BE KIND, REVIEW!

Je pense que t'as fais le bon choix.

Perso j'ai fait un an en audiovisuel et j'en suis sorti avec le même constat, au final t'as quoi, 3 ou 4% de mecs qui percent vraiment, tu joues au loto avec ta vie quoi. On pourrait arguer que "tu suis pas tes rêves et toussa" mais bon à un moment tu parles de ton métier que tu vas te taper pendant 40 ans et puis bon comme tu dis rien n’empêche de continuer quand même.

T'as raison, pense d'abord à te construire un petit pécule si possible dans un travail qui te plaise et ensuite, tu pourras injecter tranquillement ton argent dans des projets sur ton temps libre (enfin si tu peux mettre de côté bien entendu). Je pense que c'est la meilleure solution possible et tu défera progressivement de toutes les théories qu'on t'a inculquées pour faire vraiment les trucs qui te font envie, car au début, c'est toujours très commando les tournages.

C'est pourtant simple : le boulot c'est pour les brouzoufs et uniquement ça, donc faut arrêter de croire que vous allez vous éclater tous les jours dans votre labeur.. l'objectif, c'est le flouze. Donc il faut trouver un taff qui te permette de gagner des brouzoufs qui te permettront d'occuper ton temps libre comme tu le souhaites (en plus de de te libérer des préoccupations quotidiennes : manger, boire, se loger...). Il faut donc trouver le labeur qui ne te bouffe pas trop et qui rapporte suffisament de patates à la hauteur de tes envies

Prends une caméra et tourne un projet perso Alegas. Rien que ça c'est fierté, et c'est hyper formateur. J'ai moi aussi toujours voulu bosser dans le cinoche et pourtant j'ai jamais mis en œuvre quoi que ce soit pour. Ma mère m'a dit étudie pour un job et ensuite je te paye une année pour faire ce que tu veux en étude de cinéma. Mais voilà la réalité est autre, après avoir eu le concours de prof j'ai été muté puis eu mon poste définitif dans un monde ou les postes ferment a la pelle. De plus j'ai une des rares sections en France ds mon domaine. Mais voilà la frustration existe sur le faite que le cinéma est loin même si BoM m'en rapproche indirectement. J'ai eu l'époque ou j'enchainais les courts métrages et projet (dont des echecs tel que Dio Artech) puis ma salle cine et quelques figurations. Mais au final j'ai contribué en rien au cinéma, IMDB ne me connaît pas mais j'ai la satisfaction d'avoir pu tourner avec mes propres moyens. Et j'ai bien l'espoir de me donner les moyens avec l'association qui est en standby afin de réaliser un projet plus abouti même si je suis heureux d'avoir monter de projets passés et que chaque tournage m'aura apporté (éclairage, son, FX, découpage, l'humain...). A toi de tenter ta chance, surtout que je pense que de l'aide il en manque pas ici, chose que j'ai pas eu a l'époque.

Ah mais des projets persos j'en ai déjà eu et je continuerais surement à en avoir. Après de mon côté c'est plus un problème de moyens et surtout un manque d'une équipe motivée (car à part mes potes qui y connaissent pas grand chose en ciné j'ai personne ), d'autant que mes scripts sont souvent assez ambitieux en terme d'acting et ça aussi ça manque pas mal.

Vas-y Alegas moi je bosse pour toi quand tu veux !

Sinon oué je pense aussi que t'as bien fait. La fac en ciné c'est vraiment pour ceux qui se destinent à devenir journalistes, critiques. Pour le reste ça ne sert à rien, trop peu de pratique. C'est pour ça que j'ai fait un BTS ou la pratique prend 80% du temps. A la sortie on m'a dit, "je te conseille de faire une année de fac pour avoir le niveau licence, mais concrètement ça ne te servira à rien" Oooooooook. Ben j'ai pas fait.

Après, même en ayant suivi des cours pratique tu ne bosse pas à la sortie de l'école. Y a qu'un truc qui marche dans ce milieu c'est les relations, tu connais untel qui a besoin de quelqu'un et qui du coup va t'appeler un jour parce qu'il n'a personne d'autre, sur le tournage tu vas rencontrer un mec qui va te kiffer et qui te rappellera etc etc.

Et ton avis sur le milieu du cinéma, la compétition etc. Je suis totalement d'accord et ça m'a un peu dégouté aussi. Du coup j'ai voulu découvrir un peu le monde du spectacle vivant (concert, théâtre...) et j'y ai rencontré des gens plus... sympathiques et ouverts. Même s'il y a des exceptions partout bien sûr.

PS: La plupart des chef op' reconnus aujourd’hui n'ont fait aucunes études. Ils ont fait leur truc, ont été voir des gens, se sont bougés le cul pour faire ce qu'ils aimaient. Aujourd'hui la nouvelle génération qui arrive c'est des mecs de l'Eicar, de l'ESRA. Des gosses de riche sans réel talent mais qui se prennent pour des dieux.

Je pense que t'as bien fait Alegas. Je me destinais aussi a des études de ciné (BTS comme comICS) mais devant le peu de débouchés, l'importance des relations et l'esprit de compétition j'ai préféré ne pas partir dans cette voie. Et pas un instant je le regrette.

Un bon choix Alegas !
Si j'avais pas fait n'importe quoi avec mes études, j'aurais certainement eu les mêmes questionnements que toi à un moment donné.
Résultat, je suis allé dans une filière qui ne me plaisait pas pour ne pas finir mon parcours scolaire et me retrouver avec un boulot qui ne me représente en rien mais auquel je donne beaucoup.
Ton boulot, c'est quand même là où tu va passer la majeure partie de ta vie future alors vaux mieux y réfléchir à 2 fois avant de se lancer dans une branche qui ne te correspond pas.
Tu as bien fait à mon avis.

Pour ce qui est des projets persos, j'ai exactement le même problème que toi.
Un manque de motivation vu l'ampleur de mes ambitions et mon manque cruel de maîtrise technique, des amis intéressés mais qui n'y connaissent pas grand chose en fin de compte et plein d'autres petites choses qui semblent rendre inaccessibles mes envies de création.

J'ai beaucoup écrit pour pallier ce besoin de créer des univers, dont un roman que j'ai terminé (reste à le peaufiner) et dont je suis assez fier, même s'il tient étrangement la route
En tout cas, si jamais l'envie te prend de te lancer dans un projet, si jamais tu es en manque cruel de staff, ça m'intéresse
Après tout, Lyon, ça reste qu'à 2h de TGV de Paris

Mine de rien, à nous tous on pourrait faire une sacré équipe avec l'aide de l'assoc Bom, le problème étant que tout le monde est loin des autres.
Mais ouais si l'occasion se présentait ça serait bien cool, mine de rien ça manque des bosser avec des gens aussi motivés que moi (car bon à l'université ça a souvent une grande gueule mais ça fait pas grand chose derrière).

On est pas tous si loin de Paris finalement.

Surtout qu'on peut même faire un court métrage à "'grande échelle" étant donné qu'on est disséminés partout en France (Paris, Lyon, Bordeaux,...).

Mine de rien, à nous tous on pourrait faire une sacré équipe avec l'aide de l'assoc Bom, le problème étant que tout le monde est loin des autres.

C'est ce que je me force à vous dire depuis le début
Et on a fait des tournages que ce soit à Nice ou à Dijon en passant par Lyon et ca a très bien fonctionné.
Jamais la distance a posé de souci quand on s'organise bien le jour J. Et puis se déplacé en France c'est pas comme les US, ca se fait dans la journée!

Alegas a écrit:Mine de rien, à nous tous on pourrait faire une sacré équipe avec l'aide de l'assoc Bom, le problème étant que tout le monde est loin des autres.
Mais ouais si l'occasion se présentait ça serait bien cool, mine de rien ça manque des bosser avec des gens aussi motivés que moi (car bon à l'université ça a souvent une grande gueule mais ça fait pas grand chose derrière).

T'as qu'a écrire un court ou un moyen qui peu se faire en 2 semaines, on se rejoins tous a un endroit donné et on bosse tous ensemble.

Moi j'en ai un en cours. Mais à la fin y a un viol suite à un syndrome de la temporalité

Sinon je pense faire des essais en ville pour le fun avec une camaro, histoire de faire de la shaky-abrams.

noname007 a écrit:C'est pourtant simple : le boulot c'est pour les brouzoufs et uniquement ça, donc faut arrêter de croire que vous allez vous éclater tous les jours dans votre labeur.. l'objectif, c'est le flouze. Donc il faut trouver un taff qui te permette de gagner des brouzoufs qui te permettront d'occuper ton temps libre comme tu le souhaites (en plus de de te libérer des préoccupations quotidiennes : manger, boire, se loger...). Il faut donc trouver le labeur qui ne te bouffe pas trop et qui rapporte suffisament de patates à la hauteur de tes envies

+1000

C'est ce que je fais et c'est nickel. L'année dernière, au moment de renégocier mon contrat lors du départ à la retraite de mon prédécesseur, j'ai refusé l'augmentation pécuniaire (pour gagner quelques centaines de francs de plus, passer dans une autre tranche d'impôts et les redonner à l'Etat, c'est pas la peine) et j'ai demandé une conversion en temps de vacances, ce qui fait que je passe de 4 semaines par an à 11 semaines par an, et c'est bonheur ! Du coup, j'aime mon job que je déteste.