BE KIND, REVIEW!

Full Contact de loin le Lam le plus fun.

rhaa full contact ouai c'est un sacre film , le genre que tu mate les couille poser sur la table

What Price Survival (Frères d'Armes) de Daniel Lee - 1994



Bien que très soigné esthétiquement, le film ne s'impose pas en tant que chef d'oeuvre pour plusieurs raisons : manque de lisibilité lors des combats (montage trop dynamique) et manque d'émotion pour le reste.

Mais là où Daniel Lee réussi son pari, c'est dans l'ambiance du film et dans la construction spatio-temporelle, qui laissent des marques dans l'esprit après le visionnage; la séquence de l'entrée dans un bar hors du temps, suivit de l'échappée en carrosse qui dérape et amène les deux protagonistes dans un sous-sol pour finir sur un abattage en règle, le tout sans jamais voir la lumière du jour, est rondement menée.

Une version onirique et atmosphérique du WXP, Daniel Lee maitrise l'écriture visuelle, certainement au profit d'un scénario
qui semble écrit au fil de la caméra.

7/10

All the king's men (Les Fous du roi) Steve Zaillian, 2006



L'affiche serait plutôt du genre à décourager les envies, surtout avec ce titre qui m'évoque l'émission de Stéphane Bern sur Inter. Par contre le générique assure : Sean Penn, Jude Law, Kate Winslet, Mark Ruffalo, James Gandolfini, Anthony Hopkins (et dans des rôles inexplicablement fugitifs on aperçoit même Kevin Dunn et Frederic Forrest). Musique de James Horner qui démarre sur un très beau thème mais qui devient saoûlante à la longue à force d'abuser du même gimmick (une montée en intensité de percussions pour souligner un raccord). Réalisation et scénario de Steve Zaillian (scénariste du Jeu du Faucon, Schindler's list, Gangs of New York). Ça rend curieux.
Adapté d'un bouquin qui avait déjà donné lieu à un film réalisé en 1949 par Robert Rossen, All the king's men raconte l'acension politique d'un petit mec de Louisiane (Sean Penn) qui va gagner le poste de gouverneur tout seul contre les puissants, parlant le langage du peuple, animé par le souci du bien du peuple. Il luttera pour préserver cet idéalisme en ayant assez vite recours à des méthodes d'intimidation contre ses adversaires. L'intrigue apparaît d'abord plutôt complexe, avec tous ces personnages, les intérêts qui les lient, etc. qui nous sont présentés à grand renfort d'ellipses. Et puis malheureusement, les situations finissent par apparaître assez peu subtiles, très alourdies par une tendance de la mise en scène à faire dans le symbolisme pesant pour commenter la perte de l'innocence des personnages plongés dans cette sombre histoire de pouvoir (la fange, la mort, le passé idéalisé qui apparaît aujourd'hui poussiereux). Même les acteurs semblent parfois peu convaincus par les choix du réalisateur et apparaissent mal à l'aise dans le cadre. En politicard, Sean Penn cabotine comme il faut, a bossé son jeu de bras, mais ne suscite aucune véritable fascination.
La reconstitution d'époque est soignée, de même que la photo, mais c'est beaucoup d'efforts pour pas grand chose. Je recommande pas.

5.5/10

tin celui la c'est rater du debut a la fin , rien qui sonne vrai , Penn lors de ces discours on dirait qu'il interprete un retarder mental a la sam je suis sam ... gandolfini assure mais on le voit peut , pis c est chiant quoi . mauvais , j y avait crue pourtant

Zaillian il avait fait un tres bon "a civil action" vraiment bon film judiciaire ricain , travolta sobre, et surtout un duvall enorme et une photo a tomber, bien bon film a decouvrir

Effectivement faut vraiment être un manche pour foirer son film avec un tel casting pourtant Zailan c'est pas un mauvais scénariste mais là il s'est bien foiré.

Dans le même genre, je préfère "A Lion Is In The Streets" de Walsh avec un formidable Cagney.

A Civil Action (Préjudice en VF) j'avais pas trouvé ça terrible.
Par contre, son premier film "A la recherche de Bobby Fischer" était réussi dans mon souvenir.

C'est marrant moi j'ai un Full Contact mais c'est avec Chuck Norris.

Dans la brume électrique (Bertrand Tavernier, 2008)



Finalement, on se fout un peu de l'enquête policière assez sinueuse de toute façon pour se passionner pour le personnage de Tommy Lee Jones et l'ambiance du bayou capté avec passion par Tavernier. Il a une manière très rapide et efficace d'aborder les différents thèmes du film (raciaux, sociaux, l'ouragan Katrina, le cinéma, la vieillesse, le doute) qui rappelle que l'homme adore le cinéma de Walsh ou de Wellman qui ont souvent su intégrer la richesse des propos sans appuyer le trait tout en les intégrant dans la structure du film.
Il est tout de même dommage que la mise en scène même ne soit pas toujours aussi bien dosé car il y a quelques baisses de rythme et de qualité dans la réalisation. Cela dit, elle semble se justifie par le personnage de Tommy Lee Jones dont les scènes avec les soldats sont beaucoup plus "virtuose" que son quotidien pépère ou que dans ses explosions de violences froides et presque détachées.
Ça crée ce climat étrange qui fait penser à une course fatiguée avec ses inspirations et ses expirations ; ses moments creux, ces accélérations qui donnent le tournis une fois que le sang monte à la tête et qu'on cherche un nouveau souffle.
Ça ne révolutionne ni le polar, ni la carrière du cinéaste mais cette atmosphère presque Tarkovskienne (le dernier plan aurait fait gentiment sourire le réalisateur de Stalker) fascine le spectateur sur la durée.

A part ça, les acteurs sont très bon dans l'ensemble (John Goodman en fait peut-être un peu trop), la musique est excellente (du blues Cajun à la Clifton Chenier ; présence de Buddy Guy dans le casting et la BO) et la photo généralement à la hauteur.
En fait, il vieillit plutôt bien ce Tavernier.

7/10

Tyseah a écrit:C'est marrant moi j'ai un Full Contact mais c'est avec Chuck Norris.

Plutôt avec JCVD.

Pfou je connaissait pas, ça doit être terrible.

chuck , on diras ce qu on voudras ( ben ouai il doit bien avoir encore plus deviant que moi et avoir des fan encore vivant ) , mais tout ces film a part delta force et la limite missing evasion ( et il viellit hyper mal ) c'est tout de la merde, comment il merite pas son culte, meme son pti sparring avec bruce ca compte pas, j espere vraiment pas qu il seras, et meme pour un cameo , dans expendables 2 , ca ferais vraiment naze .

Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)



Déçu de ne plus y retrouver mon compte.
Maintenant, je vois les trous dans le scénario de David Mamet. Ce qui ne me gêne pas dans les de Palma foutraques, je l'accepte beaucoup moins dans un film de studio rutillant. Même la musique d'Ennio Morricone me semble largement en deça de ses meilleures BO (un rien pompière et bien inférieure à celle d'Outrages, bien meilleur film d'ailleurs).
Rétrospectivement, un film comme LA Confidential dans un genre assez proche me semble vraiment meilleur parce que mieux écrit (c'est du Ellroy), mieux joué (de Niro en fait vraiment trop même si Sean Connery et Kevin Costner sont plutôt bien).
Ce n'est décidément plus le de Palma que j'apprécie.

6/10

Scalp a écrit:

Tyseah a écrit:C'est marrant moi j'ai un Full Contact mais c'est avec Chuck Norris.

Plutôt avec JCVD.

Non non, Chuck Norris.