[Jipi] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

[Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Ven 02 Jan 2009, 11:14

Mes critiques en 2009:

001 Le locataire 1976 7/10
002 Mon Oncle Jacques Tati 1958 8/10
003 Belphegor le fantôme du Louvre 2000 6/10
004 L’arbre de vie Edward Dmytryck 1957 8/10
005 La jeune fille à la perle Peter Webber 2004 8/10
006 Le roi danse Gérard Corbiau 2000 9/10
007 Vacances Romaines William Wyler 1953 10/10
008 Horizons Perdus Frank Capra 1937 10/10
009 Contact Robert Zemeckis 1997 9/10
010 Les amants Louis Malle 1958 7/10
011 Week-End à Zuydcootte Henri Verneuil 9/10
012 Duel Steven Spielberg 1971 10/10
013 Monika Igmar Bergman 1953 8/10
014 Miracle à Milan Vittorio de Sica 1951 10/10
015 Comment j’ai tué mon père Anne Fontaine 2001 7/10
016 Carrington Christopher Hampton 1995 7/10
017 Hannibal Ridley Scott 2000 9/10
018 Le dernier Tango à Paris Bernado Bertolucci 1972 9/10
019 Panic Room David Fincher 2001 8/10
020 La forêt d’émeraude John Boorman 1985 9/10
021 Le Magicien d’Oz Victot Fleming 1939 10/10
022 Le voleur de Bicyclette 1949 Vittorio de Sica 10/10
023 Quatre garçons dans le vent Richard Lester 1964 8/10
024 Playtime Jacques Tati 1967 10/10
025 Jour de fête Jacques Tati 1949 8/10
026 Les cinquante cinq jours de Pekin 1963 9/10
027 Love Story Arthur Hiller 1970 6/10
028 Ca commence aujourd’hui Bertrand Tavernier 1998 10/10
029 Les noces Rebelles Sam Mendes 2009 10/10
030 La nuit Américaine François Truffaut 1973 9/10
031 Sept vies Gabriele Muccino 2009 7/10
032 Alexandre le Bienheureux Yves Robert 1967 9/10
033 Le festin de Babette Gabriel Axel 1987 10/10
034 Le genou de Claire Eric Rohmer 1970 10/10
035 Quand Harry rencontre Sally Bob Reiner 1989 8/10
036 Le tour du monde en quatre vingt jours Michael Anderson 1956 9/10
037 Urga Nikita Mikhalkov 1991 8/10
038 Miracle en Alabama Arthur Penn 1962 10/10
039 V pour Vendetta James Mcteigue 2006 9/10
040 Le viager Pierre Tchernia 1972 10/10
041 Le jour ou la terre s'arrêta Scott Derrickson 2008 7/10
042 Lucie Aubrac Claude Berri 1996 9/10
043 Le dernier métro François Truffaut 1980 9/10
044 Intuitions Sam Raimi 2001 8/10
045 Signes Night Shyamalan 2002 8/10
046 A l'est d'Eden Elia Kazan 1954 8/10
047 Les proies Gonzalo Lopez-gallego 2007 6/10
048 La diagonale du fou Richard Dembo 1984 8/10
049 Laurel et Hardy conscrits A. Edward Sutherland 1939
050 Taken Pierre Morel 2008 6/10
051 The Game David Fincher 1997 8/10
053 Wanted Timur Bekmambetov 2007 8/10
054 Un Tramway nommé désir Elia Kazan 1951 8/10
055 Lacenaire Francis Girod 1990 8/10
056 Le corbeau Henri Georges Clouzot 1943 10/10
057 Au dessous du volcan John Huston 1984 9/10
058 Doute John Patrick Shanley 2008 6/10
059 La cérémonie secrète Joseph Losey 1969 8/10
060 Le code a changé Danielle Thompson 2009 8/10
061 Le premier jour du reste de ta vie Rémi Bezançon 2008 8/10
062 Babylon A.D Mathieu Kassovitz 2008 7/10
063 Le journal d'une femme de chambre Luis Bunuel 1963 8/10
064 Twilight Catherine Hardwicke 2009 7/10
065 Gran Torino Clint Eastwood 2009 8/10
066 Emmanuelle Just Jaeckin 1973 7/10
067 Dante 01 Marc Caro 2008
068 La comtesse de Hong Kong 1967 5/10
069 La mégère apprivoisée Franco Zeffirelli 1967 9/10
070 Les trois royaumes John Woo 2009 8/10
071 Prédictions Alex Proyas 2009 7/10
072 Indigènes Rachid Bouchareb 2006 8/10
073 Thelma et Louise Ridley Scott 1991 8/10
074 Un singe en hiver Henri Verneuil 1962 8/10
075 Fenêtre sur cour Alfred Hitchcock 1954 10/10
076 From Hell Allen Hugues Albert Hugues 2002 9/10
077 Le journal d'un curé de campagne Robert Bresson 1951 9/10
078 Eve Joseph L. Mankiewicz 1950 9/10
079 Le Feu follet Louis Malle 1963 7/10
080 Derzou Ouzala Akira Kurosawa 1975 10/10
081 Anges et démons Ron Howard 2009 7/10
082 Assurance sur la mort Billy Wilder 1944 8/10
083 Cube Vincenzo Natali 1997 7/10
084 Ben-Hur William Wyler 1959 9/10
085 La passion du Christ Mel Gibson 2004 7/10
086 Monsieur Joe Ernest B. Schoedsack 1949 8/10
087 PI Darren Aronofsky 1998 14/20
088 Asterix au jeux olympiques Thomas Langmann 2008 2/10
089 Tant qu'il y aura des hommes Fred Zinnemann 1953 8/10
090 La machine à explorer le temps Georges Pal 1960 7/10
100 Les enfants du paradis Marcel Carné 1943 10/10
101 Angles d'attaque Pete Travis 2008 5/10
102 La journée de la jupe Jean-Paul Lilienfeld 4/10
103 Cléo de 5 à 7 Agnes Varda 1962 10/10
104 Un prophète Jacques Audiard 2009 6/10
105 Le soleil vert Richard Fleisher 1973 7/10
106 Silent Hill Christophe Gans 2005 8/10
107 Planète interdite de Fred Mac Leod Wilcox 1956 10/10
108 THX1138 Georges Lucas 1971 4/10
109 Virgin suicides Sofia Coppola 1999 5/10
110 3h10 pour Yuma James Mangold 2007 8/10
111 Les diaboliques Henri Georges Clouzot 1955 8/10
112 Du sang dans le désert Anthony Man 1958 8/10
113 Marianne de ma jeunesse Julien Duvivier 1955 8/10
113 Marianne de ma jeunesse Julien Duvivier 1955 8/10
114 Angélique, marquise des anges Bernard Borderie 1964 8/10
115 La dernière chasse Richard Brooks 1956 9/10
116 2012 Roland Emmerich 2009 8/10
116 Clones de Jonathan Mostow 2009 8/10
118 Les félins René Clément 1964 8/10
119 Morocco Coeurs Brulés Josef von Sternberg 1930 6/10
120 Une nuit sur terre Jim Jarmusch 1991 8/10
121 District 9 de Neill Blomkamp 2009 9/10
122 Arthur et la vengeance de Maltazard Luc Besson 2009 6/10

123 Alamo John Wayne 1960
124 10 000 BC Roland Emmerich 2007 7/10
125 Un homme est passé John Sturges 1954 9/10
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Locataire (Le) - 7/10

Messagepar Jipi » Ven 02 Jan 2009, 12:46

Le Locataire de Roman Polanski 1976

Le Locataire voyage hallucinant mene de l'oppression à la folie. L'hostilité ambiante dans cet immeuble est sinistre, permanente, une étreinte douloureuse subit continuellement par ce nouveau Locataire au nom imprononçable.

Trelkovski ne semble pas concerné par toutes ces accusations répétitives, ces comportements incohérents, ces visages livides aux mots froids et procéduriers, ces coups au plafond répétés inlassablement, ce cafetier absent imposant sa loi au sujet des consommations de boissons et de cigarettes, ces visites soudaines d'inconnus se terminant par des pleurs, ces fausses pétitions introduisant dans l'appartement un regard soupçonneux.

La privation des libertés semble dans un premier temps l'identité de ce complot raciste ou toute une machinerie humaine de causes à effets s'acharne sur cet homme fragile. Cependant tout est trop outrancier, improbable dans une logique relationnelle ou chacun connaît les limites à ne pas dépasser

La déstabilisation constante endurée est-elle vraiment réelle ou bien représente t'elle une lente descente aux enfers d'un esprit malade, incapable de s'exprimer, encerclé peu à peu par sa propre paranoïa gestionnaire d'évènements douteux incompatibles avec la réalité?

Au fil de cette dérive obsessionnelle, les visages se transforment deviennent plus déterminés, le plan de destruction final s'accentue jusqu'à l'inexorable conclusion voulue par un Trelkovski déconnecté de la réalité.

Le locataire est la suite logique d'un concept élaboré dans « Le bébé de Rosemary » la dégénérescence obsessionnelle ou déjà une entité fragilisée psychologiquement devait subir l'attaque de front d'un groupe dangereux embusqué derrière un relationnel courtois récupérateur.

Ici tout est inversé, les voisins sont soupçonneux, médisants, le chien de la concierge est hargneux. Situé dans un quartier sinistre de la capitale l'immeuble est presque insalubre sans commodités intérieures, des figures de cires vous fixent à volonté presque à la limite de l'outrage, tout cela ne peut être vrai.

Trelkovski évolue sur un territoire Kafkaïen ou sans le savoir ses cauchemars répondent à une demande secrète, l'apocalypse d'un visuel inadapté pour un homme qui ne communique avec ses semblables que par l'élaboration d'une folie interne

7/10


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Mon oncle - 8/10

Messagepar Jipi » Sam 03 Jan 2009, 12:36

Mon Oncle de Jacques Tati 1958

Hulot tente en vain d’allumer sa pipe avec une allumette. Ce sont les derniers spasmes d’un lunaire essayant désespérément de résister à l’attrait du briquet.

Vestimentairement déphasé, il montre sa différence par le port d’une gabardine et d’un parapluie par temps clair. Son immeuble est l’image architecturale d’un esprit parvenant au but par l’incohérence d’un parcours toujours incertain. On grimpe quelques marches pour aussitôt redescendre de quelques mètres, un léger parcours plat précède une dernière remontée, l’homme est enfin chez lui après de nombreuses remises en questions.

A l’extérieur les terrasses de cafés sont animées, les scènes de marchés sont pittoresques, c’est un véritable catalogue de transactions entre vendeurs et clients, l’approche est simple, chacun respecte sa procédure de contact en relation avec le règlement relationnel qu’impose les besoins de chaque participant, c'est le royaume de la cause et de l'effet.

Non loin de la, c’est un autre monde, le modernisme a envahi les lieux de cette maison complètement fermée sur elle-même. On déclenche le jet d’eau extérieur en fonction de la position sociale du visiteur, les pièces sont d’un blanc peu engageant, les gestes des occupants maniérés, l’électro ménager est imprévisible

L’imposante voiture sortant du garage est un signe des temps, la naissance d’un nouveau personnage en costume cravate imbu de sa personne, fier de la conception de son logis, recevant ses clients dans des bureaux gris et froids ou les dossiers à traiter sont pratiquement inexistants sur les tables de travail.

C’est la parade de l’inutile que Hulot essaie de contrer par un vieux vélomoteur imposé dans un espace vert ou chaque pas est réglementé.

Gérard l’enfant de la maison s’ennuie et se ressource par des blagues ancestrales dans des terrains vagues seuls endroits naturels encore préservés.

Hulot montre ses limites d’intégration par ses difficultés à gérer des tuyaux prenant subitement l’image de saucisses. Par un geste naturel un chien referme la porte électrique du garage sur la maîtresse de maison et son mari, le symbole est fort, un modernisme anarchique tétanise des disciples décontenancés qui ne savent plus comment s’en sortir.

Les grosses voitures américaines prennent possession des routes, c’est la monstrueuse parade de l’arrivisme par l’adoration de la tôle. Playtime s’élabore lentement dans ce premier jet prophétique.

Les seuls éléments non touchés sont les enfants et les chiens qui par leurs ébats respectifs naturels servent de prologue et de conclusion en freinant au maximum ce basculement inévitable de nos sociétés vers le presse bouton.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Sam 03 Jan 2009, 12:57

j'adore l'imaginaire de tati!!! mais les dvd sont à des prix!!! :lol:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Sam 03 Jan 2009, 13:27

Bonne année Jean-Michel

J'ai vu "Mon oncle" sur une chaine du cable il y a plusieurs mois. C'est vrai que vu les prix des Dvds un abonnement peut s'averer plus intéressant.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Tyseah » Sam 03 Jan 2009, 13:35

Bonne année Jipi. :super:
Tyseah
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Sam 03 Jan 2009, 13:39

merci jipi, à toi aussi, je préfère les dvd pour la qualité de l'image. j'ai eu pendant longtemps les chaines cinéma de canalsat... que je peu me remette via leurs site pour 11 euros....on verra!
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Sam 03 Jan 2009, 15:25

Bonne année à toi aussi Tyseah
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Tyseah » Sam 03 Jan 2009, 16:00

Merci. :super:
Tyseah
 

Belphegor - 6/10

Messagepar Jipi » Dim 04 Jan 2009, 12:23

Bélphegor le fantome du louvre de Jean-Paul Salomé 2000

On ne tire pas sur une ambulance. Le succès populaire de la célébrissime série des années soixante prédisposait ce remake au « casse gueule ». Maintenant certains sauront ou il ne faut pas mettre les pieds.

Cette version n'échappe pas au contrainte du numérique éradiquant sans pitié la sobriété d’une œuvre populaire véhiculée par un suspense intelligent, mesuré, suffisant à l’essence de l’intégralité d’un premier jet iconisé.

Ici tout n’est qu’un esthétisme trop transcendé. L’image est survoltée ou trop calme au détriment d’une angoisse inexistante. Néanmoins, il faut reconnaitre au réalisateur Jean-Paul Salomé un réel respect de la liberté qu'il accorde à ses comédiens surtout Michel Serrault se lâchant allègrement dans ce bouillon soporifique.

Le couple Sophie Marceau, Frédéric Diefenthal n'est pas du meilleur cru. Le succès de la série des "Taxis" impose certainement des choix. Par contre revoir Patachou si rare à l'écran est un apaisement colérique bienvenu.

La casse limitée à 1h37 diminue le potentiel des réflexions désobligeantes.

Quand à Jean-Paul Salomé, il lui faut absolument éviter l'étiquette de réalisateur de patrimoines ce qui se dégage trop de son œuvre actuelle avec ses trois films: Vidocq, Belphégor, Arsène Lupin.

Adapter les grandes heures de la télévision française sur grand écran est plus que risqué. Les spectateurs ne sont plus les mêmes. L'esprit populaire de ces grandes séries digère mal les nouvelles technologies. La mémoire collective positionne toujours ces œuvres comme télévisuelles donc douillettes, des images que l’on regardait en famille en invitant ses voisins le tout au coin du feu.

Le passage d’un contexte progressif habile laissant sur sa faim des spectateurs alléchés par une suite plus que désirée est laminé par des images obéissant à un produit téchnologique tape à l'oeil.

Quant a Belphégor, il est préférable de le redécouvrir dans sa version d’origine à condition de supporter le noir et blanc avec Yves Rénier et Juliette Gréco. Une série grandissime alimentant les conversations des bars, des chantiers, des bureaux et des usines de ces années soixante désinvoltes et protectrices. Une recette semblant perdue.
6/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Dim 04 Jan 2009, 13:45

J'ai eu du mal avec ce film au cinéma... J'en ai même plus le courage de voir l'original... ca m'a fait un peu l'effet Vidocq :vomi:
zack_
 

Star Trek (1980) - 8/10

Messagepar Jipi » Dim 04 Jan 2009, 13:46

Star Treck de Robert Wise 1980

Juste une petite anecdote concernant Star Treck. Nous sommes en 1980, le premier film adapté de la série sort dans les salles en France.

Le capitaine Kirk et Monsieur Spock sont totalement inconnus, Star Treck chez nous ne veux rien dire.

La télévision Française va réparer cette lacune en diffusant quelques épisodes et la quelle surprise, tous est vieillot, il y a presque 15 ans de différence entre le premier long-métrage inspirée de la série et les trucages de la série elle-même télévisée en urgence afin de réparer et de mettre sur plan un univers en relation avec une première adaptation cinématographique.

Quelle déception. Voir le film avant la série périclite complètement la perception d’une technologie futuriste. Tout est à l'envers.

Un grand souvenir anachronique et surprenant autant que le nom de Robert Wise comme réalisateur dans un film finalement pas si mal.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Val » Dim 04 Jan 2009, 13:53

J'aime beaucoup les Star Trek avec l'équipe originale :super:
Et c'est vrai que la télé française n'a pas assuré avec la série.
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Arbre de vie (L') - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 05 Jan 2009, 11:01

L'arbre de vie de Edward Dmytryk 1957

Mélo hyper chargé l’arbre de vie est long, ennuyeux, bavard. Ce restart plus ou moins camouflé d’Autant en emporte le vent malgré les pleurnicheries incessantes d’Elisabeth Taylor et la mouvance lourde de Montgomery Clift peut s’avérer curieux à découvrir.

Ses ingrédients mêlés d’esclavage de secrets de famille, d’abolitionnisme et de conflit Nord Sud sont assez dodus pour éveiller une attention plus ou moins soutenue à condition d’avoir eu auparavant une nuit entière de repos complet sans soubresaut.

L’œuvre est longue, trop longue, plus de trois heures et bien souvent au pas. La logique de l’oisiveté des salons alterne avec une dynamique guerrière de terrain implorée par un spectateur au bord de l’endormissement suite à d’interminables scènes statiques.

Certains personnages attachants par leurs décalages donnent à cette histoire poussiéreuse du moins dans les procédures d’un ordre établi semblant indestructible un parfum de liberté et de renouveau par un libre arbitre moqueur et fuyant.

D’autres prennent conscience d’une atrocité masquée préalablement par une insouciance synonyme de paresse physique et morale.

A deux pas de la fresque l’arbre de vie possède son pesant d’or grâce à une machinerie mélodramatique performante. De ce coté la le produit est ficelé. Le Kleenex peut s’avérer à l’œuvre et en masse.

Du bon cinéma grandiose, sensible et larmoyant avec une pincée de morceaux de bravoures dans un paysage cérébral positionné entre un conformisme tenace et une légère perception de changement venue au monde par des réactions naturelles à des dominations et débordements envers une couleur que d’autres temps se chargeront de revaloriser.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Lun 05 Jan 2009, 12:03

C'est fou de voir les transformations des courants cinématographiques. On se demande comment les spectateurs de 1957 pouvait tenir devant ce genre de film dont les dialogues sont aux portes des feux de l'amour. De nos jours quel changement maintenant les personnages ne s'expriment pratiquement plus du coup tout verbe un peu longuet devient insoutenable. La culture générale s'en ressent, lire et écouter devient une épreuve. Que faire c'est vrai que l'arbre de vie est daté, niais et dépassé et pourtant le mélo en son temps était un temple sensitif indispensable. Faut-il le restaurer dans les salles?
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