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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Mar 18 Oct 2011, 16:37
par Scalp
Bein je l'ai revu pas plus tard qu'hier donc bon t'es gentil, pis attaquer sur le "style" d'une critique je trouve ça un peu nase.

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Mar 18 Oct 2011, 16:40
par elpingos
J'ai pas attaqué ton style, mais juste le fait que tu aies pu écrire ta critique sur la base de souvenirs anciens et cristallisés... D'ailleurs je me trompais, j'ai confondu avec une autre critique... Et puis je ne me permettrai pas, d'autant plus que je kiffe lire ta prose en général ... (quand elle ne s'attaque pas à moi...)

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Mar 18 Oct 2011, 16:43
par Scalp
J'ai jamais écrit une critique sur la base de souvenir ancien, la seule que j'ai pas rédigé dans les 3 jours après avoir vu le film c'est Shining ( et la vision remontait pas à 10 piges et c'était pas basé sur des souvenirs ), bon je pourrais faire une exception pour Requiem for a Dream et Lost in Translation un de ces 4 quand même :mrgreen:

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Mar 18 Oct 2011, 16:54
par elpingos
Ouais enfin bon tu aurais pu t'abstenir justement sur Shining.... Parce que justement si c'était pas basé sur des souvenirs ça se basait sur quoi?

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Mar 18 Oct 2011, 16:57
par Scalp
J'avais pas fait de critique par flemme quand je l'ai maté et la vision ne remontait pas à trop loin.

Drive (2011) - 7/10

MessagePosté: Mer 19 Oct 2011, 09:56
par elpingos
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DRIVE
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Nicolas Winding Refn (2011) | 7/10


Le héros sans nom, campé par Ryan Gosling, est un personnage mécanique, insensible et froid, comme les voitures qu'il conduit et qui le conduisent au gré d'une vie millimétrée, chronométrée, entre jobs de cascadeur pour le cinéma, employé d'un Bryan Cranston garagiste et seul ami, et conducteur lors de braquages nocturnes et silencieux, son côté sombre. Ce héros mutique nous est présenté tel quel, sans passé ni avenir, mais avec tout cette complexité. Une opacité sombre et mélancolique. Mais la chaleur des rapports humains va venir s'immiscer et dérégler ce papier à musique triste, prenant les traits d'une jolie petite blonde au regard aussi triste que lui (Carey Mulligan très bien), de son fils, puis ensuite du mari sorti de prison. Et la partie va très vite s'envenimer, et basculer dans une violence incontrôlable et la tristesse muer en fureur. Film de genre avant tout, avec des scènes de violence âpres et sanglantes (à la History of violence), Drive est pourtant aussi une chronique toute en retenue de la solitude des hommes et des rapports contradictoires dictés par la raison (jeux de masque et de pouvoir mafieux, amitiés/amours silencieux, poignées de main sales et hypocrites).
Film d'une beauté glaciale et d'une langueur minutieuse dans sa 1ère partie, Drive souffre cependant de plusieurs défauts, notamment des méchants ratés avec un Perlman honteux, et un dénouement franchement grandiloquent. Heureusement la beauté plastique de la mise en scène, son côté électrique, suscite la curiosité autant dans l'action que la contemplation; et si le héros abandonne la conduite beaucoup trop vite malheureusement, c'est pour mieux perdre son calme stoïque et laisser apparaître son humanité et ses paradoxes, comme dans cette scène grandiose de l’ascenseur où Refn filme tout en lumières et perspective un trio de silence, de sensualité touchante et de violence meurtrière.
Un exercice de style méticuleux sur fond de série B romantique et triste, qui constitue malgré des défauts une belle claque graphique, noire, violente et teintée de rose.

Where the buffalo roam - 6,5/10

MessagePosté: Mer 19 Oct 2011, 14:02
par elpingos
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WHERE THE BUFFALO ROAM
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Art Linson (1980) | 6,5/10


"Where the buffalo .." est la première adaptation de l'autobiographie du journaliste gonzo Hunter S. Thompson.
Le propos du film est pas mal différent de celui de "Las Vegas Parano", c'est aussi moins déjanté (quoique parfois très débile) et pas mal drôle par moment. La critique de l'Amérique de Nixon est aussi bien plus présente et le propos du film est pour le coup moins axé sur les effets hallucinogène des drogues. L'aspect biographique du film est ainsi plus présent, et pour le coup pas mal intéressant (ils sont allés très très loin les 2 compères) et pas mal plus sombre. Après ça reste du gros n'importe quoi; très théâtraux, les 2 personnages principaux sont complètement irresponsables et s'en mettent plein le nez pendant tout le film. Bill Murray et Peter Boyle assurent, leur complicité transparaît à l'écran de façon évidente. Certaines scènes sont franchement hilarantes (l'hôtel, l'avion) et l'esprit baba cool fait bien plaisir à voir. Mais reste un film assez étrange, poussif et lourdingue parfois, mais un pot pourri d'humour potache et d'esprit subversif qui en font un véritable OFNI.

Hyper tension - 7,5/10

MessagePosté: Mer 19 Oct 2011, 14:38
par elpingos
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HYPER TENSION
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Taylor, Neveldine (2006) | 7,5/10


De l'action pure, dure et complètement déjantée (tant qu'à en faire autant y aller franco). Les 2 réalisateurs montrent clairement leurs intentions ici, en nous proposant ce thriller malade en forme de course contre la montre en mode jeu vidéo : un tueur à gages est empoisonné par son ennemi et pour survivre doit toujours garder son palpitant en hyper tension (adrénaline oblige). Tout un programme donc pour cette histoire jouissive, violente, survitaminée et très anti-puritaine. Pas mal d'idées de réalisations décalées qui servent le propos. Un film qui ne triche pas (son acteur principal non plus, le bovin Statham n'a jamais été aussi bon et donne de sa personne comme jamais, avec sa partenaire notamment), qui ne se prend pas la tête et nous embarque ainsi aux côtés d'un héros en sursis dans un road-movie urbain d'à peine 1h30 entre galop et glaviot...
Un Speed-like sous acide, imaginatif, plutôt bien gaulé et surtout complètement allumé.

Lovely Bones - 5,5/10

MessagePosté: Jeu 20 Oct 2011, 09:09
par elpingos
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LOVELY BONES
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Peter Jackson (2009) | 5,5/10


Vu pour la première fois hier, ce dernier film de Peter Jackson m'a pas mal gavé. 2h10 pour s'entendre dire "je vous souhaite une longue et heureuse vie".. Ça valait le coup d'attendre, tiens... Car franchement j'ai trouvé le film raté. Je ne sais pas si Jackson a une indépendance totale sur ses films mais là ça fait vraiment trop hollywoodien sur certains clichés, et trop banal dans le traitement, pour apparaître crédible.
Trop de choses se bousculent dans le film sans qu'on sache vraiment où on va, entre le drame familial pas convaincant, le monde fantastique flashy qui alterne entre le très beau et le kitch douteux, et le thriller avec un voisin serial-killer. A multiplier ainsi les pistes, Jackson s'emmêle les pinceaux car tout ça n'arrive jamais à être réellement passionnant (à l'exception de la scène d'exploration de la maison qui montre quand même le talent de son réalisateur).
Les personnages aussi sont plutôt bâtards. Les acteurs principaux sont plutôt bons : l'héroïne que je ne connaissais pas en tête -Saoirse Ronan- qui fait une très belle performance, et Stanley Tucci aussi, très bon avec sa figure flippante de psychopathe, mais tout le reste du casting est honteusement sous-exploité dans des rôles mal écrits.
En résulte alors un film trop long, intéressant parfois mais trop ennuyeux car pas assez approfondi en matière d'écriture : un mélange trop indigeste. A vouloir raconter et montrer trop de choses (il aurait pu par exemple s'économiser sur pas mal de symbolique ou s'abstenir sur le personnage de Susan Sarandon ou sur celui de l'ado brune gothique qui voit les morts) Peter Jackson survole la plupart de ses sujets. Certes le défi d'une telle histoire était plutôt relevé, le NéoZed a du talent, mais la réussite ici n'est franchement pas au rendez-vous. Autant sur un King Kong ou LOTR la surenchère de détails est possible mais sur une thématique similaire je lui préfère donc largement par exemple la cohérence et l'économie du Tideland de Gilliam.

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Jeu 20 Oct 2011, 10:23
par Heatmann
yeaaaah , Crank c est dla bonne came :super:

Classe Américaine, le grand détournement (La) - 9/10

MessagePosté: Jeu 20 Oct 2011, 10:42
par elpingos
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LA CLASSE AMÉRICAINE
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Hazanavicius, Mézerette (1993) | 9/10


Hommage parodique et décalé à de nombreux films, la Classe américaine (sous-titrée le grand détournement) est un monument de blagues débiles à ranger aux côtés d'un cité de la peur ou des films du trio ZAZ. C'est aussi un tour de force énorme, car le film réussit (à peu près) à proposer une histoire et une trame d'enquête proche de celle de Citizen Kane, en mettant bout à bout des extraits de plusieurs dizaines de film (et séries) de la Warner. Le récit suit ainsi l'histoire de Georges Abitbol (John Wayne), l'homme le plus classe du monde, qui lors d'une croisière dans l'atoll de PomPom Galli va mourir tragiquement, ses derniers mots étant : "Monde de merde". 3 journalistes Dave, Peter et Steven (Newman, Hoffman et Redford) auront alors pour tâche d'éclaircir ces dernières paroles mystérieuses. Casting record (Burt Lancaster, Dean Martin, Henry Fonda, Frank Sinatra, Clark Gable, Robert Mitchum, Orson Welles, James Stewart, Charles Bronson, Elvis Presley, etc...) dont la méga classe est renforcée par les vraies doublures françaises, phrases choc cultissimes, la classe américaine est bercé par l'esprit Canal de la grande époque et réussit à distiller en moyenne environ 1 blague toutes les 3 secondes; faut suivre, d'autant plus que le récit multiplie les flashbacks de flashbacks de flashbacks, les clins d’œil au cinéma, et les blagues au 12e degré. C'est donc un film à revoir au moins 100 fois pour en apprécier toutes les subtilités (comprenez débilités). J'en suis environ à 25 fois (depuis 10 ans que la VHS est tombée un jour entre mes mains) et j'ai pas encore tout percuté. Mais bon n'est pas l'homme le plus classe du monde qui veut...

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Jeu 20 Oct 2011, 10:47
par elpingos
Heatmann a écrit:yeaaaah , Crank c est dla bonne came :super:

Ouaip, vraiment une bonne surprise pour le coup... Le 2 par contre m'a un peu gonflé - ptêt dû au fait que l'originalité n'est plus trop au RV quand tu as déjà vu le 1er...

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Oct 2011, 11:18
par zack_
Je viens de me le récupérer la classe américaine, j'avais envie de me le revoir ;) Ca ne devrait tarder

Sinon
"je vous souhaite une longue et heureuse vie"

clair que ça pue cette conclusion!

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Oct 2011, 11:34
par Heatmann
Aaaaah la classe americain :super: :super: :super: trop de passage culte quoi , moi ca me plie en deux quoi , le genre de "film" que tu refait tout les dialogue Over and over and over ... :love: :lol:

les burger , la ouiche lorrain , le bouchage de chiotte, abitbol l homme le plus classe du monde ect....

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Oct 2011, 13:27
par elpingos
" Moi je veux être célèbre, c'est pour niquer des gonzesses.... " :eheh: