BE KIND, REVIEW!

Enfin ça reste Meth Damon surtout.

Un Matt Damon du pauvre, ça pose le niveau de ce tocard.

FNL, quand on voit le casting, entre lui, le Playmobil et Taylor Kitsch, ça donne envie

Je sais même pas qui c'est l'acteur dont vous parlez.

comICS-soon a écrit:
Hihihi, Logan arrive, je le vois d'ici...

Je ne réagis même plus, je suis le zen incarné.

Scalp a écrit:Je sais même pas qui c'est l'acteur dont vous parlez.

Je ne savais pas non plus.

Un petit tour sur wiki, un coup d'oeil à sa filmo,
Walker, Texas Ranger
Sabrina, l'apprentie sorcière
Grey's Anatomy
Observe and Report
(pour le meilleur! )
Ca sent le cador. Et effectivement, il a la tronche pour être le frangin mal loti de Matt Damon.

Ah oui grand acteur là.

le mec il a une scene et demi dans le film hein ... ( jparle de black mass )

Ca change pas que je sais même pas qui c'est

ah bah moi j avais jamais vue sa gueule avant de voir le depp , et il m'a ni marquer dans le bon sens , ni trouver nul , juste un 3em voir 4em role anodin quoi , rien de quoi en parler , bref

Heatmann a écrit:ah bah moi j avais jamais vue sa gueule avant de voir le depp , et il m'a ni marquer dans le bon sens , ni trouver nul , juste un 3em voir 4em role anodin quoi , rien de quoi en parler , bref

Heatmann t'as capté qu'ils parlaient de Jesse Plemons de FNL quand même, car sinon je capte pas ta phrase ^^

non

Si on m’avait dit que j’aimerais bien un film de Sorrentino j’y aurais pas cru tellement ses précédents films me paraisse juste brasser du vent avec un réal qui ne fait que se regarder filmer. Il faut dire que là le cast 5 étoiles est un gros plus et élève le film Caine/Keitel/Weisz ils sont parfait comme toujours, ils rendent leur perso super attachant, le cinéma du réal italien fonctionne toujours autant par vignette/scénette mais là il y a un fond un peu pertinent voir touchant. Caine nous ferait presque chialer.

Là ça fonctionne peut être aussi grace à l’unité de lieu, les scènes qui se répondent (La grande bellezza ça partait dans tous les sens sans but), le ton qui se prend pas au sérieux, c’est même assez drôle tout le long tout en étant mélancolique, le sosie de Maradonna m’a fait déliré, Paul Dano en acteur raté et les scénaristes à la ramasse c’est fun, Jane Fonda a pas été aussi bonne depuis Klute et la musique excellente dès la reprise d’un des meilleurs morceaux de Florence and The machine en intro j’ai su que j’allais aimé tous les passages chanté et choix musicaux, il y a même de la zic produite par Pharrell dans un clip pop parodie appuyé de mauvais gout sur fond vert.

Bon par contre il y a des passages ridicule (un petit coup dans les bois, Paul Dano sur la fin c’est vraiment de mauvais goût) et cette volonté de foutre tout le monde à poil est un peu agaçante même si Miss Univers est super belle sinon la réal est super classe, il y a pas mal de composition de plan assez magnifique et chorégraphié, ça donne presque envie de s’emmerder dans une thalasso 5 étoile en Suisse et le passage de rêve à Venise est la plus belle scène du film, magnifique.

Du coup super intrigué de voir la série TV, The Young Pope avec un cast international que le réal va chapeauter toute une saison à la mode Soderbergh. Television is the future. C’était prémonitoire comme punchline ça.

A ma grande surprise j’ai enfin apprécié un film de Guy Ritchie après toutes ces années qui était un summum de mauvais goût qui en faisant des tonnes dans l’esbroufe pour compenser l’absence totale de fond. Là pas de grand changement tout est uniquement dans le style mais c’est plutôt classe dans l’ensemble ici.

Il faut croire que sa collaboration avec le directeur photo de Ridley Scott/Vaughn l’a assagit avec pas mal de plan fixe et mouvement de grue super bien éclairé, c’est peut être aussi l’environnement qui fait son effet, tout se passe à Rome qui apporte un vrai cachet au film et aussi la musique est excellente entre soul 60’s, pop italienne et hommage/pompage aux BO western Spagh à la Morricone. Mission accomplished Cowboy.

Tout ça fait que même avec un scénario qui tient pas debout (ils s’y sont mis à + 5 pour l’écrire quand même, ça serait intéressant de voir la version du scénario que Soderbergh voulait faire pour cette franchise) on s’en fou tellement car c’est fait plein de décontraction ce pastiche des Bond 60s, zéro tension mais la dynamique du trio apporte quelques scènes qui font sourire et j’ai surtout aimé la manière dont Ritchie désamorce ses scènes d’action (surtout celle du bateau au milieu) dont il a clairement rien à faire bon après il y a toujours des petits tics/effets inutiles en gros plan visage/split screen mais ça reste léger par contre sur la fin la poursuite est pas super lisible.

On évite donc les gitans en slow motion mais c’est toujours la foire aux accents dans son cinéma, ici c’est la première fois que je trouve Armie Hammer crédible/convaincant dans un film avec un accent russe en plus, Superman serait parfait en nouveau James Bond pour remplacer Daniel Craig tellement il rappelle Brosnan dans ce film par contre il y a pas vraiment d’alchimie dans le duo chacun fait sa perf dans son coin...

Sauf quand la miss est dans le cadre, il faut l’avouer l’atout du film est Alicia Vikander qui vole une fois de plus le show, c’est la seule à se débrouiller à peu près quand on lui demande de parler une autre langue, elle a l’air plus convaincu que le reste du cast. La fin ouverte laisse un arrière-gout d’un gros prétexte de 2h qui n’est là que pour installer une franchise et préparer le terrain pour de nouvelles aventures qui n’auront pas lieu vu que le film a fait trop petit score au BO. Quelle idée aussi de vouloir monter une franchise sur le nom d’une série TV que personne connait et qui est tombé dans l’oubli total.

Attention OVNI. Le film le plus original que j'ai vu depuis des plombes du coup je peux comprendre le prix du Jury à Cannes mais ça reste quand même un film trop théorique et froid pour totalement adhérer au propos sur la solitude de notre monde contemporain. Par moment ça m'a fait l'effet d'un Grand Budapest Hotel à la sauce glauque et grisatre de Blindness. C'est loin d'être sexy.

Le pitch, le cast est alléchant, Farrell n'avait pas forcément besoin de prendre du bide pour qu'on voit qu'il est impliqué dans ce projet un peu farfelu et incarné un homme lambda un peu perdu, du coup la première partie malgré sa voix off lourde est vraiment intriguante, ce séjour dans un hotel ou les gens on choisit de trouver à tout prix l'amour ou de se réincarner en animal est assez fou comme idée, ça apporte son lot de scène décalé (le coup de l'olive, de la petite fille dont on frappe la jambe) qui viendrait critiquer les couples qui ne sont pas fait pour vivre ensemble mais qui se force à rester ensemble, tout semble forcé et volontairement désincarné.

Du coup on se demande qu'est ce qui se cache derrière tout ça, pourquoi une telle organisation ? On aura jamais la réponse. Pourtant le réal nous introduit un camp adverse qui se fait chasser, là aussi ça donne de bonnes scène en forêt qui permettent de faire respirer le récit pour une fois la froideur innée de Lea Seydoux est ici parfaitement utilisé en prédatrice fatigué avec de grosses cernes à force de dormir à même le sol.

Mais sur la fin l'histoire se focalise uniquement sur l'histoire d'amour du duo, j'ai eu l'impression que le réal ne savait pas comment finir son film, sur toute la dernière partie il oublie tout l'univers original qu'il a crée jusque là (pourtant on a eu une attaque sur l'hotel mais dont on ne vera jamais les conséquences) perso j'ai totalement décroché dès que le personnage de Rachel Weisz est sacrifié, elle a un role bien moins intéressant à jouer que dans Youth ou elle a peu de scène mais bien plus marquantes.

Autre petit bémol la musique stridante qu'on nous ressert 15 fois au début ça fait son petit effet mais ça devient vite agaçant sur la longueur. Formellement c'est plus le lieu de tournage qui fait tout même si il y a quelques ralentis plutot sympa. Un film intéressant, vraiment inspiré au niveau écriture par moment mais qui a du mal à concrétiser ses idées sur la fin qui laisse un arrière gout de tout ça pour ça. Dommage mais il y a du potentiel chez le réalisateur prouvé par une brochette de second rôles (Ben Whishaw et sa copine, John C. Reilly, la française, les dirigeants de l'hotel...) bien dirigé tous parfaitement à leur place.