[Scalp] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Heat - 10/10

Messagepar Scalp » Ven 18 Déc 2009, 16:46

Heat Michael Mann - 1995

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" I do what I do best, I take scores. You do what you do best, try to stop guys like me. "

Je l'avais pas revu depuis 5 ans et putain ça fait du bien et par la même occasion ça fait encore descendre la de Public Ennemies qui est pourtant pas bien haute, ici c'est même pas question de lui arriver à la cheville, c'est que tout ce que Heat réussit (en gros tout) Public Ennemie le foire dans les grandes largeurs. Il a su associer le fond et la forme, chose qu'il a complétement zappé sur Public. Faut dire qu'avoir Ed Bunker en conseiller technique ça aide forcément.
On est devant un film ultra riche narrativement, il y a plein de persos à gérer et y a pas mal de sous intrigues et aucun est oublié en cours de route, c'est l'époque aussi ou il travaillait avec les plus grands acteur, parce que bon De Niro et Pacino ( les vrais, pas leur double qui accumule les daubes depuis 15 ans ) c'est autre chose que Johnny "je sais pas sauter par dessus une banque" Depp.

Près de 15 ans après Thief, Mann revient donc au film de braquage. Heat c'est donc avant tout la confrontation des 2 plus grands acteur de leur génération, qui trouve ici chacun un de leur meilleur rôle ( par contre Pacino par moment il est a un poil de cul du surjeu mais bon ça passe ). Les 2 personnages sont attachant mais pas de la même manière ( même si De Niro reste capable de buter un innocent de sang froid et malgré tout il est plus attachant que Pacino ) et complétement différent mais qui se comprenne, leur face à face reste mémorable ( et c'est la preuve que quand on a 2 acteurs de talent avec des rôles parfaitement écrit, une scène filmé tout simplement en champ contre champ suffit amplement ) avec 2 hommes pas si différent que ça, qui se comprenne et se respecte, chaque mot prononcé colle aux personnages, le coté Melvillien des personnages ( la solitude du samourai et son code de l'honneur entre autre ) ont rarement été aussi bien utilisé à Hollywood ( le dernier film ricain qui rend aussi bien hommage à Melville c'est d'ailleurs un autre Mann avec Collatéral ). Les 2 personnages se font sans arrêt écho, c'est comme un miroir inversé mais ça ne cède pas au manichéisme primaire, Mann est bien trop malin pour ça, la relation entre les 2 persos c'est le coeur du film, une lutte entre 2 hommes prêt à tout pour leur "métier".

Quand a ces 2 acteurs on rajoute un casting de second rôle de premier ordre : Val Kilmer dans un de ses meilleurs rôles (ce regard quand il comprend quand il ne reverra plus sa femme), Jon Voigt qui pour l'occasion s'est fait le look de Bunker, Tom Sizemore ( qui comme souvent assure dans les seconds rôles de gros film ), Ashley Judd, Ted Levine, Danny Trejo, Tom Noonan, Natalie Portman, Wes Studi et même Henry Rollins, un putain de sans faute ( on est loin des Cottilard là ) et contrairement à Public Ennemies, les seconds rôles ne sont pas là pour faire tapisserie, chacun a droit à sa scène.

Le scénario est vraiment sans faille (quoique je comprend pas comment les flics peuvent arriver aussi sur l'hold up en cours ^^), tout coule de source, y a pas de raccourcis scénaristique, chaque action des personnages est justifié et la tragédie est inéluctable comme souvent avec Mann où la plupart du temps ses films dresse des constats d'échecs, chez Mann on lutte contre sa solitude, on essaye de survivre mais au final ça reste un échec.
La mise en scène de Mann est sans faille, entre élégance (ah ces plans dans l'appartement de De Niro) et réalisme brut, bien entendu la scène du hold up a marqué toute une génération, Mann opte pour le réalisme donc ça joue finalement très peu sur le montage, enfin Mann a pas besoin de faire le kéké avec sa caméra, il colle ses personnages, ça canarde en pleine rue, c'est l'enfer urbain, les douilles tombent par centaines et c'est un déferlement de violence non stop ( super travail sur le son), la durée des plans est toujours parfaite et renforce l'immersion et on a pas la plaie du cinéma d'aujourd'hui avec un montage parallèle qui nous ferait sortir de la scène (exemple le plus récent le zobbit). Le premier braquage est énorme ( le look avec les masque de hockey rend super bien ) et le face à face final tient toutes ces promesses, les scènes intimiste sont aussi réussit que les scènes d'action, le dernier regard que De Niro échange avec sa copine c'est juste la perfection. Et on a bien entendu LA scène, la scène de dialogue, mainte fois copiée, jamais égalée, filmé le plus simplement du monde 2 caméra un champ contre champ mais la prestance des 2 acteurs et les dialogues font entièrement la scène, si bien que Mann a juste à posé sa caméra (il ne les cadrera d'ailleurs jamais dans le même plan).
La photo froide et réaliste permet de bien capté l'essence urbaine de Los Angeles ( ville la plus cinématographique du monde avec Hong Kong )
La Bo est sublime.
MASTERPIECE.

10/10
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Ven 18 Déc 2009, 16:48

Mémo :

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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Sam 19 Déc 2009, 22:03

Bien la peine à que je me casse les couilles à faire une critique de Heat si y a aucune réaction :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Sam 19 Déc 2009, 22:04

On a réagi chez les autres c'est pour ça :oops:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Sam 19 Déc 2009, 22:11

désolé scalp, promis je vais tout bien lire dès que j'ai du temps et faire une grosse réaction :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar lordpolo » Dim 20 Déc 2009, 07:56

:love: J'aime et je respecte ta critique.....j'ai retenu mon souffle pendant plusieurs jours ! :super:
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Mutants - 2/10

Messagepar Scalp » Dim 20 Déc 2009, 19:24

Mutants David Morley - 2009

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Ah le ciné de genre français, c'est toujours un grand moment quand on découvre des daubes comme ça, celui là c'est le plus mauvais film de genre français depuis Bloody Mallory, c'est dire l'ampleur du désastre car à l'opposé de films raté comme Humains ou Vertiges, Mutant ça se prend trop au sérieux et ça rate le coche, du coup on peut même pas rire devant la nullité du truc, du coup on est même pas devant un nanard mais juste devant un film raté.
Le fait que c'est fauché limite vachement, du coup Morley s'est montrer beaucoup trop ambitieux.
L'histoire c'est toujours la même chose, ça pompe un peu partout :la mouche, 28 jours plus tard, the thing, en soit c'est pas un problème, s'inspirer de bons films c'est même bien mais voilà à l'écran ça donne de la merde, on a un début de script ( c'est pas possible personne oserait pondre un scénario aussi pourri avec des dialogues aussi à l'ouest :shock: ).
Sinon c'est du films de zombie mais ça s'appelle Mutants, va savoir pourquoi.
La relation de Fougerolles/Renaud, censé être le pivot du film est tellement mal développé qu'on en a rien a foutre de ce qui leur arrive et tout s'avère tellement prévisible et c'est une fois de plus ( comme dans tout films de genre français qui se respecte ) bourré d'incohérence ( pas envie de les répertorier ce serait trop long mais la mieux c'est quand même De Fougerolles avec sa mitraillette qui ne tire jamais :eheh: et je vous parle pas de la fin, c'est du lourd ), tout les personnages secondaires ne servent à rien ( mais vraiment genre Dida Diafat )
La menace des mutants est jamais bien présente, le climax final c'est un grand moment avec 4 mutants qui attaquent :eheh:
Le casting est catastrophique, mention à la black du début qui dans le genre nous fait sortir du film après 2 minutes, Francis Renaud que j'aime bien chez Marchal est ici vraiment pas génial, le reste des seconds rôles c'est pitoyable.
Niveau réalisation quand y s'agit de filmer la montagne c'est bien mais dès qui faut filmer de l'action c'est Shaky Cam a gogo et ça devient illisible et vraiment filmé sans idée et sans talent, parce boucher sa caméra dans tout les sens et après se démerder au montage pour essayer de rendre un truc potable j'appelle pas ça réaliser, Morley bouge la caméra pour dissimuler ce qu'il ne sais pas faire : montrer une scène d'action.
A sauver : la durée ( ça dure que 1h20 ce qui est bien vu comment c'est pourri ) Hélène de Fougerolles, plutôt crédible et qui se démène vraiment, des beaux maquillages, la photo métallique donne un aspect vraiment sympathique mais ça fait bien peu.
Voir un film de genre français ça peut vite devenir une punition.

2/10
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar kenshiro » Dim 20 Déc 2009, 20:29

Bon bon tu m'as donné envie là :eheh:

Helene elle tombe le haut au moins :oops:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Dim 20 Déc 2009, 20:41

Bein j'aurais donné un point nibard si y avait eu du nibard :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Dim 20 Déc 2009, 22:19

Ouf ca charcle!
Dire que je devais le voir avec Niko
Mais bon je le verrai quand même par curiosité
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar ril » Dim 20 Déc 2009, 22:33

Un film de moins a voir.
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Lun 21 Déc 2009, 05:50

Scalp a écrit: Bien la peine à que je me casse les couilles à faire une critique de Heat si y a aucune réaction :mrgreen:

Ton copain Heatmann revient en 2010
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Hannibal - 8/10

Messagepar Scalp » Lun 21 Déc 2009, 17:13

Hannibal Ridley Scott - 2001

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"So what do ya think, Cordell? Does Lecter want to fuck her or kill her or eat or what?"

Ca reste vraiment mon préféré de la saga, le premier étant, toujours utile de le rappeler, un film assez surcoté. Bien entendu y a des petits défauts comme des les italiens qui parlent tous anglais et surtout Hannibal qui se promène tranquille, qui se volatilise aussi facilement et qui n'est jamais reconnu alors que bon pour un gars qui est sur la liste des 10 personnes les plus recherché et qu'on peut pas dire qu'il passe vraiment inaperçu. Le reste c'est une belle réussite, même si par de l'aspect pictural de certain passage, un scope aurait donné plus de gueule au film.

L'ambiance générale est beaucoup plus glauque que les autres films et les excès gore sont bienvenus et surprenants, et le mélange ambiance "romantique" et lyrique ( l'attirance de Lecter pour Starling fonctionne encore plus ici ) et du gore qui tache fonctionne à merveille, des scènes gores qui remplacent la tension psychologique du premier ( tension qui serait ici totalement inutile ).
J'aime bien la construction de l'histoire ( beau travail d'adaptation de Mamet) qui brouille habilement les pistes au début en retardant un maximum LA rencontre que l'on attend, ainsi la longue partie italienne avec l'excellent Giancarlo Giannini qui devient le perso principal pendant 30 minutess. Le scénario est habile et on sent pas les 2 heures passer, bon la relation Clarice/Lecter point central du silence des agneaux est ici un peu en retrait et on se concentre un peu plus sur des seconds rôles ( génial le perso sadique et vengeur de Mason Verger qui participe pleinement au coté too much du film).
Mais c'est vrai que finalement l'histoire s'avère tout de même assez convenue ( en dehors de la surprise Liotta ) avec une fin un peu trop "facile", on se doute rapidement qu'il n'arrivera rien à Clarisse et Hannibal.
La réalisation de Scott est plutôt sobre dans l'ensemble ( y a pas de grand mouvements de caméra, ni de montage rapide ) mais elle réserve certaines séquence de toute beauté, notamment la scène ou Hannibal se sauve avec Clarice, le mec passant d'un statut du serial killer à super héros.

"Clarice, there's nothing I'd love more in the world than to chat with you. Unfortunately, you've caught me at an awkward moment. Please forgive me."

Toute la partie italienne est très classe et Scott filme à merveille Florence, qui devient un personnage à part entière, avec une esthétique très giallo vraiment pas déplaisant ( ça fait juste chier que tout le monde parle anglais quoi ) et bien entendu on a tout le coté WTF du film avec un final assez osé pour un blockbuster, et plein de gore qui tache ( enfin pour un film qui a sur le papier un aspect "tout public" car le premier reste quand même un thriller pour mamie), les boyaux et les cochons c'est bien jouissif.
La grosse scène d'action du début est assez basique mais ça va elle est bien torché, ça intéresse pas Scott mais il fait le job.

Le casting est très bon, Julianne Moore est c'est autre chose que Jodie Foster et sa coupe de cheveux merdique, Moore est aussi plus crédible dans les scènes de "gun", par contre c'est vrai qu'elle a moins de dialogue que Foster pour se mettre en valeur, Hopkins est un plus sobre que dans le premier, pas de sur-jeu ni de petites grimaces, il demeure tout de même inquiétant, et même si le film lui donne le beau rôle, il reste un tueur et quand il doit se débarrasser de quelqu'un il y a pas d'hésitation, voir le sort réservé au flic, mais c'est vrai que le perso a été un peu adouci puisqu'on éprouve vraiment de la sympathie pour lui, dommage cependant qu'il soit transformé en super héros, ça fait un poil abusé mais il livre ici une de ses meilleures prestations, ce qui n'est pas si fréquent tant il est irrégulier depuis toujours. Dans les seconds rôles Oldman je le reconnait vraiment pas dessous tout son maquillage mais le personnage est vraiment savoureux, Ray Liotta a droit a une des meilleures scènes de sa carrière, Giancarlo Giannini est excellent ( comme toujours dans les films ricains ) et Francesca Neri est très agréable à regarder
Le score de Zimmer est correct, on le retient pas vraiment.
Jamais bien compris que le film soit à ce point considéré comme mineur tant ça reste un thriller haut de gamme.

8/10
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Vengeance de l'aigle (La) - 6/10

Messagepar Scalp » Mar 22 Déc 2009, 19:31

6/10

The Avenging Eagle de Sun Chung - 1978

SPOILER

Sun Chung c'est surtout pour moi Human Lanterns, le reste de sa filmo c'est moyen/sympa avec rien de mémorable. Ici on est devant un Shaw Brothers sympa, loin des grandes réussites mais agréable à suivre. Pour sortir du lot si on est pas du trio Chang Cheh, Liu Chia Lang et Cho Yuan c'était pas évident, a eux 3 ils ont réalisé tout les meilleurs film du studio et de loin (bon y a Men From the Gutter de Lan Nei Tsai mais de son par son genre de polar urbain j'ai du mal à le considérer comme un Shaw Brothers). Ici on a pas la magie des Cho Yan, pas la fureur guerrière des Chang Cheh et pas la maitrise martiale des Liu Chia Liang, faudra y trouver son compte ailleurs.
Ici on a donc le duo Ti Lung/Fu Sheng qui fonctionne bien, mi ami mi ennemi, Ti Lung campe un personnage loin du héros manichéen ( bon il est quand même gentil mais il a un passé dont il est pas très fier montré dans 2 flashback qui s'intègre bien dans la narration), le trauma du personnage passe pas trop mal même si son passage du mal au bien c'est un peu express, le perso de Fu Sheng est lui aussi pas mal, on se doute pourquoi il aide Ti Lung mais jamais j'aurai pensé que Ti Lung avait tué sa femme, mais le combat final entre les 2 manque d'épaisseur psychologique, on y croit pas trop mais le charisme des acteurs fait que ça passe.
Ti Lung est donc pourchassé par ses anciens frères au nombres de 12, et là on se dit cool on va avoir 12 fight contre des adversaires aux armes différentes malheureusement peu d'adversaires sortent vraiment du lot ( on retiendra Eddie Ko et Johnny Wang qui se bat avec un cerceau ) et la plupart sont juste là pour faire de la figuration, du coup on espère que la garde personnel du super bad guy ( joué par un Ku Feng en pleine forme, un Ku Feng qui mitonne un peu lors de l'interview qui présente le film en disant qu'il avait un vrai travail d'acteur pour ce film avec un personnage ambigu alors qu'il joue juste le même perso que d'habitude, un méchant qui gueule quoi) sera d'un autre niveau bein mis à part qu'ils sont manchot (y a bien que chez la Shaw Brothers qu'on voit ça, un duo de manchot qui se fight contre notre duo de héros), on peut pas dire que ça donne du fight marquant c'est même un peu ridicule par moment les mecs ne savant pas faire autre chose que sauter, heureusement le combat final avec Ku Feng et ses griffes d'aigles tient toutes ses promesses, du 2 vs 1 qui se trensforme en 1 vs 1 vs 1.
Les chorégraphies dans l'ensemble sont bien sympa, c'est rapide et survolté ( ça saute de partout ) et la mise en scène les met bien en valeur ( mention à la séquence où on enquille 3 arrêts sur image de suite ), les ralentis sont pas mal gérés, bon par contre ça manque quand même un peu de violence graphique ou de plans qui tuent (après y a quand même des chouettes idées pour les placements de caméra mais c'est jamais lors des combats). Et c'est là qu'on voit que Sun Chung n'est pas du nivéau des 3 réalisateurs que j'ai cité plus haut.
Le casting est bon, Ti Lung avec sa barbe ça le fait toujours (même si elle est toujours aussi moche), Fu Sheng est un peu moins charismatique mais il s'en sort plutot bien, dans les seconds rôles on reconnait notamment Eddie Ko et Dick Wei.
Pas mémorable mais c'est court et on a le quota de fight.
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 22 Déc 2009, 22:02

Scalp a écrit: Hannibal Ridley Scott - 20018/10


Ca me fait penser que j'ai pas vu Dragon rouge et Hannibal Lecter : les origines du mal
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