BE KIND, REVIEW!

Va y pose ta note et excuse toi auprès d'Alegas pour tous tes péchés, faut faire la résistance avec Oso la.

Dit l'homme qui a permis à Mommy d'être film de l'année une fois.

(je n'oublie pas tes péchés, Logan)

C'est vrai que l'absence des notes de Scalp est en fait une partie de l'explication concernant les très bonnes moyennes de notes dans le classement

Mark Chopper a écrit:Dit l'homme qui a permis à Mommy d'être film de l'année une fois.

(je n'oublie pas tes péchés, Logan)

7.5

Usurpation d'identité la c'est pas possible, jamais j'aurais fait ca, surtout devant Gone Girl et Whiplash.

logan a écrit:Va y pose ta note et excuse toi auprès d'Alegas pour tous tes péchés, faut faire la résistance avec Oso la.

A part pour une pipe, je m'excuse pas.

Le post le plus gay depuis des lustres sur ce forum.

Je croyais que c'était réglé cette histoire de notes.... Visiblement non.

6/10

Les misérables de Ladj Ly - 2019

C'est quand même très inoffensif vu tout le bruit que ça a fait avec une fin bien symptomatique de tout ça, le mec n'assume pas et n'ose pas, ça se termine avec un écran noir et on est censé se demerder avec. Les 10 dernières minutes sont d'ailleurs bien ratées pour moi et j'y crois pas, genre ils se révoltent contre tout le monde, ben voyons. Avant c'est juste un training Day du pauvre, c'est pas déplaisant à suivre car y a une vraie volonté de faire du cinéma mais ça a pas la portée que ça voudrait avoir et c'est quand même caricatural par moment mais ça a le mérite d'être assez rythmé et jamais chiant, les passages avec les gitans par contre c'est priceless. Ça se situe quelque part entre Polisse et L627, c'est mieux que les 2 sur la forme par contre mais ça peut pas être plus que 6 car ça manque de perso vraiment écrit, la ça reste le minimum et c'est assez simpliste.
Enfin typiquement le genre de film qui gagne un prix avec son sujet/contexte plutôt que sur ses qualités somme toute correct. Vite vu vite oublié mais pas détestable.

Ouais, même avis que toi, je suis assez surpris par le succès qu'a le film. A part la fin dans les couloirs de l'immeuble et quelques plans larges dans la cité, ça m'a donné l'impression d'être un peu cheapos. Ça manque d'un vrai coup d'oeil photographique aussi, et on sent bien que tous les acteurs ne sont pas comédiens (et les comédiens sont pas tous au top, la tête à claque de la BAC, je le trouve moyen) :/

Quant à la note d'intention, c'est mi-figue, mi-raisin effectivement.

La fin dans la cité niveau crédibilité on repassera, et par moment on croirait être devant un The Shield version scary movie.

7/10

Ak-in-jeon de Lee Won-tae - 2019

Putain un bon polar coréen, le dernier ça commençait vraiment à remonter, ils étaient tous plus pourris les uns que les autres et limite je pourrai même élargir au cinéma coréen que le soi disant chef d'oeuvre Parasite ben c'est quand même bien bof pour être gentil.
Pour commencer ici, oh miracle, ça dure moins de 2h, ça dure même moins de 1h50, on se demande comment c'est possible tant les coréens ne savent pas faire des films courts et curieusement toute de suite c'est quand même moins chiant quand ça dépasse pas cette barre fatidique. Evidemment quand j'ai lancé le film je m'attendais à mettre 4 max et dire encore une fois on se fait enculer (j'avais évidemment craché mon venir devant le trailer) mais rapidement je me suis dis que c'était pas mal ce que j'étais entrain de regarder, par moment ça me rappelait un des seuls chef d'oeuvre du cinéma coréen à savoir The Chaser (y a que 2 chef d'oeuvre façon chez eux).
On a donc un tueur en série (ils ont toujours le même look chez eux) qui a la super idée de s'en prendre au parrain local, parrain qui a les traits du gros bourrin de Busan (le seul bon truc de ce film pourri), donc un gars qu'il faut pas faire chier, et forcément il va vouloir se venger du tueur et il va devoir s'associer avec le flic qui mène l'enquête. On se retrouve devant un buddy movie absolument pas original mais efficace, on devine aisément comment ça va finir, on sait exactement le chemin de tout ça car le buddy movie ça reste très balisé mais si ça fonctionne c'est parce qu'on a des persos cool, alors c'est pas super poussé psychologiquement mais on croit à ce qu'on voit même si ça peut paraître gros et le duo fonctionne bien.
Qui dit cinéma coréen, dit belle photo, réalisation solide (y a du bon stomb et une course poursuite en voiture plus que correct) par contre y a pas trop de Shiba mais qu'on soit rassuré on a bien une scène dans un karaoké.
Le casting je connais pas les noms donc on va les appeler Riri Fifi et Loulou, et bein ils sont bons les 3, mention évidemment à Loulou qui pète des tronches avec des bonnes claques de maçon portugais.
Un film coréen de moins de 2h et un polar où je me fais pas chier ça donne clairement envie d'être sympa donc c'est un bon petit 7 et je pourrai même le revoir avec plaisir.

6/10

6 Underground de Michael Bay - 2019

Mouais j'avais pas été emballé par le trailer et après une intro démente ça se confirme, alors c'est du Bay donc j'aime car à part Transformers j'aime tout ses films mais on est loin de Bad Boys 2, mais vraiment, et je préfère même son 13 Hours.
Alors évidemment je vais pas blâmer le scénario prétexte, qu'on s'en branle des enjeux c'est pas gênant enfin il bute un perso dans son intro qui laisse penser que tout le monde peut y passer mais finalement non malheureusement, Bay construit son histoire au gré des endroits où il a envie de poser sa caméra. Le problème c'est les perso assez osef quoi (les flashback de la honte), ce qui fait qu'entre l'action (qui est loin d'être non stop faut pas abuser), c'est un peu chiant, pas aidé par un casting assez neutre (c'est qui tout ces inconnus), alors j'ai pas détesté Reynolds et même Laurent, mais ils nous intéressent vraiment pas du coup faut attendre l'action et on a 3 grosse scènes (le climax final est d'ailleurs assez décevant car le film au lieu d'aller crescendo fait l'inverse, meilleure scène intro). Et on va juste parler de ça car c'est la seule raison de regarder ce film, enfin y a l'humour aussi, une humour qui pour moi fonctionne car c'est premier degré et jamais cynique à la Deadpool en voulant parodier pour se croire au dessus du genre, non Bay aime les trucs vulgaires, cons et s'en est gavé à raz la gueule.
L'intro c'est un des trucs les plus osés que j'ai vu pour un film avec un tel budget surtout qu'il y a pas le coté parodique qui pourrait permettre de prendre du recul, donc on a du dommage collatéral et ça fait rire Bay, entre le mec en scooter et la mère avec son bébé on est pas prêt de voir ça sur grand écran et ça enchaîne les idées débiles et les plans WTF (y a un putain de canard en plastique plein cadre à un moment), après si on trouve ça trop découper et qu'on comprend pas y a qu'a aller se toucher devant John Wick et ses bots, Bay aime bien recycler et ici c'est marrant car les bruitages lors de la course poursuite sortent tout droit d'un Transformers, ce gros morceau de nawak c'est du 20 minutes de bruits, de gore, d'humour gras, de plans à l'arrache, de plans stylés, faut voir tout ce qu'il y a l'écran, car là on est pas dans du Avengers blindés de fond vert, on est dans de la destruction massive.
La seconde séquence à Hong Kong, on continue l'humour débile et c'est un peu plus "posé" avec des méchants tombant par paquet de 12 et toujours des idées WTF (la piscine comment c'est jubilatoire de même que l'échafaudage). Après le climax final, le truc du aimant c'est marrant, y a quelques mises à mort sympas mais la barre était très haut avec le début et là c'est juste mouais ok ça fait le taf.
Alors oui c'est du 100% Bay mais finalement la fureur du début du film est un peu trompe l'oeil et la suite devient un peu plus sage, enfin sage pour du Bay quoi et puis 2h10 c'est un peu trop pour ce que ça raconte, enfin ce que ça essaye de raconter car Bay il en a tellement rien à foutre de son scénario que ça se voit trop là.
Des blagues bien grasses, du gore wtf, des voitures qui explosent au moindre impact, des culs filmés dès que possible, des gros mots, du cut, du archi cut, du fluo, des grosses mitraillettes, y a pas tromperie on a bien vu un film de Michael Bay mais comme je l'ai dis on est loin de Bad Boys 2.

7/10

My Heart is that Eternal Rose de Patrick Tam - 1989

Polar un peu oublié de l'âge d'or, le fait qu'il soit pas dispo en France aide pas. Alors c'est clair que tous les films de cette période se ressemble pas mal, John Woo ayant vraiment posé des bases qui serviront à tout le monde, dans son traitement romanesque on pense donc pas mal à Woo (mais c'est romanesque avant les Woo d'ailleurs car le film a été fait avant The Killer), et si Tam n'est pas Woo, y a un truc sur lequel son film est meilleur que les films du maitre, il a un vrai chef op en la personne de Christopher Doyle et clairement son film visuellement est un cran au dessus des films de Woo (un peu éclairé à la zob quand même hein). Un film qui annonce les films de To qui viendront 10 ans plus tard.
La carrière de Tam est très courte et y a pas réellement LE film à voir, mais je pense que celui là est meilleur que The Sword (un peu chiant) et Final Victory, alors c'est très simpliste et la courte durée fait que ça aide pas mais c'est agréable à suivre même si le rythme est un peu lent, on peut pas dire qu'il se passe énormément de choses avant ce climax cathartique, très expéditif d'ailleurs.
Joey Wong (magnifique une fois de plus) et Kenny Bee doivent se quitter après la mort d'un flic ripou, ils se retrouvent 6 ans plus tard, elle est sous la coupe d'un mafieux local (qui à sous ses ordre un sadique Gordon Liu), il est devenu tueur à gage, on sait très bien où ça nous emmène, en chemin se greffe Tony Leung au duo qui va donc devenir un triangle amoureux, ce qui donne une histoire d'amitié que ne renierait donc pas Woo.
On navigue entre le polar ultra stylisé (merci Doyle) et la petite balade romanesque avec des moments suspendus dans le temps à la manière d'un Wong Kar Wai, alors c'est souvent des trucs tout cons comme un petit ralenti ou un arrêt sur image mais ça fonctionne a fond car on a un trio de comédien high level entre autre et c'est filmé sans une once de cynisme, tout ce lyrisme affirmé donne un certain charme au film.
Tam, on sent que les gunfights sont là car c'est obligé, du coup il privilégie surtout le beau plan plutôt que du montage à la HK de l'époque, y a pas forcément ce coté vénère mais y a une vraie recherche plastique comme cette scène où les mafieux arrivent arrive avec Tony Leung en sang, le ralenti est ultra classe et le choix des plans parfait et puis c'est une scène vraiment puissante qui fait même penser à du Peckinpah.
Bien entendu il y a beaucoup de naïveté dans le film avec un trio de personnage comme on en faisait souvent à l'époque mais l'émotion fonctionne et on a des jolies scènes comme le baiser volé.
Un chouette petit film.

J'ai un très bon souvenir de celui-là.

avec des moments suspendus dans le temps à la manière d'un Wong Kar Wai, alors c'est souvent des trucs tout cons comme un petit ralenti ou un arrêt sur image mais ça fonctionne a fond

De mémoire, il y a plan comme ça (arrêt sur image) sur Tony Leung qui comprend que Joey Wong préfère l'autre... Je le trouve vraiment excellent dans ce film.

Ouais il est vraiment parfait là, assez éloigné de ses rôles de flics.