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Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 01 Sep 2013, 18:56
par Heatmann
je vient juste de percuter que c'est Vera le lead feminin !! :bluespit: :bluespit:

je l'attend encore plus !

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Dim 01 Sep 2013, 19:15
par elpingos
Franchement, je m'attendais pas à kiffer autant. :wink:

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Lun 02 Sep 2013, 00:42
par Jimmy Two Times
Avec du recul, je l'ai un peu sous noté (j'ai mis 7). La recette est classique mais la real transcende tout. Insidious ne m'avait pas particulièrement marqué sur ce point mais la, il y a des plans et des cadrages qui tuent. J'ai vraiment été enthousiasmé par le boulot de Wan. J'ai bien aimé le classicisme prégnant du film, bien plus que le côté train fantôme grand-guignolesque de la seconde partie d'Insidious. :super:

Company Men (The) - 7/10

MessagePosté: Lun 02 Sep 2013, 08:39
par elpingos
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THE COMPANY MEN
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John Wells (2010) | 7/10



Fresque économico-sociale assez intéressante sur le destin croisé de plusieurs employés d'une même société, the Company Men a le défaut de certains films hollywoodiens. Ainsi le scénario classique trace la ligne droite d'une fresque humaine où de grands acteurs composent de gentils personnages et où la rédemption sert de conclusion. On est loin du formidable Margin Call qui traitait le sujet de la crise de l'intérieur et qui ne cherchait pas à tout prix l'illustration de la dimension sociale. Car si the Company Men est suffisamment dense en terme de personnages aux différents échelons, de rythme et d'écriture, le film ne réserve aucune surprise et ne propose qu'un regard assez convenu et un peu trop yankee sur ces errements éthiques d'un système économique moderne. Et même si les acteurs excellent (Ben Affleck, Tommy Lee Jones, Chris Cooper, Kevin Costner, le cast est la réussite première), la réalisation et le scénario sont bien trop fonctionnels et papier glacé pour vraiment transcender son sujet. Plaisant mais planplan.

No Pain, No Gain - 8/10

MessagePosté: Ven 06 Sep 2013, 09:28
par elpingos
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NO PAIN, NO GAIN
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Michael Bay (2013) | 8/10



Franchement je n'y croyais pas tant que ça, mais je dois le reconnaître, Bay, Wahlberg, Johnson et consorts m'ont cueilli en plein vol et livrent un des films de gangster les plus funs et réjouissants de ces dernières années. Mélange ultra-habile de comédie, de sarcasme sociologique et de film d'action, Pain&Gain est aussi une fable ultra-corrosive sur le sacro-saint rêve américain.

Sur un scénario que seule une histoire vraie pouvait inspirer, Bay signe une réalisation brillante et efficace, à la fois classieuse et survitaminée. Chaque perso du film est présenté avec fun et intelligence, avec un petit background introduit en flashback, et les 3 anti-héros principaux s'associent dans une équipe de bras cassés dont la bêtise et les états d'âme en voix-off s'avèrent délectables et attachants. Le film a la classe des grands, mais semble ne jamais se prendre au sérieux, donnant à l'ensemble une fraîcheur rare et salvatrice.

Car malgré un partage en vrille assez violent, Bay, à la manière des Coen, fait de cette histoire un condensé d'humour noir, de rythme et de variations thématiques. Et sur cette base d'une réal à l'avenant, bien plus réfléchie ici que pubesque, la troupe générale de pieds nickelés (jusqu'à la toute fin et jusqu'à chaque petit rôle, chacun en tient une couche) est au final bien plus jubilatoire que pitoyable.

Un florilège de bonnes idées, de citations délirantes, de 2nd degré et de rebondissements : clairement une des plus grandes réussites de la comédie d'action et un classique immédiat.

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 06 Sep 2013, 13:32
par Jimmy Two Times
Pas mieux, très cher.
Maintenant, tu es prêt à revoir Burn after Reading à la baisse. :mrgreen:

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 06 Sep 2013, 13:58
par elpingos
:nono: Je suis une Coen bitch hein, pas une Bay bitch...

Gentlemen Broncos - 7,5/10

MessagePosté: Sam 28 Sep 2013, 12:43
par elpingos
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GENTLEMEN BRONCOS
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Jared Hess (2010) | 7,5/10



Pour moi une première excursion dans l'univers particulier de Jared Hess et un plaisir indéniable. Gentlemen Broncos est un film aux accents Wes Andersoniens, humour foutraque et pince sans rire, personnages ridicules mais pourtant une vraie tendresse au service d'une histoire simple et bien construite. L'originalité vient ici du thème de la littérature SF traitée à la fois avec sincérité et moquerie (le héros se fait à la fois plagier son roman par un auteur à succès tout en cédant ses droits pour une adaptation ciné amateur); avec une illustration en fil rouge et un Sam Rockwell comme toujours délectable qui compose les 2 variations de l'histoire du roman (une version série B de Dune). Les 2 histoires (réelle et fictionnelle) s'imbriquent donc au long de ce film à la fois cheap, drôle et délicieusement original. Une sacré bouffé d'air frais dans la comédie décalée et un film à l'histoire certes classique mais indéniablement agréable, touchante et intelligente. Et puis bon un film de 2010 qui balance du Wind of Change peut pas être foncièrement mauvais...

Cité des enfants perdus (La) - 9,5/10

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 10:15
par elpingos
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LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS
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Jeunet & Caro (1995) | 9,5/10



Meilleur film fantastique Français, meilleur film Steampunk, la Cité des Enfants Perdus est le bébé monstre de 2 artistes talentueux, qui atteignent ici leur apogée créatrice après le choc Delicatessen. Les 2 réalisateurs accouchent ici d'un univers glauquissime et mélange les genres et les thématiques.

Si on peut penser à du Gilliam, le film lorgne tout autant du côté d'un Méliès sous acide que d'un Lewis Caroll dépressif, et réussit le mix détonnant entre le conte enfantin et le film d'horreur. Le cirque baroque auquel on assiste mélange habilement les différentes thématiques, l'aliénation, la résistance face à un univers totalitaire, le rapport créature/créateur, l'enfance, le rêve... Portée par un univers onirique d'une densité et d'une richesse exemplaires, la quête de Miette et de One pour retrouver le petit frère disparu, touche autant à l'aventure que la comédie noire ou le film d'angoisse.

Déjà dans Delicatessen, Caro & Jeunet bousculaient les codes, mais encore plus ici, ils nappent leur récit d'une étrangeté constante et donnent libre cours à leurs fantasmes les plus fous tout en rendant un hommage aux contes et légendes de l'enfance. Peuplée d'une galerie de gueules exubérantes, l'histoire est parcourue d'éclairs de lumière et de noirceur, féérie, humour et violence. Et l'excellence artistique (Khondji, Badalamenti, Gaultier et Rabasse s'en donnent à cœur joie) qui accompagnent les folies visuelles de Caro & Jeunet, donnent une cohérence spectaculaire à cet univers baroque.

Et pour toutes ces qualités, richesse du scénario, excellence de l'interprétation, de la réal et pour l'originalité de l'expérience visuelle, le film mérite des lettres de noblesse. Il s'avère en tout cas pour moi être l'un des plus grands chefs d’œuvre du cinéma fantastique tendance surréaliste, et un vrai film d'Auteurs. Et il confirme que Jeunet est le seul réalisateur Français à tenir la dragée haute au cinéma US en terme d'ambition et de créativité.

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 11:41
par francesco34
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A quand le blu-ray pour ce film!!!

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 12:46
par zack_
Clair
J'ai une version pas bien jolie et depuis des années je dois me le voir mais j'arrive pas à passer le cap à cause de la copie.

Ma part du gâteau - 3,5/10

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 13:12
par elpingos
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MA PART DU GÂTEAU
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Cédric Klapisch (2011) | 3,5/10



Comment Klapisch a-t-il pu passer du plus somptueux de ses films, Paris, à peut-être son plus décevant? Je m'interroge, franchement ...

Et pourtant je n'en attendais pas tant que ça de cette Part du gâteau, jusqu'à la moitié y trouvant même de certaines qualités. Mais force est de constater que le réal s'est ici sérieusement perdu dans un film laborieux et assez simpliste, ce qui ne lui ressemble tellement pas. Car quid de cet aspect ludique et lumineux de troupe joyeuse, quid de ses scénarios à tiroir et pourtant très fluides, quid du mélange émotionnel et énergique qui savait tellement surprendre? En réduisant son film à un face à face très étriqué entre Lellouche et Viard (pas mauvais mais que je préfère dans des 2nds rôles), il perd de son essence et rend une copie par trop artificielle et consensuelle.

Du sujet casse-gueule, Klapisch n'évite aucun des écueils, des archétypes idéologiques et sociologiques et des clichés de la comédie romantique. Il semble même se saborder lui-même avec une fin autre, bancale presque, qui donne un sentiment d'inachevé. Comme s'il n'assumait pas ou qu'il ne voulait pas donner de conclusion. Et le pseudo cri de révolte des 10 dernières minutes, s'il se veut original n'a plus la force émotionnelle pour vraiment convaincre. Et à trop vouloir mélanger les genres et à surcharger de symboles, Klapisch fait de sa part du gâteau un film boursouflé et au final assez indigeste.

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 13:37
par Dunandan
Une vraie purge pour moi (surtout le portrait ultra simpliste/caricatural des 2 France). J'ai vraiment tout détesté dans ce film ...

Re: [elpingos] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 13:44
par elpingos
Oui j'ai vu :eheh: C'est vrai qu'il est tombé assez bas sur ce coup-là...

Poursuite Mortelle - 6,5/10

MessagePosté: Mar 01 Oct 2013, 14:48
par elpingos
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POURSUITE MORTELLE
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Julian Gilbey (2011) | 6,5/10



Petit survival joli, cash et assez surprenant à de nombreux égards.
Si point de vue aventures dans la nature on peut être déçus (moi qui m'attendais un peu à un film genre Randonnée avec un Tueur, côté immersion, j'ai un peu déchanté) la tournure que prennent les événements et le côté chasse à l'homme bourrine relancent rapidement le récit au bout d'une dizaine de minutes, donnant alors tout l'intérêt au film. Et on se laisse alors prendre plutôt bien à flipper aux côtés de Melissa George et ses acolytes dans leur course en avant. Surtout que les méchants (qui semblent pulluler dans la région) ne sont clairement pas là pour finasser, semant très rapidement une piste bien mortuaire. Pas mal de violence donc, bien exécutée (le passage dans la rivière par exemple est top) et une descente aux enfers qui sied bien au côté rural britannique de la fin. Pas un grand film mais un suspens sanglant divertissant, bien rythmé et assez flippant.