BE KIND, REVIEW!

Scott Pilgrim VS The World, Edgar Wright : 8/10
Biutiful, Alejandro Gonzales Inarritù : 8/10
The Ghost-Writer, Roman Polanski : 8/10
Agora, Alejandro Amenabar : 8/10
The Social Network, David Fincher : 8/10
Buried, Rodrigo Cortès : 7,5/10
Gardiens De L'Ordre, Nicolas Boukhrief : 7,5/10
Green Zone, Paul Greengrass : 7,5/10
In The Air, Jason Reitman : 7,5/10
Les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet : 7,5/10
Des Hommes Et Des Dieux, Xavier Beauvois : 7,5/10
Iron Man 2, Jon Favreau : 7,5/10
Despicable Me, Pierre Coffin & Chris Renaud : 7,5/10
The A-Team, Joe Carnahan : 7/10
The Expendables, Sylvester Stallone : 7/10
Legend Of The Guardians : The Owls Of Ga'Hoole, Zack Snyder : 7/10
Robin Hood, Ridley Scott : 7/10
Sherlock Holmes, Guy Ritchie : 7/10
L'Immortel, Richard Berry : 7/10
Brothers, Jim Sheridan : 7/10
Achille Et La Tortue, Takeshi Kitano : 7/10
Wall Street : Money Never Sleeps, Oliver Stone : 7/10
Remember Me, Allan Coulter : 7/10
Gainsbourg Vie Héroïque, Joann Sfar : 6,5/10
The Town, Ben Affleck : 6,5/10
Monsters, Gareth Edwards : 6,5/10
The Book Of Eli, Albert & Allen Hughes : 6,5/10
I Love You Phillip Morris, Glenn Ficarra & John Requa : 6,5/10
Kick-Ass, Matthew Vaughn : 6,5/10
Harry Potter And The Deathly Hallows Part 1, David Yates : 6,5/10
The Runaways, Floria Sigismondi : 6,5/10
Notre Jour Viendra, Romain Gavras : 6/10
Love and other drugs, Edward Zwick : 6/10
Invictus, Clint Eastwood : 6/10
Soul Kitchen, Fatih Akin : 6/10
The Princess And The Frog, Ron Clements & John Muskeravec : 6/10
The Man Who Stare At Goats, Grant Heslov : 6/10
Océans, Jacques Perrin : 6/10
Piranha 3D, Alexandre Aja : 5,5/10
Red, Robert Schwentke : 4,5/10
Nine, Rob Marshall : 4/10
Cop Out, Kevin Smith : 4/10
Bright Star : 4/10
Machete, Robert Rodriguez : 4/10
Une Petite Zone De Turbulences, Alfred Lot : 4/10
Edge Of Darkness, Martin Campbell : 3/10
Wolfman, Joe Johnston : 3/10
Helen, Christine Molloy & Joe Lawlor : 3/10
You Will Meet A Tall Dark Stranger, Woody Allen : 2/10
Killers, Robert Luketic : 2/10
Une Exécution Ordinaire, Marc Dugain : 2/10
A Nightmare On Elm Street, Samuel Bayer : 1,5/10
Paranormal Activity 2, Tod Williams : 0,5/10

Autant le dire tout de suite, je craignais beaucoup ce film. Pourquoi ? Parce que pour moi, Robin des Bois c'est Kevin Costner dans le film du même nom de Kevin Reynolds, un point c'est tout. Cette image du héros a bercé mon enfance et l'annonce d'une nouvelle adaptation des aventures de l'archer le plus célèbre au monde me faisait craindre un monstrueux échec artistique.
Toutefois, l'annonce de Ridley Scott au poste de réalisateur a clairement changé la donne. Car du coup, le film tente une approche plus historique, plus véridique de la légende et de l'homme qui se trouve derrière.

L'histoire s'étale sur 2H30 où Scott prend son temps pour poser ses personnages malgré leur grand nombre. Le casting est plutôt bien choisi : Crowe porte bien l'accent anglais même si on ne peut s'empêcher de penser au Maximus de Gladiator (la coupe de cheveux à l'identique quand même...), Cate Blanchett est extra (comme d'habitude) et Mark Strong joue encore une fois le bad guy pour la 3ème fois consécutive après Sherlock Holmes et Kick-Ass. A noter que William Hurt n'est, hélas, pas assez présent.

Niveau mise en scène, c'est du Scott, c'est classe, c'est travaillé, et ça ne surprend pas trop. La reconstitution des décors est exceptionnelle, privilégiant de véritables bâtiments construits aux CGI (ça fait beaucoup de bien d'ailleurs, notamment pendant le siège du château français). Les scènes d'actions, malgré quelques problèmes de visibilité parfois, sont sympathique à regarder, notamment la scène finale du Débarquement où Scott se permet de lorgner vers Saving Private Ryan (y'a qu'à regarder les plans de soldats sous l'eau pour s'en convaincre). Bref, le film ne surprend guère pour le moment.
Là où Robin Hood se démarque, c'est dans son scénario. En effet, point de forêt de Sherwood, point de méchant Shérif (enfin si mais pas grand chose quoi...) et surtout très peu de scènes où Robin prouve qu'il est le meilleur quand il s'agit de manier l'arc (hormis 2-3 coups salvateurs, mais ça reste bien peu pour Robin Des Bois, non ?).

Parce que ce que ne nous disait pas les nombreuses bande-annonces, c'est que le film ne devrait pas s'appeler Robin Hood mais plutôt Robin Hood Begins. En effet, c'est la genèse du héros qui est expliquée ici (son retour en Angleterre, sa rencontre avec Marianne, Frère Tuck ou Petit Jean, les débuts de la résistance de Sherwood, etc...). Du coup, le film se finissant sur le carton "The Legend Begins Here", Scott préserve son sujet d'origine et ne fait que lui donner plus d'humanité et de réalité historique (au détriment de l'épique et d'un peu de charisme). Sur ce point là, le film est une agréable surprise qui mérite le détour et qui ne rend pas les précédentes adaptations obsolètes (tant mieux). Clairement pas l'un des films majeurs de la filmo de Scott comme Alien, The Duellists ou Blade Runner mais un très bon film néanmoins, surtout comparé à ce que j'en attendais.
Dernière chose : il faut noter la beauté du générique de fin, très agréable à regarder.

Tout d'abord, je tient à préciser que j'aime beaucoup Iron Man premier du nom, sans toutefois en être un fan comme je peux l'être sur les Batman de Nolan ou le deuxième Spider-Man de Raimi.
En effet, Iron Man se détachait du lot des trop mauvaises adaptations de comics (Elektra, Daredevil ou encore Les 4 Fantastiques, pour ne citer qu'eux) grâce à son humour, son casting (Robert Downey Jr. bien sûr mais aussi Jeff Bridges ou Gwyneth Paltrow) et ses scènes d'action réussies. De plus, contrairement à beaucoup d'adaptations, Favreau a eu la bonne idée de consacrer la première moitié du film (plus d'une heure donc) à la naissance du héros. Du coup, on avait un personnage bien plus travaillé psychologiquement et des enjeux intéressants. Le film se hissait donc facilement à la qualité des X-Men de Singer, bref c'est pas un chef-d'œuvre mais on prend vraiment son pied.

Iron Man 2 est sensiblement supérieur en qualité par rapport à son prédécesseur. Tout d'abord grâce aux scènes d'actions plus épiques sans verser dans la surenchère d'effets (la scène à Monaco est très sympathique et celle des drones est bien jouissive) puis grâce au casting. Robert Downey Jr. est toujours aussi cool, Don Cheadle se révèle être plus convaincant que Terrence Howard malgré son manque de scènes, Scarlett Johansson atomise l'écran (bien que son personnage ne soit pas, hélas, assez travaillé). Puis on en vient aux bad guys du métrage. Plus fort que Jeff Bridges, Mickey Rourke est clairement le plus réussi des antagonistes d'Iron Man à ce jour (et puis l'accent russe lui va comme un gant). Quand à Rockwell, c'est pour moi une découverte que de voir son talent, n'ayant jamais vu un film de sa filmo.

Bien sur, le film n'est pas exempt de défauts. Tout d'abord, les scènes d'action mériteraient une meilleure visibilité. Ensuite, il est dommage de voir que le film ne se suffit pas à lui-même. En effet, Iron Man 2 (tout comme le Hulk de Letterier) est surtout l'occasion pour Marvel de préparer le terrain pour le film The Avengers que devrait réaliser Favreau.
Ainsi, les clins d’œils sont nombreux : les apparitions de Nick Fury campé par Samuel L. Jackson, le bouclier de Captain America ou le Marteau de Thor dans la scène post-générique.
Du coup, on se demande si ça ne va pas finir en un beau foutoir et on regrette un peu les films qui se contentent d'un seul héros (Batman Powa !!!).

Toutefois, ce serait idiot de se priver d'un tel divertissement. Sans être le film de super-héros de l'année (pour ça, on attend Scott Pilgrim vs. the world d'Edgar Wright), Iron Man 2 comblera facilement ceux qui ont apprécié le premier opus.

Je fait remarquer enfin que la bande originale comporte de nombreux morceaux d'AC/DC, de The Clash et même du Daft Punk. Très sympa.