[Caducia] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Serena - 4,5/10

Messagepar caducia » Sam 15 Nov 2014, 22:56

Serena

Réalisé par Susanne Bier
Avec Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Rhys Ifans
drame - Usa 2014- 1h45

4.5/10




Synopsis


À la fin des années 20, George et Serena Pemberton, jeunes mariés, s’installent dans les montagnes de Caroline du Nord, où ils sont décidés à faire fortune dans l’industrie du bois. Dans cette nature sauvage, Serena se montre rapidement l’égale de n’importe quel homme et règne d’une main de fer avec son mari sur leur empire. Lorsque Serena découvre le secret de George alors qu’elle est elle-même frappée par le sort, leur couple passionné et impétueux se fissure. Leur destin les entraîne vers la plus terrible des tragédies…



Critique

Une belle déception que "Serena" où on retrouve pour la 3ème fois sur grand écran le duo d'acteurs Bradley Cooper - Jennifer Lawrence pour un résultat clairement bancal avec un mélange de séquences romantiques ou très noires, passant du coq à l’âne en l'espace de quelques secondes.
Un métrage qui manque clairement de crédibilité et de consistance qui fait la part belle à la facilité avec un script hyper prévisible. "Serena" se joue des apparences du duo George-Serena qui forment a priori le couple parfait mais qui en réalité ont de lourds secrets ; cette dualité de chaque personnage est traitée de façon caricaturale et "Serena" ne fait pas du tout dans le finesse.
La rencontre des 2 tourtereaux est vraiment la scène la plus fendart de l'ensemble et en même temps le reflet de ce scénario qui perd en crédibilité, où George rencontre Serena sur son cheval, la salue et lui demande de l'épouser sans détour et bien sur, elle accepte !
Le film est globalement un mix des éditions Arlequin pour le coté romantico-sensuel, on ajoute un soupçon de psychologie de comptoir et de trauma de l'enfance.



Au début, le couple est en parfaite osmose et très démonstratif, on a donc droit à de multiples plans de baiser enflammés ou d'autres scènes pseudo érotiques (mais après ce qu'on a vu passer sur le net, c'est rien.), ces séquences n'ont rien de choquant en elles-mêmes mais sont insérées à tout bout de champ sans rapport avec les scènes qui précédent ou qui suivent pour surligner la passion entre ces deux êtres.
Malgré ces démonstrations appuyées, on ne croit jamais au couple Cooper Lawrence.
Une fois la phase passionnelle passée, les secrets de famille refont surface et s'ajoutent aux problèmes financiers, c'est là que la véritable intrigue commence, malheureusement tout est cousu de fil blanc.
Dommage que les scènes les plus dramatiques arrivent vraiment sur le tard.

Bradley Cooper s'en tire relativement bien, Jennifer Lawrence incarne ainsi une femme fatale mais aussi une femme de poigne manipulatrice qui dégénère n'a pas les épaules ni le charisme pour ce type de personnage, et vraiment il ne faut pas la faire pleurer car le surjeu est obligatoire.

Du point de vue reconstitution historique, c'est plutôt joli mais ça manque cruellement d'authenticité avec les Pemperton qui sont à la tête d'une entreprise d'exploitation de bois, ils passent leur temps à cheval et dans la foret à superviser les abattages de forets, mais ils demeurent toujours tirés à 4 épingles et fringués comme des princes.
Les décors font aussi un peu trop neufs et peu majestueux, heureusement que les paysages permettent de rattraper l'ensemble.



Rhys Ifans arrive à tirer son épingle du jeu avec son rôle de pisteur ténébreux apportant une touche violente et sombre à cette romance à l'eau de rose qui vire à une descente aux enfers.
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Favelas - 7/10

Messagepar caducia » Sam 15 Nov 2014, 23:40

Favelas

Réalisé par Stephen Daldry, Christian Duurvoort
Avec Wagner Moura, Selton Mello, Rooney Mara
drame - UK 2014- 1h54

7/10


Image

Synopsis


Lorsque deux garçons des bidonvilles de Rio trouvent un portefeuille au cours de leur inspection quotidienne de la décharge du coin, ils sont loin de se douter que leur vie est sur le point de changer à jamais. Quand la police locale débarque, offrant une belle récompense en échange du portefeuille, Rafael et, Gardo réalisent l’importance de leur découverte. Une aventure extraordinaire commence alors pour nos deux jeunes héros.



Critique

"Favelas" n'est pas du tout un film sur le misérabilisme des gamins des bidonvilles, mais une sorte de jeu de pistes dangereux à partir d'un tas d'ordures qui vont les conduire à rassembler des pièces d'un puzzle et faire éclater un scandale national.
Le film possède une belle virtuosité narrative et une mise en parallèle de l'histoire des gamins et celle du témoin gênant qui a laissé derrière lui les indices. On juxtapose ainsi aisément les étapes similaires de leurs parcours, leurs souffrances, leurs sacrifices pour la nation. Le spectateur peut facilement s'intégrer au trio de gosses car on ne sait pas trop où le film va nous mener les indices et les pistes se dévoilant ingénieusement, ce qui permet de ne jamais s'ennuyer.
Favelas est l'occasion de découvrir les différentes strates sociales du Brésil, de façon non moralisatrice : on y croisera la plupart du temps des gens démunis d'une pauvreté extrême, des gens simples débrouillards et soudés qui ne se prennent pas la tête et d'autre part des pourris qui évoluent dans les hautes sphères ou des fonctionnaires qui veulent toucher leur part du gâteau.




Favelas met le doigt sur un problème majeur qui gangrène l'Amérique Latine, le système de corruption généralisé, qui fait que le pays ne fait profiter de ses richesses que les gens déjà fortunés qui savent faire du business alors que les miséreux ne pourront jamais s'en sortir de façon honnête et doivent adopter le système D par obligation pour survivre.
Nous sommes loin de la carte postale du Copacabana mais de nombreux plans ont lieu à l'extérieur, dans les rues, la misère n'est pas exposée de façon appuyée mais d'une manière plus naturelle.

La grande richesse de Favelas c'est son trio de gamins très différents, mais qui font vivre l'histoire par leur énergie, leur courage, leur volonté de s'en sortir en préservant leur honneur. Ces enfants attendrissants sont loin d’être des anges et font comme tout le monde pour survivre, trouver des petits boulots et récupérer la moindre chose de valeur de façon légale ou non. De jeunes acteurs épatants qui ne sont jamais agaçants qui tiennent la dragée haute aux comédiens confirmés. A défaut de voir The rock sauter de toit en toit dans les favelas comme dans Fast 5, les sales gosses tels des yamakazi font des bonds de géants entre les immeubles ou grimpent sur des gouttières connaissant les moindres recoins des cités.

Le seul bémol de Favelas est sa BO qui est juste ignoble.

Un film vivifiant plein de spontanéité et de naturel qui est plombé par une fin au message moralisateur un peu facile avec une vision trop manichéenne de la société brésiliennne. Un conte contemporain optimiste qui vaut le coup d’œil mixant la complicité des Goonies, le pathos de Slumdog Millionnaire et la violence de Tropa de Elite.
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Hunger Games - La Révolte : Partie 1 - 2/10

Messagepar caducia » Dim 23 Nov 2014, 21:50

Hunger Games - La Révolte : Partie 1

Réalisé par Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth
SF - USA 2014- 2h03

2/10




Synopsis


Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.



Critique

Un épisode bien peu palpitant et qui sur plus de 2h00 de temps, ne fait pas grandement avancer l'intrigue.
Les 2 premiers opus de la saga offraient un minimum d'action avec un soupçon d'originalité, mais ici on propose de nous plonger dans les coulisses du camp des rebelles et de mettre en avant le fait qu'on peut se défendre autrement que par le combat à tout prix.
Le district 13 est un refuge souterrain qui ouvre sa porte aux survivants des autres districts, aux traîtres, aux réfugiés. L'endroit est loin d’être folichon (une sorte de prison) malheureusement il va être le lieu central du film et l'endroit stratégique de la mise en place de la contre-attaque contre le Président Snow. En gros, on voit les gentils gens du districts déambuler en combinaisons grises, en pleurnichant la plupart du temps, et qui vont voir ce qui se passe dehors de temps en temps ; sinon ils peuvent regarder la Tv, c’est par l'intermédiaire des écrans que la narration évolue.

Le district 13 ne choisit donc pas les armes comme moyen de défense mais au contraire la discrétion, en faisant le mort lors des attaques et de manipuler les esprits avec une propagande balbutiante pour jouer avec les mêmes armes que ses ennemis. On a donc droit à toute la mise en place de ce système qui nous montre comment fabriquer des spots à message, les discours " épiques" pour remotiver les troupes, le choix crucial des symboles.
Dans 90% du temps, les plans se déroulent dans le district 13 et quasi jamais dans le camp ennemi : pour le coup, le coté baroque et extravagant est quasi inexistant et laisse place à une grisaille pesante.

Le résultat du métrage est très redondant, des séquences inutiles au possible, au final il n'existe aucun combat spectaculaire car on fait la part belle aux moyens de propagandes et à la trituration des cerveaux par tous les moyens possibles. Notre chère Katniss devient le symbole de la rébellion et est dans l'hésitation permanente quand elle découvre que les gens à la tête du district ne valent peut être pas mieux que Snow. Bref, "trust no one".
Une héroïne qu'on pouvait apprécier auparavant par son coté débrouillard, son habilité au combat, ici on lui coupe les ailes littéralement. Jennifer Lawrence est presque sur tous les plans (alors que parfois, ça n'a pas lieu d’être), elle est complètement à coté de la plaque et ridicule dans certaines prises.
Philip Seymour Hoffman et Julianne Moore ont touché leur cachet et c'est bien pour eux, mais quel gâchis.
Là où les 2 premiers opus avaient pour ligne de fond une critique de la télé-réalité et des media en général, cet épisode en remet une couche mais c'est n'apporte rien de plus, on attend très longtemps qu'il se passe enfin quelque chose, mais rien ne vient.

Un épisode intercalaire qui reste assez vain mettant l'accent sur les manipulations par le biais de la communication qui est bien peu palpitant. Des décors ternes (quelques gravas par-ci par-là et c'est parti), un scénario très faiblard qui nous fait regretter la perruque bleue de Stanley Tucci.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Lun 01 Déc 2014, 20:48

Bilan Novembre

52 films vus.

TOP

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FLOP

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La French - 5,5/10

Messagepar caducia » Dim 07 Déc 2014, 20:18

La french

Réalisé par Cédric Jimenez
Avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Céline Sallette
drame- France 2014- 2h15

5.5/10




Synopsis


Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.



Critique

Un film français à potentiel qui nous replonge de façon plutôt habile dans les années 70 avec un gros travail sur les vêtements, accessoires et décors qui sont bien retro et kitsch à souhaits.
Cédric Jimenez s'attaque donc à la source de la french connection et nous dévoile comment Gaëtan Zampa a tissé son réseau dans les multiples strates de la société et de la ville de Marseille. On voit ainsi défiler une belle brochette de malfrats qui auront des destins plus ou moins funestes mais le cinéaste choisit de se focaliser sur le duo d'acteurs phare inséparables Dujardin/Gilles Lellouche qui monopolisent l'écran.

Malgré son potentiel évident, La french se noie littéralement et endort son spectateur à force de tourner sans cesse en rond et brasser du vent. Un métrage qui prend son temps, mais sur les 2h15 que durent le film, on peut dire qu'on n'apprend pas grand chose voir rien de neuf sur ces réseaux mafieux, le coté psychologique du flic et du voyou est inexistant, on n'a qu'un vague aperçu de leur vie de famille qui est d'une rare banalité.
Les deux acteurs principaux ne sont pas mauvais mais leur qualité d'interprétations est inégale mais leur palette émotionnelle reste limitée (d'un autre coté la trame narrative ne leur permet pas d'exploiter une variété de situations).
Les acteurs secondaires sont globalement insipides. Benoît Magimel se paye un personnage qui se démarque un peu plus des autres truands mais se paye un accent et des costumes ridicules.
Sinon, on a un pote des "nous C nous" et si ça se trouve des mecs de "plus belle la vie" (j'en sais rien !) mais les seconds couteaux s'en sortent bien c'est juste qu'ils ne servent à rien et sont extrêmement mal exploités.
Les rôles féminins sont prévisibles : 2 grosses potiches.

Un film d'une grande platitude qui ne décolle jamais, mis à part 2 ou 3 fusillades expédiées, il est très pauvre action mais riches en dialogues qui sont bien écrits mais aucune réplique culte.
Une grosse nécessité de montage et de réduire les personnages secondaires permettrait de donner plus de rythme et de lisibilité.

Un mélange entre Casino, les affranchis, l'impasse et les ripoux.
Une mise en scène affreuse avec de très nombreux mouvements de caméras maladroits qui au lieu de donner de la modernité donne le tournis et dans l'ensemble les plans ne sont pas du tout léchés (mais ce n'est pas le but).
On retrouve la trame de Casino, avec une partie introductive, puis l'analyse des méthodes pour former le réseau, les codes du milieu et enfin son démantèlement. Hélas, la virtuosité visuelle, les personnages charismatiques et excessifs faisant le piment de ce milieu n'existe pas. Le train de vie de luxe de Zampa n'est pas assez mis en valeur.
Un BO maladroite qui ne sait pas souligner les scènes clés.


Un essai raté qui ne convint pas, manquant de scènes choc qui se contente de mimer maladroitement des classiques sans jamais réinventer et qui se contente d'enjeux mou du genou manquant clairement de puissance scénaristique.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Dim 07 Déc 2014, 20:32

C'est exactement ce que la BA laissait entrevoir. :chut:

Je ferais l'impasse du coup.

Merci. :mrgreen:
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Tusk - 3/10

Messagepar caducia » Dim 07 Déc 2014, 21:51

Tusk

Réalisé par Kevin Smith
Avec
Justin Long, Michael Parks, Haley Joel Osment
horreur- usa 2014- 1h425

3/10




Synopsis


Un célèbre podcaster rend visite à un vieil homme totalement fasciné par les morses. La rencontre va très vite dégénérer...



Critique

Kevin Smith prend un mauvais tournant avec ce Tusk, qui se veut une sorte d'ovni cinématographique mais qui au final est en demi-teinte et n'est qu'un banal film de série B qui recycle de nombreux éléments du genre.
En résumé, Kevin Smith souhaite choquer avec un décalage de ton sur fond de film d'horreur, mais il ne va jamais au fond des choses dans le coté comique ou horrifique, son film va surement perdurer dans l'esprit de ses fidèles fans mais va surement rapidement finir aux oubliettes.

Un sacré mélange de genres que ce film qui demeure très réussi et intriguant dans ses 20 premières minutes qui présente le héros (Wallace/Justin Long) qui est un petit jeune hipster qui a un peu la grosse tête, passe la plupart de son temps à se moquer des gens sur internet et est assez irrespectueux pour son prochain.
Une rencontre inopinée avec un vieillard (Michael Parks) va s'ensuivre pour un choc culturel et de générations qui va le faire basculer en enfer et même au delà. Jusque là, le film tient la route et nous tient en haleine avec une réalisation de bonne facture un mystère entretenu et un coté retro non déplaisant.


Et, c'est le drame....
Je vais tenter de ne pas spoiler car le film repose entièrement sur ce basculement dans l'horreur, ambiance "La Maison des 1000 morts" (en moins bien) avec des mutilations glauquissimes servies par un maquillage d'une rare laideur. ça mélange le ridicule, la mocheté et la bêtise.
Kevin Smith nous sert de la bonne soupe avec un prétexte de trauma psychologique de la part de l’hôte pour justifier la situation.



Viens la partie enquête, qui permet de se marrer un peu avec un Johnny Depp, encore grimé et carrément méconnaissable qui prend son pied à en faire des tonnes et permet au passage à sa fille de décrocher son premier role au cinéma (2 minutes top chrono).

Choquant part son coté nullissime et horrifique, flanqué d'acteurs qui rivalisent de nullité, seul Depp a compris qu'il fallait surjouer à fond pour cadrer avec le style Kevin Smith.
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Hobbit (Le) : la Bataille des Cinq Armées - 5,75/10

Messagepar caducia » Jeu 18 Déc 2014, 21:27

Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées

Réalisé par Peter Jackson
Avec Martin Freeman, Richard Armitage
fantaisy - Usa 2014- 2h25

5.75/10



Image


Synopsis


La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.



Critique

Un ultime opus qui ne clôture pas cette prélogie de façon prestigieuse, bien au contraire. Peter Jackson se perd encore dans cette effusion d'effets spéciaux de plus en plus laids et tente de raconter les histoires des personnages de façon concomitante mais au final maladroite qui ne permet pas d'avoir un vrai fil conducteur au film qui perd en clarté et en émotion. Quid du fameux Hobbit qui est bien peu présent à l'écran dans cet épisode alors que c'est censé être le personnage central.
Un chapitre qui perd en innovation et n'est qu'un vague mix des films de la trilogie originelle. Thorin prend donc la vedette à Bilbo et monopolise l'attention de façon maladroite avec un Richard Armitage complètement à coté de la plaque, en surjeu non stop qui n’arrête pas de faire les gros yeux et un roi hanté par le pouvoir mystérieux d'un objet magique n'est pas sans nous rappeler Boromir en moins bien, of course (rien de neuf sous le soleil).

Jackson tente aussi de faire appel à des revenants qui sont pour lui des valeurs sures comme Legolas ou encore Galadriel mais là aussi le résultat est en dessous de nos attente. Galadriel a une séquence bien flippante et vraiment d'une horreur visuelle du point de vue effets spéciaux, digne d'un film à petit budget de mauvais gout.
Legolas fait un retour plutôt sympatoche au départ mais dans la longueur, ses sauts de cabri sur des pierres nous feront juste penser à un tétris ou un mauvais jeu vidéo qui manque de réalisme visuel et d’intérêt.
Jackson décide aussi de se débarrasser du majestueux dragon de façon grotesque et lamentable.
Un cruel manque de solidarité entre les protagonistes, un réel éparpillement des actions simultanées donne une impression de manque de cohésion et d'empathie pour ses personnages qui retournent leurs vestes selon leurs humeurs et leurs intérêts dont le sens de l'honneur leur font cruellement défaut.
On retiendra Luke Evans qui fait le job correctement même si on ne sait pas trop comment il finit. Des décors assez soignés, des batailles "violentes" sans une goutte de sang dont la stratégie nous échappe.
En dehors de "la bataille", on a droit à des dialogues super creux, une romance bien niaise et un pseudo Jar jar Binks bien relou.

Un sentiment d'inachevé, un volet pompeux qui manque de magie et de sens épique s'étirant dans la longueur inutilement pour raconter le destin de personnages sans relief.
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Interview qui tue ! (L') - 3/10

Messagepar caducia » Jeu 25 Déc 2014, 18:59

L’ Interview qui tue !

Réalisé par Seth Rogen, Evan Goldberg
Avec James Franco, Seth Rogen, Lizzy Caplan
Comédie - Usa 2014- 1h52

3/10


Image

Synopsis


Un animateur de talk show et son producteur se retrouvent impliqués dans un complot meurtrier à l’échelle internationale.



Critique

Le film polémique du moment "The Interview" va avoir une méchante pub mais hélas le film est loin d’être à la hauteur, pourtant la Corée du Nord et son dictateur aurait pu donner lieu à de sacrées situations cocasses et gags en tous genre.
Pas très fan de l'humour Seth Rogen/James Franco dont la qualité reste très aléatoire, on ressent une nette baisse de régime et d'inspiration avec cette parodie en demi-teinte qui ne va pas au bout des choses faisant surtout la part belle à la mégalomanie du tandem américain, l'humour en pâtit énormément.

Bien entendu, le métrage possède quelques séquences en dessous de la ceinture qui sont faciles et pas drôles. Des situations pas du tout réalistes (mais ça c'est pas grave) mais qui elles aussi nous laisse de marbre. Pour moi, la partie introductive qui permet de présenter le journaliste joué par James Franco est la plus réussie et mérite un décalage de ton et de situation surprenant avec un célèbre complice en mode autodérision.

Le duo Franco/Rogen jouent vraiment hyper mal, de façon exagérée, le film enchaîne les clichés du dictateur et dénonce son pouvoir sur la population de façon maladroite, tente de démonter le bonhomme en le ridiculisant. Après Britney Spears, Franco change de registre pour du Katy Perry.
Aucune scène ne se révélera drôle concernant le voyage en Corée. On tente de dénoncer des méthodes douteuses du pays consistant à élaborer des façades factices pour faire croire que tout va bien alors que ces mêmes méthodes ont été utilisées lors de meeting du G8, pas un très bon choix, donc.

The interview est un mélange peu subtil entre "Rush Hour", "Borat" ou encore "Hot shots" en beaucoup moins bien. Pas de gag toutes les 2 secondes, mais du mauvais gout en permanence. Dommage qu'un tel sujet soit aussi mal exploité jusqu'à rendre Kim Jong-un sympathique, la critique de la société US et des shows TV idiots est beaucoup plus percutante, car ils maîtrisent ce sujet.

On est loin du style classique Rogen/Franco où leur mégalomanie est encore plus grande que celle du chef Nord-Coréenne, un script d'une rare faiblesse, qui manque de caméos ou de situations dingues, le peuple Coréen peut dormir tranquille.
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Exodus - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 28 Déc 2014, 10:56

Exodus

Réalisé par Ridley Scott
Avec Christian Bale, Joel Edgerton, John Turturro
peplum - Usa 2014- 2h31

6.75/10




Synopsis


L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.
Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.





Critique

Là où Ridley Scott avait réussi un coup de maître en permettant la renaissance du genre avec Gladiator, Exodus n'est malheureusement pas du même calibre en produisant un film formaté sans âme qui plaira surement au public cible des USA.
La reconstitution historique n'est pas trop à la hauteur de nos espérances, avec une Egypte ancienne qui ressemble plus au Luxor de Las Vegas qu'aux momies du British Museum.
Les décors des temples font assez peu authentiques et semblent être un amoncellement d’éléments piochés ça et là dans un recueil d'art égyptien, sans une réelle cohérence, on se croirait dans un BD ou un monde imaginaire qui tente de placer tous les Dieux existants les uns après les autres avec l'aide du numérique ou tout est beau et neuf.
La polémique autour du fait que les acteurs soient pour la plupart blancs est flagrant, car c'est certain qu'il faut pour une telle production des acteurs bankables pour les rôles principaux, sauf qu'ici même les acteurs secondaires sont blancs aux yeux bleus et ne servent à rien. Mis à part les 2 épouses au look oriental, les acteurs sont européens ou américains vaguement repeints en orange, au maquillage très prononcé et se baladent avec des breloques improbables. On a beaucoup de mal à se croire en Egypte Ancienne.




Le fameux sphinx a déjà le nez cassé, Moise qui a été prince d'Egypte n'a jamais rien fait de ses 10 doigts mais est déjà un pro de la survie. Les échanges entre Moise et Ramsès se font avec parait accent british. Une accumulation d’éléments qui font tache.

Christian Bale incarne Moise de façon globalement convaincante mais de façon assez linéaire, il n'aura droit qu'à un seul mini discours épique pour lequel il a un chat dans la gorge et sinon a son air de chien battu du début à la fin.
Joel Edgerton est très fade, mis à part la scène de la mort de son ainé, c'est pas la joie.
En gros, ces 2 comédiens monopolisent l'écran à 90%, les autres acteurs sont quasi inexistants, entre stars internationales déguisées et inutiles (John Turturro, Sigourney Weaver, Aaron Paul) et figurants qui ne font que passer. Seul Ben Kingsley a un rôle un peu plus présent bien calibré pour lui.
Un métrage sans surprise ni prise de risque. Ridley Scott se la joue Mel Gibson, ne souhaite pas donner de visage à Dieu et à la place offre un messager enfantin qui suit les choix de Moise et lui offre un chemin semé d’embûches avec les plaies qui permettent de sauver les meubles avec de belles séquences de désolation. En revanche, R Scott choisit de ne pas reproduire l'ouverture de la Mer Rouge façon 10 commandements avec une façon plus réaliste (ce qui n'est pas plus mal), enfin le réalisme reste très relatif.


Les dialogues restent très policés et du ressort politique la plupart du temps, le coté spirituel est effleuré. La relation fratricide est vaguement crédible, quand à la foi de Moise pour son Dieu on ne la ressent pas du tout. Coté émotion, on peut dire que le film est à coté de la plaque.

Exodus ne permet pas non plus de divertir coté batailles spectaculaires qui doivent être au nom de deux, où pas une goutte de sang n'est visible, tout est en numérique, sans suspense, très linéaire ce qui reflète l'ensemble du long métrage.
Le coté poétique, mythique et fortement émotionnel de Gladiator passe clairement aux oubliettes pour un résultat glacial et sans saveur.
Hélas, Christian Bale a beau se débattre, il est le seul à tenter de porter le film, le reste des acteurs n'ont droit qu'à des très brèves apparitions et Joel Edgerton ne fait clairement pas l'affaire en Ramsès ( et difficile de faire passer des émotions en étant attifé de la sorte, qui frise le ridicule et manque de charisme).



Le duel psychologique entre les deux frères ne permet pas de satisfaire le spectateur car clairement déséquilibré, le récit biblique permet avec la mise en scène des plaies de garder quelques séquences époustouflantes et font froid dans le dos se détachent de cette atmosphère assommante.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Heatmann » Dim 28 Déc 2014, 11:20

en te lisant , on s'attend a un 4 maxi ......
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Dim 28 Déc 2014, 12:16

je peux baisser si ça t'arrange. :eheh:
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Re: Interview qui tue ! (L') - 3/10

Messagepar Mark Chopper » Dim 28 Déc 2014, 12:18

caducia a écrit:le peuple Coréen peut dormir tranquille.


Je pense en effet qu'il a d'autres soucis dans la vie que Seth Rogen.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Jeu 01 Jan 2015, 20:11

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