BE KIND, REVIEW!

L'agent secret 007 est chargé d'enquêter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La Banque d'Angleterre a découvert que ce dernier entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel but. Quelques verres, parties de golf, poursuites et autres aventures galantes plus loin, James Bond découvre en réalité les préparatifs du "crime du siècle", dont les retombées pourraient amener le chaos économique sur les pays développés du bloc de l'Ouest...

Pour cet opus on met de côté le SPECTRE (pas forcément un mal pour éviter une forme de lassitude) pour se concentrer sur un nouveau méchant : Auric Goldfinger. Un bad guy qui ne voudra pas dominer le monde mais s’enrichir au maximum (au premier abord). La folie de l’or… Accompagné de son homme de main Oddjob (formidable trouvaille que ce coréen mutique et dangereux), il mettra tout en œuvre pour éliminer Bond, que l’on sent plus que jamais en danger ici (la scène du laser et son "I expect you to die" nous le montre bien). Bond passe d’ailleurs une bonne partie du film enfermé et le rythme s’en ressent. Moins haletant que l’opus précédent, ce Goldfinger se suit néanmoins agréablement et sans ennui jusqu'au casse de Fort Knox.
La mise en scène de Guy Hamilton est un peu moins flamboyante et plus sobre que celle de Terence Young. Moins convaincante et un peu brouillonne lors des scènes d’actions, elle met également un peu moins en valeur les décors de Ken Adam. Deux plans sont tout de même marquants : le reflet du tueur dans un œil lors du prégénérique et le dézoom sur le sniper en Suisse. Un peu moins d’exotisme d’ailleurs car entre la Suisse et les Etats Unis, notre agent secret à connu des destinations plus glamour… Heureusement les gadgets et la section Q font leurs apparitions et l’utilisation (avec parcimonie pour le moment) offrent de bons moments. La James Bond Girl principale est un peu sous exploitée. Pussy Galore marque plus par son nom improbable que par son implication dans l’histoire tant son changement de bord est trop improbable pour être crédible.
Sinon, il y’a du golf, et le golf c’est bien. Et la musique est excellente, jusqu’à la chanson phare interprétée par Shirley Bassey sur un superbe générique.

Avec Dr No et Bons Baisers de Russie, ce Goldfinger constitue une base solide à la saga en lui donnant la plupart de ses codes, encore en vigueur de nos jours.

Lorsque deux bombes atomiques sont dérobées par le SPECTRE, James Bond est mandaté par le gouvernement britannique pour retrouver les bombes. Pour ce faire, il devra se rapprocher du N° 2 de l'organisation criminelle, Emilio Largo.


Légère deception que cet opus qui, dans mes souvenirs, était l’un des meilleurs de la saga. La faute à un manque de rythme qui se fait rapidement ressentir (premier épisode à dépasser les 2h d’ailleurs, ca se sent). Et surtout à un Emilio Largo un peu fade qui peine à s’imposer face à Bond. Le personnage à du potentiel mais se révèle un peu décevant, surtout pour le N°2 du SPECTRE.

Heureusement, l’exotisme est de mise ici. Une grosse partie de l’intrigue se déroule aux Bahamas et les décors naturels sont superbes. Et surtout ca permet d’avoir des séquences inédites dans la saga : des scènes sous-marines. Très présentes (près d’un quart du film), elles sont très bien mises en scène par Young. La meilleure étant bien sur le climax final muet qui nous tient en haleine une dizaine de minutes durant, bien soutenu par le score de John Barry. Dommage qu’elle soit suivie par une fin peu convaincante dans le yacht avec ses effets démodés (les accélérés, ca pique les yeux de nos jours).

Côté James Bond Girl, on est très bien loti ici. Claudine Auger incarne une Domino Derval de toute beauté (ancienne dauphine de Miss Monde 58, ca aide) qui aura une importance capitale dans le dénouement de l’intrigue. Et Fiona Volpe, incarné par la délicieuse Luciana Paluzzi, est intéressante à plus d’un titre. Vénéneuse et dangereuse, elle incarne une femme fatale qui sera un véritable danger pour James Bond.


Bref, un film qui à un peu vieillit, mais qui reste somme toute agréable à suivre.

James Bond part pour le Japon afin de trouver qui se cache derrière le vol, dans l'espace, d'une capsule spatiale américaine. Pour mener à bien sa mission, il sera assisté par les services secrets japonais.

J’appréhendais un peu la vision de cet épisode après avoir lu les critiques dans la base mais il est loin d’être honteux. Le problème du film est d’être trop bancal.
La première partie est plutôt réussie avec un côté espionnage assez poussé. Bond, se faisant passer pour mort, utilise un alias pour enquêter sur le vol d’un engin spatial (et on a du coup les premières scènes spatiales de la saga, très réussies). Le Japon permet de changer un peu de cadre de mission e qui est plutôt agréable. Et y’a Tetsuro Tamba, ça c’est cool. Par contre, on sent un Sean Connery en roue libre et beaucoup moins impliqué dans son rôle (qu'il abandonnera d'ailleurs sur le film suivant).
Mais ça se gâte après une heure de film. L’école de ninja et le mariage… sérieusement ? Ça fait retomber grandement le rythme du film déjà pas folichon et surtout ça n’apporte rien à l’intrigue. Sans parler des James Bond Girls bien gentillettes mais d’une inutilité gênante.
Le climax final est quand même plutôt bien fichu, surtout de par son décor démesuré, et nous permet avant tout de découvrir enfin le redoutable N°1 du SPECTRE.

Pas entièrement convaincant a cause de ses errances de la seconde partie, On ne vit que Deux Fois se laisse suivre agréablement tout de même.