[nicofromtheblock] Mes critiques en 2009

[Scalp]

je serais forcément pas d'accord bon le film est bien mais tellement loin de ces meilleurs films, faut etre extrémiste pour affirmer le contraire.

[Niko06]

j'ai pas dis que c'était aussi bien que Heat attention hein!! Heat c'est un peu le polar ultime, mais public enemies ça tue quand même pas mal quoi

[Scalp]

bein ça tue pas tant que ça devrait, vu le potentiel du sujet y avait moyen de faire vraiment ultime et épique, là Mann rate le coche, bon apres c'est vrai que c'est largement au dessus de pas mal de polar mais voila avec Mann on est en droit d'attendre mieux.

[nicofromtheblock]

Rebelle adolescence d’Alison Murray 6,5/10



Résumé :
Jeune adolescente sans attache, Sherry cherche un endroit où elle pourrait enfin être elle-même. Elle pense avoir enfin trouvé une famille au sein d'une bande de jeunes, un groupe radical dénommé Le S.P.A.R.K (Street People Armed with Radical Knowledge). Elle les suit dans leur van dans un périple sans but, voyageant dans toute l'Europe, de technivals en petits boulots en recrutant parfois de nouveaux membres. Mais le leader du groupe, Harry, instaure rapidement un règne violent de travail forcé et de punitions …


Critique :
C’est la mode de ressortir d’anciens films d’acteurs une fois qu’ils sont connus.
Cette fois-ci, c’est dans la filmo d’Ellen Page qu’ils sont allé chercher après qu’elle ait exploser au grand jour dans Juno.
Elle avait donc joué dans ce petit film indépendant 2 ans auparavant et il ne sort que maintenant sur nos écrans de façon assez confidentiel … la preuve : j’ai été obligé de le voir en DivX.

Voici donc un film qui se déroule à travers l’Europe et qui suit un groupe de jeunes radicaux dans lequel vient d’entrer le personnage interprété par Ellen Page.
Il est intéressant de découvrir le mode de vie de ce genre de groupuscule qui vit en autarcie à l’écart de la société : entre drogue, alcool, festivals musicaux et petits boulots, ils sont continuellement en déplacement.
Mais au fur et à mesure que le film avance, on sent que ce besoin de liberté va peu à peu tourner à la dictature d’un meneur un peu trop autoritaire.

Ce film est aussi l’occasion de traiter de l’adolescence et de la difficulté à trouver sa place dans la société à cet âge. D’ailleurs, le scénario est encore plus alambiqué puisque la mère de cette adolescente, ne voulant pas laisser sa fille livrer à elle-même, décide elle aussi de rejoindre ce groupe et va peu à peu se laisser endoctriner pendant que sa fille va suivre le processus inverse … Une idée scénaristique plutôt risquée mais elle est bien traitée.

Ellen Page tient la tête d’affiche et livre une belle prestation pour laquelle elle va jusqu’à se raser la tête. Mais le reste du casting en grande partie inconnu est également réussi : Eric Thal est fort charismatique dans le rôle du chef du groupe, August Diehl est également très bon dans le rôle du mec un peu taré et Beatrice Brown est charmante même le crâne rasé (sur l'affiche, on ne dirait pas ).

Quand on voit la réalisatrice avec ses tatouages, on se dit qu’elle a dû s’inspirer de sa propre expérience …



Avec ce film, la réalisatrice dénonce donc ce système de vie en groupe qui, même si elle peut apporter des choses bonnes, peut rapidement tourner à la secte pour peu qu’un des membres ait une trop grosse influence sur les autres.
Et dans l’ensemble, elle arrive à ses fins sans pour autant nous livrer des portraits caricaturaux.

Le film est également agrémenté de musique rock assez sympa : The Stranglers, Nick Cave, The Bug … on a même droit au titre « Le vent nous portera » de Noir Désir !

Au final, même s’il manque un petit quelque chose pour que ce film soit vraiment mémorable, il aborde un thème intéressant avec pas mal de subtilité.
Dommage de devoir attendre 4 ans pour voir ce film arriver en France

[nicofromtheblock]

Miss March de Zach Cregger & Trevor Moore 2,5/10



Résumé :
Lorsque Eugene se réveille après quatre ans de coma, il découvre avec horreur que sa petite amie du lycée, la tendre et pure Cindi, pose désormais nue dans Playboy. Accompagné de son pote Tucker, le jeune homme se lance dans une quête dingue et désespérée pour la retrouver et la reconquérir …

Critique :
Que dire de ce film à part qu’il est très mauvais ?
Le pitch de départ n’annonçait déjà rien de bon mais c’est encore pire que prévu …

Il faut dire que les 2 réalisateurs se sont attribués les rôles principaux et qu’ils sont aussi mauvais l’un que l’autre !
Peut-être qu’avec de vrais acteurs, ça serait passé un peu mieux.
Genre un Seann William Scott ou un Paul Rudd aurait été bien plus crédible.

Après, pour ce qui est des seconds rôles, on a plein de jolies filles dont Raquel Alessi vraiment super craquante



Par contre, on atteint le summum du rôle insupportable avec le rappeur black qui chante des chansons de merde et qui est sensé être drôle …
On a le droit à une apparition de Hugh Heffner qui ne sert à rien, un couple de lesbiennes stéréotypé au taquet et quelques playmates en guest.

Malgré sa courte durée, le film est chiant et il faut être courageux pour le regarder jusqu’à la fin.
Le scénario est vraiment bidon et tout ce qui aurait pu être drôle ne l’est pas.
Même les quelques paires de seins qu’on voit ne sauvent pas le film !

Au final, voici une belle daube à éviter même pour les fans du genre.
Et un conseil aux 2 réalisateurs : laissez tomber le cinéma tout de suite !

[Riton]

Ah merde, je comptais justement le voir

[Dunandan]

Ponette de Jacques Doillon 7,5/10

Résumé :
Ponette a 4 ans lorsque sa mère meurt accidentellement. Confiée à sa tante, la fillette ne supporte pas cette disparition. Elle lui parle, elle l’attend, elle la cherche. Avec une certitude, un entêtement de plus en plus grand. Personne ne pourra la convaincre de ne pas la retrouver …

Critique :
Ca faisait un moment que je voulais voir ce film et que je repoussais à chaque fois. Il était donc temps que je découvre ce très beau film !

Le film tient principalement sur la prestation magnifique de cette petite fille de 4 ans qui ne semble absolument pas jouer et dont l’innocence de son jeu crève l’écran. La jeune débutante Victoire Thivisol a largement mérité son prix d’interprétation au festival de Venise 1996.

Après, la mise en scène de Jacques Doillon reste discrète tout en filmant cette petite fille au plus près et en tirant de belles émotions. Difficile de savoir comment il a réussi à diriger l’actrice pour obtenir une telle franchise et une telle insouciance dans son jeu. En tout cas, je lui dis un grand bravo.

Le scénario reste très simple (une petite fille perd sa mère dans un accident de voiture mais est persuadé qu’elle peut continuer à communiquer avec elle) mais l’histoire est développée d’une façon très poétique et on est ému par chaque scène tant l’actrice semble vivre les situations comme si elles étaient réelles. Le réalisateur nous montre toute l’innocence mais aussi toute la cruauté involontaire de l’enfance : Ponette se retrouve confrontée à d’autres enfants qui ne la comprennent pas et qui lui font inconsciemment du mal. D’ailleurs, les autres enfants sont également fort bien dirigés.

En tout cas, j’ai été particulièrement touché par ce film et j’ai eu de nombreuses fois la larme à l’œil. Et franchement, c’est ce genre de film qui donne envie d’avoir des enfants. Au final, voici un très beau film sur l’innocence de l’enfance et sur le deuil d’un parent disparu porté par une jeune actrice exceptionnelle.

[jean-michel]

intéressant! j'avais entendu parlé de ce film..... a voir donc!

[Dunandan]

J’ai tué ma mère de Xavier Dolan 5/10



Résumé :
Hubert Minel n'aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà de ces irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice …

Critique :
Alors c’est donc ça la révélation du dernier festival de Cannes ?
Ok, pour un premier film réalisé à seulement 20 ans, c’est plutôt pas mal mais il faut arrêter de crier au chef d’œuvre : ce film est bourré de défauts !

Tout d’abord, le réalisateur Xavier Dolan a eu la très mauvaise idée de s’attribuer le rôle principal … il a une véritable tête à claque et il ne joue pas particulièrement bien.
Du coup, on a plutôt tendance à s’attacher à la mère qui est parfaitement interprétée par Anne Dorval ce qui n’était pas le but du réalisateur …

Ensuite, malgré quelques bonnes idées de mise en scène, ça tourne très vite en boucle.
N’est pas Wong Kar Wai qui veut : les plans au ralenti sur de la musique, c’est esthétiquement beau mais quand t’en as toutes les 10 minutes et pendant toute la durée du film, ça devient rapidement insupportable !
Tout comme ces plans d’insert rapides à chaque fois qu’on arrive dans un nouveau lieu : c’est sympa la première fois mais quand ça se répète tout le temps, c’est vraiment chiant.
Faudra lui expliquer qu’à moins d’être un réalisateur confirmé qui arrive à gérer ce genre de chose, il vaut mieux ne pas trop en abuser …

Il faut signaler aussi que le film est en québécois et qu’il n’y a que certains passages qui sont sous-titrés en français. Pour le reste du film, il faut se démerder pour comprendre ce qu’ils disent

Après, l’histoire n’est pas mal. Malgré les quelques longueurs, on reste assez captivé par cette relation amour/haine entre une mère et son fils.
De temps en temps, on a l’impression que ça lorgne du côté du Tarnation de Jonathan Caouette (mais en beaucoup moins bien) ou du côté de Ma mère de Christophe Honoré (mais en beaucoup mieux)

Au final, voici un premier film qui comporte de bonnes idées mais qui a également 2 gros défauts : la présence du réalisateur dans le rôle principal et une mise en scène trop redondante.
Attendons de voir son second film pour dire s’il a vraiment du talent à revendre …

[Jeff Buckley]

J'ai 2 coffrets Doillon "L'enfance" et "L'adolescence" je crois. Depuis 3 ans...
Vu aucun.
Je vais donc commencer par Ponette.

[Riton]

Tu m'a convaincu de le voir ce Ponette. Reste plus qu'a trouer le DVD a prix raisonnable

D'ailleurs, il me semble que la récompense de la gamine avait fait scandale à l'époque à Venise, et que la salle avait sifflée.

[nicofromtheblock]

En tout cas, celui-ci m'a motivé à en découvrir d'autres du réalisateur.
Je vais essayer de voir La drôlesse, Un sac de billes et La fille de quinze ans.

[Scalp]

Parait que Michael Jackson était fan de ponette ....

[Niko06]

il avait l'air pas mal pourtant j'ai tué ma mère...

[nicofromtheblock]

Tu peux toujours le voir pour te faire ta propre opinion mais moi, je m'attendais à mieux que ça après ce que j'en avais entendu ...