[Pathfinder] Mes critiques en 2015

[Alegas]

Benjamin Button c'est très bien à la revision.

[Jed_Trigado]

Je confirme.

[Pathfinder]

Je ne confirme pas. Mais alors, vraiment pas!

[osorojo]

Jamais revu, jamais eu envie vu comme j'ai subi le premier visionnage

[Pathfinder]

Passé le défi technique et l'originalité de l'histoire, c'est beaucoup trop mélasse (et je pèse mes mots) pour etre revu une seconde fois...

[Mark Chopper]

Le fan de Wes Anderson a parlé

[Pathfinder]

Fan, c'est un bien grand mot quand meme!

Revu le Darjeeling il y a peu et j'ai relativement bien dormi...

[Dunandan]

8/10


Pourquoi cette note?
Parce que 13 fois plus de charisme, ça ne se refuse pas...

De Miike, je ne connaissais qu'Audition et Ichi, soit, visiblement, deux de ses oeuvres les plus frappadingues. Pour le reste et face au stakhanovisme appuyé du bonhomme, je me considère plus comme un bleu bite de premier ordre. Pour etre totalement franc, je n'avais aucune intention de m'intéresser à ce 13 assassins. Une belle chute de prix bien placée chez le géant Amazon a suffit à titiller ma curiosité et le label HK vidéo a fait le reste.

Une fois la galette insérée, je découvre donc l'univers du film de sabre que j'ai cotoyé, par le passé, au travers de la Rage du tigre et des deux autres opus de la trilogie du manchot. Autant dire que je me frottais à la découverte totale d'un genre. Fort heureusement, la longue heure d'exposition ne m'a pas découragé. Bien au contraire... J'y ai vu la formidable rencontre entre le mythe des Sept samourai et les suicidaires Dirty dozen. De plus, la réflexion sur le pouvoir et ses dérives donne une intéressante épaisseur au film. Puis, arrive la seconde partie... Miike lache les chevaux et file, au passage, une belle leçon de mise en scène en proposant un traquenard hallucinant... à l'échelle d'une ville. Aux antipodes des excités de la shakycam, le réalisateur impose son abécédaire de la lisibilité et de la gestion de l'espace. Tout ce qu'il faut faire pour réussir sa scène d'action est proposé dans un chaos sanglant, étonnamment maitrisé. Nanti de 13 héros, le film n'en néglige aucun et balance climax sur climax en les iconisant, les uns après les autres. J'avoue avoir été bluffé par tant de furie, de hargne et d'empathie immédiate pour ce groupe de rebelles. Je n'ai donc pas regretté un seul instant cette découverte! Pas sur que je m'aventure dans le genre à toute berzingue (chui pas un complétiste de toute façon) mais je saurais, à l'avenir, surveiller les conseils avisés des uns et des autres...

[Pathfinder]

Toc, toc! Personne ne veut référencer un 8 pour un Fincher?!

[Mark Chopper]

Relax, il peut s'écouler 48 heures pour un référencement.

Ne te fie pas à celui du Miike, ça ne veut rien dire.

(Mais effectivement, 8 c'est trop peu.)

[Alegas]

Toc, toc! Personne ne veut référencer un 8 pour un Fincher?!

Euh c'est référencé depuis plusieurs heures hein.

[Dunandan]

Depuis 2 min.

[Pathfinder]

Merci Dun! C'est bien ce qu'il me semblait...

[Alegas]

Mais je l'ai référencé en début d'après-midi pourtant, juste avant de parler de Benjamin Button.

[Mark Chopper]

Tu vieillis, tu ne sais déjà plus ce que tu fais.