BE KIND, REVIEW!

À voir en vf donc.

Il y a des films imposants. Des films dont on repousse la vision, impressionnés par la durée du film ainsi que par sa réputation. On appréhende de ne pas être aussi emballés que le laisse envisager ce que l’on a pu en lire ou entendre, un peu comme un repas plus appétissant sur le menu que dans l’assiette. Les Sept Samouraïs est de ces films. Et pourtant, le film, fidèle à sa réputation est magistrale et nous laisse, tout du long de ses 3h15 au compteur, sans voix devant tant de maitrise, de justesse. Plus de 3h de grand Cinéma, avec une majuscule. L’empereur Kurosawa continue de démontrer tout l’étendue de son talent avec l’histoire banale sur le papier d’un village de paysans demandant de l’aide à 7 samouraïs pour lutter contre des brigands prêts à piller leur récolte. Un film poignant, où l’humanisme de Kurosawa transparaît à chaque minute, et en particulier lors de la poignante tirade de Toshiro Mifune, touché par la grâce, dont la folie laisse transparaître la douloureux passé de son personnage. Et quelle fin !
Un chef d’œuvre, un point c’est tout.

10/10

Normal.

Même pas un petit Scalp Approuved pour celui-là ?

Sinon, ça me gêne tout ces 10 que je mets ces derniers temps, mais vu les films en questions, dur de mettre moins.

Non pour celui là je lâche pas, c'est un grand film, un très grand film même mais il est loin de faire parti de mes chouchous, y a qu'un Kuro qui a ce label de qualité

pas vue !

AVRIL 2011

Films vus : 13
Nb de découvertes : 11
Revu : 2

045) Låt den rätte komma in (Morse) de Tomas Alfredson (2008) [Autre, VOST]
046) Fritz The Cat (Fritz le Chat) de Ralph Bakshi (1971) [Autre, VOST]
047) Vampires de John Carpenter (1998) [Blu-Ray, VOST]
048) The Boys from Brazil (Ces garçons qui venaient du Brésil) de Franklin J. Schaffner (1978) [DVD, VOST]
049) L’Ennemi intime de Florent Emilio Siri (2007) [DVD]
050) Smultronstallet (Les Fraises Sauvages) de Ingmar Bergman (1957) [DVD, VOST]
051) Casablanca de Michael Curtiz (1942) [Enregistrement France 3, VOST]
052) The Mask de Chuck Russel (1994) [TMC, VF]
053) Shichinin no samurai (Les Sept Samouraïs) de Akira Kurosawa (1954) [Enregistrement Arte, VOST]
054) Dancer in the Dark de Lars Von Trier (2000) [DVD, VOST]
055) River of No Return (Rivière sans Retour) de Otto Preminger (1954) [France 3, VF]
056) Apocalypse Now (version cinéma) de Francis Ford Coppola (1979) [Blu-Ray, VOST]
057) Hearts of Darkness (Aux Cœurs des Ténèbres) de Fax Bahr et George Hickenlooper [Blu-Ray, VOST]

TV :
Deadwood : 3x01 à 3x03 (VF)

Découvertes :

Aujourd’hui passé sous silence (voir ses films relève du parcours du combattant même si certains commencent à pointer le bout de leur nez en DVD), Elio Petri fut pourtant un cinéaste majeur du cinéma italien des années 1970 avec des films engagés politiquement qui marquèrent le cinéma mondial de l’époque (Oscar pour Enquête… ; Palme D’or pour La Classe Ouvrière…). Dans La Classe ouvrière va au paradis, second opus d’une trilogie commencé un an auparavant avec le politique Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçons et qui sera complété par La Propriété, c’est plus le vol, Petri s’intéresse à la question sociale. Ici, Gian Maria Volonte démontre une nouvelle fois toute l’étendue de son talent avec ce personnage d’ouvrier à la chaîne, Lulù, véritable stakhanoviste, pris dans les tourments politiques et sociaux des années 70. La grande intelligence du cinéaste est de ne pas s’embourber dans un parti pris facile qui consisterait à idéaliser les grévistes et diaboliser les patrons. Si les conditions de travail abrutissantes trouvent ici une de leur meilleure représentation depuis Les Temps Modernes de Chaplin, les opposants au patronat en prennent autant pour leur grade : les étudiants sont montrés comme des manipulateurs qui s’intéressent plus à leur idéologie qu’aux personnes concernés par leurs revendications. Au mileu : une classe ouvrière paumée qui tente de survivre et d’améliorer ses conditions de vie en hésitant entre quel camp choisir. La femme de Lulù le préviendra d’ailleurs : « Rien ne changera ».
Pessimiste et juste, le film de Petri, servi pas une partition une nouvelle fois signée par le très inspiré Ennio Morricone, offre un portrait saisissant des tourments des années 70. Une œuvre forte.

9/10

Et Apocalype t'en dit rien ( manque une note au film pour son retour dans le top ).

Comme d'hab, il y a trop de choses à dire et j'ai pas les connaissances suffisantes pour faire un truc conséquent. Heatman en a déjà très bien parlé.
Je verrais, j’essaierais peut-être si j'ai de l'inspiration.

4 lignes ça suffit si t'as pas envie de développer ( bon bien sur sauf si tu colles 4 faut argumenter avec des vrai arguments et pas oue l'histoire c'est du déjà ou c'est pas bien parce que ça montre le requin comme un gros méchant )

J'essairais alors, mais c'est bien pour toi vu que t'es bien le seul que mes critiques semblent intéresser.

D'ailleurs le Petri tu m'as passer l'envie de le voir, ça me tente pas trop ce que tu en dis

J'écris si mal que ça ?
T'aimes vraiment pas tout ce qui est social j'ai l'impression, non ?

Oue les films purement social si y a que ça, ça me passionne pas des masses, me faut une intrigue à coté