[Velvet] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 02 Mai 2014, 15:15

Je connais pas du tout ce réal, ce que tu en dis donne envie de s'essayer à son cinoche :super:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Ven 02 Mai 2014, 15:19

Un grosse claque dans la gueule, ce film ! :super:
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Joe - 5/10

Messagepar Velvet » Sam 03 Mai 2014, 15:18

Joe de David Gordon Green (2014) - 5/10


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Le jeune Gary fait comprendre à son père que ça ne peut plus continuer comme cela. Le soleil va se coucher, les deux jeunes hommes errent assis sur un chemin de fer. C’est la première scène du dernier film de David Gordon Green, l’une des meilleures du film, dévoilant une œuvre sur la brèche avec une violence latente qui ne demande qu’à exploser sous cet amas de tristesse et de désarroi existentiel. Cette séquence donnera le ton d’un long métrage en trop plein, qui derrière le manque de subtilité de son récit et sa mise en scène impersonnelle, réussira à générer par intermittence quelques fulgurances entraperçues par un duo d’acteur. Dans Joe, on retrouve un énième adolescent paumé et laissé pour compte, allant de ville en ville suivant les errements sociaux de sa famille dont le père est un alcoolique violent invétéré pouvant monnayer sa fille pour quelques dollars. Tout de suite, le jeune Gary cherche du boulot pour nourrir sa famille et croise le chemin de Joe, patron d’une petite entreprise ayant pour but d’abattre des arbres. Au fil des jours, Joe deviendra un père de substitution lui apprenant le sens du travail, comment « lever des poules » ou s’acheter sa propre voiture alors que son véritable père ne fait que le tabasser ou l’intimider.

Une confiance mutuelle, une relation d’hommes à hommes va les lier dans ce monde de rednecks qui ne fait aucun cadeau, surtout que pendant ce temps-là, des hommes sont à la recherche de Gary pour se venger d’une bagarre qui avait éclatée avec l’un d’eux. Malheureusement, le film de David Gordon Green n’arrive pas à se dépêtrer du pathos dans lequel il s’enfonce et ne fait pas dans la dentelle avec cet environnement rappelant Winter Bones, puant la crasse, déambulant dans la boue, étouffé par une misère sociale où les hommes travaillent durement pour rien et où les femmes sont soit des prostituées soit des vagabondes. Qu’on se le dise, il y a une véritable osmose entre les deux acteurs avec un Nicolas Cage cabotin comme on le connait mais son jeu à fleur de peau remporte la mise face un excellent Tye Sheridan dont la gravité juvénile brille de mille feux. Après The Tree of life et Mud, ce jeune acteur est véritablement l’homme à suivre pour les prochaines années. Le souci provient surtout de son metteur en scène au style plus qu’anecdotique.

Une réalisatrice comme Kelly Reichardt arrive à se sortir du lot du cinéma américain indépendant mais David Gordon Green, lui, s’évertue à tenir un cahier des charges visuel et narratif bien précis, mais en n’arrivant pas à y émettre une once de subtilité. Esthétiquement, avec ses multiples scènes naturalistes et contemplatives, on pense à un ersatz de Malick ou de Nichols sans y voir la grâce ni l’originalité. Le réalisateur, au contraire de cela, se force même à y installer une noirceur un peu factice qui semble tout sauf naturelle. Joe n’est pas un sain, il a connu la prison pour s’en être pris à un policier, il semble rempli d’une rage intériorisée qui pourrait lui faire commettre des actes répréhensibles à n’importe quel coin de rue mais son background a du mal à convaincre. On pense à Mud ou à Un monde parfait mais Joe est un film en dent de scie qui semble ne pas trouver sa véritable place dans la mouvance actuelle du cinéma américain. Cela rend le tout terriblement prévisible dans une confrontation finale alliant fatalité et espoir avec plus ou moins de finesse. Manquant clairement de profondeur et d’intensité, Joe n’en reste pas moins une œuvre plaisante, rendue parfois passionnante par le regard éclatant de ce jeune Tye Sheridan.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 03 Mai 2014, 21:22

J'irai tout de même le voir demain mais avec des attentes moins élevées. Ça ne va être pas simple niveau objectivité car ça fait près de 20 ans que je ne suis pas resté aussi longtemps sans aller au ciné (en raison de l'arrivée de ma puce). Du coup, je risque d'être indulgent histoire de ne pas me gâcher la séance.
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Grandmaster (The) - 9/10

Messagepar Velvet » Dim 04 Mai 2014, 17:47

The Grandmaster de Wong Kar Wai (2013) - 9/10


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A première vue, le dernier film de Wong Kar Wai parait raté et semble ne pas savoir quelle direction prendre tant son écriture se révèle éclatée. The Grand Master est une œuvre particulière et sensible où Ip Man, figure emblématique du kung-fu, est le personnage central du récit sans en être le protagoniste principal tant Gong Er lui « vole » la vedette. Un faux Biopic en quelque sorte. Les rivalités entre les maitres du sud et les maitres du Nord, la guerre et l’occupation japonaise en Chine, les complots en quête de pouvoir, la transmission du savoir et plus encore, toute cette intrigue s’avère vite secondaire et peu captivante tant le montage n’aide pas la construction du récit. Le montage scénaristique ne permet pas au film de prendre son envol pour trouver une consistance véritable dans sa volonté de mettre en scène une fresque historique digne de ce nom.

Les personnages semblent parfois désincarnés où tout l’aspect historique est découpé par un montage fluctuant et chaotique, sacrifiant de nombreux personnages secondaires (« The Razor ») et souffrant d’ellipses très mal agencées. On sent que l’histoire est trop grande pour un si petit costume. Mais est-ce vraiment important ? Non, ce n’est qu’un contexte au final et les enjeux dramatiques se rétrécissent, sont plus humains que cela où s’entremêleront vengeance aveugle et respect d’un code d’honneur destructeur. La magie de Wong Kar Wai se trouve sans doute ailleurs avec une écriture plus fine qu’on ne le pense. The Grand Master n’est pas à proprement parlé un film de kung-fu mais est un film de Wong Kar Wai, intimiste, où tout passe, comme d’habitude, que ça soit la fascination ou les émotions, par la maestria de sa mise en scène à l’esthétisme millimétré. On retrouve cette volonté d’intériorisé les sentiments avec des regards en biais faisant éclore malheureusement un amour impossible, avec une timidité et une dignité émotionnelle qui se heurte aux pulsions refoulées.

Par petites touches, le film se laisse vivoter, captant des brèches de sentiments abrupts où l’épicentre du film sera cette relation intense mais inexistante entre Ip man et Gong Er, fille du maitre Baosen. La direction artistique est d’une perfection presque divine, offrant une palette de couleur majestueuse, une œuvre picturale de toute beauté où le sens du cadre s’accommode parfaitement à l’intensité des situations, à l’image de cette première rencontre et de ce premier combat entre Ip man et Gong Er, miraculeusement époustouflant. Petit à petit, The Grand Master se libère de son dispositif visuel imposant pour errer avec grâce en donnant vie à toute une gestuelle presque artistique où chaque mot dévoilera une subtilité indomptable. Les scènes de combats ne feront pas que des heureux car outrancièrement stylisées privilégiant un visuel ultra découpé à l’efficacité ravageuse. Il n’en reste pas moins que leur fluidité n’a pas d’égale et que ces scènes-là sont en corrélation avec l’ampleur prise par le film.

On peut les regarder comme des morceaux de bravoures, de dialogue ou de communication où les gestes, les mimiques, les mouvements des personnages décrivent leur personnalité. Ce ne sont pas les personnages qui dévoilent une partie du kung-fu mais c’est cet art martial qui nous en dit long sur la profondeur de ces individus. The Grand Master est un film sur l’âme du mouvement où la fulgurance de la pensée et de la sagesse passe par l’irrévocabilité du geste et de l’intention. Wong Kar Wai se penche sur des individus prisonniers des exigences de leurs existences. D’un coup, le film fait corps avec son récit où le visuel, aucunement vain, sert de support à un propos vaporeux et volatile où une poésie triste brille alors de mille feux à la gloire de son actrice Zhang Ziyi, magnifique de violence romantique. Derrière ses défauts aisément visibles, Wong Kar Wai offre là une œuvre contemplative, tendue et joliment dépressive à l’image de cette scène finale presque ritualisée où la magnificence du mouvement donne place à la réminiscence du passé.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 05 Mai 2014, 07:41

J'aime beaucoup ton dernier paragraphe. :super:
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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2046 - 9/10

Messagepar Velvet » Lun 05 Mai 2014, 16:58

2046 de Wong Kar Wai (2004) - 9/10


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Wong Kar Wai reprend là où il s’en était arrêté avec In the mood for love, comme si cette œuvre continuait à le hanter. 2046 s’apparente à une suite sans en être réellement une où réapparaît le personnage de Mr Chow dans un petit hôtel de Hong Kong dans le début des années 1960, joué par l’énigmatique et excellent Tony Leung, commençant l’écriture d’un roman de science-fiction dénommé 2046, dont le chiffre dénombre de nombreuses signification à ses yeux comme un numéro de chambre où périt l’un de ses grands amours ou un train imaginaire dont il est difficile de se détacher. Son livre sera fortement inspiré de sa vie, des femmes qui croisent son passage, de l’imagination et de l’émotion qui le consument.

La vie de Mr Chow est comme une danse changeant de rythme et d’amplitude au gré des femmes qu’il rencontre où chaque pas prend un sens différent. Mais il y a des choses qu’il garde pour lui, qu’il ne peut pas emprunter, l’éloignant d’un possible amour ou l’enfonçant vers une vie solitaire de débauche irrévérencieuse. 2046 est un film dans la pure lignée de son esthète au style impérial. Wong Kar Wai épie la grâce et les désordres humains par le bout de la lorgnette, par le trou d’une serrure ou l’enchevêtrement d’une porte regardant défiler des vies à la confusion amoureuse délicate. Le réalisateur pousse son sens graphique dans ses derniers retranchements débordant vers une obsession maladive maniériste. 2046 peut se voir ou se lire comme un ensemble de nouvelles faisant éclore l’intimité de relations passant dans la vie de cet écrivain « solitaire » comme des étoiles filantes. Le récit fait se succéder les rencontres où se chevauchent les temporalités et les perceptions (réalité et science-fiction) pour gagner sans cesse en émotion.

Tout ce qui fait le charme d’In the mood for love éclabousse à nouveaux l’atmosphère de cette œuvre faste, avec cet esthétisme ultra stylisé 60’s, ce dandysme vestimentaire et cette musique classieuse omniprésente où se confondent l’étroitesse des couloirs aux couleurs nébuleuses d’un petit hôtel de quartier, le claquement des portes qui renferme des désillusions inavouées, des dialogues capter en plein vol dont les murmures cachent des souvenirs enfouis à jamais dans l’esprit écarquillés d’individus inconnus. Wong Kar Wai, est un fétichiste du corps et de sa gestuelle, travaille son cadre et son montage maladivement, il photographie en instantanée le moindre détail, scrute le moindre habit faisant remémorer un souvenir féminin (gant, chaussure), découpe plan par plan le moindre mouvement ou battement de cils comme si chaque lieu avait sa propre identité et ses souvenirs immuables. Mais 2046 est la version sombre et débridée d’In the mood for love comme si le spleen vertigineux et le mal être sibyllin des Anges déchus ou de Nos années sauvages avaient envahi le décorum de ce long métrage aux multiples facettes.

Est révolu le temps des regards timides, de la culpabilité sensuelle, de ce désir refoulé à s’en rendre malade. 2046 fait souffler un vent de liberté lugubre et douceâtre par la voie de cris jouissants de plaisir notamment à travers cette relation qu’il entretient un temps avec une jeune prostituée (somptueuse Zhang Ziyi) qui aura le malheur de tomber amoureuse de lui. Les sentiments ne sont plus fantasmés et supposés mais sont littéralement dévoilés et vécus. Mais ça ne sera jamais réciproque. Comme un miroir, 2046 reflète les ombres comme pour en garder un souvenir intemporel à l’image de cette répétition de chaque être déambulant sur le toit de l’hôtel pour marquer au fer rouge leur passage. 2046 est la chronique magnifique, feutrée, des relations d’un homme avec les femmes faisant naître en lui une palette de sensations différentes, structurant l’homme et l’écrivain qu’il est.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Lun 05 Mai 2014, 18:04

ah bah là on est d'accord ;-)
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Blue Spring - 9/10

Messagepar Velvet » Mar 06 Mai 2014, 11:32

Blue Spring de Toshiaki Toyoda (2001) - 9/10


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Blue Spring est une œuvre qui fait parler les ombres où l’existence adolescente semble vouée à une autodestruction qui ne tient qu’à un cheveu. Blue Spring est la chronique d’une bonne de paumés lycéens tous habillés d’un uniforme noir et aux résultats scolaires plus qu’approximatifs. Pour passer le temps alors qu’ils ne font que sécher les cours sous le regard dubitatif et incrédule de leurs professeurs, ils errent dans leur lycée pour s’intimider ou s’affronter en duel pour savoir qui est le patron du bahut et pouvoir hiérarchiser chaque individu dans ce microcosme écolier. Kujo, l’un d'eux, prend en photo toute cette petite bande qui n’en sera bientôt plus une et qui sera victime de son désenchantement fratricide. Les lieux sont le miroir de la solitude qui les accompagne: vide et plus on monte les étages de cet immeuble, plus les couloirs sont laissés à l’abandon, vétustes où les murs sont tagués de toute part sans qu’aucun adulte en prenne réellement conscience.

En quoi consiste ce fameux combat : celui qui arrive à taper le plus grand nombre de fois dans ses mains en se rattrapant à la rambarde du toit de l’immeuble pendant que le vide git sous leurs pieds. C’est un jeu pour eux alors que leur vie en dépend. Ils défient leur courage face à la mort, peut-être pour sentir ce souffle vital qu’ils ne ressentent pas quotidiennement ou juste par distraction distante et inconsciente face à la vitalité de leur existence. Dans les premières minutes du film, c’est Kujo qui remporte la confrontation et devient le chef de la troupe. Il dégage une folie cynique dans son apparence et ses actions (le dessin sur le bureau, le coup de batte de baseball écrasant les testicules d’un jeune frondeur), il reste à l’écart de toute cette agitation ce qui va l’éloigner de Aoki, son ami d’enfance obnubilé par la suprématie des gangs qui en a marre de rester dans l’ombre.

Les amis vont devenir ennemis. Aoki basculera alors dans une violence sanglante teintée de noir magnifiée par la force charismatique de sa direction d’acteur qu’incarne parfaitement Blue Spring. Toshiaki Toyoda minimalise son récit et n’abuse pas de trauma ankylosant ou de réflexion malaisante, mais délimite son film à ce lycée dont le portail semble infranchissable à jamais pour mieux densifier son écriture narrative et ce sentiment d’enfermement face à un bonheur prochain impossible. C’est avec une mise en scène froide et évocatrice mais jamais académique ni impersonnelle que le réalisateur filme cette histoire existentielle s’appuyant sur une bande son rock poétique et rageuse donnant quelques séquences « clippesques » à la classe indéboulonnable. Influencée musicalement, l’œuvre de Toshiaki Toyoda pourrait être le pendant cinématographique d’Envy, l’un des plus grands groupes japonais de la scène mondiale screamo des années 2000 : lent voire contemplatif, Blue Spring désarçonne par ses quelques fulgurances sanglantes nihilistes.

Les seuls échanges entre adultes et adolescents sont les moments de classe où les professeurs tournent le dos aux élèves comme pour ne pas dévisager leur échec professoral ou soit pour s’entendre dire dans le bureau du directeur qu’ils vont redoubler, que l’avenir part en fumée et qu’ils vont déshonorer leur famille. Ils ont juste besoin de conseil, d’une épaule à qui se confier pour trouver leur place. L’un d’eux a perdu sa jeunesse à tout donner pour le sport qu’est le baseball croyant dur comme fer qu’il rejoindra l’équipe nationale. Mais il joue dans une équipe pourrie sans but précis. Qui est là pour l’aider ? Personne ou presque. Le réalisateur ne blâme personne sur la situation d’une partie de cette jeunesse japonaise en laissant un gout amer dans ce monde lycéen où il n’y ni bons ni méchants, juste un constat désabusé d’un choc de générations abrupts aux codes sociaux exigeants qui ont raison de l’innocence d’une jeunesse qui regarde son passé avec une nostalgie cinglante et envisage un futur se traçant avec des pointillés ou par des voies obscures.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Mar 06 Mai 2014, 12:30

je l'ajoute à la liste des films auxquels il manque une critique pour les faire entrer dans le TOP 200.

Sacrée moyenne pour l'instant !

j'ajoute à ma liste des films à voir du coup. ça m'intrigue toutes ces bonnes notes.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 06 Mai 2014, 13:14

dagokhiouma a écrit:j'ajoute à ma liste des films à voir du coup


Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 06 Mai 2014, 13:15

:eheh: :eheh:

Belle critique Velvet, comme d'hab :super: Tu peux enquiller les autres films du mecs :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 06 Mai 2014, 13:19

Je comprends de mieux en mieux l'avatar de Dago :chut: (et je déteste du coup de plus en plus l'harmonica ... :mrgreen:)
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Mar 06 Mai 2014, 13:56

Mark Chopper a écrit:
dagokhiouma a écrit:j'ajoute à ma liste des films à voir du coup


Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


:eheh: :eheh: :eheh:

t'inquiètes pas vu la longueur de la liste et mon rythme de visionnage, je le programme pour 2024
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Man of Tai Chi - 5/10

Messagepar Velvet » Jeu 08 Mai 2014, 17:41

Man of Tai Chi de Keanu Reeves (2014) - 5/10


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Man of Tai Chi permet donc à Keanu Reeves de faire ses premiers galons d’essai en tant que réalisateur. Un jeune disciple en Tai Chi n’arrive pas encore à capter toute la sagesse de cet art martial pour n’en saisir que la force dans un premier temps. Travaillant dans un temple qui risque d’être détruit par les autorités, et étant dans l’obligation de payer des frais de réparation, il va alors combattre lors de combats clandestins pour un mystérieux homme d’affaires l’amenant vers le côté obscur de lui-même. Malgré la transparence de son scénario avec une enquête policière honnête mais anecdotique et un parcours initiatique sans fioriture mais écrit sans finesse, ce premier jet de l’acteur américain est finalement loin d’être déshonorant. A défaut d’être encore un grand réalisateur, Keanu Reeves s’avère être un assez bon metteur tant dans les scènes de combats que dans la réalisation standard. On sent qu’il y a du travail et qu’il y a un réel plaisir non dissimulé chez l’acteur/réalisateur à fabriquer ce petit joujou, notamment dans son rôle de bad guy à la fois intéressant mais insipide. S’appuyant sur les chorégraphies sèches et efficaces de Yuen Woo Ping, la réalisation suit le mouvement avec des affrontements (nombreux) prenants, toujours d’une lisibilité implacable, jamais découpés et sur découpés, et survitaminés par le très bon Chen Lin Hu. Aucunement révolutionnaire, le premier film de l’acteur est un simple film de « tournois » d’arts martiaux qui a au moins le mérite de fournir allègrement la marchandise. On concédera tout de même une fin de film décevante en termes de fight dans un climax final manquant terriblement d’intensité par rapport aux restes du long métrage.Man of Tai Chi est un divertissant soigné sans grande ambition, assez bien rythmé, un film qui n’est jamais en trop plein, empreint d’une humilité et d’un sérieux qui fait naitre chez le spectateur une sorte de bienveillance quant au spectacle proposé.
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