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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Juil 2012, 16:51
par Jed Trigado
Tout à fait d'accord avec ta critique du Siri, autant le côté mines m'a vachement plu (en même temps je vis dans ce genre de ville minière et tout mes aieuls ont travaillé là bas, donc ça me parle d'office), autant dès qu'il essaye de faire du polar en partant de ça, c'est pas bon du tout ça. De bonnes intentions donc mais qui ne font pas un bon film hélas.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Juil 2012, 20:28
par Killbush
Rho dis donc, j'avais pas vu ta critique de La Communauté, c'est certainement ta meilleure à ce jour, très riche et très belle prose, et des screens sublimes !
Killbush Approved 8)

Re: Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau (Le) -

MessagePosté: Ven 13 Juil 2012, 15:43
par Waylander
Alegas a écrit:
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NOTE : 10/10


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C'est marrant parce que mes captures sont les mêmes que les tiennes. T'aurais pu mettre des liens deezer de tes thèmes préférés. :roll:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Ven 13 Juil 2012, 16:52
par Alegas
Je sais pas comment mettre des liens deezer.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Ven 13 Juil 2012, 17:02
par Waylander
Un geek comme toi en 10 secondes il capte et il le fait.
Dis plutôt que tu as la flemme.

http://www.deezer.com/music/track/3588261

ensuite tu gardes juste : 3588261

et tu mets les balises deezer :

Line complete recordings

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Ven 13 Juil 2012, 17:07
par Alegas
Après le problème avec un film comme LOTR c'est que limite on devrait foutre l'album entier. :eheh:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Ven 13 Juil 2012, 17:48
par francesco34
C'est ça ouais, les albums versions longues ils sont aussi longs que les films... :eheh:
Euh sinon Way quand tu quotes t'es franchement pas obligé de reprendre toute la critique... :mrgreen:

Maître d'armes (Le) - directors cut - 8,5/10

MessagePosté: Sam 14 Juil 2012, 12:36
par Alegas
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Fearless (Le Maitre d'armes) de Ronny Yu

(2006)


Sa réputation le précédant, je ne m'attendais pas à autre chose qu'à un bon film. En revanche, je suis assez étonné d'avoir autant apprécié. Tout d'abord, Fearless est un film que j'ai franchement du mal à imaginer dans sa version courte, tant la complète est une tuerie à tout les niveaux (à la limite on posera juste un bémol sur l'introduction et conclusion contemporaine qui ne servent pas à grand chose si ce n'est placer le sujet historiquement), limite je n'aurais pas craché sur une bonne demi-heure en plus tellement on ressent un pur plaisir cinéphile à la vision de ce métrage qui en étonnera plus d'un. Ayant pour sujet Huo Yanjia, personnage singulier puisque étant le fondateur des arts martiaux en tant que sport à part entière, Fearless ne cède tout d'abord jamais à la facilité puisque évoquant son personnage dans toute sa profondeur psychologique. Ainsi, avant d'être un film de combat ou un biopic, Fearless est avant tout un drame humain poignant où chaque séquence intimiste à son utilité puisque participant à l'évolution même du personnage principal qui, de combattant fier et égoïste va devenir un maître sage qui finira par accepter les aléas du destin. Le script est excellent de bout en bout, arrivant à approfondir énormément ce personnage qui est présenté de façon claire et intelligente, notamment pour ceux qui ignoraient tout de cette figure emblématique des arts martiaux. Comme dit plus haut, le film ne fait jamais dans l'action gratuite, chaque combat étant justifié par le récit, mais chose plus surprenante encore on a le droit à une exposition détaillée ainsi qu'à une longue storyline d'exil (meilleur passage du film) qui vire fortement dans le philosophique, ça aurait pu contraster fortement avec le reste du métrage mais là encore cela s'imbrique parfaitement dans le récit qui cherche avant tout l'émotion au spectaculaire et ce, même dans les séquences de combat (superbe duel final qui fait écho au massacre du restaurant). Et si le choix de Jet Li laisse parfois montrer ses limites sur les scènes d'émotion (l'assassinat déclencheur de l'exil), force est de constater que sa performance martiale mélangée à la mise en scène de Ronny Yu et surtout aux chorégraphies de Yuen Woo-ping donne lieu à des séquences d'action simplement phénoménales où lisibilité et gestion de l'espace sont au cœur de l'entreprise. Un très beau film donc, arrivant à la fois à faire preuve d'un dynamisme monstre tout en étant terriblement touchant. Je conseille fortement.

NOTE : 8,5/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 14 Juil 2012, 19:22
par Dunandan
Et j'imagine que la VL n'existe pas en DVD :(

Seigneur des anneaux : Les deux tours (Le) - 10/10

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 15:51
par Alegas
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The Lord Of The Rings : The Two Towers (Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours) de Peter Jackson

(2002)


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Après l'immense succès critique, public et culturel du premier opus, il était évident que la sortie en salles du second film de la trilogie Lord of the Rings, The Two Towers, serait attendue massivement. En réalisant les trois films via un même tournage, Peter Jackson a certainement pu éviter une certaine tension de cette attente, néanmoins il devait certainement savoir qu'il devait placer la barre haute pour un film qui, malgré le fait qu'il soit la suite directe de Fellowship of the Ring, serait singulièrement différent. Ainsi, alors que le premier film se plaçait davantage comme un film d'aventure pur où la notion de voyage se trouvait au centre du récit, The Two Towers se pose davantage comme un épisode intermédiaire qui ferait le lien avec un dernier film contant les dernières batailles de la Guerre de l'Anneau. Un film placé sous le signe de la préparation donc, des enjeux politiques mais aussi de la fraternité entre les différentes races et peuples de la Terre du Milieu.

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Bien conscient que son premier devoir est d'offrir un divertissement digne de la qualité qu'on en attendait, Jackson décide pourtant de modifier le récit d'origine au risque de perdre les fans de la première heure. Ainsi, The Two Towers se révèle être le film de la trilogie qui s'éloigne le plus de l'ouvrage dont il est adapté, tout d'abord dans sa construction scénaristique. Là où Tolkien séparait totalement les récits de Frodon et Sam à ceux du reste de la Communauté, Jackson fait appel au montage alterné pour mélanger les deux parties, et si ce choix peut paraître de prime assez anodin, il n'empêche qu'il permet toujours au spectateur de se repérer chronologiquement, effacant donc le manque de repères que Tolkien privilégiait. De plus, notons aussi que le récit de Frodon et de l'Anneau dans le second Tome se terminait sur sa capture à Cirith Ungol là où le film se termine avant l'arrivée à Minas Morgul, Jackson décidant de garder un maximum de suspense pour son troisième opus, de marquer durablement la pellicule du personnage de Gollum, de maximiser l'emprise de l'Anneau et ce, tout en gardant le pessimisme final qui faisait toute la force de l'ouvrage d'origine (pessimisme marqué cette fois-ci par la personnalité de Gollum reprenant le pas sur celle de Sméagol). Enfin, le choix le plus visible est bien entendu le rajout de nombreuses séquences absentes du livre. Là où celui-ci se démarquait de la trilogie par une grande absence de péripéties pour finalement exposer dans l'un des derniers chapitres via la bataille du Gouffre de Helm, Jackson prend le choix plutôt de risquer de proposer, au contraire, un maximum de péripéties de peur d'ennuyer le spectateur qui attendrait une copie conforme du premier opus.

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Cette prise de risques aurait pu se révéler désastreuse et pourtant force est de constater qu'elle fonctionne à merveille, ne tombant jamais dans le spectaculaire outrancier. Entre une introduction démentielle qui redéfinit la notion de spectaculaire, une utilisation des cavaliers Ouargues qui s'intègre parfaitement au récit, une digression remettant les Elfes au centre du conflit ainsi qu'un long détour par Osgiliath pour Frodon qui permet un travail en profondeur du personnage de Faramir, Jackson évite habilement les pièges qu'il aurait pu se tendre lui-même et livre finalement un script équilibré entre son intention d'origine (préparer la Guerre de l'Anneau) et sa volonté d'offrir un divertissement généreux à tout les niveaux. Bien sur, on pourra toujours reprocher au film un humour parfois un peu limite vis à vis de l’œuvre originale, même si cela part de très bonnes intentions (notamment sur la relation Legolas/Gimli) ainsi qu'un montage alterné qui coupe un peu trop souvent le souffle épique, notamment dans la bataille du Gouffre de Helm, mais c'est finalement peu de choses par rapport à l'immense plaisir que procure The Two Towers qui, à défaut d'égaler son illustre prédécesseur, arrive à le suivre de très près via des qualités différentes.

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Encore une fois, la mise en scène épouse parfaitement l'intention scénaristique avec une nette augmentation de plans spectaculaires en CGI mais qui restent toujours très bien gérés en terme d'incrustation. Les magnifiques plans d'ensemble sont toujours de la partie et là encore on ne peut que s'incliner devant la décision de Jackson de tourner sa trilogie en Nouvelle-Zélande, les terres du Rohan prenant vie à l'écran d'une façon assez incroyable. Niveau séquence d'action, on retrouve les mêmes qualités et défauts que dans le premier opus, à savoir un montage souvent trop cut mais qui arrive néanmoins à retranscrire les batailles de façon fidèle. A ce titre, la bataille du Gouffre de Helm est certainement l'une des séquences les plus marquantes de la trilogie, gérant admirablement le live, le CGI et les maquettes. Pourtant, c'est finalement dans les séquences intimistes que la mise en scène de Jackson se révèle excellente, arrivant à porter l'émotion à un degré souvent très haut (l'enterrement de Théodred, le monologue de Théoden avant la bataille finale, le discours de Sam à Osgiliath) mais aussi en filmant intelligemment la double personnalité de Gollum, notamment dans une séquence nocturne où le travail sur la focale est au service du dialogue intérieur.

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Le casting est encore une fois très bon, David Wenham en Faramir se révèle être un choix judicieux (dommage que sa carrière n'ait pas pu vraiment décoller grâce à ce rôle) et le travail sur son personnage donne l'un des protagonistes les plus intéressants de la trilogie avec Boromir et Gollum. Quand à celui-ci, il se révèle tout simplement parfait, là où beaucoup à l'époque se sont lamentablement plantés avec des personnages entièrement numériques (Yoda, Hulk, etc...), Gollum est finalement le premier personnage de synthèse qui arrive à convaincre de bout en bout au point que l'on oublie rapidement sa véritable nature pour le voir comme un acteur à part entière, un résultat qui doit beaucoup au travail d'Andy Serkis qui a totalement saisi le personnage. A noter aussi la présence de Brad Dourif qui est malheureusement un peu trop sous-utilisé, dommage aussi que Saroumane ne soit pas plus exploité dans cet opus. Enfin, la musique d'Howard Shore est toujours aussi parfaite, le thème du Rohan est superbe, idem pour la chanson de fin et je défie quiconque de ne pas avoir de frissons lors du passage de la dernière marche des Ents. Bref, si The Two Towers se révèle inférieur au premier opus en terme de qualité générale, il a néanmoins l'énorme mérite de rester encore aujourd'hui bien supérieur à la presque totalité des blockbusters annuels. Un film qui trouve aussi sa qualité dans sa volonté de se démarquer sur de nombreux points et qui, de toute évidence, provoque toujours le même plaisir intense à chaque vision dix ans après sa sortie.

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NOTE : 10/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 16:49
par caducia
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:super:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 17:54
par Dunandan
Critique très complète :super: (bon t'as pas relevé toutes les différences livre/film, mais t'as bien soulevé toutes les qualités du film, puis bon d'autres l'ont déjà fait :mrgreen:)

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 19:35
par Milkshake
Dis donc ça donne envie de revoir cette superbe trilogie. Jackson va t'il nous sortir des version extra longue avec les hobbies en blu-ray ?

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 20:00
par Count Dooku
Il va déjà réussir à nous tirer deux films d'un bouquin qui fait à peine la moitié d'un tome de la trilogie du SDA, alors je vois mal comment il pourrait encore nous faire des versions longues, sauf à rajouter des tonnes d'éléments qui ne sont pas dans le livre.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 16 Juil 2012, 21:12
par osorojo
Faudrait que je redonne une chance à cette trilogie en BR parce qu'honnêtement j'ai un mauvais souvenir de mes séances au ciné. Je crois même que je n'ai jamais vu le dernier opus, c'est dire si les deux premiers avaient éveillé mon intérêt ! :mrgreen: