Page 10 sur 29

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Ven 20 Aoû 2010, 14:22
par Scalp
Tu te les fait tous :eheh:

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Ven 20 Aoû 2010, 14:35
par Kareem Said
Je me les refais mais j'ai pas Coffy, je vais essayer de le chopper.
Ce soir je me fais peut-être Truck Turner.

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Ven 20 Aoû 2010, 14:38
par Scalp
Truck Turner c'est le meilleur du lot.

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Ven 20 Aoû 2010, 14:39
par Kareem Said
J'en ai un vague souvenir et il est pas terrible. :?

Expendables : unité spéciale - 8/10

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 08:30
par Kareem Said
The Expendables
de Sylvester Stallone
[2010]

Image


Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Ils sont sollicités par un certain Chapelle pour une mission dite "suicide" pour certains. Barney, le chef de ces mercenaires accepte dans un premier temps la mission...


Image


Pas de Spoiler
Une vraie rafale en pleine gueule pour un film au casting des plus surprenants. Sylvester Stallone nous déterre toute la "gang" des actionners et des séries B voir Z des années 80. Et p**ain que ça fait du bien, il confie des rôles solides à des acteurs qui n’en ont, pour certains, jamais eu, je pense surtout à Gary Daniels. Dolph Lundgren est excellent, il nous étonne avec un jeu maîtrisé et rentre-dedans. Je ne m'y attendais pas, je pensais qu'il allait être anecdotique, et c'est loin d'être le cas.
On ressent bien que lors du tournage ils se sont bien éclatés. C’est le film que nombre de nostalgiques n’auraient jamais cru possible en terme de réunion car tous les acteurs ont répondu à l’appel mis à part Van Damme. Sinon la présence de Bruce Willis et Arnold Schwarzennegger nous vaut un moment bien fendard surtout l'échange entre Sly et Schwarzy tout en nuance et clin d'oeil notamment la dernière réplique de Stallone qui a provoqué dans la salle un grand éclat de rires.
Maintenant, on va entendre « Oui c’est juste un film au casting impressionnant mais sans contenance ! ». Et bien non, certes l’histoire n’est pas des plus novatrice mais la mise en scène et le jeu des acteurs est là et en imposent grave. C'est le type de film que l'on prend plaisir à revoir sans mal.
On se retrouve à être aussi excité que lorsque nous rencontrons une jolie femme. Ouais Expendables c’est ça, le film possède sa silhouette aguichante, un regard de feu, et des formes explosives pour un orgasme cinématographique.
Sly nous sert le même concentré de violence graphique que celui de John Rambo, un petit peu moins appuyé certes mais toujours présent. On reconnaît sa patte, ce sang numérique un peu kitsch mais qui nous offre généreusement des geysers d’hémoglobine bienvenus. Des lames d’acier trempé qui arrivent à décapiter en un seul mouvement faut être balèze, les Expendables le sont. Cette équipe est sensationnelle, soudée et prête à tout pour s’épauler même courir le risque de mourir. Un peu comme l’équipe de la Horde Sauvage, toute proportion gardée.
Le film regorge de moments forts comme son introduction pétaradante avec l’arrachage d’un corps avec une seule balle, le recul du corps suite à l’impact est hallucinant. Bon, le film est violent d’accord mais un humour communicatif vient apaiser le tout sinon Expendables aurait été aussi sombre que John Rambo. L'un des seuls reproches que l'on pourrait lui faire c'est le theme du film qui est assez répétitif et un peu trop utilisé dans les scènes d'action.
Entre ces moments de testostérone pure Sly nous glisse de la tendresse saupoudrée d’émotions comme le moment où le personnage incarné par Mickey Rourke ouvre son cœur à Stallone, lâchant ses tripes sur son passé dans lequel il avoue un moment dur où il n’a pas fait le bon choix, ce qui explique en partie les cicatrices internes de son personnage. Ca fait plaisir, on s’aperçoit que Stallone ne s’est pas contenté d’exposer à l’écran des acteurs afin d'offrir au film un aspect uniquement bankable. Il leur donne une vie même si elle est loin d’être idyllique mais c’est ce que l’on aime des personnages déchirés, nerveux, impulsifs mais réfléchis à la fois.
The Expendables n’est pas un film bourrin, c’est un actionner qui rappelle les 80’s c’est vrai et Commando en particulier mais les moyens sont là et je le signale et le souligne les acteurs livrent la came à fond. Pour ce qui est de Commando, c’est un film culte même si il divise, il a son charme, ce côté nanar si fendard justifié par un budget limité. Le film de Mark L. Lester nous procure toujours autant de plaisir, pour les fans dont je fais parti, les erreurs sautent aux yeux comme les soldats catapultés dans le jardin lors du final mais le plaisir est là.
Le film de Stallone c’est la même mais en plus maîtrisé et joliment orchestré, donc Expendables n’est pas un nanar, on ne peut donc pas le ranger au même niveau que Commando malgré un plaisir coupable presque identique. Je ne vais pas aller à la comparaison car les 2 films n’ont rien en commun mis à part le côté assumé du divetissement.



8/10

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 08:31
par jean-michel
bon je vais être obligé de le voir au ciné celui là!! j'ai l'impression que vous y êtes tous allé!! :mrgreen:

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 08:54
par Heatmann
:super: tres beau texte , bien equilibre , ca fait plaiz de lire de truc comme ca 8)

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 10:21
par Kareem Said
Heatmann a écrit: :super: tres beau texte , bien equilibre , ca fait plaiz de lire de truc comme ca 8)

Merci. :wink:

Purée, ça me saoule j'ai utilisé des images qui ne s'affiche plus, du coup j'en mets une nouvelle en espérant qu'elle tienne, surtout qu'elle illustre l'un des moments fort du film.

PS : Dans ma critique j'ai omis Charisma Carpenter, elle a pris de la bouteille mais qu'est-ce qu'elle est... :seins: :bravo:

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 11:48
par Heatmann
oui ca lui va tres bien ces annnees en plus , un bon choix que de l avoir caster pour ce pti role feminin improbable, c'est mieux que de voir des tronche qu on voit tout le tempt :super:
et bien d accord avec toi sur rourke , je l ai bcp kiffer sont perso et sa planque , sa relation avec sly et les expendables, et ca scnes emotion tres bien qui fait echo au vrai mickey , ca s'integre bien au film , et la photo claque bien lors de ces scnes de nuit , j'espere qu il sera aussi present pour le suite , meme juste un pti role comme celui la quoi

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 11:53
par Kareem Said
Ouais pour le second ils parlent de Van Damme, faudrait Seagal aussi. Et en méchant je verrai bien Larry Hagman, bon il est vieux mais ça pourrait le faire. :eheh:

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:12
par Heatmann
ben van damme ca parait hyper probable, sly le relance et ce dernier a avouer "regretter" , normal tu va me dire en voyant le come back de sly sur ces 3 dernier film e tle succe d expendables comparer au film de jcvd :mrgreen: .
seagal j aimerai bcp mais j y croit pas trop , il peut pas encadrer jean claude ni lerner, donc bon ca craint .

je voudrai bien michael beihn dans un pti role comme gary daniels dans le 1 :love:

Horde sauvage (La) - 10/10

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:13
par Kareem Said
La Horde Sauvage
(The Wild Bunch)

de Sam Peckinpah
[1969]



Image




Déguisés en soldats, Pike Bishop et sa bande de hors-la-loi cherchent à s'emparer de la paie des ouvriers du chemin de fer. Mais un piège leur est tendu par Deke Thornton, un ancien compagnon d'arme de Pike. Pour se refaire de leur coup raté, Pike et ses hommes s'allient alors avec un chef mexicain, Mapache, pour attaquer un convoi d'armes de l'armée américaine. Mais Deke est à leurs trousses ; il a 40 jours pour les rattraper et éviter ainsi de retourner en prison.



S'il fallait un film référence pour répondre avec qualité aux codes qui régieraient le genre, La Horde Sauvage serait la leçon à apprendre.
Sam Peckinpah a non seulement personnalisé le western à sa sauce mais avec une maestria inégalable. On ne peut pas comparer ce film avec d'autres grands films du genre tels que Le Bon, La Brute et Le Truand, Il Etait une fois dans l'Ouest ou encore les films de Ford ou Hawk.
La Horde Sauvage dépeind une réalité déconcertante de cruauté, d'inhumanité, enfin tout ce qui fait le cinéma de Sam Peckinpah (dans la plupart de ses films l'homme et la femme ne sont pas fait pour vivre ensemble, il était d'ailleurs étiquetté de misogyne), une expérience qui mériterait un visionnage en salles avec l'image de l'époque, tout celà afin de garder cette poussière dans l'image qui pousse à plisser les yeux devant ses hommes qui crèvent à l'écran en mordant la poussière.
La violence n'est pas l'élément principal du film, pourtant très présente, même si elle engendrait à l'époque de mauvaises critiques envers cette oeuvre, mais plutôt le traitement du parcours atypique de ces gros durs que rien ne peut arrêter même pas la mort.
Les acteurs sont fabuleux, imprègnent l'écran de leur sueur et possèdent au travers de leur tenacité une humanité qui peut les pousser aux pires décisions, tout comme nous le prouve son tétanisant final. Même 40 ans après sa sortie en salles, le spectateur ne peut qu'en sortir sonné. Ce film atteint un lyrisme rare qui tantôt émerveille, tantôt attriste péniblement car ce qui se passe à l'écran déchire la cornée pour imprégner l'âme.
L'humain peut se montrer cruel mais peut également se racheter. La voyoucratie du western ne répond jamais à ce genre de raisonnement mais heureusement que Peckinpah ouvre les yeux au monde entier à travers son oeuvre la plus controversée. Quasiment tous ses films ont été descendus et aujourd'hui on crie au génie.
Un pur bijou irréprochable à la mise en scène soyeuse, maîtrisée, aux acteurs hantés par leurs personnages. Se cache derrière ce concentré de nervosité, un message d'espoir, un message d'amour même. Et dire que Sam Peckinpah réinventa le genre en ajoutant des ralentis qui seront, bien plus tard repris par des réalisateurs de renom tels que John Woo.
La Horde Sauvage est un chef d'oeuvre à ne surtout pas rater.


10/10

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:17
par Heatmann
:super: rien a ajouter :love: j'ai l impressione que pour l apprecier pleinement faut deja avoir manger pas mal de peloche , il est souvent decrier par des "pti jeune" , dommage .

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:22
par Kareem Said
C'est sûr si on est pas vraiment cinéphile le film peut être difficile d'accès surtout dans le genre, le western a du mal à séduire les nouvelles générations sauf si Zac Efron joue dedans. :eheh:

Re: [Kareem Said] Mes Critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:38
par Scalp
C'est un film qui s'apprécie plus en vieillissant, gamin je le trouvais sans plus ce western ( forcément moins flamboyant que les Leone ) mais depuis je l'ai revu pas mal de fois et c'est un chef d'oeuvre définitif.