a pas loupé, ils ont complètement pris l'univers à bras le corps et proposé une histoire inédite. Peut être pas si originale que ça cependant, avec un Tour de Gaule qui laisse le village à poil, ça rappelle quand même quelques albums. Mébon, c'est limite accessoire, tant ce qui compte, c'est le rythme et l'humour. Là, c'est franchement royal, ce, dès l'intro qui est une succession de scènes funs, originales et parfaitement dans l'esprit de la BD. C'est clairement une des meilleures intro de film vue depuis des lustres.

Après cela, il ne restait plus qu'à dérouler et c'est ce qui a été fait. Un voyage blindé de rebondissements, de scènes funs (les différents apprentis druides sont géniaux) et de clins d’œil pas trop appuyés (bordel, ce son de trompette, ça m'a tué! ). Sur les autres aspects du film, je dois avouer que le choix de mettre Astérix et Obélix en sourdine a été salutaire du point de vue des voix. Je déteste le nouveau doubleur d'Obélix et surtout l'absence de Roger Carel, c'est hard. Mais comme c'est Panoramix qui est mis en avant, on s'en fout un peu.

Ensuite ils se sont très bien servis du médium animé pour proposer des scènes qui ont de la gueule : Panoramix dans arbres, l'arrivée dans la forêt des Carnutes, le combat final, c'est possible avec de l'animation et ça marche. D'ailleurs la scène finale fonctionne mieux que dans le précédent, qui était un peu trop too much, mais qui là a plus de sens et pourrait donner l'idée à Del Toro de faire un Astérix.

En revanche, j'ai été très déçu par la musique, qui m'a trop fait penser à celle de la trilogie Dragons et manquait de patate. Heureusement, il y a Dead or Alive pour rattraper le coup.

Vraiment fun, assez original et respectueux du matériau de base, c'est vraiment une belle réussite. D'ailleurs j'ai regardé avec attention le générique de fin pour lire tous les noms.

8/10