BE KIND, REVIEW!

ah j'ai trouver ca pas mal , me suis laisser prendre par le film et le jeu du changement de personaliter et quand l emec passe d un corps a l autr, mais j 'aime bien ce genre , c'est un sous-identity en moin bien , mais correct j ai trouver , pas imperrisable il est vrai , mais super acteur et belle estetique

Suite au débat sur le film dans le topic de Heatmann, je reprends ici les grandes lignes de mon avis sur ce film, qui contrebalance quelque peu celui de mes collègues forumeurs...

Prendre du recul dans la mise en scène est par fois nécessaire. Je ne parle pas de ne rien exposer ou d'être timoré, encore que l'exposition non-stop d'actes de sadismes est d'une inutilité totale, et qu'un grand cinéaste n'a aucunement besoin de montrer et d'exposer à outrance pour choquer ou mettre mal à l'aise. Le pouvoir de la suggestion peut-être largement aussi fort, j'irai même plus loin en disant bien plus fort dans les mains d'un grand cinéaste.
Je parle donc d'avoir un regard plus froid ou plus neutre sur les événements qu'il montre. Or tout dans ce film concoure à faire compatir le spectateur pour les détraqués... comme une fascination morbide de Rob Zombie pour ces gens et l'extrème complaisance avec laquelle il les filme. Peut être que tout le monde le ressent pas, mais moi ça m'a profondément gêné, et du coup je déteste non pas le contenu en lui-même du film, mais la façon dont il est exposé et le regard du cinéaste dessus.
Alors je prendrai le parti de dire que pour réussir un bon film avec pour sujet une bande de viscelards cruels et sadiques sans morale, il faut justement un réalisateur qui sait prendre du recul.
Donc pour moi Devil's reject est l'antithèse du film d'horreur réussi... Une exposition malsaine et gênante de scènes horrifique, sans point de vue moral mais avec une grande complaisance.
Et si j'aime bien (moins qu'avant ceci dit) les films d'horreurs, c'est plutôt le suspense qui m'attire (genre The descent) et un certain côté fantastique. Mais contempler des gens se faire torturer, qu'il y ait finalement un message ou pas, très peu pour moi...

2/10

Heatmann a écrit: ah j'ai trouver ca pas mal , me suis laisser prendre par le film et le jeu du changement de personaliter et quand l emec passe d un corps a l autr, mais j 'aime bien ce genre , c'est un sous-identity en moin bien , mais correct j ai trouver , pas imperrisable il est vrai , mais super acteur et belle estetique

J'avais même pas vu qu'il avait déjà été critiqué
Bon c'est du thriller correct (4.5 je l'ai pas totalement descendu c'est presque la moyenne) mais un gros air de déjà-vu, et un suspense un peu poussif...

Encore une fois je le répète il essaye de nous faire compatir, c'est des enculés y a pas de doute la dessus, y sont immoral, Zombie nous le cache pas mais il nous montre que tout enculé qui soit y a toujours pire que soit.

C'est peut-être le problème du film alors finalement ce que tu dis, y'a pas un personnage de "gentil" là-dedans.
Peut-être trop nihiliste pour moi.

Mais sinon tu fais un lapsus qui va dans mon sens:

Scalp a écrit:il essaye de nous faire compatir

T'as oublié la négation

Erf j'ai oublié un mot, ah bein le film est totalement nihiliste là y a pas de doute la dessus, que tu aimes pas ça je peux comprendre mais que tu lui mette 2 c'est très sévère amha.

Scalp a écrit: Zombienous montre que tout enculé qui soit y a toujours pire que soit.

c'est exactement la toute l'essence de devil's reject bien vue Man

Ah bah tiens, je l'ai revu hier soir celui là, poussé par la discussion sur le topic d'Heatmann. Bien meilleur qu'a la première vision, mais j'ai toujours une préférence pour House of 1000 Corpses, qui correspond plus à ce que j'attends d'un film d'horreur.

Tout d'abord il faut préciser que j'ai vu en blu-ray la version Director's Cut. Précision utile car la version ciné accuse une durée d'1h45 environ (selon les sites), alors que la DC fait dans les 2h20!
Sur le Blu-Ray figure également une version "unrated" pas visionnée (quelqu'un a des infos sur les différences?).

Dans ce biopic vraisemblablement romancé d'un maitre Chinois du Kung-Fu du début du siècle, Jet Li trouve un de ses meilleurs rôles.
Le film est clairement découpé en trois parties:
La première raconte l'enfance puis la déchéance du personnage, Huo Yuanjia. D'une humiliation d'enfance et d'un sentiment de rejet par son père, Huo Yuanjia se forge un caractère de sale gosse et devient vite un homme détestable, avide de victoires, de supériorité, de reconnaissance, qui tourne le dos à son meilleur ami, ignore ses conseils et néglige sa petite fille. Ce comportement le conduira au drame et à la ruine.
La deuxième partie est presque aérienne, elle raconte la rédemption du personnage auprès des habitants d'un village qui l'ont recueilli. Superbe, avec des images de toute beauté, une romance effleurée. Un vrai retour aux valeurs oubliées par Huo Yuanjia, une leçon de vie en somme.
Puis la dernière partie se focalise sur le retour à la civilisation alors que les occidentaux ont conquis la Chine. Pour l'honneur de ses compatriotes, mais avec en lui l'esprit véritable du Kung-Fu, Huo Yuanjia va affronter dans une série de tournois des adversaires de différents pays.

Les combats du film sont admirablement réalisés (avec un petit bémol lors de l'affrontement entre Huo Yuanjia et son vieux rival Zhao au sommet d'une haute plateforme, avec certains mouvements trop surréalistes qui nuisent à l'ensemble qui se veut "historique"). La variété des adversaires et des situations est parfaitement gérée, et ainsi chaque affrontement renouvelle l'intérêt.
La réalisation incroyablement dynamique est extrèmement efficace, sans s'adonner à un découpage exagéré, avec un montage bien maitrisé, et beaucoup de très beaux plans (notamment la seconde partie visuellement superbe).
Jet Li est tour à tour détestable, pathétique, héroïque, charismatique... Il trouve là un rôle pour pleinement exprimer son talent dans plusieurs registres.
Les seconds rôles sont tous très bien, qu'ils soient alliés ou adversaires (le Japonais lors du combat final est vraiment le digne adversaire que Li méritait).
Chute, rédemption, gloire... le parcours idéal quoi!
Assurément un très beau film.

8.5/10

eh beh francesco , chapeau fearless en DC , c'est le top du top du genre , essaye fist of legend et ip man aussi tient

Banzai
de Claude Zidi



La TNT a parfois du bon... redécouvrir adulte des films qui nous avaient fait rire quand on était môme.
Ici c'est la consternation qui l'emporte. Le cinéma franchouillard des années 70-80, avec la tête d'affiche (Coluche) qui en fait des tonnes, des gags lourdeaus, jamais fins, rarement drôles... sans parler de l'abondance des clichés!
Coluche joue ici une sorte d'Homer Simpson, un mec avec une forte côte sympathie alors qu'il est beauf, raciste, nul dans son boulot, négligeant, méchant... bref que des défauts.
Le problème c'est que tout ça est tellement grossier, vulgaire, et sans détachement qu'on reste toujours au premier degré. Au final on a donc l'impression qu'on ne rit pas du personnage qui est un crétin raciste, mais qu'on est suppposés rire avec lui de ses blagues raciste, et le malaise devient gênant.
La TNT a parfois du mauvais aussi...

3/10

Grand classique du western avec la béo très connue de Dimitri Tiomkin, ce film raconte à sa façon des événements célèbres (et historiques). Avec Burt Lancaster en Wyatt Earp et Kirk Douglas en Doc Holliday, le film se foccalise essentiellement sur l'amitié entre les deux hommes, faite de beaucoup de non-dit et d'une grande estime mutuelle. La relation entre les frères Earp passe un peu au second plan, alors qu'elle était plus présente par exemple dans la version avec Costner.
Le film est du western classique dans sa construction, jusqu'au célèbre gunfight final (qui donne son titre au film), plutôt bien troussé pour un film de l'époque, dont les critères au niveau action et mise en scène sont très éloignés de ceux d'aujourd'hui.
Niveau acteur si Kirk Douglas est formidable en Doc Holliday (bien que j'ai toujours un petit faible pour Dennis Quaid), Lancaster reste très sobre, et j'ai l'impression qu'il est très éloigné du personnage historique de Earp. Ici c'est presque une sorte de Gandhi, qui préfère la non-violence, la diplomatie, se ballade souvent sans arme, etc... Costner dans la version de Kasdan était aux antipodes de ce caractère là.
Du coup le personnage de Earp est trop lisse et relativement plat, et c'est Holliday qui vole la vedette.
Les autres comédiens passent radicalement au second plan, même les deux femmes qui ont pourtant un rôle prépondérant dans la vie des deux personnages.
Epoque oblige, même si le thème principal composé par Tiomkin est agréable, la présence des chansons pendant le film, qui de plus racontent ce qui est en train de se passer, ont un côté naphtaliné agaçant.
Et un détail amusant aussi, j'ai remarqué que la VF d'époque avait modifié les noms des personnages, ainsi Doc est devenu John, et Earp devenait Thorpe!! Heureusement la chaine avait la diffusion multilingue

7.5/10

Snyder change de ton et de public pour ce film d'animation, mais opte toujours pour un style visuel très marqué.
Après deux films très particuliers, 300 et Watchmen que je n'apprécie guère, il part dans une toute autre direction avec ce récit d'aventure initiatique.
L'histoire du film est assez conventionnelle (bien que les protagonistes ne le soient pas): on y retrouve tous les ingrédients classiques de ce type de récit. La sauce prend plutôt bien et le scénario parvient à garder l'intérêt jusqu'au bout. Pas beaucoup de surprises mais ça se regarde agréablement. Par contre à plusieurs moments, la temporalité et spatialité perdent le spectateur. Par exemple, lorsque les jeunes chouettes partent en quête de l'Arbre des gardiens, c'est supposé être un long voyage difficile... grosse ellipse car trois minutes plus tard les voilà arrivés...
De même ce voyage n'est difficile et long qu'une seule fois (à l'aller la première fois qu'on y va visiblement), parce que les fois suivantes les chouettes font le trajet de l'Arbre des gardiens au repère des méchants en trois coups d'aile... Bref, tout ça est assez mal géré, on ne "ressent" plus les distances ni le temps nécessaire. Heureusement ça relève du détail, mais ça m'a laissé confus.

Le gros point fort du film est bien sûr son aspect visuel. Poussées à l'extrême, les images de synthèse font merveille et beaucoup de plans sont d'une beauté à tomber sur le ... !
On peut même dire que d'un strict point de vue visuel et technique, il écrase la concurrence, Pixar compris.
Niveau ambiance, Snyder se souvient de ses films passés, et plutôt que sombrer dans l'enfantin pur, il préfère ménager quelques scènes assez "dark" et des batailles crues et violentes (bon y'a pas de déluge de sang non plus, ça reste un film d'animation tout public!). Mais ça dépote plutôt pas mal...

Vu en 3D pour cause de "pas le choix", les effets sont assez bien gérés et rendent plutôt bien dans pas mal de scènes. Demeurent toujours les divers problèmes liés à la 3D quand on porte des lunettes de vue: effets de scintillement, gène sur les passages trop rapides, aura lumineuse qui détourent certains personnages par moments... bref le tout n'est toujours pas très confortable, mais pas aussi insupportable que sur l'ignoble 3D de Piranhas par exemple.

7/10

Clooney en tueur en gage dans un thriller, l'affiche avait de quoi être séduisante... Hélas le traitement du film laisse pantois.
Le personnage de Clooney est traité assez crûment: il s'agit bien d'un tueur sans scrupules, qui n'hésitera pas à tuer une femme innocente. Son personnage est donc au premier abord totalement antipathique.
On a donc un tueur, quelque part en Suède, traqué par d'autres tueurs (pour une raison qu'on ignore et qui ne sera jamais explicitée). Il va se réfugier en Italie chez un ancien contact qui va l'envoyer dans un bled paumé (mais très joli) se terrer quelques temps. Sur place il va lui confier un boulot ("créer" une arme sur mesure pour une femme qui doit assassiner quelqu'un). Il va également sympathiser avec le curé local, et avec une pute super jolie, mais les Suédois n'ont pas dit leur dernier mot...
Le rapport de Clooney aux femmes dans ce film est assez déroutant: il en abat une froidement dans le dos, puis à la prostituée il dit un truc du genre "je viens ici pour prendre du plaisir, pas pour en donner", etc... Et pourtant tout le film est bâti sur le charisme et le charme naturel de Clooney, et vise avant tout un public féminin (!). On y voit le beau George torse nu faire sa gym, et jouer les gars ténébreux et mystérieux. Bref un pur salaud, mais qui reste Clooney...
Et là la sauce ne prend pas. Et autant le dire tout de suite: on s'y ennuie ferme! Car il ne se passe quasiment rien dans ce film. Quelques scènes d'action maigrichonnes, un final prévisible au possible, et au milieu de ça on a quoi: Clooney fait sa gym, Clooney fait l'amour, Clooney mange son diner, Clooney assemble son arme...
A éviter donc, à moins d'avoir le béguin pour Clooney quoi...

3/10

A ce rythme vaut mieux se taper L'Américain qui habite dans le lotissement des Merlettes à Sarcelles Finalement avec le recul ce film est con mais ca passe bien...