[Velvet] Mes critiques en 2014

[Velvet]

Merci. Je n'avais pas vu le référencement du film de Ken Loach.

[Alegas]

C'est réglé. Bon par contre il est sorti en 2013 au Japon, et vu que je suis un puriste de ce côté là ...

Ouais mais justement, généralement on prend l'année de sortie française donc faudrait mettre 2014.

Par contre Velvet, ne fais rien, c'est aux modos de la partie critique de s'occuper de ça quand un film est référencé à un mauvais titre.

[Dunandan]

Really ? Et pour les films distribués dans leur pays d'origine plusieurs années auparavant, avec d'autres sortis entre-temps ?

M'enfin bon je ne vais pas faire mon difficile vu que ce genre de situation arrive rarement, et que cela a été décidé comme ça (sinon faudra que je vérifie/modifie tous les films de la base ).

[Alegas]

Really ? Et pour les films distribués dans leur pays d'origine plusieurs années auparavant, avec d'autres sortis entre-temps ?

C'est peut-être moi qui est fatigué mais je pige pas ta phrase.

[Dunandan]

Ben je parlais par exemple d'un cas comme le film de S. Sion ("Love Exposure"), sorti en DVD/BR en France que depuis un an (en salle aussi j'imagine), alors qu'il est sorti au Japon en 2008. Dans ce cas-là il faudrait aussi que je mette 2013 ?

[Alegas]

Non, car le Sono Sion ça concerne un DTV qui, en effet, peut sortir chez nous très tard.
Pour un film comme le Miyazaki, il y a 6 mois entre la sortie japonaise et française, autant prendre la seconde vu que sur ce forum, notamment dans le classement, il compte comme un film de 2014.

[Dunandan]

Fixed.

[Velvet]

Bilan du mois de janvier :

1)Le loup de Wall street de Martin Scorsese (2013) : 9,5/10 - CRITIQUE
2) Nymphomaniac partie 1 de Lars Von Trier (2014) : 8,5/10 - CRITIQUE
3) Bienvenue a Gattaca de Andrew Niccol (1997) : 9,5/10
4) Byzantium de Neil Jordan (2014) : 5,5/10 - CRITIQUE
5) La vie rêvée de Walter Mitty de Ben Stiller (2014) - 5/10 CRITIQUE
6) Existenz de David Cronenberg (1999) - 8/10 - CRITIQUE
7) Cosmopolis de David Cronenberg (2012) - 9/10 - CRITIQUE
8 ) Le festin nu de David Cronenberg (1991) - 8/10
9) Frissons de David Cronenberg (1976) - 7/10
10) Star Wars: la menace fantome de Georges Lucas (1999) - 3/10
11) La Mouche de David Cronenberg (1986) - 9,5/10 - CRITIQUE
12) Hellboy de de Guillermo del Toro (2004) - 7/10
13) Hellboy 2 de Guillermo del Toro (2008) - 8,5/10
14) Blade 2 de Guillermo del Toro (2002) - 6,75/10 - CRITIQUE
15) Breaking The waves de Lars von Trier (1996) - 8,5/10 - CRITIQUE
16) Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-eda (2013) - 8/10 - CRITIQUE
17) Révélations de Michael Mann (2012) - 10/10 - CRITIQUE
18) Divin enfant de Olivier Doran (2014) - 2/10
19) YSL de Jalil Jespert (2014) - 3/10 - CRITIQUE
20) 12 years a slave de Steve Mcqueen (2014) - 9/10 - CRITIQUE
21) Boy A de John Crowley (2007) - 8/10
22) Les brasiers de la colère de Scott Cooper (2014) - 7/10 - CRITIQUE
23) L'amour est un crime parfait des frères Larrieu (2014) - 6/10 - CRITIQUE
24) Ghost Dog, la voie du samourai de Jim Jarmusch (1999) - 8,5/10 - CRITIQUE
25) Mystery Train de Jim Jarmusch (1989) - 9/10 - CRITIQUE
26) Eraserhead de David Lynch (1977) - 10/10 - CRITIQUE
27) Nymphomaniac volume 2 de Lars Von Trier (2014) - 8,5/10 - CRITIQUE
28) Le vent se lève de Hayao Miyazaki (2014) - 5,5/10 - CRITIQUE
29) Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci (1972) - 6,5/10
30) Le Pacte des loups de Christophe Gans (2001) - 7/10

Sorties 2014 du mois:

Redécouvertes du mois:

Bouses du mois:

Coup de coeur du mois

Stacy Martin

[Dionycos]

Coup de coeur du mois

Stacy Martin

Coup de bite du mois plutôt

[Velvet]

On peut le dire comme cela, oui.

[Mr Jack]

T'es dur sur le YSL quand même

[Velvet]

Pas si dur que ça.
Sérieusement, tu enlèves la prestation de Pierre Niney et les apparitions rafraîchissantes de Charlotte Lebon, c'est le néant. Ça raconte rien sur le monde de la mode, sur la vie d'un artiste, sur sa façon de penser, sur sa façon de créer, sur l'importance de ses créations. A part nous dire que YSL était un génie et que comme tout artiste du microcosme parisien, bah il buvait, se droguait, et baisait tout ce qui bouge dans les soirées mondaines...

[Mr Jack]

Je suis d'accord, tu sens pas assez les genèses de la création et le fait qu'on arrive alors que YSL est déjà YSL casse un peu l'intérêt mais il reste une bonne patte visuelle et une interprétation plus que solide. Après, si on accepte l'angle choisi (on se focalise sur le rapport humain avant tout et entre Bergé et YSL surtout) c'est certes réducteur mais bien mené, bien porté. C'est pas le film du siècle mais c'est pas non plus une bouse, quoi. Moi qui ai horreur des biopics, j'ai trouvé celui ci loin d'être chiant.

[caducia]

Je suis d'accord que coté prestations d'acteurs, reconstitution c'est du haut niveau, mais le coté créatif, d'où lui vient l'inspiration, comment lui viennent les idées, c'est completement survolé, un script peu intéressant.

[Velvet]

American Bluff de David O.Russell (2014) - 4/10

Des escrocs, les années 70, une Amy Adams n’ayant jamais été aussi hot, un casting trois étoiles, tout était réuni pour mettre l’eau à la bouche. Mais c’est à se demander si le réel arnaqueur dans cette histoire ne serait pas David O.Russell. Le réalisateur essaye de marcher sur les plats de bandes de Scorsese (Les Affranchis) ou de Paul Thomas Anderson (Boogie Nights) et c’est un échec cuisant malgré le fait que David O.Russel ait envie de s’affranchir de certains codes du genre pour s’en amuser avec un coté parodique et kitsh parfois amusant à l’image de cette scène inaugurale montrant Irving coiffant son pastiche. Les différences entre la copie et les originaux sont criantes. Aucune scène n’éblouit notre rétine, aucun dialogue ou presque ne reste en tête, American Bluff s’avère plaisant, mais peu prenant et devenant presque poussiéreux. Un agent du FBI un brin loser se sert de deux escrocs (Irving et Sydney) pour pouvoir arnaquer des politiciens. Encore une fois David O.Russell pose son regard sur des individus un peu perdus qui essayent de survivre par tous les moyens. Le souci principal du film est de ne jamais décoller ; aucune folie, aucune ivresse ne s’empare des personnages malgré les performances parfois outrancières de ses protagonistes. On se retrouve dans un décorum 70’s plutôt bien retranscrit et assez classe, avec notamment une érotisation fabuleuse d’Amy Adams et même de Jennyfer Lawrence mais le réalisateur n’en fait rien. Malgré la longueur du film, le rythme est plutôt bien utilisé, quelques scènes sympas sont présentes comme cette première rencontre entre Irving et Sydney, quelques moments marquants comme cette relation entre l’agent du FBI et son patron, ou comme la très bonne apparition de De Niro dans une séquence à la fois très tendue et très drôle. Le reste du film est oubliable, le réalisateur essayant de divertir entre sérieux et drôlerie loufoque assumée sans réelle imagination (Bradley Cooper et ses bigoudis). A peine sorti de la salle, on ne retient quasiment rien de ce qu’on vient de voir à cause notamment d’un manque d’ambition de mise en scène, où Scott Cooper continue sa mise en scène faussement légère mais bien lourdingue utilisée déjà dans ses précédents films. Il essaye de faire du Scorsese avec ce début de film employant une voix off, une introspection rapide dans la vie d’Irving, cette idée de montage rapide mais ça sent le réchauffé. On est certes en face d’une belle galerie de personnages avec cet arnaqueur au grand cœur et cet agent du FBI voulant se dépêtrer de sa réputation de loser mais tout cela reste très fragile. Derrière les excellentes prestations de Bale et d’Adams, on se retrouve dans un script à la fois simpliste mais alambiqué entre manipulation vue et revue, et coups de bluff final jouissif mais aussi très pauvre et peu déjanté dans la construction de ses personnages. Car si ces derniers ont tous leurs petits problèmes, on se détache très rapidement de leur sort, notamment de ce trio amoureux peu sensuel et peu intéressant. American Bluff, c’est le film très scolaire et bourratif d’un réalisateur au manque de talent évident, ne sachant pas se mettre au niveau de ses ambitions.