[Caducia] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

[Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Ven 01 Jan 2016, 20:40

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Ulysse - 4,5/10

Messagepar caducia » Mar 05 Jan 2016, 23:07

Ulysse

Réalisé par
Mario Camerini
Avec
Kirk Douglas, Silvana Mangano, Anthony Quinn

Long-métrage USA
Genre : Peplum
Durée : 02h05min
Année de production : 1954

4.5/10



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Synopsis


Après le long siège de Troie, Ulysse entame son périlleux voyage de retour vers son royaume, l'île d'Ithaque. De nombreux ennemis vont le retarder dans ce périple: il devra faire preuve de sagesse lors de sa rencontre avec les sirènes, de ruse avec la puissante Calypso, de force s'il veut vaincre l'imposant Cyclope et ainsi poursuivre sa route à travers les pièges du Dieu de la mer, Poséidon. A Ithaque, les habitants s'impatientent du retour de leur roi et pressent sa femme Pénélope à choisir un nouveau mari...



Critique

"Ulysse" n'a rien de surprenant, un peplum classique des années 50 qui souffre de nombreux défauts. Tout d'abord au niveau visuel, ça pique la rétine, mis à part le look de Kirk Douglas qui reste dans son ensemble crédible, la plupart des comédiens ont des costumes ou des coiffures qui détonnent qui sont des copies d'œuvres d'époque et ne font pas du tout réalistes, avec des accoutrements avec le slip de 2 m2 remonté façon Jacques Chirac, ça n'aide pas trop ! En revanche, si les hommes se trimballent des guêtres étranges, ces dames de l'antiquité ont l'air de sortir tout droit d'un podium avec des coiffures élaborées et des tenues époustouflantes.
Du coté des effets spéciaux, c'est comme pour les cascades, c'est à l'ancienne, donc c'est assez drôle à regarder dans son ensemble.

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Ici, l'histoire d'Ulysse nous est un peu contée de façon accélérée, les épisodes marquants s'enchainent mais sont contés de façon plutôt fidèle à Homère, d'un coté cela évite l'ennui face à une production classique qui ne permet pas d'admirer l'esthétisme des images, d'un autre la psychologie des personnages est abordée de façon très superficielle et clichée, malgré la bonne volonté de Kirk Douglas ou d'Anthony Quinn, on arrive à suivre l'histoire comme une pièce de théâtre filmée avec un dénouement qui relève un peu le niveau. Un film rire en péripéties mais qui manque de fougue et d'une mise en scène pauvre et pas mal de scènes risibles.
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Huit salopards (Les) - 8/10

Messagepar caducia » Sam 09 Jan 2016, 21:34

Les 8 salopards

Réalisé par
Quentin Tarantino
Avec
Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh

Long-métrage USA
Genre : western
Durée : 02h48min
Année de production : 2016

8/10



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Synopsis


[center]Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock



Critique


Grosse attente de la part des fans de Quentin mais aussi de l'ensemble l'industrie cinématographique. Pari réussi pour moi, avec un Hateful height qui ne mise pas trop sur l'esthétisme avec des décors limités à une simple cabane perdue, ce qui oblige le spectateur à se concentrer sur les dialogues, les attitudes et les petits détails.
Certes, toutes les lignes de dialogues ne sont pas utiles au récit, mais globalement on décroche rarement. Alors que pour "boulevard de la mort" les dialogues étaient majoritairement inutiles et au ras du gazon.





Un métrage très théâtral, avec le fameux Running gag de l'entrée en scène des salopards qui se fait systématiquement en fanfare et de façon humoristique et qui devrait mettre la puce à l'oreille au public, car un des personnages clé ne fera pas en entrée similaire, mais chut !!!


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On peut aussi voir dans la mise en scène de Tarantino un coté théâtral où bien souvent il ne fait intervenir que 2 ou 3 personnages, ce qui permet de nous faire oublier les autres, un élément majeur de l'intrigue qui montre que même les comédiens silencieux peuvent avoir de l'importance. Quelques clins d' œil à des plans de Kill Bill quasi identiques, bien kiffants.

Hateful height est aussi encore un prétexte pour le cinéaste d'aborder à nouveau le racisme bien ancré à cette époque et aussi de mettre en exergue la bêtise et l'infinie crédulité de ses salopards qui se basent sur rumeurs et apparences qui va les mener à leur perte.

Samuel L. Jackson offre une performance convaincante (cabotin par moments, mais rien à voir avec le Spike Lee heureusement) mais se révèle être un excellent et captivant conteur. La plupart des autres comédiens sont des habitués des Tarantino mis à part un, ce qui nous offre une galerie de trognes d'excellence où chacun est un suspect en puissance car aucun n'a un passé sans reproche. Un script captivant, malgré certaines scènes qu'on voit venir à des kilomètres, pas mal de scènes fortes, un twist bien foutu qui bouleverse l'histoire et le rapport de force entre les personnages.



Une fin en apothéose pour les fans de boucherie, mais un peu too much pour moi car ça manque clairement de réalisme, trop caricatural et le coté gore excessif n'apporte pas grand chose si ce n'est de la provoc purement stérile sur moi.
Un récit construit de façon intelligente, des détails décortiqués et revus en flashback pour une baisse de tension qui remonte en flèche mettant à rude épreuve les nerfs du spectateur dans un décorum parfait.
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Forrest Gump - 8/10

Messagepar caducia » Sam 16 Jan 2016, 23:58

Forrest Gump

Réalisé par
Robert Zemeckis
Avec
Tom Hanks, Gary Sinise, Robin Wright

Long-métrage USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 02h20min
Année de production : 1994

8/10





Synopsis


Quelques décennies d'histoire américaine, des années 1940 à la fin du XXème siècle, à travers le regard et l'étrange odyssée d'un homme simple et pur, Forrest Gump.



Critique

Forrest Gump devient avec le recul un film culte avec ce biopic d'un personnage fictif qui traverse plusieurs époques de l'histoire américaine. Le film de Zemeckis possède plusieurs degrés de lecture, n'ayant vu ce film que rarement et il y a longtemps, je ne me souvenais pas de tous les petits détails disséminés qui en font un métrage difficilement classifiable tout comme son héros.




Au départ, le spectateur se met au niveau des passants qui écoute un pauvre type déblatérer sur sa vie sans porter un réel intérêt sur son discours qui parait inventer de toutes pièces. Au fur et à mesure, on se laisse aisément happer par cette histoire incroyable où un américain au QI bas peut saisir des occasions et avoir de la chance pour incarner le fameux american dream.




Gump a un capital sympathie indéniable, et son destin est tellement hallucinant qu'on est obligé de rester jusqu'au bout du récit.
Robert Zemeckis fait en sorte que Forrest croise presque tous les présidents des Etats-Unis dans le cadre d'une rencontre où Gump fait forcément un gaffe d'une plus ou moins grande ampleur. On peut ainsi penser à l'effet papillon et que Gump a peut être changé la face du monde ou tout du moins celle des Etats-Unis. De très beaux effets spéciaux pour l'époque font que ces séquences à valeur historique sont visuellement crédibles, avec une touche humoristique à l'humour plus ou moins fin. C'est aussi un des défauts qu'on peut faire au film, c'est le mélange de séquences puissantes et dramatiques qui se mélangent à d'autres beaucoup moins fines voir très lourdingues qui font tache.




Robin Wright incarne réellement l'opposé de Gump en tous points. Bien qu'ils proviennent tous deux du même milieu, Jenny a un potentiel de réussite indéniable (beauté et intelligence) mais ses choix de vie sont donc totalement différents de ceux du héros. Gump se contente d'obéir aux conseils de sa mère sans réfléchir et agit plus par instinct alors que Jenny tente de vivre sa vie pleinement et en profite à fond, enchaînant malchance et mauvaise rencontres, les rares moments de bonheur sont ceux partagés avec Gump. On se demande quelle est la morale de ce joli conte qui est tout de même un peu simpliste : si tu files droit en respectant les règles et en étant un bon ricain de base, peut être que la chance va te sourire et ton avenir va basculer alors que si tu sors des sentiers battus et que tu relâches ton attention, tu vas finir mal.




Un film possède donc plusieurs niveau de lecture et qui fourmille de détails, avec un travail de reconstitution énorme. Forrest Gump est presque une fresque historique qui offre des changements de tons, d'ambiance et qui à l'intelligence de ne pas multiplier les personnages principaux pour ne pas s'éparpiller.
A chaque passage de Forrest, le destin des autres est modifié, voir basculé mais jamais Gump n'a une idée négative envers eux et incarne tout simplement l'innocence pure et simple, un homme qui ne se plaint jamais (peut être parce qu'il ignore ce que c'est) et qui malgré sa palette limitée d'expression arrive à nous émouvoir.
Un BO magique fait de tubes incontournables qui souligne admirablement les moments forts du film. Une ode aux gens simple qui aurait aller plus loin dans la critique de la société US
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Film: Forrest Gump
Note: 8/10
Auteur: Alegas

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Auto Focus - 6,25/10

Messagepar caducia » Mar 19 Jan 2016, 21:51

Auto Focus

Réalisé par
Paul Schrader
Avec
Greg Kinnear, Willem Dafoe, Rita Wilson

Long-métrage USA
Genre : Biopic
Durée : 01h46min
Année de production : 2003

6.25/10



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Synopsis


Dans les années soixante, Bob Crane est l'animateur vedette d'une émission de radio à succès. C'est aussi un père de famille comblé. Lorsqu'il se voit proposer le rôle principal d'une série humoristique, c'est le début d'une gloire aussi grande que destructrice.
Sa célébrité et la rencontre de John Carpenter, un technicien vidéo qui le pousse à développer son obsession de l'image et des femmes. Au cours de sa quête effrénée de plaisir et de sexe, Bob Crane va peu à peu perdre sa famille, ruiner sa carrière et se perdre lui-même...






Critique

Nombreux sont les personnes à connaitre Bob Crane, du moins son visage car la série Papa Schultz a été multirediffusée. Ce qui est donc pathétique c'est qu'on sait reconnaître ce personnage mais la carrière de Bob Crane se limite hélas à un seul rôle qui l'a fait sortir de l'ombre, mais pourquoi l'acteur n'a t-il pas plus marqué nos mémoires...la réponse se trouve dans ce biopic qui dévoile la partie sombre et les aspects les plus intimes de la vie de Crane.




En effet, derrière son aspect de gai luron plutôt beau gosse qui est une parfaite caricature de la réussite hollywoodienne, le destin de Bob croise celui d'un certain John (incarné par Willem Dafoe). John bosse dans la matériel vidéo, lui détaille un peu son job, la technologie dont il dispose (dans les années 60 pour les amateurs ça se limite à du noir et blanc muet au départ).
Une chose en entraînant une autre, John tout content de s'acoquiner avec une star du petit écran souhaite partager ses bons plans et vont donc former un tandem de choc, chacun se servant de l'autre pour assouvir ses fantasmes.
Crane utilisant la vidéo mis à disposition par John pour immortaliser ses soirées sexy, et John se servant de la notoriété de Crane comme piège à minettes.



L'atmosphère globale du film est donc plutôt gaie avec une reconstitution colorée (voire trop) des 60's, édulcorée par une musique tout mignonne qui font passer les séquences pas très reluisantes comme une bonne partie de rigolade.
Je trouve que malheureusement les habillements, perruques et costumes ne sont pas d'une qualité extrême pour un problème d'authenticité visuel : ainsi entre les scènes issues du tournage de Papa Schultz où les acteurs sont déguisés à mort et les autres séquences il y a peu de différences vestimentaires.
Schrader montre clairement une opposition entre les scènes de jour aux couleurs fluos qui piquent les yeux et l'atmosphère sombre avec lumières tamisées des clubs privés ou bars...mais la plupart de scènes de sexe sont dévoilées plutôt pudiquement ou de façon très brève.




Un film qui ne fait pas dans la provoc pure et dure, avec de la nudité mais pas à chaque plan, qui n'est pas plus choquante que ça (de nos jours, on a vu 100 fois pire). Auto Focus reste donc plus choquant dans ses dialogues, les relations entre le duo avec les manipulations psychologiques.




On suit donc la déchéance de l'acteur qui a de plus en plus de mal à cacher ses pulsions qui vont croissante et empiètent sur la vie de famille et son équilibre psychologique le rendant incapable de travailler normalement.
Le film bascule dans la tragédie pure quand Crane s'approche de la cinquantaine grisonnante et que la fin approche, la musique se fait plus lancinante et les relations avec John sont de plus en plus tendues...Willem Dafoe toujours aussi hypnotique qui offre une palette d'expression folle, le jeu de Greg Kinnear est en comparaison très caricatural surtout en fin de film.


Auto Focus reste anecdotique qui montre la déchéance d'un homme qui avait un potentiel de départ pour percer à L.A. mais qui se déconnecte de la réalité peu à peu.
Critiques similaires
Film: Auto Focus
Note: 8/10
Auteur: osorojo

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Legend (2015) - 6/10

Messagepar caducia » Dim 24 Jan 2016, 22:42

Legend

Réalisé par
Brian Helgeland
Avec
Tom Hardy, Emily Browning

Long-métrage UK
Genre : Biopic
Durée : 02h11min
Année de production : 2015

6/10


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Synopsis


Londres, les années 60. Les jumeaux Reggie et Ronnie Kray, célèbres gangsters du Royaume-Uni, règnent en maîtres sur la capitale anglaise. À la tête d’une mafia impitoyable, leur influence paraît sans limites. Pourtant, lorsque la femme de Reggie incite son mari à s’éloigner du business, la chute des frères Kray semble inévitable




Critique

Un film qui se laisse regarder qui hélas reste assez anecdotique et répétitif. A l'instant des films de gangsters classiques qui repose sur un réseau, une famille avec une large palette de personnages, Legend se focalise donc sur les jumeaux porté par un unique acteur Tom Hardy.
Un duo infernal constitué par deux hommes impulsifs et violents dont l'un est encore plus timbré que l'autre. Hélas, ce genre de rôle ne permet d'offrir des prestations toute en finesse mais au contraire de nombreuses séquences pleine d’excentricité qui alternent avec du remplissage. Le film ne fait que survoler les activités des Kray car il nous décrit une période où ils sont déjà bien installés dans le milieu de la pègre et leur réputation les précèdent.




Legend offre donc un contraste contant entre les coups de gueule ou coups de poing des Kray et les moments de détente bercés par les musiques des clubs ou l'amourette d'un des jumeaux.

Non seulement Legend s'épuise rapidement au niveau de l'action mais les décors aussi sont limités à quelques rues Londoniennes, des bars, des clubs dont la reconstitution est minutieuse mais mis en scène de façon plate et paresseuse qui manque de virtuosité. ne vous attendez pas aux clichés classiques de la capitale, ici les monuments célèbres ne font que passer mais ce n'est pas plus mal.


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On notera uniquement le plan séquence très esthétique au début du film qui réussit à immerger le spectateur dans l'ambiance frénétique du lieu et dans la bagarre qui s'en découle avec une montée en tension bien gérée qui hélas n'est pas représentative de l'ensemble de la réalisation beaucoup moins inspirée.

Tom Hardy a la rude mission d’interpréter les jumeaux et arrive quand même à faire vivre les personnages distinctement à l'écran, même si le trait est hyper caricatural. Ronald est donc le frère le plus exubérant, à moitié fou, entouré de ses amants, qui parle avec une patate chaude dans la bouche.




Reggie est beaucoup plus présent à l'écran et a une personnalité beaucoup plus "normale", on a le sentiment qu'il veut se ranger mais que son frère qu'il souhaite protéger le ramène sans cesse à ses démons. Pas convainque à 100% de la performance schizophrénique d'Hardy, qui incarnait un personnage encore plus barré et bien plus crédible dans "the take" avec un peu la même thématique mais beaucoup plus percutant et sombre.




Legend possédait aussi un gros potentiel au niveau de seconds rôles mais aucun second couteau n'arrive à retenir notre attention. Emily Browning s'en sort avec les honneurs avec une jeune femme simple toute en sensibilité qui rend crédible la love story tragique où Reggie doit choisir entre l'Amour et les liens du sang.

Un film qui manque d'éclat jouant sur le rapport à la fois fusionnel et conflictuel entre les jumeaux qui possède quelques situations amusantes et décalées entrecroisées de séquences de règlements de compte enrobés par un cadre 60's visible crédible et une BO sympatoche. Dommage que la mise en scène soit très inégale avec de belles scénes nocturnes mais les plans de jour sont assez laids dans l'ensemble.
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Auteur: Alegas

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Sucker Punch - 3/10

Messagepar caducia » Dim 31 Jan 2016, 17:50

Sucker Punch

Réalisé par
Zack Snyder
Avec
Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone

Long-métrage USA
Genre : fantastique
Durée : 01h50min
Année de production : 2011

3/10




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Synopsis


Fermez les yeux. Libérez-vous l'esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S'affranchissant des contraintes de temps et d'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme…



Critique

Une production bien nébuleuse de la part de Jack Snyder qui en laissera plus d'un perplexe mais cet univers m'a totalement laissé de marbre avec un gros galimatias visuel qui au final ne raconte pas grand chose.
Déja au niveau de ma mise en scène, Znyder marche sur les pas de JJ Abrams avec des tics de réalisation omni-présents qui deviennent très pénible, une couleur marron-verte qui monopolise les images et des lens flares envahissants sur certaines scènes d'action.

Sucker Punch est difficilement classifiable, mélange d'action japonisante, ambiance rétro 50's ou encore jeux vidéos avec un scénario bien maigrichon qui par rapport à ce déferlement d'images et d'effets spéciaux ne tient pas vraiment la route.
Il est dommage que ce soit le visuel qui prenne le pas sur l’intérêt du film, Znyder s'attache à accoucher d'images léchées avec des effets de style qui se multiplient, mais tout ça n'est que de l'esbroufe pour cacher la misère des personnages qui se résument à des Barbies bousillant tout sur leur passage, ne laissant aucun suspense quant au déroulement des scènes d'action.


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Sucker Punch joue sur plusieurs espaces temps et risque de perdre pas mal de spectateur car aucune explication n'est donnée pour connaitre la raison du passage entre le réel et le fantasme, ceci permettant à Znyder de s'affranchir de toute limite et de nous balancer un flot continu de scènes d'action sans queue ni tete , où l'apesanteur, la réalité, la crédibilité n'existe a aucun instant. La puissance des films de science fiction réside dans le fait qu'on mélange imagination et réalité et que ces œuvres permettent de se projeter dans ces scripts, comme dans Sucker Punch, les effets spéciaux, le déroulement des séquences ne permettent jamais d'y croire, on se sent forcément exclu de ce qui s'y passe et le spectateur ne sera jamais impliqué mais passif et saoulé par tout ça.





Un film inspiré hautement de l'univers manga, de l'animation des jeux vidéos avec des héroïnes en plastique qui n'ont pas grand chose à raconter mais qui se présentent comme des cendrillons des temps modernes sans aucune crédibilité.
Snyder choisit de les fringuer de jupes ultra courtes (plus court c'est pas possible), de maquillage outranciers ( des faux cils de 20 kms), talons aiguilles et bas résilles qui font que le coté cendrillon ne marche jamais, mais le coté pin-up ou prostituées de luxe est beaucoup plus crédible.



Dés héroïnes qui sont clairement psychotiques, qui dans la réalité n'exprime leur courage que très rarement, qui sont des pleurnichardes finies et ne font que minauder et prendre des pauses lassives, mais qui dans les scènes de fantasmes deviennent des férues de la gâchette ou du sabre et écrasent tout sur leur passage.
Mis à part l’introduction de Babydoll qui permet a minima de découvrir le personnage central, on ne connait rien de rien des potiches annexes qui sont là que pour montrer leurs jolis attributs (dont je n'ai personnellement rien à foutre).
Au contraire, les hommes ont aussi droit à un trait poussé à l’extrême, avidité, laideur, violence sont les mots qui résument le mieux le vision de Snyder envers le pervers qui nous sont présentés.

Un film qui en fait des tonnes, des personnages ultra caricaturaux sans aucune âme (pourtant il en est soit disant question dans le script), un ramassis de recyclage de style qui ne laisse place à aucune création artistique qui arrivera à en faire rêver certains grâce à la plastique de rêve de ses combattantes mais qui laisse un gout amer.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Dim 31 Jan 2016, 17:59

Gloubiboulga visuel + scénario de petit malin... C'est un peu le combo ultime ce film. Mais bizarrement, je n'arrive pas à le détester. :chut:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar puta madre » Lun 01 Fév 2016, 12:14

Je trouve que la combinaison visuel/musique donne quelque chose de très réussi par endroits.
Dommage que le scénario n'ait pas été aussi travaillé que l'esthétique, et que le casting féminin manque de charisme.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 01 Fév 2016, 12:30

puta madre a écrit:Je trouve que la combinaison visuel/musique donne quelque chose de très réussi par endroits.


Avec Snyder, ça passe ou ça casse généralement. C'est pareil sur Watchmen.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Lun 01 Fév 2016, 13:46

Watchmen ça fonctionne mieux puisque c'est une adaptation assez fidèle de la BD.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 01 Fév 2016, 14:09

Pas sur que dans la BD il soit indiqué que du Simon & Garfunkel passe pendant l'enterrement d'un militaire facho. :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar pabelbaba » Lun 01 Fév 2016, 14:12

Me souviens plus exactement pour S&G, mais les paroles des chansons qu'on entend dans le film sont dans la BD.
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Zoolander - 4,25/10

Messagepar caducia » Lun 01 Fév 2016, 22:18

Zoolander

Réalisé par
Ben Stiller
Avec
Ben Stiller, Owen Wilson, Will Ferrell
Long-métrage USA
Genre : comédie
Durée : 01h30min
Année de production : 2001

4.25/10




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Synopsis


Derek Zoolander, un célèbre mannequin, est à l'apogée de sa carrière. Couronné trois fois de suite Top model de l'année, il est sur le point de recevoir son quatrième trophée lorsque ce titre lui est ravi par un jeune et ambitieux challenger : Hansel.


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Critique

Avec le retour prochain de Ben Stiller dans Zoolander 2, une petite piqûre de rappel s'imposait.
Hélas, ce genre de comédie génère peu d'ondes positives sur moi, malgré quelques bonnes trouvailles, il est dommage qu'on ressente au bout d'un certain temps une perte de vitesse et une redondance des blagues, mais les running gags s'épuisent.
Je trouve en revanche la partie introductive excellente, vraiment too much mais percutante qui permet en quelques séances de photoshoots de distinguer les caractères du tandem de choc, un duo qui permet dans la seconde partie de Zoolander de créer un esprit buddy movie qui est hélas un peu boiteux.


Les mimiques, les regards blue steels et les poses sont là et comment ne pas penser au sketch de Nulle Part Ailleurs. je trouve que Ben Stiller et Owen Wilson ont trouvé ici de très bons personnages, caricaturaux à souhait qui leur permettent d'étendre les excentricités possibles à l'infini car dans le monde de la mode, on peut aller très loin et ce qui est cool c'est que la frontière entre le hype et le ridicule est mince (comme le film nous le démontre en permanence).
Owen Wilson campe un mannequin qui est un copié/collé de son personnage de "Meet the Parents", un hippie en osmose avec la nature alors que Ben Stiller se sent inférieur car mis à part "son regard" et "son physique parfait" il n'a pas grand chose.




Zoolander est un défilé constant de tetes connues et du coup il faut avoir l’œil acéré pour repérer les stars qui se cachent de façon plus ou moins furtive dans le film, mais il y a du lourd, et certains se prêtent à l'auto caricature volontiers.

Il est dommage que Zoolander ne se focalise que sur le coté masculin du monde du mannequinat alors que le potentiel est encore plus prononcé du coté des filles (peut être dans le second opus).
Zoolander pique souvent volontairement les yeux avec une galerie de fringues ou de décors colorés et improbables qui contribuent à la fantaisie du film et de ses personnages mais qui donne droit à pas mal de mauvais gout.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Lun 01 Fév 2016, 22:20

Je rêve où il y a des screens de la suite dans ta critique ? :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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