BE KIND, REVIEW!

20 - Mercury Rev - Bobbie Gentry's The Delta Sweete Revisited
19 - Czarface, Ghostface - Czarface Meets Ghostface
18 - Weyes Blood - Titanic Rising
17 - L'Orange & Jeremiah Jae - Complicate Your Life With Violence
16 - Common - Let Love
15 - Czarface - The odd czar against you
14 - Jungstötter - Love Is
13 - Danny Brown ‎– uknowhatimsayin¿
12 - Black Pumas ‎– Black Pumas
11 - Aesop Rock And Tobacco - Malibu Ken
10 - The Tallest Man On Earth - I Love You. It's a Fever Dream
09 - Durand Jones & The Indications - American Love Call
08 - Christian Scott aTunde Adjuah - Ancestral Recall
07 - Henryk Górecki - Beth Gibbons, Polish National Radio Symphony Orchestra, Krzysztof Penderecki - Symphony No. 3 (Symphony Of Sorrowful Songs) Op. 36
06 - Kishi Bashi ‎– Omoiyari
05 - Thom Yorke - Anima
04 - Cinematic Orchestra - To Believe
03 - Michael Kiwanuka ‎– Kiwanuka
02 - Nick Cave And The Bad Seeds - Ghosteen
01- Little Simz - Grey Area

https://khruangbin.bandcamp.com/album/texas-sun


90's
chambre 212
El Reino
Fyre Festival
J'ai perdu mon corps
La belle époque
La favorite
L'autre continent
Midsommar
Once upon a time in Hollywood

On ne peut pas faire un premier post en critique.

On peut aisément comprendre ce qui avait attiré Peter Berg à la base de ce triple frontier. On retrouve en effet une construction et une Amérique très similaire à celle de son Lone Survivor à la différence prés qu'ici le militaire n'est pas montré comme une idéologie patriotique mais presque familiale. Cependant Chandor reprit très vite le relais sur le projet tout en restant ancré sur son sujet de prédilection, la fin d'un monde. Dés Margin call on retrouvait cette volonté de montrer les derniers jours d'un microcosme en crise, que ce soit de manière plus frontale avec la vie d'un homme dans All is Lost ou encore plus symboliquement, son honneur dans A most violent Year, Chandor aime les choses qui muent, qui évoluent et surtout l'urgence.

Et on retrouve tous ses thèmes dans ce Triple frontier qui sent bon pour Netlix l’occasion de prolonger sa série Narcos avec un casting 5 étoiles (la présence presque anecdotique de Pedro Pascal ne semble pas innocente.) Hélas là ou la réalisation de Chandor est toujours impeccable (chaque paysage est mis en valeur de la meilleur façon possible, chaque mouvement de caméra est pensé pour immerger au mieux le spectateur dans le récit.) le bas blesse au niveau du script.

2h10 pour une telle histoire traité de façon bien plus intéressante il y a 70 ans semble relativement trop, à tel point que je le rapprocherais d'un autre film qui m'a procuré la même déception face à mon écran, hostiles. On retrouve ici les mêmes personnages en fin de vie militaire qui se contente de répéter inlassablement le même mantra en parcourant un chemin balisé, attendu et répétitif pour son spectateur. Au final la meilleure scène se trouve dans l'ouverture avec Oscar Isaac qui n'est pas sans rappelé le tropa de elite de Padhila, pendant 2h00 on attendra en vain une scéne d'action de cette ampleur.

C'est d'autant plus dommage que le casting fait bien le travail, mention spéciale pour la tête à claque Charlie Humman qui trouve ici son meilleur rôle, éclipsant même le reste du casting, on croit à son personnage de boussole morale qui assiste impuissant au cheminement des événements, en espérant qu'il continue dans cette veine. On pourra reprocher à Ben Affleck d'être en deca, à Pascal et Hedlund de ne presque pas exister mais on croit à ce groupe et à leur dynamique et c'est bien le principal.

Au final une grosse déception pour un film que j'attendais mais qui fait largement l'affaire au milieu de ses congénères made in netflix, est ce pour autant une raison de surnoter ce qui est à mon sens un film qui rate trop souvent le coche? Je ne suis pas sur.

Logan qui ressort de sa retraite critique, c'est beau.

Globalement assez d'accord avec ce que tu dis.

Casting 5 étoiles avec Affleck, le latino de service, la tranche de pain de Pacific Rim, Machin et le sosie de Diego Luna?

Après le vol de points aux pronos, tu me voles mon titre de topic Critique ?

pabelbaba a écrit:Casting 5 étoiles avec Affleck, le latino de service, la tranche de pain de Pacific Rim, Machin et le sosie de Diego Luna?

Non mais pour ce genre de films j'entends bien et grosso modo c'est vendeur quoi.

Criminale a écrit:Après le vol de points aux pronos, tu me voles mon titre de topic Critique ?

J'avais même pas vu (grands esprits, tout ca...)

Après 20 ans de mariage, Maria décide de quitter le domicile conjugal. Une nuit, elle part s’installer dans la chambre 212 de l’hôtel d’en face. De là, Maria a une vue plongeante sur son appartement, son mari, son mariage. Elle se demande si elle a pris la bonne décision. Bien des personnages de sa vie ont une idée sur la question, et ils comptent le lui faire savoir.

En ces temps de misère cinématographique ou le moindre Joker est érigé comme un des plus grands films de tous les temps je reprends un peu la plume pour essayer de sauver quelques âmes perdues en recherche de bons films. Mais que vois-je me dirais le forumeur moyen de BKR, un film de Honore? Ce logan bobo parisien amateur de vinyles aurait il complété sa transition ? Je te rassure toi lecteur de ces quelques lignes insignifiantes, on tends plus la vers un Blier en pleine forme que d'un Honore qui fait chanter ta cousine Greta dans les malheurs de Sophie.

L'histoire est assez simple, pendant une nuit les fantômes du passé vont être convoqués pour un couple en pleine rupture afin de faire le point sur la vie, les occasions manqués et l'humain face à sa propre évolution. L'écriture point centrale du film se veut légère mais n'oublie pas pour autant d'être profonde et grave quand nécessaire, le film est ponctué de ces moments bienveillants ou Honore semble nous dire que peut importe nos choix dans la vie, le temps et les rencontres feront le nécessaire pour effacer les regrets.

La réalisation est très belle, on aurait pu se dire que Honore n'en ferait rien vu que le film se passe 75% du temps dans deux lieux fixes mais pour autant il n'oublie pas de composer de très beaux plans qui accompagne les personnages et leurs émotions. Deux mots sur l'écriture encore car ce sera peut être le film le mieux dialogué de l'année pour moi, on regrettera peut être les 2/3 dernières minutes pas nécessaire mais ça n'entache en rien le reste. Et si il fallait encore un argument pour vous convaincre, à une époque ou chaque film dépasse aisément les 2h00, Honore ne vous demandera que 1h25 de votre attention.

Oui, mais Benjamin Biolay.

En tant qu'acteur il fait le taff, y a pas de morceau de lui dans le film ^^ (On a même du Max Richter sa mére.)

Faut changer le titre du topic.

"Chronique d'un cinéphile désabusé"

Sinon t'as regardé Doutes?

Jed_Trigado a écrit:Faut changer le titre du topic.

Done

pabelbaba a écrit:"Chronique d'un cinéphile désabusé"

Sinon t'as regardé Doutes?

En vitesse accélérée, tout seul et sans alcool la fête est moins folle.

Dommage...