BE KIND, REVIEW!

J'crois qu'on a oublié de référencer mes deux dernières critiques

Oublié est un bien grand mot, tes critiques datent d'hier

Ouais mais y'en avait de ce matin déjà référencées, alors j'ai pensé qu'on m'avait zappé
J'suis un garçon sensible, je m'inquiète vite

C'est pas faux ce que tu dis, j'ai trouvé que la mienne avait été référencée rapidement! Beau travail

Cameron et les océans c'est une longue histoire d'amour... Son Abyss (version longue supérieure à la version salle), film galère à tourner (comme tous les films tournés sur l'eau, c'est systématique) est un peu la quintescence de son cinéma: divertissant, musclé, magique, passionné.
Sans atteindre les délires pyrotechniques d'un T2, ou la passion d'un Titanic, il brasse néanmoins tous les thèmes chers au cinéaste, s'impose en défi technologique et novateur (le fameux alien d'eau en CGI, une prouesse à l'époque, et l'invention de nouvelles caméras pour filmer sous l'eau).
Sa mise en scène atteind des moments de franche émotion, de vrai suspense avec cette énergie qu'il sait si bien insufler à chaque film. Le résultat est à la hauteur des attentes, et visuellement le film est intense et immersif.
Côtés acteurs Ed Harris trouve là un de ses meilleurs rôles, et Mary Elisabeth Mastrantonio est superbe. Michael Biehn, un habitué de Cameron, trouve ici le rôle du "méchant" et devient réellement flippant dans sa folie paranoïaque.
Rayon musique, Cameron n'a jamais été un réalisateur fidèle à un compositeur spécifique, Horner 3 fois, Fiedel 3 fois, et ici Silvestri pour sa seule collaboration avec le réalisateur, qui signe une de ses meilleures partitions.
Côté scénario c'est plutôt solide, et cette histoire d'aliens des grands fonds est plutôt belle et bien menée.

Un de mes Cameron favoris...

9/10

Celui là je le reverrais le jour ou on aura une édition correct.

Il finira bien par sortir en Blu-Ray...

Au lieu de s'intéresser à ses multiples versions d'Avatar, Cameron ferait bien de s'occuper de ce film.

Y va vouloir le ressortir en 3D

Voilà le film pop-corn par excellence, summum du divertissement bien troussé. Evidemment avec Spielberg aux manettes c'est bien fichu niveau réalisation, du travail sans bavure.
A l'époque de la sortie du film, j'avoue avoir été inquiet. Des films de dinosaures je n'avais que le souvenir des vieux trucs version Harryhausen, ou de vilaines créatures en caoutchouc mal fichues. Je me disais, "mais dans quoi Spielberg s'est embarqué... ça va être affreux, tout moche, tout lent...". La surprise fut de taille. Non seulement les dinosaures animés live sur le plateau sont superbement rendus, mais les CGI sont aussi au top-niveau. On est qu'en 93, et à part quelques tentatives avant lui, dont Cameron sur Abyss et T2, ce genre d'effets visuels n'en sont qu'à leur balbutiements. Autant dire que Jurassic Park c'est la révolution en marche, la porte ouverte à toutes les fantaisies. C'est le film qui a décidé des gens comme Kubrick que la technologie était enfin au point pour leurs délires les plus fous (A.I. le projet qu'il n'aura pas le temps de faire, et qui finalement reviendra à Spielberg!), ou Peter Jackson de se dire que le Seigneur des Anneaux n'était plus un fantasme inadaptable.
Au-delà de la prouesse visuelle et technologique, Jurassic Park c'est aussi un formidable film de suspense et de monstre. Ménageant des scènes de grande tension (l'attaque du T-Rex, le vol des embryons, la scène de la cuisine) qui prouvent le savoir-faire de Spielberg, et des scènes typiques de son univers (des enfants dont les parents divorcent, encore...).
Le scénario adapté d'un best-seller de Michael Crichton exploite bien le roman, avec de très légères libertés (inversion des rôles des enfants) ou quelques omissions (la dantesque scène de la volière du roman). Crichton surfe d'ailleurs sur une autre de ses créations, un film qu'il avait lui-même réalisé sur la même thématique, Mondwest avec Yul Brynner. Il y était déjà question de parc d'attraction à la pointe de la technologie, dont les attractions finissent par dérailler et attaquer les visiteurs...
On croirait presque à ses théories sur la récupération d'ADN sur des moustiques prisonniers dans l'ambre et toutes ses explications scientifiques! Pour faire passer la pilule sans être trop lourd, Spielberg opte pour l'idée du film didactique destiné aux visiteurs du parc. C'est assez malin bien qu'un poil enfantin.
Et pour finir, le prince du marchandising nous livre une scène sidérante d'auto-promotion dans la boutique du parc, où l'on voit tous les goodies et articles que l'on pourra acheter sur le film...
Côté casting c'est un perfect, Sam Neill, Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Samuel L.Jackson, Laura Dern... que du beau monde.
Et bien sûr à la musique l'éternel complice John Williams, qui signe comme à son habitude un thème mémorable admirablement écrit.

Dommage, les suites ne seront pas à la hauteur de l'original...

9/10

vraiment intéressante tes dernières critiques, évidemment je suis d'accord avec tes notations!
Jurrassik m'avait impressionné et Abyss m'avait subjugué!!

Le deuxième est assez enthousiasmant dans sa surenchère, même si le meilleur (l'arrivée du T-rex dans la ville) arrive un peu trop tard.
Et ça fait toujours plaisir de voir le trop rare Jeff Goldblum dans un rôle aussi je-m'en-foutiste, mais dont il en joue très bien (mieux que dans le premier film grâce notamment avec la relation avec sa fille).
Quant au troisième je le trouve fort sympathique dans son genre. C'est assez spielbergien, même si le cinéaste n'est plus que producteur sur cet épisode.

J'aime moyen la franchise Jurassic Park, le premier je l'ai revu dernièrement et pff c'est un peu chiant en fait, trop familiale, limite je préfère le 2, le 3 pas revu depuis le ciné et j'en ai pas beaucoup de souvenirs.

Moi, je m'amuse avec les trois !

moi aussi!!