BE KIND, REVIEW!

Kareem Said a écrit:
Kirk Wong s'offre son premier et unique film US,

Erreur

J'ai édité tes deux dernières critiques pour rajouter le titre au cas où un jour les photos ne soit plus hébergées

Scalp a écrit:

Kareem Said a écrit:
Kirk Wong s'offre son premier et unique film US,

Erreur

Ce n'est pas son seul film US ?

zack_ a écrit: J'ai édité tes deux dernières critiques pour rajouter le titre au cas où un jour les photos ne soit plus hébergées

Je veillerai à les mettre à l'avenir.

Bein oue c'est pas son seul film US, il a fait un autre film aux USA en même temps que Tsui Hark d'ailleurs ( The Master ) Taking Manhattan, bon c'est une coprod et pas une vrai prod US mais soyons précis, The Big Hit
n'est donc pas son seul film US.

Taking Manhattan est un film HK et non considéré comme US, Big Hit avait été vendu comme étant son premier film US lors de sa sortie en salles, je me rappelle de ce détail dans les magazines de l'époque. J'aurais du mettre son premier film 100% US.

Oui mieux vaut être précis

Apocalypto



Le Film 9,5/10
Chef d'oeuvre attachant, poignant et insoutenable à la fois, Mel Gibson signe son oeuvre la plus subversive, son impact et sa force sont déments. On arrive à s'attacher à ces personnages très vite, ce qui rend la chute encore plus dure et suffocante. Le film regorge de scènes énormes, terribles à la limite du supportable parfois, les énumérer viendrait à gâcher le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore découvert. On sent que le réalisteur maîtrise son entreprise, c'est aussi violent que La Passion du Christ mais plus beau avec une dureté qui force le respect. On entre assez vite dans l'ambiance malgré un choix linguistique unique. Nos protagonistes ont de l'humour, le sens du partage, le respect et une dévotion vers l'autre sans nom.
Pour tous ceux qui se sentiraient hermétiques à ce type de film, ne vous fiez pas à son casting d'acteurs non professionnels, sa langue Maya Yucatèque qui impose d'emblée sa VO car aucun doublage au monde n'existe, comme ce fût le cas pour La Passion du Christ. Mel Gibson nous offre une magnifique expérience de cinéma, encore plus belle et attachante que Braveheart qui était jusque là son meilleur film. De plus la composition de James Horner est exceptionnelle. Par contre si vous êtes une âme sensible passez votre chemin, Apocalypto est trop dur. Son final nous vaut une course poursuite palpitante de près d'une demi-heure, riche en symboles et qui atteint une intensité rare.


Le Blu-Ray UK :

Présence de la VOSTF, le film n'a jamais été doublé


Image : 9/10
De toute beauté, l'image nous offre un concentré de détail, de magnifiques couleurs, une profondeur de champ nécessaire pour découvrir ce film comme il se doit. On en prend plein la rétine, la forêt est sublimement retranscrite. les gros plans et les plans larges bénéficient du même traitement de faveur, une HD de toute beauté.

Bonus : 3,5/10
Des commentaires audio de l'équipe technique du film en VO (sous-titres Anglais optionnels), le making of du film en HD, une scène supprimée qui est plutôt une scène rallongée en 4/3 SD de qualité moyenne qui ne dépasse pas les 40 secondes. Et une sorte de showcase de certains passages du film en HD, ce dernier bonus est particulièrement inutile. Dommage que l'on ait pas du tout de sous-titres Français.

La Mouche
de David Cronenberg




Le Film 9/10
David Cronenberg signe un remake exceptionnel, tétanisant avec tous les thèmes chers au cinéaste, la chair dans tous ses sens, le sexe, la mort et jusqu'où des idées peuvent cotoyer la folie pure. Les deux acteurs principaux sont extras, Jeff Goldblum livre surement sa plus belle interprétation dans un film qui se veut différent de l'oeuvre dont il s'inspire, c'est du remake qui fait plaisir mais pas vraiment réservé à tous les publics car le cinéma de Cronenberg est atypique. Une mise en scène sobre mais la caméra est toujours posé là où il faut, il n'y a pas de travelling particulier.
Ca commence simplement mais le récit nous prend à la gorge assez vite puis la folie du personnage de Jeff Goldblum qui nous montre de manière détournée qu'être à la recherche de l'inédit ne peut se faire sans mal surtout avec un regard extérieur, seul l'amour peut aller au delà des apparences et miser sur l'être plus que le paraître. Celà dit le cinéaste va bien loin dans les méandres de l'amour, avec une acceptation de l'autre qui semble sans limite. C'est beau et c'est dégueulasse, du Cronenberg quoi !



Le Blu-Ray :

Image : 8/10
Une image propre, sans pétouilles mais le niveau des noirs manque d'accroche, un peu trop faible ce qui nuit à certains passages, il n'y en a pas des masses mais c'est décelable. Sinon pour les autres moments, qui sont majoritaires, c'est très beau, il y a du grain mais ça confère à l'oeuvre un je ne sais quoi d'authenicité bienvenu. On a du relief sans grande profondeur mais c'est toujours mieux que le DVD. Et pour découvrir ou redécouvrir ce bijou c'est le support idéal.

Bonus : 7/10
Reprise du DVD collector de 2006, avec l'excellent mais très long making of "Fear of the flesh" sur une durée de 2h16. Des scènes coupées ou rallongées mais surtout une scène inédite avec la fusion d'un babouin et un chat bien crade mais limitée en terme d'aspect, agréable à découvrir, dommage que les limites de la technique de l'époque n'ait pu donner à cette scène ce qu'il faut pour l'intégrer au métrage parce que l'après nous offrait un peu plus d'impact à la métamorphose du personnage principal. Un paquet de bonus bienvenus et complémentaires pour les fans de ce chef d'oeuvre. mais le tout en SD et VOSTF à l'exception du jeu interactif, des recherches thématiques, sélection personnelle de scènes et piste informative en HD. Si le tout aurait été en HD ça aurait mérité un bon 9/10.

Vous me donnez tous envie de revoir la mouche avec vos critiques ! Je l'ai vu y a longtemps et je n'en ai pas un grand souvenir si ce n'est que j'avais accroché et que Goldblum m'avait impressionné !

Sans souvenirs, tu vas être propulsé face à un film qui force le respect. C'est l'effet que j'ai eu en le revoyant.

La Belle et la Bête
(Disney)




Le Film 8,5/10
Visionné en version longue
Un Disney qu'il ne faut surtout pas mésestimer car son déroulement nous réserve bien des émotions. La bête est une bête et non pas un personnage mielleux comme on aurait pu le penser, il y a des moments forts et légèrement rudes pour une telle oeuvre, ce n'est rien de méchant juste l'impact incisive un peu comme la noirceur inédite du dernier Toy Story. On passe un agréable moment, les passages chantés, et il y en a, s'intègrent magnifiquement à l'oeuvre. C'est beau, parfois dur car chez Disney on ne montre que très rarement la réalité des choses. Ce petit bijou mérite d'être découvert et il appartient à cette époque où Pixar n'était pas encore les rois une époque qui correspond à toute une génération.


Le Blu-Ray :

Inclus joli fourreau traditionnel avec léger relief et légèrement brillant, 2 Blu-Ray et le DVD du film

Image : 9,5/10
Superbes, les images sont succulentes, on en prend plein les yeux mais ce n'est pas le plus beau des Blu-Ray Disney. Les couleurs pètent un peu trop, c'est juste histoire de chipoter un peu mais vous pouvez y aller les yeux fermés c'est du tout bon.

Bonus : 9,5/10
Là c'est comme de coutume chez Disney, blindé à craquer. La HD est maître, on est pas à court d'informations. Une première partie des bonus sur la première galette et le reste dans la seconde bien garnie. On a droit aux deux versions du films (longue et cinéma) ainsi que la version cinéma avec incrustation de la copie de travail dans une petite lucarne en haut de l'écran, des scènes coupées ou alternatives comme de "C'est la Fête", chanson supprimée, tests d'animation, un jeu exclusif au Blu-Ray et surtout des anecdotes inconnues de la production du film. Des bonus comme on en rêverait tous les jours !
En espérant que Disney restera dans cette optique d'inclure un fourreau avec ses Blu-Ray car ce n'était pas le cas avec Dumbo. Ca fait un peu tâche dans la collection.

Robert Rodriguez offre enfin son premier grand rôle à Danny Trejo, après une mise en bouche dans Grindhouse avec le faux trailer de Machete. Suite à l'engouement qu'a susciter ce faux trailer le projet Machete a pris forme assez rapidement. Le résultat est à l'image de Grindhouse, une histoire prétexte à tous les débordements, ça saigne ça gicle, ça se démembre gentillement pour le plaisir des spectateurs avertis.
Celui qui a imprègné nombre de pellicules de son charisme de charognard nous offre une interprétation simple mais à la hauteur des espérances ceci malgré un scénario basique et des choix d'acteurs discutables en l'occurence la piètre Lindsay Lohan, elle est fade et assez laide dans Machete heureusement que la sublime Jessica Alba relève le niveau, Rodriguez se paye même le luxe de la dévêtir comme jamais, un peu - toute proportion gardée - comme avec Carla Gugino dans Sin City.


On avance avec force dans Machete, on a droit à l'introduction qui justifiera certains débordements même si la recette de la vengeance est un peu cheap. Après son générique qui renvoit au cinéma du genre auquel il rend hommage, on a donc une pellicule bien poussiéreuse même si le procédé est un peu moins appuyé que son Planet Terror, on reprochera une flagrance dans un traitement mal gérée. Ceci dit ce n'est pas méchant car le contenu de Machete va à l'essentiel, nous en mettre plein la tronche. On voit donc Machete fuir à travers une vitre avec pour corde l'intestin d'un méchant, Machete en compagnie de Lindsay Lohan nu(ll)e, ce bon vieux Machete rend n'importe quelle femme dingue de lui car malgré les apparences Machete est gentlemen.
Puis en dehors de Jessica Alba qui crève l'écran de sa beauté, Michelle Rodriguez apporte autant avec son personnage militant qui prendra du galon en réveillant un certain mythe. Sinon De Niro est limité, Seagal un peu plus en forme que dans ses derniers direct-to-video, Don Johnson a du mal à marcher, par contre Jeff Fahey est pas mal dans son rôle, au même titre que la participation furtive de Tom Savini qui a son importance dans le déroulement des choses.
Machete renvoit bien aux films Grindhouse avec son histoire simplette, ses débordements, ses allusions et son montage qui s'avère plus pro qu'il n'y paraît. On passe un très bon moment et on pourrait prendre plaisir à le revoir, une sorte de plaisir coupable si je puis dire.

Belle critique, j'avais bien aimé son Planète Terreur qui était bien fun, je vais sûrement jeter un oeil à ce Machete !

Au passage, pour l'histoire d'Alba dévétue, il faut savoir que la scène a été filmée alors qu'elle portait des sous-vêtements qu'ils ont ensuite "gommé". ( Lien)

C'est moche la technique (pour les techniciens sur le plateau )

Ouais j'ai vu ça sur le net, dommage que ce ne soit pas les vraies formes de Jessica Alba.