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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 13:49
par Scalp
Dla merde quoi, et c'est marrant quand c'est toi qui critique mes gouts :eheh:

Infernal Affairs - 9/10

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 17:06
par Scalp
9/10

Infernal Affairs de Andrew Lau & Alan Mak - 2002

"J'ignore si il est bon ou méchant, il n'y a que lui qui le sait"

Après la rétrocession, et la fuite des grands noms HK à Hollywood, seul Johnnie To tenait le ciné local à bout de bras, et il le faisait plutôt bien donc quand un polar de Andrew Lau sort au ciné c'est pas l'évenement du siècle même si il a un casting qui fait carrément envie, c'est surtout un film de Andrew Lau et la carrière de Lau c'est chaud (par contre il a été chef op sur City on Fire entre autre), c'est simple avant Infernal Affairs il avait fait une quinzaine de films et que de la merde, mais genre vraiment, après Infernal Affairs, il fera la suite, qui tue, puis retournera faire de la merde (enfin c'est pas tant qu'il soit mauvais avec une caméra c'est juste qu'il filme que des scripts à la con, les Young and Dangerous faut se les taper), donc l'espace d'un film il est touché par la grâce et on va pas mettre la réussite du film sur les épaules de Alan Mak car sa carrière c'est pas forcément mieux, Mak est à l'origine du script et il s'est associé à Lau pour pouvoir obtenir le budget voulu car même si Lau fait des films de merde, il fait des films de merde qui marchent.
C'est donc drôle de se dire que le temps d'un film Lau et son pote la mette profond à l'un des 5 plus grand réalisateurs de sa génération. Tout ça pour dire que quand j'ai débarqué au ciné c'était un peu l'inconnu, c'est l'époque d'avant les réseaux sociaux, donc y avait encore très peu d'avis sur les films et on était pas gavé de 50 bandes annonces comme aujourd'hui mais bon y avait des têtes que j'aimais bien donc pourquoi pas et puis un polar HK au ciné ça se refuse pas, et c'est en écrivant cette phrase que je me rend compte que le dernier bon polar HK au ciné il a 10 piges, RIP Johnnie To.
Ce film c'est la preuve que pour faire un bon film, ce qu'il faut avant tout c'est un script, le reste on peut se débrouiller si on sait à peu près tenir une caméra et qu'on a prit des mecs qui savent jouer, c'est un peu le Usual Suspect Hong Kongais quoi, un piètre réal qui livre un chef d'oeuvre grâce à une écriture sans faille. Lau n'est pas un grand réalisateur c'est juste un faiseur correct et il refera jamais mieux par la suite.

Sur une idée de départ vraiment géniale et pour le coup originale ( une taupe de chaque coté et le parallèle que ça crée, le tout sans aucun manichéisme, chacun ayant ses motivations qui peuvent le rendre attachant et chacun étant finalement à la poursuite de son propre reflet), et l'originalité dans un polar c'est un truc rare, le duo nous livre un film tendu de bout en bout avec des enjeux clairement identifiables immédiatement. 1h35 suffisent amplement pour gérer ce script parfaitement rythmé et un modèle de concision, ça commence rapidement on attend pas 3 plombes pour avoir la première scène tendue, en soi la courte durée pourrait être un défaut mais ici je trouve que ça participe amplement à la réussite du film. Les thèmes ça fait pas dans la l'originalité mais ça fonctionne toujours : amitié, trahison, solitude, le tout porté par un casting haut de gamme et une réalisation clinquante avec plein d'effets de style ( pas mal de ralentis/accélérés ) mais sans tomber dans l'esbroufe et pis ça colle vraiment à l'atmosphère voulue, il met sa caméra au service du script et ne fait pas de plan matuvu. Les scènes importantes sont vraiment efficaces : le deal c'est super bien géré ( c'est même un modèle de mise en scène et de montage ), bien tendu du slip, et il film aussi parfaitement l'architecture de HK ( truc qui fait toujours le charme des polars HK ), ça reste la ville la plus belle à filmer avec LA pour un polar. La réalisation si elle est jamais virtuose se révèle toujours très classe à base de jolis travelling toujours bien placé (vous voyez le truc qui fait qu'on se touche sur la dernière boursouflure de Cuaron) et un sens de la durée en suspension qui donne un un film stylisé mais jamais vulgairement. En plus on a une super photo, Doyle était conseillé sur le film et ça se voit, ça donne un HK très glacial.
Le film repose donc avant tout sur son script parfait, y a vraiment rien à lui reprocher tout est limpide et rien n'est sur-expliqué ( sauf le flashback pour l'enveloppe pas vraiment utile si on veut vraiment chipoter). Et puis cette fin coup de poing est toujours aussi parfaite. A noter qu'il y a une fin alternative où Andy Lau est arrêté, bien pourri donc.

Le casting c'est juste la classe : Andy Lau y trouve son meilleur rôle ( mais vraiment, bon après c'est un acteur que j'aime bien mais je trouve qu'il est pas du niveau des meilleurs de sa génération même si c'es devenu lui la star depuis la rétrocession, Lau c'est souvent gage de qualité mais c'est le mec qui me fera voir un film ) et il est parfait dans ce rôle de flic vraiment ambigu qui sera prêt a tout pour pouvoir continuer son train de vie au moment ou on croit qu'il va rentrer dans le bon chemin il abat froidement Tsang, c'est sur ce seul point que je vais comparer avec le film de Scorsese, Andy Lau enterre littéralement la performance fadasse de Matt Damon et surtout ici il tient tête à Tony Leung. Tony Leung lui aussi livre une interprétation remarquable de flic infiltré ( comme à la grande époque de Woo ) toujours sur la corde raide, il donne un coté nonchalant bienvenu à son personnage bouffé par 10 ans d'infiltration, chose qu'il porte sur son visage, on y croit, bon là on parle quand même du meilleur acteur honkongais en activité quoi, il a un coté je joue au feeling toujours appréciable, il est jamais quelconque, il fait passé énormément de chose avec un regard ou un sourire. Mais en plus de ces 2 acteurs au sommet on a la crème des seconds rôles : Eric Tsang campe un parrain nettement mieux écrit que le perso de Nicholson (ah merde je compare encore) et il prend vraiment encore plus d'épaisseur dans le numéro 2, il est loin de le temps des Lucky Stars, il est plus qu'un méchant et à ce jour ça reste encore et de loin, son meilleur rôle.
Anthony Wong bein c'est la classe à l'état pur il a pas besoin d'en faire des tonnes ( qu'est ce que je l'aime quand il joue sobrement comme ça ), il est là avec son charisme naturel et c'est suffisant comme chez Johnnie To (dans les bonus il est marrant il dit qu'il choisit ses rôles en fonction du fric qu'on lui propose, que c'est LE critère).
Le reste des acteurs c'est des valeurs sûre : Chapman To, Gordon Lam et pis je les aimes bien les jeunots Shawn Yu et Edison Chen (qui seront très bon dans la suite). Niveau actrice alors oui je sais je suis faible parce qu'avec Sammi Cheng et Kelly Chen on est très loin des Charlie Young ou Brigitte Lin mais ça fait le taf, alors Sammi Cheng elle sert clairement pas à grand chose sauf pour la dernière scène, Kelly Chen quand à elle apporte une sorte de moment d'apaisement pour Leung.

La BO est excellente et comme souvent à HK on a une petite chanson qui passe bien et se retrouve en symbiose avec les images.
Le duo Lau/Mak refera un film, Confession of Pain mais ce fut une grosse merde. Par contre l'idée de faire un préquel sur le papier c'est une belle idée de merde mais le résultat est carrément surprenant tant le film n'a pas à rougir de la comparaison et on peut même trouver le 2 meilleur.
Alors on est en droit de préférer le film de Scorsese, pourquoi pas, mais en réalité y a pas photo. Revoir Infernal Affairs c'est comme une réminiscence d'une époque révolu, un temps où on avait encore des polars asiatiques de qualité en salle, et pas des boursouflures hardcore coréennes.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 18:03
par Eikichi Onizuka
faudra que je me matte cette trilogie, vu que j'avais plutôt bien aimé Les Infiltrés.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 18:09
par Scalp
C'est dommage d'avoir vu les infiltrés avant, ça gache un peu le plaisir.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 18:19
par Eikichi Onizuka
ah merde :(
mais à la sortie je savais pas que c'était une trilogie HK :?

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:19
par zack_
Scalp a écrit: C'est dommage d'avoir vu les infiltrés avant, ça gache un peu le plaisir.


Je me regarderai un jour le tout :super:

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:29
par Niko06
Bon ben là bien entendu je suis on ne peut plus d'accord sur IA... quel film!!!
Par contre le 3 est vraiment mauvais, je sais pas quels sont tes souvenirs mais c'est pas très bon...
Et un point sur la photo, elle est splendide c'est vrai mais je n'y sens pas le style de Doyle, d'ailleurs il n'a servi que de "consultant visuel" et Andrew Lau est à la base chef opérateur avant d'être réalisateur :wink:

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:32
par Scalp
Oue mais il a servit Doyle parce qu'il est pas dans le 2, et elle est un peu moins belle la photo du 2.

Et Law pour un chef op il a réalisé beaucoup de film quand même :eheh: enfin sur les 2 premiers IA il a été touché par la grâce.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:37
par Niko06
C'est clair car il a fait pas mal de merdes... bon j'ai quand même un faible pour Stormriders que je sais pas expliquer :mrgreen:

D'ailleurs je sais pas si tu sais mais il était directeur de la photo sur City on Fire, As Tears go By et OUATIC 3, quand même :wink:

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:52
par Scalp
Et le remake de Scorsese t'en a pensé quoi ?

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 19:56
par Niko06
Alors, mise en scène plus maitrisée (logique), plus sérieux mais moins bon car sans âme... aucune émotion (en particulier dans une scène, tu sais laquelle) et un final honteux.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 20:02
par Scalp
Plus maitrisé oui mais je trouve vraiment que par moment y se foule pas trop Scorsese, surtout après 20 premières minutes excellente, le deal franchement a aucun moment on a l'impression d'être devant l'un des plus grand réalisateur ricain en activité.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 17 Nov 2009, 20:05
par Niko06
C'est vrai, c'est très loin de ses meilleurs films... d'ailleurs encore une fois l'académie des oscars s'est ridiculisée.
Par contre quelle intro de malade! :love:

Infernal Affairs II - 9/10

MessagePosté: Mer 18 Nov 2009, 14:45
par Scalp
9/10

Infernal Affairs 2 Andrew Lau & Alan Mak - 2003

SPOILER

"Ca fait 7 ans que tu es avec nous. Tu es flic. Nous sommes les méchants. Il faut accepter son destin"

Le premier film ayant été un succès public et critique, une suite a été faite directement, direct ça sent la mauvaise idée, une suite aussi rapidement à un excellent film et quand en plus l'option choisit est un préquel on se dit que ça pue mais contre toute attente ça dépasse toutes les espérances et c'est un putain de grand film. Alors des suites meilleures que l'original y a quand même une bonne petite liste, mais un préquel meilleur ça existait pas, et ce sera le seul exemple, non parce que les préquel en général ça ressemble à Hannibal Rising ou Prometheus, je passe sur les nombreux films d'horreur tout pétés, c'est l'idée de merde par excellence qui ici donne un petit miracle. C'est tellement réussi que ça peut même se voir indépendamment du premier.

Pourquoi ça fonctionne ? parce que le matériaux de base le permet, dans le premier on avait pleins de trucs esquissés qui pouvaient donc être approfondis, et pas que sur les 2 personnages principaux mais aussi sur les Wong et Tsang. Du petit polar sans prétention on prend la direction d'une fresque mafieuse, un peu à la manière du dyptique Election, ou même du Parrain si on veut aller dans les comparaisons écrasantes.
En plus du coté préquel on perd quand même Tony Leung et Andy Lau, c'est pas rien, et ils sont remplacés par 5 acteurs de la génération mèche de HK, Edison Chen quand il avait encore un semblant de carrière avant que son scandale de serial baiseur éclate et Shawn Yue, alors niveau charisme on est très loin des 2 stars mais vu que c'est persos plus jeune ça passe et le film approfondit tout ce qu'on a vu dans le premier, mais c'est surtout intéressant pour le duo Wong et Tsang, un Tsang qui trouve ici son meilleur rôle et il a le meilleur personnage du film, il est touchant et drôle mais ça n'en reste pas moins un chef de gang qui vise le pouvoir. Dans le premier film on devinait une complicité entre le flic et sa cible et ici elle occupe le coeur du récit et dès la première scène à la cool entre les 2 et du coup ça rend leur affrontement du premier film encore plus tragique et complexe. Et bien qu'on sache comment ça va plus ou moins se terminer (prequel oblige) le film réserve quelques petites surprise comme Wong qui franchit la limite.
L'action se déroule pendant la rétrocession, en soi ça change rien au film, c'est juste des petites lignes de dialogue en plus mais ça reste un contexte historique marquant pour HK.

Le film nous tient en haleine pendant 2h, y a pas une seule baisse de rythme ( bon par contre c'est moins tendu que le premier, ça prend plus son temps pour expliquer les enjeux et développer ses personnages, y a des longues plages de dialogues, ( et ça privilégie carrément les dialogues à l'action ), c'est dense avec vraiment pas mal de personnage à gérer, et on peut gérer des problèmes juste avec un coup de téléphone, pas besoin de sortir les guns (la première réunion entre les 4 boss où Ng règle tout ça en 2 minutes). Le film se révèle tout de fois plus intimiste et plus alambiqué, c'est moins axé sur le suspens et plus sur les personnages, ce qui en fait un film finalement complètement différent du premier mais tout aussi réussit.

Par rapport au premier plusieurs nouveaux personnages ( plus développés que dans le premier ) font leur apparition : Francis NG, quand on le voyait encore dans plein de films sympas et qu'il était au top de sa carrière, il joue ici un parrain sans pitié et donne un vrai dimension a son personnage, tu sens le mec qu'il faut pas faire chier alors qu'il tout en calme et sobriété mais il n'en demeure pas moins terrifiant, tu sens que ça veut se rapprocher de Pacino, l'autre personnage important est celui de la femme de Tsang joué par l'excellente et toujours charmante Carina Lau dont le destin est vraiment surprenant dans cette épisode, alors que jusque là Edison Chen était vraiment en retrait son personnage prend ici une tournure radicale qui préfigure vraiment l'Andy Lau cynique du premier, en une action son personnage gagne vraiment en épaisseur.
Y a quelques nouveaux second rôles sympa aussi comme Roy Cheung dans un rôle surprenant, j'ai tellement l'habitude de le voir dans des rôles d'enculé que là en flic infiltré je m'y attendais pas, enfin on voit quand même que Lau donne quelques piste par moment, et Hu Jun ( lui depuis Red Cliff je me souviens enfin de son nom ) en policier qui a vaguement le rôle que tenait Walhberg dans le remake, le casting est tellement bon qu'on pardonne à Chapman To d'en faire un peu trop ( comme souvent quoi ).

La construction et l'évolution des 2 taupes est vraiment crédible, surtout pour le personnage de Yue, et pourtant l'idée d'en faire le frère de NG c'est une idée sacrément casse gueule mais ça fonctionne, un Yue qui ne singe jamais la prestation de Leung et qui apporte même des nuances voulues dut à la différence d'âge (très belle scène dans le cimetière), Chen est plus en retrait mais c'est le rôle qui veut ça, c'est un petit flic à ce moment là donc il ne peut pas réellement influer sur l'histoire mais il a d'excellentes scènes avec Carina Lau et il est étonnamment bon, il réussit à faire passer pas mal de choses juste avec son regard et l'option de prendre Carina Lau pour en faire un élément central de la construction du personnage de Lau/Chen est clairement un excellent choix.

La réalisation est moins tape à l'oeil que dans le premier, y a pas un seul effets de style, c'est sobre mais sacrément efficace et le montage de certaines scènes est vraiment excellent notamment les 2 passages avec les 4 boss, le premier ou Ng les retourne en 2 minutes et le second avec le montage en parallèle de leur mort, on choisit ici la simplicité et ça renforce souvent les scènes. Lau comprend aussi qu'il a des acteurs de premier ordre et il leur laisse donc des longues plages de dialogues. Bon on a un sympathique montage parallèle lorsqu'il faut éliminer les boss, c'est pas original mais c'est bien monté.

La BO fait pas mal dans le solennel mais ça fonctionne et c'est assez beau avec notamment ce dernier morceau envoutant et mélancolique.
Un film en tout point réussit qui apporte de l'émotion que n'avait pas forcément le premier film, ici les personnages sont réellement touchants.

"Je ne vous aide pas, je suis un flic"

Infernal Affairs III - 5/10

MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009, 15:14
par Scalp
Infernal Affairs 3 Andrew Lau & Alan Mak - 2004

Image

Bein il est pas si nul que ça, bon soyons clair comparé au 2 premier c'est mauvais, mais ça reste regardable et surtout ça fait toujours plaisir de voir évoluer ces personnages, même si par moment c'est un peu tiré par les cheveux et qu'on a une sale impression de remplissage, en fait faut pas le prendre comme un film mais comme un bonus :mrgreen:
C'est assez mou dans l'ensemble pendant 1 heure c'est même pénible à suivre avec des aller retour dans le temps là pour masquer la faiblesse du script et permettre a tout le monde passer faire un petit coucou dans le film, les meilleurs scènes étant celle de Tony Leung qui fait le bébète ( truc qui colle plus du tout avec son personnage ) avec Kelly Chen, c'est dire le niveau du début, de plus certains personnages ne sont plus cohérent avec le reste de la saga : Sam qui n'a pas confiance en Yan par exemple.
Le script est vraiment poussif ( mais il réserve un petit twist sympa ), il accumule les idées pourri ( Lau qui se la joue Ethan Hawke dans le commissariat ) et le seul intérêt de l'histoire reste les flashbacks ( et j'aime bien la fin du film qui fait échos au début du 1 ), car le reste c'est vraiment laborieux, l'intrigue avec Lau devient très rapidement soulante, ces hallucinations ( à part la dernière ) c'est pas une bonne idée ça plombe vraiment le film, tin y avait bien moyen de trouve un truc moins con autour de ce perso ( et surtout ça a rien a voir avec le portrait dressé dans les 2 premiers épisodes ), heureusement que la fin relève le niveau.
Le casting qui reprend tout le monde sauf les morts du 2 ( enfin y a Carina Lau dans une courte séquence sympa ) est moins concerné que dans les 2 premiers, ainsi j'ai trouvé Wong et Tsang pas génial, Leung et Lau font le minimum ( mais vraiment ), et les nouveaux venu ne casse pas des briques Leon Lai et son non jeu éternel , seul Cheng Dao-Ming sort vraiment du lot, Kelly Chen aussi sort du lot mais pour d'autres raisons :chut:
La réalisation est elle aussi moins bonne, on retrouve enfin le Andrew Lau qu'on connait.
La Bo est nettement moins marquante que dans les 2 premiers.

5/10